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  • L’échec du « Nouveau Centre »

    Le « Nouveau Centre », c’est-à-dire la fraction de l’UDF qui n’a pas suivi Bayrou, n’aura pas de financement public.

    Il faut avoir eu 50 candidats ayant obtenu 1% des voix dans au moins 50 circonscriptions. Mais 43 candidats seulement répondent à ce critère, selon le Nouveau Centre lui-même... qui en appelle à un nouveau calcul prenant en compte le fait que les préfectures n’ont été informées de l’existence du nouveau parti qu’au milieu de la semaine des inscriptions des candidats...  Les chiffres officiels seront publiés dans un décret que l’on attend « à partir de février 2008 », selon la Commission des comptes de campagne.

    Sarkozy avait tout fait pour se constituer un parti centriste croupion de l’UMP, avec des élus UDF qui avaient rallié sa cause en étant ainsi quasi certains d’être réélus, avec l’appui de l’UMP. Et le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, a été en outre récompensé de sa fidélité par le portefeuille de la Défense. Sarkozy a ainsi réussi à fabriquer, mais de justesse, un groupe « Nouveau Centre » à l’Assemblée nationale. Mais il n’a pas réussi, a priori, à en faire un parti subventionné.

    Le président du groupe, François Sauvadet, réagit ainsi : « La loi sur le financement public présente des inconvénients majeurs, qu’il faut corriger : comment un parti qui a un groupe à l’Assemblée pourrait-il ne pas avoir de financement public ? »

    C’est une bonne question, qui attire l’attention sur la véritable anomalie. La réponse est que ce groupe est bidon, fabriqué artificiellement avec des députés élus en réalité par des voix UMP, sous l’étiquette d’un parti qui n’est pas représentatif (puisque le seuil de 50 candidats ayant obtenu 1% dans 50 circonscriptions n’est rien d’autre qu’une  règle de représentativité).

    Et de cette question découle tout naturellement une autre question, soulignant l’anomalie symétrique : comment un parti, le Front national, qui répond très largement aux critères de représentativité et qui a des millions d’électeurs, peut-il ne pas avoir de groupe à l’Assemblée nationale ?

  • Le Petit Robert petit gauchiste

    Michèle Alliot-Marie a répondu au syndicat Alliance (deuxième syndicat des gardiens de la paix) qui protestait contre la citation illustrant le terme rebeu dans l’édition 2008 du Petit Robert. Elle « partage pleinement » la « désapprobation » exprimée par le syndicat, et elle ajoute qu’elle a écrit à la directrice générale du Petit Robert, avant même la réaction d’Alliance : « Sans m’immiscer dans vos choix éditoriaux, je ne peux que déplorer la sélection de cette phrase (...), je pense qu’une autre citation aurait pu être retenue. »

    On apprend que le premier syndicat de gardiens de la paix, l’UNSA, a également protesté, et a chargé son avocat de prendre éventuellement des « dispositions juridiques » pour que soit modifiée l’illustration du terme rebeu.

    Les éditions du Robert ont publié un communiqué pour dire qu’elles ne changeraient rien, car leurs choix « ne sauraient en aucun cas être dictés par des pressions extérieures ». Elles « rappellent que la mission du dictionnaire n’est pas de “jeter le discrédit ou le déshonneur“ sur quiconque, mais de décrire la langue dans toute sa richesse et ses multiples usages, du plus soutenu au plus familier ». Les propos tenus par Fabio Montale dans le roman policier d’Izzo, ajoute l’éditeur, « veulent seulement illustrer l’usage péjoratif (indiqué comme tel) qui peut être fait du mot rebeu ».

    Cette justification est hallucinante. Car la citation en cause jette à l’évidence le discrédit et le déshonneur sur la police. Si ce n’est pas la mission du dictionnaire, elle doit être retirée.

    En outre, dans cette citation (« T’es qu’un pauvre petit rebeu qu’un connard de flic fait chier. C’est ça ! »), ce n’est pas le mot rebeu qui est utilisé de manière péjorative, mais le mot flic : c’est la police qui est insultée. (Fabio Montale est un policier de gauche, il n’apprécie donc pas d’être traité comme un « connard de flic » qui « fait chier » les rebeus. C’est clair.)

    Le Petit Robert s’aligne sur l’idéologie du syndicat de la magistrature qui avait publié une brochure illustrée par un policier à tête de porc.

  • National Hebdo N° 1207

    « Derrière le Président à tout faire… Un gouvernement fantôme ».

    Mon édito : « Feu le Premier ministre ». Nicolas Sarkozy décrit François Fillon comme un de ses collaborateurs, le secrétaire général de l’Elysée se définit lui-même comme « le principal collaborateur » du chef de l’Etat…

    « Sorte de tribunal aux mœurs barbares, la société du spectacle est un ogre vorace qui se repaît jusqu’à l’indigestion de nos pauvres carcasses. Son plat favori : les victimes, vraies ou fausses ». Première illustration que fait Topoline de ce constat, le sort réservé au père du petit Enis.

    Michel Limier s’intéresse à la « jeune garde » du PS : Gaëtan, Manuel, Benoît, Delphine et les autres.

    Alexandre Martin nous parle de la réalité de la hausse des prix, de l’union GDF-Suez, mais aussi de Léon Daudet, à travers le livre de Francis Bergeron qui vient de paraître.

    Béatrice Pereire recense de façon caustique les diverses gaffes de Sarkozy en matière de politique étrangère.

  • Levavi oculos meos in montes

    J'ai levé les yeux vers les montagnes, d'où me viendra le secours.

    Mon secours vient du Seigneur, qui a fait le ciel et la terre.

    Qu'il ne permette pas que ton pied chancelle, et qu’il ne s’endorme pas, celui qui te garde.

    Non, Il ne sommeillera pas ni ne dormira, celui qui garde Israël.

    Le Seigneur te garde, le Seigneur te protège, se tenant à ta droite.

    Pendant le jour le soleil ne te brûlera pas, ni la lune pendant la nuit.

    Le Seigneur te garde de tout mal ; que le Seigneur garde ton âme.

    Que le Seigneur garde ton entrée et ta sortie, dès maintenant et à jamais.

    (Psaume 120, à Tierce, deuxième cantique des montées)

  • Les cultureux se rebiffent

    Le ministre de la Culture Christine Albanel a écrit au directeur du théâtre du Granit de Belfort, pour protester contre l’éditorial de la plaquette de présentation de la nouvelle saison. Ce texte évoque notamment « les conséquences profondes, et probablement désastreuses, sur le cours de nos existences », de l’élection de Nicolas Sarkozy. Christine Albanel écrit au directeur qu’« un théâtre investi d’une mission de service public et financé par l’Etat et les autres collectivités doit à son public le respect des choix et des opinions démocratiquement exprimées ».

    Naturellement, le directeur du Granit s’insurge contre une telle ingérence du pouvoir politique, et le syndicat des patrons d’établissements du spectacle lui apporte son « plus profond soutien » en disant : « Il ne saurait être question pour le Syndeac d’admettre que désormais chaque théâtre, chaque compagnie, chaque artiste, pour la raison qu’il serait subventionné par l’Etat, soit soumis à un code de bonne conduite parsemé d’interdits. » « Il en va de l’autonomie artistique et de la vie intellectuelle, qui ont beaucoup à voir avec la démocratie. Il appartient à tout ministre de la Culture d’en être le garant. » Etc. Etc. Et tout le petit monde cultureux s’indigne et s’agite, comme si l’on se trouvait tout à coup dans un régime de dictature, de censure et de répression de toute pensée vertueusement de gauche…

    Or l’éditorial du metteur en scène Benoît Lambert (qui cite précisément Deleuze à propos des « forces de répression ») est réellement injustifiable et parfaitement déplacé. Son texte est intégralement consacré à l’élection de Sarkozy, un événement si terrifiant qu’on ne peut pas parler d’autre chose : il n’y a pas un mot sur la saison du théâtre. Pas un mot sur ce que les spectateurs peuvent venir voir. Cet éditorial n’est pas seulement déplacé, c’est une insulte au public.

    Le voici intégralement, pour bien comprendre de quoi il s’agit, et ce que défendent ces gens-là comme expression « culturelle » et « intellectuelle ».

    L’ÉDITO

    Cher Henri*,
    Je t’écris un peu en catastrophe, mais je ne m’en sors pas avec l’éditorial pour la plaquette du Granit. Nous sommes le 31 mai, Élise* m’a demandé le texte pour le 5 juin, et je suis totalement bloqué. J’ai essayé plein de trucs, y’a rien qui va. Le problème, évidemment, c’est l’élection de Sarkozy. Je t’avais dit que je voulais attendre le résultat, parce qu’il influerait certainement sur ce que j’aurais à dire. Et aujourd’hui encore, ça me semble totalement impossible de ne pas en parler, ou de parler d’autre chose, ou de faire comme s’il ne s’était rien passé. Mais en même temps, je dois me rendre à l’évidence : cet événement, pour l’instant, je n’ai rien à en dire. Alors on peut penser : c’est le choc, la détresse, l’émotion blabla. Mais ce n’est même pas ça. C’est juste que c’est trop tôt pour avoir quelque chose à dire. Et donc, assumer une tribune publique, aussi confidentielle soit-elle (on ne va pas se raconter d’histoires), dans ce moment précis, c’est impossible pour moi. Tu te souviens du texte de Deleuze dans Ça ira quand même : « La bêtise n’est jamais muette, ni aveugle. Si bien que le problème n’est plus de faire que les gens s’expriment, mais de leur ménager des vacuoles de solitude et de silence à partir desquelles ils auraient enfin quelque chose à dire. Les forces de répression n’empêchent pas les gens de s’exprimer, elles les forcent au contraire à s’exprimer. Douceur de n’avoir rien à dire, droit de n’avoir rien à dire, puisque c’est la condition pour que se forme quelque chose de rare ou de raréfié qui mériterait un peu d’être dit. »

    Tu penseras peut-être que je me cache derrière Deleuze pour me défiler. Évidemment, je sais que cet événement – l’élection de Sarkozy – peut avoir des conséquences profondes, et probablement désastreuses, sur le cours de nos existences. Nous devrons sans doute modifier nos pratiques, nos manières de faire du théâtre, non pas pour « résister » (tu sais ce que je pense de l’emploi très abusif de ce mot), simplement pour répondre. Mais en même temps, là, tout de suite, je n’ai pas très envie de donner mon petit avis personnel sur l’accession au pouvoir d’un président démocratiquement élu moins d’un mois après l’événement. Un moment, j’ai pensé écrire un texte un peu déconnant, comme celui pour la présentation de We are la France. Mais c’est pour le spectacle, c’est très différent. Là, pour l’édito, j’ai pas très envie de déconner. Alors, bon, essayer de parler d’autre chose ? Je t’ai dit, j’ai essayé, je n’y arrive pas. J’espère que ma lettre ne t’alarmera pas sur mon état. Rassure-toi, je vais bien, et même, depuis le 6 mai, je vais mieux. Pendant presque cinq ans, j’ai vécu (comme beaucoup de gens) avec l’angoisse de voir Nicolas Sarkozy devenir président de la République. Depuis le 6 mai, cette crainte s’est envolée : Nicolas Sarkozy est devenu président de la République. Il n’y a plus lieu de redouter l’événement dès lors qu’il a eu lieu. La seule question, comme toujours, c’est : comment faire avec ? C’est une question joyeuse, au fond, très roborative en tout cas. Mais je vais mieux aussi parce que depuis le 6 mai, des choses très concrètes se sont améliorées dans ma vie. J’ai par exemple découvert que mon voisin, avec lequel j’entretenais des rapports tout juste polis, n’a pas voté pour Nicolas Sarkozy. Du coup, non seulement ça simplifie les questions de clôture et de mitoyenneté, mais en plus, s’il a besoin, je suis prêt à lui garder son chien. Je sais que je te préviens bien tard, et qu’il te sera difficile de te retourner pour l’édito. Je me suis dit, en catastrophe, qu’on pouvait peut-être mettre un poème d’Aragon. Ou un texte de Massera. Ou un mot bien senti d’un père fondateur sur la liberté irréductible du théâtre (genre : « le théâtre c’est bien », signé Jean Vilar). Ou du Bourdieu. Ou du Foucault (ou un autre soixante-huitard bien suspect, hahaha). Ou une photo de Lénine. Ou alors, en hommage à Alstom, les paroles de Joe Dassin : « Ça va pas changer le monde».

    Ça va pas changer le monde ? Nous verrons bien. Restons groupés, comme dit Xavier*.

    Amitiés, Benoît*

    *Henri : H. Taquet, directeur ~ Elise : E. Ruysschaert, secrétaire générale ~ Xavier : X. Croci, directeur du Forum culturel de Blanc-Mesnil ~ Benoît : B. Lambert, metteur en scène associé

  • Les régularisations massives en Grande-Bretagne nous concernent

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Après la régularisation de près d’1,5 million de clandestins par les gouvernements italien et espagnol, le gouvernement britannique annonce qu’il va en régulariser entre 300.000 et 400.000 dans les quatre prochaines années. Et il est précisé qu’ils auront dès lors droit à un logement, et au regroupement familial.

    Le « ministre de l’Intérieur » du shadow cabinet de l’opposition souligne à juste titre que le premier effet de cette mesure sera d’encourager de nombreux autres candidats à l’immigration à tenter de venir dans le pays.

    Cette décision fait grand bruit en Grande-Bretagne. Elle est quasiment occultée en France. Or, gouverner, c’est prévoir. En l’occurrence, c’est prévoir que d’innombrables candidats à l’immigration en Grande-Bretagne vont déferler en France pour se masser du côté de Sangatte.

    Le premier pays touché par les conséquences de cette décision va être le nôtre. Il est urgent que le ministre Hortefeux nous dise ce qu’il compte faire.

    [Le Daily Mail a publié un article très complet sur ces « demandeurs d’asile » dont les dossiers ont été « perdus » au fil des années dans les méandres du « système d’asile bordélique » (sic). Résumé sur bafweb.]

  • Rachida Dati a sa nouvelle équipe. Et crée une « mission »...

    Le ministère de la Justice a rendu publique la nouvelle composition du cabinet de Rachida Dati.

    Interrogée hier pour savoir si les départs en série pouvaient être liés à sa réputation d’avoir mauvais caractère, elle a répondu : « Je veux une équipe qui suive. »

    On va voir si les nouveaux vont suivre, et jusqu’à quand.

    On apprend dans le même temps que le garde des Sceaux a confié au magistrat Jacques Carrère une « mission de réflexion et de proposition sur la mise en cohérence des cartes des juridictions interrégionales spécialisées, des directions régionales de la protection judiciaire de la jeunesse et des directions régionales de l'administration pénitentiaire ».

    Et une mission de plus, une !

    Pour ceux qui tenteraient de suivre l’histoire des innombrables missions, commissions, etc., signalons que ce matin Hubert Védrine a remis à Nicolas Sarkozy son rapport sur la mondialisation, François Fillon a lancé une mission d’étude sur le partage des rôles entre l’Etat et les collectivités territoriales, Alain Bauer, chargé d’une mission sur les institutions publiques spécialisées dans les questions de sécurité et de stratégie, a réuni pour la première fois son groupe de travail...

  • La croissance à... 1,8% ?

    L’OCDE a abaissé sa prévision de croissance pour la France en 2007 de 2,2% à 1,8%.

    Après la publication des mauvais résultats du deuxième trimestre, le gouvernement a maintenu sa prévision de 2,25%, fixée dans le budget, alors qu’il n’y a plus aucun économiste sérieux pour imaginer qu’elle puisse être réalisée.

    La prévision de 1,8% est catastrophique. Surtout si l’on considère que les prévisions (également à la baisse) pour l’Allemagne, et pour la zone euro, sont dans les deux cas à 2,6%.

     

    Addendum. Christine Lagarde maintient l'estimation de 2,25%, car "on attend un troisième et un quatrième trimestre forts"...

  • Un certain Razzye Hammadi

    Razzye Hammadi va-t-il être envoyé au casse-pipe par le PS à Hénin-Beaumont contre Steeve Briois et Marine Le Pen ? La Voix du Nord le juge probable. Selon Steeve Briois, c’est une certitude. Selon des « sources proches de la direction du PS » interrogées par l’AFP, « des responsables locaux socialistes ont proposé à Razzye Hammadi de prendre la tête de liste à Hénin-Beaumont, mais rien n’est tranché ». Et le principal intéressé répond : « Les premiers informés seront les habitants d’Hénin-Beaumont. »

    Qui est Razzye Hammadi ? C’est le président du MJS (mouvement des jeunes socialistes). Il est inconnu, mais le PS envisagerait précisément de le faire connaître en le parachutant à Hénin-Beaumont contre Marine Le Pen. Selon un curieux sondage paru au mois d’août, il aurait déjà une notoriété (où cela ? au MJS ?) bien supérieure à celle des autres membres de la « jeune garde », tels Benoît Hamon ou Manuel Valls. Razzye Hammadi était passé à Hénin-Beaumont pendant la campagne des législatives. Il est l’homme qui combat le Front national en disant notamment : « Ils veulent tuer tous les juifs et tous les noirs », ce qui suffit à montrer le niveau politique du personnage. (La preuve est ici, et quand son interlocuteur lui fait remarquer que « c’est dommage de caricaturer », il répond : « Mais c’est la vérité ! »)

    Dans un communiqué, Steeve Briois « se félicite du parachutage d’un troisième couteau du PS pour les prochaines municipales d’Hénin-Beaumont ». Il souligne que Razzye Hammadi est totalement inconnu de la très grande majorité des habitants alors que l’élection est une « relation de confiance entre un homme et une ville », et constate que « c’est désormais une habitude des partis politiques d’envoyer un candidat issu de l’immigration dans des endroits perdus d’avance ». L’UMP avait envoyé Nesredine Ramdani pour les législatives. « Nul doute que les électeurs d’Hénin-Beaumont renvoient monsieur Hammadi de notre cité comme ils l’ont fait avec le candidat UMP Nesredine Ramdani. »

    Steeve Briois tient donc à « féliciter le PS pour ses idées lumineuses et pour la division qu’engendre une troisième liste estampillée proche du PS ».

    Le paysage socialiste est en effet pour le moins chaotique à Hénin-Beaumont. Le maire actuel Gérard Dalongeville compte se représenter. C’est sa liste dissidente qui a été élue aux dernières municipales, contre la liste officielle du PS menée par l’ancien maire Pierre Darchicourt. Le poulain de ce dernier, Daniel Duquenne, est censé conduire la liste PS officielle. S’il est évincé au profit de Razzye Hammadi, il pourrait à son tour conduire une liste dissidente...

    Voilà pourquoi, de quelque côté qu’on l’observe, la candidature de Razzye Hammadi est une bonne nouvelle pour le Front national.

  • Mal élevé

    Jean Sarkozy, un des fils de Nicolas, est cité à comparaître le 11 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris pour délit de fuite, défaut de maîtrise de son véhicule, non-respect des distances de sécurité et dégradation légère d’automobile.

    En octobre 2005, place de la Concorde à Paris, il aurait heurté avec son scooter l'arrière d'une voiture. Il ne se serait pas arrêté, et aurait eu « un geste offensant » à l'intention du conducteur, M'hamed Bellouti. Celui-ci avait transmis le numéro d'immatriculation du scooter à sa compagnie d'assurances, qui aurait relancé à trois reprises Jean Sarkozy, sans obtenir de réponse de sa part. M. Bellouti a donc chargé ses avocats de faire citer à comparaître M. Sarkozy. Il réclame 260,13 euros pour des frais de réparation, ainsi que 4.000 euros à titre de dommages et intérêts.