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Deobandi

Selon un rapport de police que cite le Times, plus de 600 des 1.350 mosquées britanniques, et 17 des 26 « séminaires » islamiques sont gérés par le mouvement Deobandi. Selon le Times, le chef de ce mouvement en Grande-Bretagne, Riyadh ul-Haq, a exhorté les musulmans britanniques à ne pas tomber sous « l’influence diabolique » des non-musulmans, à ne pas nouer d’amitié avec eux car cela « tourne en dérision la religion d’Allah », et à « verser le sang » au nom d’Allah.

On signalera que Deobandi (du nom de la ville indienne de Deoband) est l’un des deux grands courants sunnites nés en Inde au milieu du XIXe siècle. Il a été à l’origine des talibans d’Afghanistan. Il est en pleine expansion : les effectifs de ses madrassas au Pakistan ont doublé cette année. Un de ses hauts-lieux est la sinistrement célèbre Mosquée Rouge d’Islamabad.

(Contrairement à ce que dit le Times, il ne s’agit pas d’une « secte », au sens où nous entendons ce mot, qui laisse entendre qu’il s’agirait d’un groupe déviant de l’orthodoxie sunnite. Deobandi se réclame de l’école hanafite, qui est l’une des quatre grandes écoles du droit musulman. Comme le dit si bien le Premier ministre turc, « il n’y a pas d’islam modéré ou immodéré (qui serait celui de “sectes“), l’islam est l’islam, c’est tout. » Et ce que dit Riyadh ul-Haq est conforme au Coran...)

Commentaires

  • Et l'oecuménisme dans tout ça ?

    Il est bien évident que ces groupes sont contraires à l'ordre public. Ils devraient être interdits par le gouvernement et cela pour protéger le bien commun ; cela en vertu de l'autonomie de la sphère laïque.

    La liberté religieuse, fort respectable droit de l'homme, n'est pas au-dessus du bien commun (voir Dignitatis Humanae du Concile Vatican II), elle lui est soumise.

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