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  • National Hebdo N° 1208

    « Le Pen juge les 100 jours de Sarkozy : aucune rupture, aucune vraie réforme, aucun changement de fond ».

    La « rentrée » de Jean-Marie Le Pen est évoquée dans mon édito, et aussi par l’article de Nicolas Gauthier sur l’université d’été d’Egalité et réconciliation, le mouvement d’Alain Soral, où le président du Front national a fait une remarquable intervention sur la nation.

    Dans la Semaine de Topoline, « on découvre que les néonazis n’ont pas de frontières »...

    Michel Limier poursuit sa galerie de portraits des « bébés PS » aux dents longues.

    Alexandre Martin se penche sur la « chasse aux permis » de conduire, de la part d’une administration débordée qui multiplie les bavures.

    Dans ses Réminiscences à bâtons rompus, Jean Bourdier évoque Jean-Bernard d’Astier de la Vigerie. (« Il arrive que des amitiés naissent là où on les attendait le moins, où pouvait, en fait, attendre le contraire », souligne-t-il d’emblée.)

  • Allochtones

    Le Bulletin d’André Noël (banoel@wanadoo.fr) cite un étonnant article du Figaro du 8 août dernier, qui traitait, sous la plume d’Isabelle Brisson, des oiseaux migrateurs. Tout commentaire tomberait sous le coup de la loi (ceci est un avis à mes lecteurs).

    « Certaines populations d’oiseaux d’origine étrangère ont accru leur empreinte sur le territoire français (…) Quand les animaux et les plantes ne se trouvent pas dans leur aire d’origine, ils peuvent devenir nuisibles pour la faune et la flore locales (autochtones). Une fois installées, ces espèces qui viennent de l’étranger (allochtones) peuvent menacer les écosystèmes et la biodiversité locales (…) Une distinction doit être faite entre les espèces envahissantes qui sont autochtones et les invasions venant de l’étranger (…) Certaines populations d’oiseaux qui se sont d’abord implantées lentement sur notre territoire se développent de façon exponentielle depuis une dizaine d’années (…) Certaines d’entre elles comme le léiothrix jaune, autrement nommé « rossignol du Japon », originaire d’Asie tropicale, qui s’est installé dans le Languedoc-Roussillon et la Provence ne semblent pas poser de problème particulier (…) Sont à l’origine de problèmes un millier de pervenches à collier venues d’Afrique qui vivent maintenant dans les parcs de nos villes. Près de 150 cygnes noirs venant d’Australie se sont installés dans le nord du pays, dans un croissant qui va de la Gironde à l’Alsace (…) Ces deux espèces sont très agressives à l’égard d’autres oiseaux plus fragiles. »

  • Le Pen chez Balladur

    Jean-Marie Le Pen était reçu hier par la commission Balladur sur la réforme des institutions.

    « Au travers de cette invitation, il semble désormais acquis que la détestable pratique du cordon sanitaire qui aboutissait à traiter les millions d'électeurs du Front national comme des pestiférés soit définitivement remise au rang de vestige de l'ère Chirac », a-t-il d’abord constaté. Avant de déplorer néanmoins que cette commission « ne représente pas les principaux courants d'idées au sein de notre République, puisqu'aucun représentant du Front national n'y siège ».

    Mais pendant une heure, Jean-Marie Le Pen, qui était accompagné de Marine, de Louis Aliot et de Jean-Claude Martinez, a pu s’exprimer sur les institutions, sur la façon dont elles sont aujourd’hui vécues, et sur ce qu’il faudrait modifier.

    « Avec la Ve République , notre pays semble doté de deux Constitutions, l’une parlementaire, l’autre présidentielle », a-t-il dit. Il faudrait « clarifier les compétences de l’exécutif bicéphale, sans tomber dans les travers du régime présidentiel à l’américaine trop éloigné de nos mentalités et de notre culture institutionnelle ».

    « Force est de constater que le président de la République n’est plus aujourd’hui arbitre mais capitaine d’équipe. » Et le quinquennat a « consacré l’omnipotence du président comme chef de la majorité ». C’est pourquoi Jean-Marie Le Pen est plus que jamais partisan d’un septennat non renouvelable.

    Il conviendrait de « repréciser la mission du chef de l’Etat qui est de déterminer la politique de la nation ». « En ce qui concerne le gouvernement, il faut le consacrer pleinement comme l’équipe de mise en œuvre de la politique présidentielle responsable devant le Parlement. »

    Concernant le Premier ministre, Jean-Marie Le Pen souhaite que soit inscrit dans la Constitution que le président le nomme mais aussi le révoque. « Ce serait la constitutionnalisation de son rôle de fusible présidentiel en cas de crise, et le refus de toute cohabitation au sommet de l’Etat. » Car toute réforme « implique que le président engage sa responsabilité politique et tire les conséquences d’une éventuelle défaite des partis qui le soutiennent lorsqu’il procède à la dissolution de l’Assemblée en cours de mandat ».

    Jean-Marie Le Pen demande aussi une « revalorisation du rôle du Parlement dans ses initiatives ». Il se prononce contre un statut de l’opposition, jugeant que cela créerait un « système bipartisan ».

    Au contraire, il a réitéré sa position sur le mode de scrutin, à savoir la proportionnelle intégrale pour toutes les assemblées, afin que l'ensemble des courants d'opinion soient représentés. Et il a demandé de nouveau l’anonymat des parrainages pour la présidentielle.

    Il a rappelé sa proposition du référendum d'initiative populaire sur les grands sujets de société.

    Il a également demandé qu’il soit mis à « l'oligarchie » du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), du Conseil constitutionnel et du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), en élisant la moitié de leurs membres au suffrage universel direct.

  • Bonnes nouvelles

    Le pape Benoît XVI a fait allusion hier, lors de son audience hebdomadaire, au saint nom de Marie : « Samedi dernier, nous avons célébré la fête de la Nativité de la Vierge , et aujourd’hui nous commémorons son saint Nom. Que la Céleste Mère de Dieu, qui nous accompagne tout au long de l’année liturgique, vous guide, chers jeunes, sur le chemin d’une adhésion à l’Evangile toujours plus parfaite ; qu’elle vous encourage, chers malades, à accueillir avec sérénité la volonté de Dieu ; qu’elle vous soutienne, chers jeunes mariés, dans la construction quotidienne de la cohabitation familiale, qui s’inspire du style de la maison de Nazareth ».

    La congrégation pour la Doctrine de la foi a publié une déclaration réaffirmant « avec clarté et fermeté » que la doctrine développée par l’ « Armée de Marie » (« Communauté de la Dame de tous les peuples ») est « hérétique ». En conséquence de quoi « quiconque sciemment et délibérément adhère à cette doctrine encourt l’excommunication latae sententiae pour hérésie ». Voilà Rome qui condamne ouvertement pour hérésie. Un langage qu’on croyait oublié. L’Armée de Marie est en effet foncièrement hérétique. En bref, cette secte a été fondée par une femme qui se dit la réincarnation de l’Immaculée. Elle fonde notamment sa doctrine sur des propos de saint Maximilien Kolbe mal compris.

    Le cardinal Castrillon Hoyos, président de la commission Ecclesia Dei, célébrera demain (jour de la mise en application du motu proprio) à Lorette une messe solennelle selon le rite tridentin, en présence de nombreuses personnalités dont l’ambassadeur de Russie. Rappelons que le Patriarche Alexis II avait dit à propos du Motu Proprio : « Le retour et la valorisation de l'ancienne tradition liturgique est un fait que nous saluons positivement. Nous tenons beaucoup à la tradition. »

    Le 22 septembre, le cardinal Castrillon Hoyos confèrera l’ordination sacerdotale à cinq séminaristes de l’Institut du Bon Pasteur, en l’église Saint-Eloi de Bordeaux, en présence du cardinal Ricard.

  • Sine dominico non possumus !

    Sine dominico non possumus ! Sans le don du Seigneur, sans le Jour du Seigneur, nous ne pouvons pas vivre : c'est ainsi que répondirent, en l'an 304, plusieurs chrétiens d'Abitène, dans l'actuelle Tunisie, lorsque, surpris au cours de la célébration eucharistique dominicale qui était interdite, ils furent conduits devant le juge et on leur demanda pourquoi ils avaient célébré le dimanche la fonction religieuse chrétienne, alors qu'ils savaient bien que cela était puni par la mort. Sine dominico non possumus. Dans le mot dominicum/dominico sont liées de façon indissoluble deux significations, dont nous devons à nouveau apprendre à percevoir l'unité. Il y a tout d'abord le don du Seigneur – ce don est Lui-même : le Ressuscité, au contact et à la proximité duquel les chrétiens doivent se trouver pour être eux-mêmes. Cela n'est cependant pas seulement un contact spirituel, intérieur, subjectif : la rencontre avec le Seigneur s'inscrit dans le temps à travers un jour précis. Et, de cette façon, elle s'inscrit dans notre existence concrète, corporelle et communautaire, qui est temporalité. Elle donne à notre temps, et donc à notre vie dans son ensemble, un centre, un ordre intérieur. Pour ces chrétiens, la célébration eucharistique dominicale n'était pas un précepte, mais une nécessité intérieure. Sans Celui qui soutient notre vie, la vie elle-même est vide. Abandonner ou trahir ce centre ôterait à la vie elle-même son fondement, sa dignité intérieure et sa beauté. (...)

    Sine dominico non possumus ! Sans le Seigneur et le jour qui Lui appartient, on ne réussit pas sa vie. Le dimanche, dans nos sociétés occidentales, s'est mué en « week end », en temps libre. Le temps libre, en particulier dans la frénésie du monde moderne, est une chose belle et nécessaire ; chacun de nous le sait. Mais si le temps libre n'a pas un centre intérieur, d'où provient une orientation pour l'ensemble, il finit par être un temps vide qui ne nous renforce pas et ne nous détend pas. Le temps libre a besoin d'un centre, la rencontre avec Celui qui est notre origine et notre but. Mon grand prédécesseur sur la chaire épiscopale de Munich et Freising, le cardinal Faulhaber, l'a exprimé un jour ainsi : « Donne à l'âme son Dimanche, donne au Dimanche son âme ».

    (Extraits de l'homélie de Benoît XVI en la cathédrale de Vienne, dimanche 9 septembre, dans le cadre de son voyage de trois jours en Autriche pour le 850e anniversaire de la fondation du sanctuaire de Mariazell. La veille, à Mariazell, il avait également prononcé une très belle homélie.)

  • L’extrême gauche fidèle à elle-même

    Des figures du mouvement « antilibéral » appellent à la création d'une « nouvelle force politique résolument à gauche », critiquant l'initiative identique d'Olivier Besancenot.

    « Le temps presse pour construire une alternative, une force politique pluraliste et moderne: une gauche de gauche » qui « remet en cause la logique d'un capitalisme mondialisé », ont affirmé lors d'un point de presse Claude Debons (ex-coordinateur des collectifs), Clémentine Autain (adjointe au maire de Paris, app. PCF), Roger Martelli (PCF), Christian Picquet (LCR), Eric Coquerel (Mars-Gauche républicaine).

    Il faut agir vite « avant que le piège ne se referme sur la gauche », prévient Roger Martelli. Le piège c'est qu'il y ait d'un côté un « PS recentré » et de l'autre « une gauche radicale dont le principal souci sera de résister » et « qui sera vouée à rester minoritaire » : celle de Besancenot.
    Car ils accusent Besancenot de vouloir créer un parti autour de la LCR, ce qui ne ferait rien avancer. L'alternative ne peut être construite à partir d'une seule force constituée mais en rassemblant « différentes traditions de la gauche de transformation sociale » : socialistes, communistes, écologistes et autres altermondialistes.

    On croyait que c’était aussi l’ambition de Besancenot…

    L’adage reste donc toujours vrai : deux trotskistes, ça fait un parti, trois trotskistes, ça fait une scission. Et quand en plus des trotskistes on veut mettre des staliniens, des socialistes, des écologistes, etc., on est sûr de la cacophonie maximum.

  • Pillage à la cathédrale de Perpignan

    Le trésor liturgique de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan a été presque totalement pillé dans la nuit de mardi à mercredi.

    « Les malfaiteurs sont entrés par une porte latérale de la cathédrale, la porte de Bethléem, et sont entrés dans la sacristie où ils ont brisé les portes des armoires de manière violente pour s'emparer de tous les objets liturgiques, ciboires, calices, patènes », a précisé l'évêque, Mgr Marceau, qui se dit « en état de choc » par « l'état désespérant des lieux et la violence déployée pour briser les portes des niches, les armoires afin de s'emparer de tous les objets précieux ».

  • Provocation blasphématoire

    ab1be306423040a0ff4c74109358fd78.jpg« Pendentif squelette et couronne sur chaîne argent, perle d'eau douce et ruban satin. Fermoir. »

    Cela s’appelle CORPUS CHRISTI, c’est en vente à La Redoute. 90 euros, prix vert.

    (via le Forum catholique et le Salon beige)

  • Des OGM dans les ruches

    Des analyses ont montré qu’une partie du pollen récolté dans des ruches situées à plusieurs centaines de mètres d’une parcelle de maïs OGM, en Ardèche, contient plus d’OGM que la limite à partir de laquelle la mention « contient des OGM » est obligatoire sur les étiquettes.

    Les apiculteurs demandent à être informés des plantations d’OGM afin de pouvoir éloigner leurs ruches, que ceux d’entre eux qui seront obligés de déplacer un nombre important de ruches soient dédommagés, et que soit mise en place une procédure en cas de contamination.

    Il y aurait une solution plus simple : interdire les OGM.

  • Bravo AC le feu

    Je n’ai qu’une estime assez modérée (litote) pour le collectif « AC le feu ». Mais il a bien raison de dénoncer les propos tenus par Fadela Amara au conseil des ministres du 7 septembre, et de demander à la secrétaire d’Etat à la Politique de la ville de « parler français » (sic).

    On se souvient que le président de la République avait salué la prestation « absolument remarquable » de Fadela Amara.

    Celle-ci avait ensuite publié sur son blog le texte de son intervention.

    Extraits :

    « La politique de la ville a besoin de franchise. Entre nous, on ne va pas se la raconter... » « Je vous le dis cash... » « Objectif : tolérance zéro pour la glandouille... »

    AC le feu dénonce la « stigmatisation » et la « dévalorisation » des « jeunes sans activité », qui « passent du statut de racaille à celui de glandouilleur », et ajoute : « Si l’objectif de Mme Amara est d’être représentative des quartiers lorsqu’elle emploie ce langage pour le moins vulgaire et insultant, il est clair qu’elle se trompe lourdement sur l’incroyable richesse intellectuelle et culturelle qui s’y trouve. »

    En fait, la richesse intellectuelle et culturelle qui s’y trouve a plutôt tendance à aller s’exercer ailleurs. Quoi qu’il en soit, il est en effet intolérable qu’un ministre s’exprime de cette façon, et AC le feu touche ici, peut-être involontairement, à un point essentiel : si l’on veut aider les « jeunes », on doit commencer par ne pas parler comme eux, et surtout par ne pas faire semblant de parler comme eux.