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  • Le soi-disant « temps des fondations »

    Un coffret de trois DVD, destiné aux enfants, prétend raconter « Le temps des fondations » du judaïsme, du christianisme et de l’islam, par trois séries de films d’animations de marionnettes. La production est financée par le CFRT, le Comité français de radio-télévision, autrement dit l’émission théoriquement catholique Le Jour du Seigneur.

    Après les attentats du 11 septembre, dit le producteur, « nous nous sommes dit qu’il fallait donner des informations non seulement sur le récit mais aussi l’esprit des fondations des religions, pour montrer qu’au départ il n’y avait pas d’idée belliqueuse et que souvent il s’agissait même plutôt de gens exclus, comme les Hébreux en Egypte, les chrétiens martyrisés ou le prophète Mohammed chassé de Médine ».

    On voit tout de suite l’amalgame, et à quoi il sert. Cela est souligné par la présentation du DVD sur l’islam : « Le petit Ahmed vit à la Mecque, une cité de pèlerinage encore façonnée par le polythéisme ambiant. Alors que Mahomet reçoit sa première révélation et commence à transmettre la Parole de Dieu, les habitants le dénoncent et l’obligent à fuir vers Médine. Ahmed accompagné de son ami Cyrille, un jeune chrétien, décide de participer à la fuite de Mahomet vers Médine. Petit à petit, il découvre cette nouvelle religion. »

    L’idée est donc de présenter la naissance des « trois grandes religions monothéistes », ou des « trois religions du Livre ». Ces expressions sont fausses, car les musulmans ne considèrent pas le christianisme comme un monothéisme, et les chrétiens ne considèrent pas qu’ils ont une religion du Livre.

    En outre, l’absurdité (la perversité) du projet est évidente quand on voit que le judaïsme est illustré par la sortie d’Egypte et la marche dans le désert : il s’agit là d’épisodes qui appartiennent tout autant à l’histoire sainte des chrétiens qu’à celle des juifs. Le christianisme n’est pas la seconde religion monothéiste, mais l’accomplissement de la première.

    Les films ont été réalisés en République tchèque, sous le contrôle de trois « responsables religieux » : le grand rabbin de Prague, le chef du Centre islamique de Prague, et un pasteur protestant.

    On ne peut qu’être soulagé de voir qu’aucune autorité catholique ne s’est compromise dans ce projet fondamentalement antichrétien par son relativisme militant. Et d’autant plus consterné de voir qu’il est porté en France par les responsables de l’émission catholique de France 2, qui en font la publicité sur leur site.

  • L’Afghanistan de mal en pis

    Déclaration du général Maples, chef du renseignement militaire américain, sur la situation en Afghanistan, lors de son audition à la commission des forces armées du Sénat :

    « En dépit de lourdes pertes au combat en 2006, l’insurrection a renforcé ses capacités et son influence dans sa base, la communauté pachtoune. La violence cette année va probablement être deux fois plus élevée qu’en 2005, et en 2007 les insurgés vont sans doute poursuivre l’usage de techniques plus visibles, agressives et meurtrières dans leurs efforts pour saper la disposition de la communauté internationale à soutenir les opérations militaires de reconstruction en Afghanistan. »

    Rappelons que le régime taliban a été renversé par les Américains il y a… quatre ans et demi.

    Le même jour, le chef de la CIA a quant à lui dressé un tableau apocalyptique de la situation en Irak…

  • La marche verte

    Jean-Marie Le Pen était hier à Mazan, dans le Vaucluse, pour le lancement de la « marche verte », la caravane viticole dirigée par Jean-Claude Martinez, dont l’objectif est de faire connaître aux vignerons de toute la France les propositions du candidat à la présidentielle pour sauver ce secteur sacrifié par Bruxelles et l’OMC. Car le problème est mondial, mais la France a sa carte à jouer si elle s’en donne les moyens. Là non plus, le déclin n’est pas une fatalité.

    A noter d'autre part que Jean-Marie Le Pen participera à l'émission "A vous de juger" animée par Arlette Chabot, ce soir (20 h 50) sur France 2.

  • La directive Bolkestein

    Le Parlement européen a adopté hier, après trois ans de débats et de polémiques, la fameuse directive Bolkestein. Elle a été fortement amendée, mais elle demeure nuisible, comme l‘a expliqué Marine Le Pen au nom des députés européens du Front national, et dont voici le texte de l’intervention.

    Neuf mois après son adoption en 1ère lecture, le Parlement européen verrouille la directive services, dite Bolkestein, en approuvant sans amendements la position commune du Conseil. C'est une victoire de la social-démocratie ralliée à l'ultra-libéralisme économique.

    A l'exception des Services d'Intérêt généraux non marchands, rien n'échappe à la libéralisation des services ; même les services sociaux ne sont pas totalement exclus du rapport Gebhardt.

    Vous trompez nos peuples, mes chers collègues, cette directive ne fera pas disparaître le dumping social, fiscal et salarial. Des fournisseurs de services habiles et malhonnêtes continueront à jouer sur les législations nationales et à utiliser les points faibles de la directive en s'appuyant sur les directives sectorielles.

    Un exemple : plus de 100.000 travailleurs du bâtiment sont détachés en France pour des contrats ponctuels, la plupart non déclarés. Il existe un dumping social légal portant sur les charges ; en effet, le salarié détaché reste affilié au régime de sécurité sociale de son pays d'origine. En l'espèce, le droit du travail est bafoué légalement.

    Nous sommes, enfin, opposés au mécanisme évaluant les restrictions nationales à la prestation transfrontalière de services. C'est un contrôle inadmissible des Etats par la Commission et un surcroît de bureaucratie communautaire.

    Pour ces raisons, nous voterons contre le rapport Gebhardt.

  • Les parlementaires juifs

    Selon un article du journal israélien Haaretz, le nombre de parlementaires juifs dans le monde a atteint un nombre record après les nouvelles élections américaines.

    Le journal cite le Conseil international des parlementaires juifs. Selon cet organisme, le nombre de juifs au Sénat américain est passé de 11 à 13, et à la Chambre des représentants de 26 à 30.

    Cependant, les Etats-Unis sont à la troisième place quant au nombre de parlementaires juifs, derrière Israël et la Grande-Bretagne. Ce dernier pays, qui a une communauté juive vingt fois plus petite que celle des Etats-Unis, a 59 parlementaires juifs, dont 41 à la chambre des Lords (parmi lesquels sept barons héréditaires). Mais selon la principale ligue juive britannique, 46 lords sont juifs.

    En quatrième position viennent la France et l’Ukraine, avec 18 parlementaires juifs chacune, suivies par la Russie , le Brésil, le Canada et la Hongrie.

    Toujours selon le Conseil international des parlementaires juifs, il y a aujourd’hui, en dehors d’Israël, 246 parlementaires juifs dans le monde, contre 208 en 2005, soit une progression de 18 % en un an.

    Le directeur du bureau israélien du Congrès juif mondial, coordonateur de l’étude en Israël, note que la coopération s’est accrue ces dernières années entres les parlementaires juifs du monde.

    Mais comment définit-on le parlementaire juif ? Haaretz se contente de dire que ce n’est pas la définition de la Halakha qui est retenue (est juif celui dont la mère est juive). Les chiffres donnés sont donc aléatoires (comme on le voit avec l’exemple de la Grande-Bretagne).

  • National Hebdo N° 1165

    « La rupture, oui, la vraie ! » Le numéro de cette semaine de National Hebdo est, comme on s’en doute, largement consacré à la convention présidentielle du Bourget. D’abord au discours véritablement présidentiel de Jean-Marie Le Pen, que j’analyse dans mon éditorial et dont nous donnons des extraits, accompagnés de photographies. D’autres photographies de la fête accompagnent un reportage « dans les allées de la convention », où l’on rencontre notamment trois figures du Front national, Dominique Martin, Hubert Révolte, Stéphane Ravier. Tandis que Topoline fait la revue de presse de l’événement, et que Béatrice Pereire évoque la visite de Dieudonné (en pillant allègrement ce blog, ce qui n’est pas seulement permis mais recommandé).

    Au sommaire également, le procès Gollnisch, un portrait de Nicolas Hulot, une analyse de la « brève histoire de l’avenir » de Jacques Attali, les dessous sociaux de l’affaire Airbus, Sarkozy qui s’emmêle les pinceaux dans le droit de grève, etc.

  • Usquequo Domine…

    Etonnant psaume, qui commence par une abrupte interpellation de Dieu, et se termine dans la plus parfaite confiance. L’épreuve, le cri, la prière, le salut : un résumé de la condition humaine dans sa vraie perspective. (Psaume 12, le jeudi à Prime.)

    Jusques à quand, Seigneur, m’oublieras-tu à la fin ? Jusques à quand détourneras-tu ta face de moi ?

    Combien de temps roulerai-je des plans en mon âme, garderai-je la douleur dans mon cœur au long du jour ?

    Jusques à quand mon ennemi s’élèvera-t-il au-dessus de moi ? Regarde et écoute-moi, Seigneur, mon Dieu !

    Illumine mes yeux, afin que je ne m’endorme pas dans la mort, et que mon ennemi ne dise pas : j’ai prévalu contre lui.

    Ceux qui me persécutent, ils exulteront si je suis muet. Mais moi j’espère en ta miséricorde.

    Mon cœur exultera en ton salut, je chanterai le Seigneur, qui m’a comblé de bienfaits, je chanterai le nom du Seigneur très haut.

  • Les insultes de Chevènement

    Communiqué du Front national

    Jean-Pierre Chevènement traite Jean-Marie Le Pen de « fils bâtard de l’establishment », déclare une nouvelle fois qu’il souhaite que celui-ci n’ait pas ses 500 parrainages pour l’élection présidentielle, et « propose » aux électeurs de Jean-Marie Le Pen de voter pour lui-même.

    Ce n’est certainement pas en faisant preuve d’un tel mépris de la démocratie et des électeurs que Jean-Pierre Chevènement peut espérer chasser, comme tentent de le faire déjà plusieurs de ses concurrents, sur les terres de Jean-Marie Le Pen.

    Chevènement propose, mais les citoyens disposent. Et ils n’apprécient pas qu’on les prenne pour un gibier de campagne électorale dévoyée.

    Et quand M. Chevènement se pose en candidat « alternatif », ils se souviendront que ce personnage a occupé les trois ministères les plus importants (Education nationale, Défense, Intérieur) de la Ve République décadente.

  • Absurdes parrainages

    Rachid Nekkaz, très obscur candidat « apolitique » (sic) à la présidentielle, affirme avoir réuni « 504 parrainages de maires signés et tamponnés ». Il ne peut s’agir que de promesses de parrainages, puisque les élus ne recevront les formulaires à « signer et tamponner » qu’à partir du 1er mars. Néanmoins, il est fort possible qu’il ait réuni ces promesses, précisément parce qu’il est inconnu et qu’il se pose en candidat « apolitique ». Tandis que Jean-Marie Le Pen a bien du mal à les réunir. C’est une preuve évidente que cette contrainte est absurde, puisqu’elle aboutit au contraire de ce qu’elle était censée produire : éliminer les candidats marginaux et permettre la candidature des candidats représentatifs. Politiquement représentatifs.

  • La fin du secret de l’instruction

    Ces dernières années, on a pu constater que le secret de l’instruction est de plus en plus allègrement et impunément violé, notamment par la presse, mais aussi par des avocats, des magistrats, les justiciables eux-mêmes. Les journalistes appuient dans ce sens, au nom, bien sûr, de la liberté d’expression et du devoir d’informer. Alors qu’il s’agit d’un principe du droit qui devrait être intangible, car le secret de l’instruction est une condition sine qua non d’une justice sereine, impartiale et tout simplement digne de ce nom.

    Par le biais de l’affaire Albert Lévy, qui traîne depuis huit ans, le tribunal correctionnel de Paris vient de porter un nouveau coup à ce qui restait du respect du secret de l’instruction.

    Le magistrat Albert Lévy était poursuivi pour recel de violation du secret de l’instruction pour avoir transmis à un journaliste de VSD, poursuivi lui aussi pour le même motif, des pièces de procédure accusant la mairie FN de Toulon de pratiques frauduleuses dans l’attribution du marché des cantines scolaires.

    Le tribunal a considéré que les éléments constitutifs du délit n’étaient pas réunis pour condamner le magistrat. Parce qu’il n’était pas question de condamner le journaliste. En effet, selon le tribunal, puisqu’un journaliste a le droit de produire des pièces couvertes par le secret de l’instruction pour se défendre lorsqu’il est poursuivi en diffamation, la condamnation du journaliste pour recel de violation du secret de pièces « utilisées par lui pour des publications contribuant à l’information du public ne peut être considérée comme nécessaire dans une société démocratique ».

     Dans ces conditions, il n’y a donc plus du tout de secret de l’instruction : tout journaliste peut librement publier toutes les pièces qu’il peut se procurer, au nom de « l’information du public ». Et la justice se moque totalement des conséquences éventuellement dramatiques que cela peut avoir.

    En bref, le délit de recel de violation du secret de l’instruction est toujours dans la loi, et puni de 3.750 euros d’amende, mais en réalité il n’existe plus.

    Ce jugement n’aurait pas pu être rendu si le tribunal n’avait pu se fonder sur la jurisprudence de la Cour de cassation, exemple parmi d’autres de sa dérive multiforme.

    C’est la Cour de cassation, en effet, qui dans deux arrêts récents (2002 et 2003) a décidé qu’un journaliste avait le droit de produire pour sa défense des pièces de procédure couvertes par le secret de l’instruction.

    A vrai dire, quoi qu’on pense de cette décision, elle n’entraîne pas, en soi, que le journaliste puisse publier dans son journal des pièces couvertes par le secret de l’instruction. Mais le tribunal fait découler son jugement de cette jurisprudence comme si cela allait de soi. C’est une mécanique bien huilée, qui va toujours dans le même sens, et que rien ne semble pouvoir arrêter. On a le droit de tout dire et de tout publier… surtout si ça va dans le sens de la subversion des valeurs jusqu’ici reconnues par tous. Car dans les autres cas, la liberté d’expression est de plus en plus strictement contrôlée et surveillée, voire interdite.