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  • Les escrocs

    Dans son « discours d’investiture », Ségolène Royal a beaucoup parlé de la France et des Français qui doivent se rassembler. Elle a lancé un appel « à tous les Français, hommes et femmes de notre pays : rassemblons-nous, mobilisons-nous, aidons-nous les uns les autres à servir la France ».

    La veille, à Versailles, Nicolas Sarkozy parlait de la France et des Français qu’il veut rassembler : « Ce que vous attendez de moi, c’est que je rassemble tout le monde, que je ne déçoive pas, que dans les cinq mois qui viennent vous soyez de nouveau fiers de la France, de notre patrie et de notre nation. »

    Les observateurs constatent le grand retour, dans les discours des uns et des autres, de la fibre patriotique, et voient que la question de l’identité française sera au cœur de la présidentielle. C’est un aspect de la lepénisation des esprits. Là aussi, les uns et les autres sont conduits à se placer sur le terrain de Jean-Marie Le Pen.

    Mais là, peut-être plus encore que sur d’autres terrains, les Sarkozy et les Royal apparaissent non seulement comme des récupérateurs mais comme des escrocs. Car ils sapent la nation des deux côtés à la fois : par la « lutte contre les discriminations » qui instaure la préférence étrangère, et par la « construction européenne »  qui réduit la France à n’être qu’une province du magma européen. Les deux opérations étant du reste étroitement liées, car la « lutte contre les discriminations » s’appuie explicitement sur les traités européens et les directives de Bruxelles : c’est une des machines de destruction de la souveraineté.

    En réalité, non seulement Jean-Marie Le Pen est le seul à pouvoir évoquer honnêtement, et de façon crédible, la défense des Français et de la France, mais il est aussi le seul à être vraiment candidat à la présidence de la République française, et non à un poste de gouverneur de la portion française de l’Euroland.

    La seule présence de Jean-Marie Le Pen fait sonner faux les couplets « nationaux » des Sarkozy et des Royal. Il ne s’agit plus ici de préférer l’original à la copie, mais de constater que seul l’original est vrai et réel. Dans cette élection présidentielle, Jean-Marie Le Pen va incarner plus que jamais la substance française face aux faussaires.

  • Saint Jacques l’Intercis

    Dans le martyrologe romain, saint Jacques l’Intercis n’est qu’un des saints inscrits pour ce jour. Dans le ménologe byzantin, il est, sous le nom de Jacques le Persan, le saint dont on fait mémoire en ce 27 novembre, qui est le jour de son martyre, en 421.

    Dans sa Légende dorée, Jacques de Voragine a fait le récit de son martyre, tel qu’il l’a trouvé dans l’Histoire ecclésiastique de Nicéphore Calliste (autour de l’an 1300).

    Jacques était un chrétien d’une famille noble sous l’empereur de Perse Yasdagerd Ier (399-425). Il devint un très haut personnage et abandonna la foi. Sa mère et sa femme lui ayant reproché d’avoir sacrifié l’amour du Christ à une gloire passagère, et ayant rompu tout contact avec lui, il fit un retour sur lui-même et retrouva la foi. Ce qui mit l’empereur en fureur, et il le condamna à une mort terrible, pour faire un exemple : Jacques fut condamné à être coupé en morceaux (d’où son nom latin d’Intercis). Les bourreaux lui coupèrent d’abord les doigts des mains, l’un après l’autre, puis les orteils, puis un pied, puis une main, etc., puis les jambes, et enfin la tête. Ce qui est superbe dans le récit de Jacques de Voragine est que, chaque fois qu’on lui coupe un doigt ou un membre, Jacques fait allusion à un passage de l’Evangile, au symbolisme des nombres, ou récite un verset de psaume approprié. Enfin il dit cette prière : « Souverain Seigneur, exaucez un homme à demi mort ; vous êtes le maître des vivants et des morts. Des doigts, Seigneur, je n'en ai plus pour les lever à vous ; des mains non plus, pour les étendre vers vous ; mes pieds sont coupés et mes genoux sont abattus, je ne puis plus les fléchir devant vous ; je suis comme une maison qui a perdu ses colonnes et qui va crouler. Exaucez-moi, Seigneur Jésus-Christ, et ôtez mon âme de prison. »

  • Dernier dimanche après la Pentecôte

    C’est le dernier dimanche de l’année liturgique. Donc celui de la fin du monde. L’évangile en est le terrible récit fait par le Christ selon saint Matthieu. Mais l’introït montre que ce jour de colère et de jugement est aussi jour d’espérance : « Le Seigneur dit : moi je pense des pensées de paix et non d’affliction. Vous m’invoquerez, et je vous exaucerai. Et je ramènerai vos captifs de tous les lieux. » A la fin de son récit, le Christ lui-même utilise une comparaison qui, si l’on y fait attention, renverse la perspective (juste après avoir évoqué les anges qui rassembleront les élus des quatre points de l'horizon) : « Comprenez cette parabole tirée du figuier : Dès que son bois devient tendre et qu’il y naît des feuilles, vous savez que l’été est proche. » Car ce qui importe n’est pas la fin de ce monde de ténèbres mais l’irruption du monde de la lumière sans fin.

  • Sainte Catherine

    O Dieu, qui as donné la Loi à Moïse au sommet du mont Sinaï, et qui as fait placer au même lieu par tes saints anges le corps de la bienheureuse Catherine, ta vierge et martyre, fais, nous t’en prions, que par ses mérites et son intercession, nous puissions parvenir au mont qui est le Christ.

  • Jour historique au Mexique

    Le président élu du Mexique Felipe Calderon a annoncé la nomination de six ministres, dont l'ex-président de la commission de la Santé de la chambre des députés, Jose Angel Cordoba.

    C’est  « le pire des nouveaux ministres », selon l'éditorialiste du quotidien Grafico, C’est l’arrivée de « l’extrême droite catholique » au gouvernement, souligne l’AFP.

    En effet, l’« ultra-conservateur » Jose Angel Cordoba est un chirurgien catholique, qui soutient l’association Provie mexicaine et qui est ouvertement opposé à la pilule du lendemain comme à l’euthanasie.

    Or Jose Angel Cordoba va être ministre de la Santé.

    Enfin, le Mexique sort vraiment de sa longue et terrible nuit maçonnique.

  • Mort d’un supporter du PSG : le FN dénonce l’amalgame

    Communiqué du Front national

    Le Front National dénonce avec indignation la complicité de diffamation dont s’est rendu coupable le Procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin qui a affirmé, sans en être lui-même témoin, que les supporters du Paris SG impliqués dans les évènements de la Porte de Saint-Cloud criaient : « Le Pen Président, en faisant des saluts nazis ».

    Le Front National n’est impliqué en aucune manière, ni dans ces incidents, ni d’ailleurs dans ce que l’on appelle le « Kop de Boulogne. »

    Il poursuivra en Justice toute tentative d’amalgame.

  • Les Polonais font face aux eurocrates

    La Pologne a tenu ferme sur son veto, empêchant le lancement ce vendredi des négociations sur un nouvel accord de partenariat euro-russe lors du sommet d’Helsinki, à cause de l’embargo russe sur la viande et les légumes polonais.

    L’AFP donne le ton méprisant et dépité des commentaires, pointant le « manque de savoir faire », « la maladresse de la Pologne », considérant que l’UE est « affaiblie face à Poutine » à cause du maintien du veto polonais. Et de citer des « spécialistes » anonymes selon lesquels le gouvernement polonais « a fait preuve d'un manque de diplomatie évident », et des diplomates qui reprochent aux Polonais, « coutumiers des frictions avec l'UE depuis leur entrée dans le bloc européen en 2004, de n'avoir ni préparé le terrain en se cherchant des appuis parmi les autres Etats membres, ni donné aucune marge de négociations à leur chargé d'affaires à Bruxelles » : « Lors des réunions mercredi et jeudi avec les ambassadeurs des 25 pour tenter de débloquer la situation, ce dernier était obligé d'appeler Varsovie et d'attendre une réponse qui tardait à venir aux propositions de compromis présentées par la présidence finlandaise de l'UE. Du coup, il n'y a pas eu de véritables négociations autour d'un texte qui aurait pu finalement satisfaire les Polonais, négociations qui auraient porté sur le choix des mots, voire des virgules, auquel la plupart des ambassadeurs des 25 auprès de l'UE sont rompus. »

    Mais les Polonais ne sont pas entrés dans l’Union européenne pour discuter des virgules. Les frères Kaczynski avaient prévenu qu’ils défendraient les intérêts nationaux de la Pologne. C’est ce qu’ils font. Et ils le font manifestement avec détermination, sans se laisser impressionner par les « spécialistes » et les « diplomates ».

    Au passage, on remarque qu’en usant courageusement de leur droit de veto, ils sapent encore un peu plus les projets de Constitution européiste. C’est cela qu’on ne peut pas leur pardonner…

  • Sarkozy et les parrainages

    La démocratie, c’est « la possibilité donnée à chaque courant de pensée de défendre loyalement ses idées », a dit Nicolas Sarkozy devant les maires de France. Et d’ajouter : « On ne gagne pas en empêchant les gens de s’exprimer. » Voir l’excellent commentaire du Chouan de Vox Galliae.

  • Saint Jean de la Croix

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    Au centre de l’enseignement mystique de saint Jean de la Croix, il y a le mot nada : rien. Ce rien a une très riche et sublime signification, qu’il est impossible d’évoquer en quelques mots. Sur le « sentier étroit de perfection » est inscrit un seul mot : « rien », cinq fois, et ce chemin débouche sur des sommets où « déjà par ici il n’y a plus de chemin, parce qu’il n’y a pas de loi pour le juste ». A l’endroit où le chemin du nada se transforme en nada du chemin est écrit : « Depuis que je ne veux rien par amour propre tout m’est donné sans que je le cherche », et « Depuis que je ne me suis attaché à rien je trouve que rien ne me manque ».

  • Villepin et les parrainages

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    De qui vous moquez-vous, Monsieur le Premier Ministre ?

    Lors d’un déplacement à Breuches les Luxeuil, le 10 novembre dernier, vous avez vous-même déclaré, à propos des parrainages de maires de Le Pen  : «  Je suis attaché à ce que la diversité de l’élection présidentielle soit préservée et que ceux qui sont soutenus par une partie du peuple français puissent trouver les moyens de s’exprimer ».

    Vous croyant sincère, je vous ai donc demandé par lettre de supprimer le principal obstacle à cet objectif démocratique louable, qui est la publication du nom des parrains des candidats, ce que vous pouvez faire, car vous en avez à la fois le pouvoir et le temps.

    Vous osez me répondre que vous ne voyez « pas de raison aujourd’hui, à quelques mois des échéances, de modifier les règles du jeu ».

    Cela revient à dire que vous ne voulez pas faire une chose qui vous semble absolument nécessaire et que vous pourriez faire très facilement.

    De qui vous moquez-vous, Monsieur le Premier Ministre ? De Le Pen ou du peuple français ?