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  • Chrétienté-Solidarité et Pierre Gemayel

    Bernard Antony et Richard Haddad, au nom de Chrétienté-Solidarité, adressent à Amine Gemayel et à toute la famille Gemayel, « une fois de plus frappée parce qu’elle défend l’indépendance et la liberté des chrétiens », l’expression de leur amitié et de leur sympathie. Et ils espèrent « que les assassins seront arrêtés et châtiés comme il convient ».

  • La Roumanie en route vers l’Union européenne…

    Le Conseil roumain anti-discrimination (CNCD) appelle le ministère de l'Education à « respecter le caractère laïque de l'Etat et l'autonomie des cultes, et assurer la liberté religieuse, de conscience et de convictions de tous les élèves ». Concrètement, il invite le ministère à demander aux directeurs d'écoles d'« afficher les symboles religieux uniquement pendant les cours de religion ou dans les espaces spécialement destinés à l'instruction religieuse ».

    Ces « recommandations » font suite à une plainte déposée par un professeur de philosophie, selon lequel la présence de symboles chrétiens dans les classes et les halls de l'école représente une « forme de discrimination envers les élèves agnostiques ou appartenant à une autre confession ». Cette plainte s'inscrit dans une campagne lancée par le lobby "Solidarité pour la liberté de conscience", qui dénonce les messes célébrées dans les écoles, notamment à l'occasion de la rentrée, ainsi que le « caractère quasi-obligatoire » du catéchisme dans le cursus scolaire.

    Bref, la Roumanie va intégrer l’Union européenne, et elle s’aligne d’emblée sur le pays le plus laïciste de l’Union : la France, se faisant ainsi en outre le « bon élève » de la lutte contre les discriminations, ce qui conduira les autorités européennes des « droits de l’homme » à réclamer que les crucifix soient enlevés de salles de classe en Italie, en Allemagne, en Irlande, en Pologne, etc.

    Ce même jour, Jacques Chirac a annoncé devant le Congrès des maires de France que l'Observatoire national de la laïcité, qu’il avait promis en décembre 2003, serait installé dans les prochaines semaines. La loi sur la laïcité à l'école publique de mars 2004 « a permis de pacifier les tensions qui traversaient l'école », a déclaré Chirac. Mais « nous devons rester vigilants », et faire appliquer ce principe républicain dans les hôpitaux et les services publics. En fait il s’agit ici de limiter l’influence de l’islam. Mais le fait de vouloir contenir l’islam en dehors de l’école, de l’hôpital et des services publics, est une façon de verrouiller la laïcité anticatholique encore plus strictement, tandis qu’on favorise l’islam partout ailleurs…

  • Croissance zéro confirmée

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’INSEE confirme que la croissance a été nulle au troisième trimestre.

    Les économistes soulignent que toutes les branches manufacturières ont vu leur activité reculer, que les investissements des entreprises se sont fortement ralenties, que les exportations ont diminué.

    Le ministre de l’Economie, impavide, maintient sa prévision de croissance  et annonce un « très bon quatrième trimestre ».

    En attendant le cadeau de Noël, on aimerait qu’il nous explique comment le chômage a pu diminuer en ce troisième trimestre, avec une croissance nulle et une activité en recul.

    La croissance zéro est une très mauvaise nouvelle, c’est aussi une preuve qu’on nous ment sur le chômage.

  • Famille martyre

    Pierre Gemayel, ministre libanais de l’Industrie, a été assassiné par balles alors qu’il était au volant de sa voiture dans le nord de Beyrouth. Cet assassinat a eu lieu peu avant que le Conseil de sécurité de l'ONU se réunisse pour adopter le projet de création du tribunal international qui doit juger les assassins de Rafic Hariri.

    Saad Hariri, qui tenait une conférence de presse au moment de l'attentat, a déclaré, en désignant les Syriens : « Ils font ce qu'ils ont promis de faire, ils veulent assassiner tout homme libre au Liban. »

    Pierre Gemayel était l’un des deux fils de l’ancien président Amine Gemayel, donc un neveu de Bachir Gemayel (assassiné en 1982 peu après son élection à la Présidence), et il portait le nom de son grand-père, le fondateur du parti Kataëb (les « Phalanges ») réunifié après le retrait syrien l’an dernier, et dont « cheikh Amine » est le « président suprême à vie ».

    Rappelons que le premier enfant de Bachir Gemayel, Maya, avait été tuée en 1980, à l’âge de 18 mois, par une bombe qui visait son père.

    Je pense aujourd’hui au jeune fils de Bachir, Nadim, qui m’a vivement impressionné lorsque je l’ai rencontré au cours de l’université d’été de Chrétienté-Solidarité au Liban il y a deux ans. On dit qu’il est « tout le portrait de son père ». Il l’est en effet par la vigueur de sa foi chrétienne, par son intelligence brillante, par sa détermination intrépide, par son évident charisme, par une « aura » étonnante à son âge et qui en faisait déjà un chef parmi les étudiants regroupés autour de lui, qui l'appelaient déjà, alors qu'il n'avait que 22 ans,"cheikh Nadim".

    C’est donc à Nadim que je pense quand Saad Hariri dit : « Ils font ce qu'ils ont promis de faire, ils veulent assassiner tout homme libre au Liban. » Car s’il n’est pas encore entré dans la vie politique institutionnelle, il se montre plus « libre » (plus ferme dans ses convictions) que son oncle et ses cousins. Je suggère à mes lecteurs de prier pour lui.

  • Sarkozy, les régularisations et le FN

    Le propos qui suit est de Valérie Pécresse, porte-parole de l’UMP, lors de l’émission « A l'air libre » sur Europe 1. C’était le 4 octobre dernier. Le Salon Beige en avait remarqué l’incongruité, et Vox Galliae en avait diffusé l’enregistrement sans commentaires. Le blog immigration-démographie l’a récemment repris et commenté. Il n’est pas inutile d’y revenir, en soulignant que Valérie Pécresse, malgré le « moi » initial, dit explicitement exprimer la position de Nicolas Sarkozy.

    « Moi, je comprends les partisans de la régularisation massive qui  disent "il faut donner des papiers à tous ceux qui sont sur le territoire français", je les comprends. Il y a un certain nombre de pays voisins qui ont fait ça, je pense ; mais je partage l'analyse de Nicolas Sarkozy, la société française est trop fragile, on a un Front national qui est à 15%, on a des élections présidentielles qui sont dans trois mois, la société française est fragile, elle est xénophobe, on a un taux de chômage de masse qui ne nous permet pas, qui ne nous permet pas... Il y a une très forte tendance, il y a une très très forte tendance... Non mais, à 15% de vote Front national, on ne peut pas nier qu'il y a une fragilité de la société française. »

    Ainsi, le seul motif de ne pas régulariser tout de suite les clandestins, c’est la présence du Front national. On voudrait bien le faire, mais on ne le peut pas, parce qu’il y a le Front national à 15%. Il faut donc se taire sur la question et attendre que Sarkozy soit élu. Après on pourra régulariser tout le monde. En adoptant un tel point de vue, on conclut forcément que ce n’est pas l’immigration qui fragilise la société française, mais… le Front national.

    Au passage, on note l’aveu sur le « chômage de masse », à un tel niveau que toute régularisation des clandestins serait perçue comme une provocation par les salauds de pauvres qui votent Front national ou seraient alors tentés de le faire.

    Le blog immigration-démographie décrypte ainsi la dernière phrase : « Ces salauds du FN, ils nous empêchent d'exaucer tous les voeux de nos amis immigrationnistes du MEDEF. C'est quand même dingue qu'il y ait encore un parti qui relaie les aspirations du peuple. Il va vraiment falloir tout faire pour qu'il n'ait pas ses signatures. »

  • La Présentation de Marie

    La fête de la « Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie » est intitulée en Orient « Entrée au Temple de Notre Dame la très sainte Mère de Dieu ». C’est une fête orientale dont l’origine se perd dans la nuit des temps, et qui fait écho aux récits des évangiles apocryphes sur la jeunesse de Marie, « présentée » au Temple dès son plus jeune âge, et s’y préparant à accomplir sa mission. La date est semble-t-il celle de la dédicace d’une église de Jérusalem, le 21 novembre 543. Elle fut adoptée en Occident, plus précisément en Avignon, par le pape Grégoire XI (Pierre Roger de Beaufort) cédant aux suppliques de Pierre II de Lusignan, roi de Chypre et de Jérusalem. C’était le 21 novembre 1372. Peu après, sur les conseils pressants de sainte Catherine de Sienne, le pape s’établira à Rome, mettant fin à la papauté d’Avignon. L’institution de cette fête n’est sans doute pas étrangère au fait que Grégoire XI voulait œuvrer au retour de l’union entre Rome et Constantinople.

    Kondakion du ménologe byzantin : « Le temple très pur du Sauveur, sa précieuse chambre nuptiale, demeurée vierge, trésor sacré de la gloire de Dieu, est conduite aujourd’hui dans la maison du Seigneur, apportant avec elle la grâce de l’Esprit divin. Les anges de Dieu lui chantent : Voici le tabernacle céleste. »

  • Al Azhar à Lille

    L'institut musulman Avicenne des Sciences humaines (sic) de Lille ouvrira ses portes samedi prochain, fait savoir Mohamed Béchari, président de la Fédération nationale des musulmans de France (contrôlée par le Maroc).

    L'institut dispensera un enseignement supérieur en sciences humaines, avec un « intérêt tout particulier » pour la culture arabo-musulmane (histoire de l'islam contemporain, langue et civilisation arabe, droit, sociologie de l'islam...), dans le cadre d'un cursus LMD (licence-mastère-doctorat).

    Ainsi aura-t-on des diplômés en charia islamique, dûment estampillés par la République, sous couvert des « sciences humaines ». Mais où a-t-on vu que la charia islamique était humaine ? Et à quoi serviront des docteurs en charia, sinon à expliquer comment il faut l’appliquer dans les territoires musulmans en voie de constitution dans notre pays ?

    L'institut Avicenne abritera également, bien entendu, une « faculté de théologie ».

    Bref, c’est une université islamique qui se met en place en France. Avec l’aval officiel de la République laïque, totalement inconsciente de ce que cela représente.

  • Du droit des enfants au droit des homos

    Ce jour est paraît-il la journée du droit des enfants. Non seulement il n’y est pas question une seconde du premier de ces droits, qui est le droit à la vie, mais le rapport remis au président de la République par la « défenseure » des enfants, Dominique Versini, vise à donner aux homosexuels des droits sur les enfants qui leur seraient confiés. Il faut, ne craint-elle pas d’affirmer, que nous « fassions fi de tout jugement ou de tout regard moral pour se dire que l'intérêt de l'enfant, c'est de préserver cet amour qui lui est donné ». Sic. Pour faire passer cette nouvelle ignominie, on la déguise en  « statut des "tiers", beau-parent, grand-parent, frère et soeur, personne de confiance, qui partagent ou ont partagé la vie d'un enfant ». La « défenseure » assure que ses propositions ont eu un « écho très favorable » auprès de Jacques Chirac qui, selon elle, compte « demander au ministre chargé de la Famille et au garde des Sceaux d'étudier comment on pourrait leur donner une réalité législative ». Et c’est parti pour une nouvelle étape de destruction de la notion même de famille.

    Comme sur tous les sujets liés à la subversion des valeurs fondamentales de la société, il n’y a guère de différence entre la droite et la gauche. A ceci près que la gauche prône ouvertement la prétendue « homoparentalité », tandis que la droite va dans le même sens en se cachant sous une immonde hypocrisie.

  • Le degré zéro de la politique

    Le Journal du Dimanche a publié un sondage Ipsos, selon lequel, à la question « Qu'est-ce qui vous attire le plus dans la candidature de Ségolène Royal ? », 37% des sondés répondent « c'est une femme », tandis que 21% estiment qu'elle « incarne le renouveau de la gauche » et 18% qu'elle est « la seule capable de battre Nicolas Sarkozy au deuxième tour ». Chez les sympathisants socialistes, les réponses arrivent dans le même ordre, 41% d'entre eux répondant que c'est d'abord parce qu'elle est une femme, 33% qu'elle incarne le renouveau de la gauche et 30% qu'elle est la seule capable de battre Sarkozy.

  • Le Pen et la fonction publique

    Jean-Marie Le Pen a souligné hier que ce n’est pas par hasard s’il a choisi son déplacement en Lorraine, « patrie de Jeanne d’Arc dont le destin fut de servir », pour évoquer le service de l’Etat. Il a souligné que les missions régaliennes de l’Etat ne représentent plus aujourd’hui qu’à peine 30 % des dépenses publiques, et que l’Etat, se dilatant dans des missions multiples, est devenu « boursouflé, obèse, inefficace ».

    « Pesant de plus en plus lourd dans nos équilibres économiques, il exige sans cesse plus d’impôts, produit toujours plus de réglementations, absurdes pour la plupart, réduisant nos espaces de liberté comme peau de chagrin. Écrasant le secteur productif par les prélèvements fiscaux, il l’alourdit dans la compétition internationale en l’enserrant dans une réglementation étouffante, impossible à respecter. »
    Il n’en demeure pas moins que « service public, fonction publique, incarnent les valeurs de fraternité française que je défends depuis si longtemps, depuis trop longtemps, cette égalité entre tous nos compatriotes aujourd’hui livrés pour les plus démunis d’entre nous à la loi des marchands », et que 59 % des fonctionnaires souhaitent une réforme de la fonction publique.
    Et Jean-Marie Le Pen a brossé les grandes ligne de la réforme qu’il propose :
    - restauration de la condition de nationalité à l’embauche, et préférence à ceux qui se seront portés volontaires pour le service militaire de 6 mois que nous voulons instaurer.
    - garantie de la neutralité de la fonction publique, par l’incompatibilité entre un emploi public et une fonction politique. « La fonction publique ne peut être le refuge alimentaire des recalés du suffrage universel. »
    - politique d’ouverture du service public sur la société civile : « Nous favoriserons le recrutement de salariés du privé ou de professions libérales, qui après 45 ans par concours ou sur titre viendront confronter leurs expériences à celles des agents publics. » « Parallèlement nous durcirons les conditions du pantouflage qui permettent aux hauts fonctionnaires après une formation payée par l’Etat de vendre leur réseau de relations aux grandes entreprises en constituant ainsi une des poutres du Système. »
    - réorganisation en trois corps : « Il existe près de 900 corps différents d’agents publics aux statuts variés et souvent inadaptés à leurs missions d’aujourd’hui. Avec les organisations représentatives, nous organiserons la Fonction publique en trois corps : un corps civil, un corps militaire et un corps de police pour prendre en compte la spécificité des missions. » Cela permettra une meilleure mobilité des fonctionnaires selon les besoins géographiques ou en fonction des priorités.
    Jean-Marie Le Pen a également dénoncé la réduction « à l’aveugle » du nombre des fonctionnaires, soulignant qu’il n’y a pas plus aujourd’hui de magistrats que sous Napoléon III alors que le contentieux judiciaire a explosé, et que dans les cinq ans à venir la moitié des policiers va prendre sa retraite. Ce n’est donc « qu’après un audit des missions et des moyens qui leur sont affectés que nous réduirons le nombre des agents publics par le non-remplacement d’une partie à déterminer des départs en retraite ».
    Le texte intégral du discours se trouve sur le site du Front national.