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  • Les quatre saints couronnés

    L’histoire des « quatre saints couronnés », fêtés le 8 novembre, demeure très mystérieuse, les sources étant contradictoires. Le seul élément certain est que ces saints furent des martyrs qu’on honora sans connaître leurs noms (c’est pourquoi on les appela simplement « couronnés » - de la couronne du martyre), qu’ils étaient sculpteurs et subirent le martyre pour avoir refusé de sculpter des idoles.

    Le problème est qu’ensuite on a eu neuf noms de sculpteurs martyrs, en deux groupes distincts. D’abord (si l’on suit le bréviaire cité par Jacques de Voragine) il y a eu quatre sculpteurs martyrs, anonymes, puis cinq autres sculpteurs martyrs, identifiés (Claude, Castor, Symphorien, Nicostrate et Simplicien), et le pape Melchiade aurait ordonné d’honorer sous les noms de ces cinq martyrs les quatre précédents. Et lorsqu’on découvrit ensuite les noms des quatre premiers (Sévère, Séverin, Carpophore et Victorin), on ne changea rien à ce qui était établi.

    Mais selon d’autres sources il y eut d’abord le culte, à Rome, de sculpteurs martyrisés en Dalmatie dont on ne connaissait pas le nom, et qu’on appela les « quatre saints couronnés ». Lorsque des chrétiens de Dalmatie fuyant les barbares se réfugièrent à Rome avec les reliques, on s’aperçut que les quatre couronnés étaient cinq et avaient un nom, mais on ne changea pas pour si peu l’intitulé de leur fête.

    Les quatre saints couronnés sont connus dans le compagnonnage, car ils sont les saints patrons des tailleurs de pierre et des maîtres maçons. De ce fait ils ont aussi été récupérés par la franc-maçonnerie, se laïcisant en « quatre couronnés ».

  • Le communiqué du MRAP

    Le MRAP a publié hier, la veille du procès Gollnisch, un communiqué qui illustre parfaitement le totalitarisme de la police de la pensée : « Le MRAP attend de la justice une sentence impartiale et exemplaire qui ferme définitivement la porte à ce genre d’insinuations intéressées et empêche les émules du Front national et leurs admirateurs néo-nazis de réhabiliter un régime que le tribunal de Nuremberg a justement condamné. » On est dans la fantasmagorie stalinienne. Accuser Gollnisch de vouloir réhabiliter le national-socialisme, c’est du délire pur et simple. Ce sont les procès de Moscou, où celui qui était accusé de ne pas être dans la ligne était forcément un « fasciste ». Où une sentence « impartiale » est forcément une condamnation à la plus lourde peine, quand bien même personne n’est capable de dire en quoi l’accusé est coupable.

  • Le procès Gollnisch

    Le procès de Bruno Gollnisch pour « contestation de crime contre l’humanité » s’est ouvert ce matin à Lyon.

    Il s’agit toujours de ses « propos controversés sur les chambres à gaz », comme dit la presse, qu’il aurait tenus lors d’une conférence de presse en octobre 2004. Harcelé, à la fin de sa conférence de presse, sur les « chambres à gaz », Bruno Gollnisch avait fini par répondre qu’il n’était pas un spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et qu’il fallait laisser les historiens se déterminer sur les victimes des camps de concentration. Propos qui, soigneusement manipulés par les médias hostiles, avaient immédiatement suscité un tollé, et la réaction inouïe du garde des Sceaux Dominique Perben intimant l’ordre au procureur de Lyon de poursuivre le coupable. Rappelons ce qu’écrivait alors dans son hebdomadaire le radical lyonnais Florent Dessus, adversaire politique de Bruno Gollnisch : « Autant de réactions parfaitement concevables si M. Gollnisch avait effectivement nié l'existence des chambres à gaz. Ce qui n'est pas le cas. S'il avait tenu les propos qu'on lui prête, nous aurions été les premiers à les dénoncer. Mais il se trouve qu'on ne peut pas lui faire dire le contraire de ce qu'il a dit. »

    On peut cependant prétendre qu’il a dit le contraire de ce qu’il a dit, puisque sinon il n’y aurait pas de procès. Et ce n’est pas un procès, ce sont deux procès, et même trois en comptant celui qui lui a été fait dans l’université, au terme duquel il a été suspendu de ses cours pendant cinq ans, pour des « propos » que ses juges n’ont jamais cités.

    « Je suis le seul Français à être poursuivi par plusieurs voies au plan pénal, ce qui est contraire au principe fondamental du droit Non bis in idem », fait remarquer Bruno Gollnisch : on ne peut pas faire deux procès pour le même motif. C’est pourtant ce qui se passe : il y a le procès sur citation directe du parquet (à savoir du gouvernement), et celui intenté par le MRAP.

    Le jour-même où les médias rapportaient qu’un rapport de la police judicaire concluait qu’il n’y avait pas lieu de poursuivre Bruno Gollnisch, le garde des Sceaux Dominique Perben faisait savoir qu’il donnait l’ordre au parquet de Lyon de le poursuivre. Le même Perben qui se targuait de ne jamais donner d’instructions au parquet dans les cas individuels. Le même Perben qui est aussi candidat aux municipales à Lyon, et qui instrumentalise la justice dont il est alors ministre pour abattre un adversaire politique…

    Dans le même temps le même parquet de Lyon accueillait une plainte du MRAP, avec constitution de partie civile, ce qui déclenchait une autre instruction. A l’examen des faits, le juge d’instruction chargé de l’affaire (qui est vice-président du tribunal de grande instance) décidait, en mars dernier, de rendre une ordonnance de « refus de mise en examen » et de non-lieu… et il renvoyait en correctionnelle sept diffamateurs de Bruno Gollnisch : le président du conseil régional Jean-Jack Queyranne et six présidents de groupe…

    Bien entendu, le parquet aux ordres du pouvoir faisait immédiatement appel de ce jugement. Et la cour d’appel a réformé le jugement, ordonnant un « supplément d’instruction ».

    De ce fait, le procès ne peut pas avoir lieu tant que ce supplément d’instruction n’est pas terminé. Pourtant il a lieu. « Quand on commence à commettre des irrégularités en droit, on les couvre par d’autres irrégularités », constate  Bruno Gollnisch.

  • Le mystère Ortega

    Daniel Ortega va sans doute remporter l’élection présidentielle au Nicaragua, malgré les efforts des Etats-Unis pour empêcher le retour de l’ancien guérillero, qui renversa Somoza en 1979 avec l’aide de Castro et installa son régime « sandiniste », à savoir communiste, dans ce pays d’Europe centrale très catholique, mais gangrené par la « théologie de la libération ».

    On se souvient qu’en 1983 le pape Jean-Paul II avait dû présider une messe dans un décor ouvertement révolutionnaire, et qu’il avait été sifflé et hué lorsque dans son homélie il avait critiqué le « sandinisme ».

    Le révolutionnaire Ortega, toujours en treillis comme son mentor Castro, qui avait mené une guerre sans merci contre les opposants armés et héroïques de la Contra , a été le seul dictateur communiste à organiser des élections libres. Le paradoxe est même que si Ortega n’avait pas fait la révolution il n’y aurait peut-être toujours pas d’élections libres au Nicaragua.

    C’était en 1990, et il fut battu. Il s’est présenté de nouveau en 1996 et en 2001, chaque fois battu par un candidat de la droite unie. Cette fois, la droite était divisée, avec deux candidats importants. Et Ortega est en passe de redevenir président, démocratiquement, en bénéficiant d’une loi qu’il a contribué à faire voter, stipulant que le candidat est élu s’il obtient 35 % des voix au premier tour avec une avance de 5 % sur le suivant.

    Ortega, quoique toujours dirigeant du Front sandiniste de libération nationale, a jeté son treillis aux orties, et dans ses discours il ne fait plus aucune mention du marxisme ni du combat anti-impérialiste. D’ailleurs ses députés ont voté le traité de libre-échange avec les Etats-Unis. En revanche il parle sans cesse de Dieu, du Christ et de l’Eglise, et il a multiplié, lors de ses meetings, des drapeaux roses qui prennent le pas sur les drapeaux rouge et noir du FSLN. Il se veut un combattant de la paix, de l’amour et de la réconciliation, et a pris comme candidat à la vice-présidence un ancien chef de la Contra , Jaime Morales…

    Cette année, il s’est même marié à l’église, avec la femme qui lui a donné six enfants. Et c’est le cardinal Obango y Bravo, archevêque de Managua, qui a donné la bénédiction. (Le cardinal Obango y Bravo avait salué la chute du dictateur Somoza par une « messe de la victoire », avant de devenir un opposant au régime sandiniste puis un artisan de la réconciliation.)

    Le 26 octobre dernier, le Parlement nicaraguayen a voté une loi d’interdiction totale de l’avortement. Daniel Ortega a pris position en faveur de cette loi.

    On peut assurément se demander si l’ancien révolutionnaire s’est vraiment converti ou s’il joue le converti avec le plus parfait cynisme, dans ce pays très catholique, dans le seul but de reprendre le pouvoir. Mais il ne faut pas oublier que nous sommes en Amérique latine, où les choses ne sont jamais aussi claires…

  • L'insensé

    L'insensé a dit dans son cœur : Il n'y a pas de Dieu.

    Ils se sont corrompus et sont devenus abominables dans leurs iniquités : il n'y a personne qui fasse le bien.

    Dieu a jeté son regard du haut du Ciel sur les enfants des hommes, pour voir s'il en est un qui soit intelligent ou qui cherche Dieu.

    Tous se sont détournés, et en même temps ils sont devenus inutiles ; il n'y en a pas qui fasse le bien, il n'y en a pas un seul.

    Ne comprendront-ils pas, tous ceux qui commettent l'iniquité, qui dévorent mon peuple comme un morceau de pain ?

    Ils n'ont pas invoqué Dieu ; ils ont tremblé de peur là où il n'y avait rien à craindre.

    Car Dieu a dispersé les os de ceux qui plaisent aux hommes ; ils ont été confondus, parce que Dieu les a méprisés.

    Qui donnera de Sion le salut d'Israël ? Quand Dieu aura mis fin à la captivité de son peuple, Jacob exultera et Israël sera dans la joie.

    (Psaume 52)

  • Le Pen et les buraliste

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen sur les buralistes et la loi de répression anti-tabac.

    Les buralistes ont décidé aujourd’hui d’une journée de mobilisation et de manifestations à travers toute la France, afin de demander au gouvernement un délai de grâce de cinq ans pour l’application de l’interdiction de fumer dans leurs établissements.

    Le Front National et Jean-Marie Le Pen s’associent à leur revendication. Cette profession, qui représente un peu plus de 30.000 commerces, dont près de la moitié situés dans des communes de moins de 3.500 habitants, a déjà été durement touchée par les hausses de taxes successives des années 2003 et 2004. Elle risque de l’être à nouveau en 2007 avec la fin du moratoire sur la hausse de la fiscalité sur les cigarettes. L’entrée en vigueur prématurée de l’interdiction de fumer risque de lui porter un coup fatal. Ce ne sont pas les quelques gratifications financières chichement accordées par un gouvernement au bord de la ruine qui pourront assurer la pérennité de cette activité, alors même que les débits de tabacs sont devenus, dans bien des villages de France, le seul commerce et le seul lieu de prestation de services, y compris de services publics, indispensable au maintien de la vie économique et des populations.

    Il faut une véritable concertation avec les professionnels, qui n’exclurait pas la liberté de choix pour chaque établissement d’être fumeur ou non fumeur et qui prévoirait dans tous les cas un plan d’adaptation à moyen terme.

  • Ségolène et la démocratie

    « Ça ne me regarde pas », a répondu hier Ségolène Royal, sur Radio J, quand on lui demandait de commenter le risque que Jean-Marie Le Pen n’obtienne pas les 500 parrainages.

    « Cela regarde pourtant la démocratie, commente le Front national, que l’un des deux candidats du second tour de la précédente élection présidentielle risque de ne pas pouvoir se présenter en raison d’une formalité administrative qui ne devrait pas le concerner. » Mais ça ne regarde pas Mme Royal. Les procédés de république bananière pour éliminer un concurrent, ça ne la regarde pas.

    Elle ose ajouter : « L’enjeu n’est pas dans une logique d’arrangements ou de techniques électorales », mais de « faire en sorte que tous les Français se sentent partie prenante de la nation, que la crédibilité de l’action politique soit à nouveau installée pour des catégories qui se sentent abandonnées ».

    Le Front national fait remarquer que « la seule solution pour restaurer la crédibilité de l’action politique est que toutes les opinions puissent s’exprimer, que tous les candidats sérieux puissent se mesurer loyalement devant les électeurs, et que toutes les formations soient représentées dans les instances représentatives », et que « cela s’appelle la démocratie ». On peut ajouter que la « logique d’arrangements ou de techniques électorales », c’est précisément ce que prône Ségolène Royal.

    Comme le conclut le communiqué du Front national, « on n’ose penser que Ségolène Royal ait voulu dire que la démocratie, ça ne la regarde pas ».

  • Une parodie de justice

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen sur la condamnation à mort de Saddam Hussein, accusé d'avoir fait tuer 148 Kurdes, tandis qu'il n'y a aucun procès intenté contre George Bush qui a fait tuer deux  ou trois mille fois plus de civils irakiens.

    La condamnation à mort du Président de la République Irakienne , renversé à la suite de l’attaque, sous de faux prétextes, de l’Irak par la coalition anglo-américaine, est une parodie de justice.

    Le Haut Tribunal, juridiction d’exception mise en place par l’occupant étranger, a été constitué et a siégé au mépris des règles de Droit.

    Trois avocats de la défense ont été assassinés. Le Président a été révoqué et remplacé pour absence de pugnacité à l’égard des condamnés.

    L’ingérence étrangère, même avec la complicité des factions irakiennes, discrédite gravement une décision qui apparaît comme une vengeance beaucoup plus que comme une décision de justice.

    Elle ne contribuera donc pas à ramener la paix civile et le calme dans un pays qui est plongé, depuis l’agression étrangère, dans un chaos sanglant et menacé de désintégration.

  • Clément sabote Sarko

    Le garde des Sceaux Pascal Clément a quelque peu surpris son auditoire, hier, en affirmant au Grand Jury RTL Le Figaro LCI que le nombre d’affaires de guet-apens contre les policiers, gendarmes ou pompiers, passibles d’un renvoi en cour d‘assises, ne devrait pas dépasser « une dizaine ou une vingtaine par an ».

    Son collègue Sarkozy avait annoncé la création de ce crime spécifique (par le biais d’un amendement au projet de loi sur la délinquance », en affirmant qu’il s’agissait de renvoyer devant les assises « toute personne qui portera atteinte à l’intégrité physique des policiers, des gendarmes ou des sapeurs pompiers ».

    C’était un bel effet d’annonce, à destination des électeurs, particulièrement ceux qui seraient tentés de voter Le Pen. Car c’est l’obsession de Sarkozy. Une annonce accueillie cependant par un concert de protestation des syndicats de magistrats voyant déjà déferler dans des cours d’assise engorgées des masses de « jeunes » accusés d’avoir tendu un piège à des policiers ou à des pompiers.

    Mais, fait remarquer Pascal Clément, « il ne s’agit pas simplement de s’attaquer aux forces de l’ordre pour qu’il y ait crime ». Sarkozy avait oublié que si l’on parle de cour d’assises on parle de crime et non de délit, et que le crime répond à une définition précise (que l’on peut modifier, mais il faudrait alors commencer par là). Pour que ce soit un crime dans l’état actuel du droit, précise Pascal Clément, « il faut que ce soit une bande organisée, c’est-à-dire que le crime soit préalablement préparé par des hommes ou des femmes qui ont envie d’attenter à la sécurité », il faut aussi « qu’il y ait une arme et que ça provoque une incapacité totale de travail de plus de huit jours ».

    De ce fait la plupart des embuscades tendues aux policiers ou aux pompiers dans les banlieues ne peuvent être qualifiées de crimes, et le coup de pub de Sarkozy tombe à plat.

    Pascal Clément a été plusieurs fois humilié par Nicolas Sarkozy, qui empiète plus souvent qu’à son tour sur les plates-bandes du ministre de la Justice. Celui-ci a trouvé une belle occasion de se venger. Alors qu’on lui demandait s’il « nuançait » le propos du ministre de l’Intérieur, il a répondu : « Chacun son métier, le ministre de l’Intérieur fait passer un message aux banlieues, moi je mets en forme la loi »… Et il casse le message aux banlieues.

    Et c’est ainsi que de rivalités en effets d’annonce, rien ne se fait…

  • Le Pen et la justice

    Jean-Marie Le Pen a prononcé hier à Bordeaux un important discours sur le thème de la justice, dénonçant l’idéologie bobo qui a gagné l’institution au travers du syndicat de la magistrature et de l’enseignement donné à l’Ecole nationale de la magistrature, qu’il faut supprimer. Voici le passage de son discours sur la police et l’action de Nicolas Sarkozy.

    Il faut rétablir la légitime défense pour les biens comme pour les personnes, et mettre en place une présomption de légitime défense pour les fonctionnaires de police dans l'exercice de leur fonction.
    Dans leur écrasante majorité en effet, les Français ont un a priori positif sur leur police.
    Or en proposant de filmer les gardes à vue, Sarkozy laisse penser à l'opinion que les policiers sont des brutes, confortant ainsi la gauche française, qui n'a eu de cesse d'attaquer la police depuis 30 ans.
    Elle a d'abord multiplié les campagnes de presse sur les « violences policières » ou les « bavures ».
    Peu à peu, cette vieille thématique anarchiste s'est embourgeoisée, elle a été toilettée, modernisée, répétée en toute occasion, et l'idée s'est diffusée que les criminels, déjà réputés victimes-de-la-société, étaient en outre maltraités par les forces de l'ordre.
    Ensuite, on a mis en cause le « racisme des policiers ».
    On ne voit pas pourquoi cette profession serait plus raciste que les autres.
    Mais, a répondu la gauche, parce qu'ils arrêtent surtout des maghrébins et des africains, pardi !
    La vérité est bien simple, et bien moins offensante pour la police.
    Depuis de nombreuses années, les rapports parlementaires ou administratifs eux-mêmes ne dissimulent plus que la délinquance est largement d'origine immigrée.
    Récemment encore, le journal Le Point du 14 mars 2005, s'appuyant sur des synthèses émanant de la Direction Centrale de la Sécurité Publique et de la Direction Centrale de la Police Judiciaire , révélait que 60 à 70% des délinquants sont issus de l'immigration.
    En aout dernier, le préfet de la région Alsace, Jean-Paul Faugère notait « l'apparition dans les quartiers sensibles des groupes de jeunes ethniquement homogènes ».
    Mais ce qu'un préfet peut sous-entendre au détour d'une note confidentielle, vous, braves citoyens français vous n'avez pas le droit de le dire, sauf à passer pour un raciste et à risquer d'être condamné sur dénonciation du MRAP, de la LICRA ou de SOS-Racisme, quand ce n'est pas la Ligue des Droits de l'Homme de gauche.
    Cette peur d'avoir une image raciste explique le dramatique choix du « Tout-sauf-réprimer » effectués par les pouvoirs publics à l'occasion des émeutes de novembre 2005.
    Surtout pas de blessés chez les émeutiers, telles étaient les consignes de Sarkozy.
    Et il n'y en a pas eu, de blessés, chez eux, tandis qu'on en déplorait 224 parmi les forces de l'ordre et les pompiers.
    Je le dis sans détours aux policiers et aux gendarmes : le Ministre de l'Intérieur vous utilise comme de vulgaires figurants de sa campagne électorale, et les grands syndicats censés vous représenter sont là pour étouffer votre révolte légitime et défendre non vos intérêts propres, mais ceux du Système !
    Non, Mesdames et messieurs, Sarkozy ne fait pas ce qu'il faut pour assurer la sécurité des citoyens.
    Par exemple, il n'expulse pas tous les délinquants étrangers. Or l'acte de délinquance est incompatible avec les notions de présence sur notre sol ou de citoyenneté française : tout manquement à cette règle doit donc entraîner le refus d'acquisition de la nationalité française.
    C'est cela, la vraie justice morale que les Français attendent !