Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 978

  • Samedi après les Cendres

    L’Évangile nous offre une grande consolation. L’image est saisissante. Les Apôtres rament. avec le vent contraire et ne peuvent avancer ; pendant ce temps, le Christ prie sur la montagne ; puis il vient, à la quatrième veille de la nuit, dans la barque ; la traversée devient alors facile jusqu’à la rive du lac. C’est l’image de notre vie. Nous ramons dans la barque de notre vie avec le vent contraire et, apparemment, nous n’avançons pas. Nous nous plaignons : je ne fais pas de progrès. C’est la vérité, l’enfant de Dieu navigue toujours contre le vent. La chair, le monde, Satan unissent leurs forces contre nous. Et cependant là-haut, sur la montagne céleste, quelqu’un prie pour nous : le Christ, notre médiateur auprès du Père. Cette prière du Christ sur la montagne est aussi la prière du Christ mystique, de l’Église. Cela n’est pas encore tout ; à la quatrième veille de la nuit, le Christ vient lui-même dans la barque de notre vie ; à la messe, il est vraiment là, il vient en personne ; avec son secours, tout est facile. Avec son secours, nous accomplirons la difficile traversée du Carême et nous débarquerons heureusement sur la rive de fête de Pâques.

    Dom Pius Parsch

  • Menaces dans le vide

    La Commission européenne a durci le ton, hier, sur la question des migrants. Et dans les deux directions, nous assure-t-on : les pays membres de l’UE doivent expulser les migrants qui ne répondent pas aux critères, et les pays membres doivent accueillir les demandeurs d’asile agréés par l’UE, faute de quoi la Commission n’hésitera pas à lancer des procédures d’infraction.

    C’est parler pour ne rien dire.

    Les migrants clandestins continuent d’affluer par milliers, venant renforcer les centaines de milliers qui sont déjà là. Si les pays qui ont ouvert leurs portes étaient aussi ceux qui expulsent, ça se saurait. Et la palinodie de Mme Merkel ne peut convaincre personne. Renvoyer de temps en temps 50 Afghans quand le pays est littéralement envahi, c’est ridicule. Or un gouvernement européiste ne peut pas faire davantage, car l’idéologie européiste s’oppose à des mesures efficaces que les grandes consciences ne pourraient que juger barbares.

    Il y a d’autre part les pays qui ont refusé d’accueillir les clandestins, et qui sont dénoncés nommément par la Commission : la Hongrie, l’Autriche et la Pologne qui « refusent toujours de participer au programme », la République tchèque, la Bulgarie, la Croatie et la Slovaquie qui « n’y prennent part que dans une mesure très limitée ». Ce n’est pas la première fois que la Commission les menace, et ça ne changera rien. En tout cas dans l’avenir proche, puisque pour l’instant c’est le programme qui fait l’objet d’une procédure, de la part de la Hongrie et de la Slovaquie…

    En outre et surtout on parle d’un nombre ridicule de « migrants », sans commune mesure avec la réalité. Le fameux « programme » consistait à « relocaliser » 160.000 « réfugiés ». Un an et demi plus tard, ils sont 13.500 à avoir été « relocalisés »… Que la Hongrie refuse d’honorer son quota de… 1.294 « réfugiés » (cette précision ubuesque des bureaucrates de Bruxelles !), franchement, ça change quoi ?

  • « She decides »

    0e885d14bac6a376815dcf0dc803eec1.jpg

    Il y a là quelques ministres (de la culture de mort), quelques représentants d’ONG (avortueuses) et l’assassin en chef, le directeur général de la Fédération internationale du planning familial.

    Ils sont très fiers d’eux parce qu’ils viennent de réunir 181 millions d’euros pour contrer le décret de Donald Trump interdisant le financement américain d’organisations internationales qui pratiquent l’avortement.

    C’est l’initiative « She decides » lancée par Lilianne Ploumen, ministre néerlandais du Commerce international, de la Coopération pour le Développement, pour défendre au niveau mondial les « droits sexuels et reproductifs ».

    « C’est le plus beau jour de ma vie », a déclaré la Danoise Ulla Tørnæs, ministre la Coopération pour le développement (la 2e à gauche sur la photo), ce 2 mars, à l’ouverture de la conférence, organisée par le gouvernement belge à Bruxelles et à laquelle ont participé « les représentants de 50 pays et d’une multitude d’organisations et ONG », selon Euractiv qui publie un article aussi bavard et creux qu’enthousiaste. Toutefois ils ne sont qu’une petite vingtaine sur la photo…

    La Finlande et la Suède ont promis 20 millions d’euros pour tuer les enfants dans le tiers monde, les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark et la Norvège en ont promis 10. La représentante de la Commission européenne était très frustrée de ne pouvoir rien donner que ses encouragements, l’avortement n’étant pas de sa compétence. Je ne sais pas comment on arrive à 181, mais on peut constater à quel point est caricatural ce financement de pays tous du nord de l’Europe pour tuer des enfants de l’hémisphère sud. C’était tellement visible que le directeur général de la Fédération internationale du planning familial a cru bon de préciser, sous les applaudissements des participants : « Ce n’est pas une initiative du Nord [pour le Sud]. Quand il s’agit de l’avenir des jeunes, il n’y a ni Nord ni Sud »…

    Car bien sûr on parle de l’avenir des enfants, de l’égalité des chances, du droit à la « reproduction », selon le principe orwellien qui est au cœur de ce genre d’initiative (la guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force).

    Euobserver croit pouvoir préciser qu’on aboutit à 181 millions en ajoutant les… 50 millions d’un « donateur américain anonyme », le concours du Canada, et de la… Fondation Bill et Melinda Gates.

    Euobserver précise également que la France et le Royaume Uni ont assisté à la conférence mais n’ont rien promis, et que « de nombreux grands pays, comme l’Allemagne, n’avaient pas envoyé de représentant ».

    Enregistrer

    Enregistrer

  • Au Pakistan

    Mehswish .jpg

    Babar Masih et sa femme Ruqiya Bibi sont de très pauvres chrétiens pakistanais de Kamalpur (Faislabad) qui comme tant d’autres travaillent dans une briqueterie pour un salaire de misère (quand ils sont payés). Ils ont quatre enfants. Dont Mehswish, une fille de 15 ans (à gauche sur la photo). En octobre 2015, la femme d’un riche entrepreneur musulman a demandé à embaucher Mehswish comme femme de ménage. (En fait quasi esclave : un salaire mensuel de 5.000 roupies – 50 $ - pour 18 heures de travail par jour 7 jours sur 7). En septembre 2016 Mehswish s’est plainte de douleurs à l’abdomen : elle avait une appendicite. Ses parents ont voulu la garder à la maison jusqu’à ce qu’elle aille mieux. Ils ont été alors harcelés par la femme de l’entrepreneur, qui exigeait que la jeune fille reprenne son travail. Après diverses menaces, elle est venue fin novembre avec des policiers, accusant Mehswish d’avoir volé pour 16 millions de roupies (15.000$) de bijoux. C’est le coup classique. Mehswish et son père ont été conduits au poste de police, interrogés, et relâchés le lendemain. le 8 décembre, la femme de l’entrepreneur fit venir chez elle Mehswish et son père pour régler définitivement le problème, disait-elle. En fait elle avait fait venir la police pour arrêter les deux chrétiens. Le père a été emprisonné au poste de police, et la fille… chez son employeur. Jusqu’à ce que la commission Justice et Paix de l’épiscopat intervienne pour les libérer, contre caution provisoire.

    La prochaine audience aura lieu lundi.

    Shahid Anwar, le coordonnateur diocésain de Justice et la Paix, a déclaré à Asianews : « Très souvent, ce genre d'allégations est dirigé contre les domestiques chrétiens par les riches propriétaires parce qu'ils appartiennent à des minorités et à des groupes marginalisés. La plupart du temps, les accusations sont sans fondement. Les employeurs ne veulent pas que leurs employés se libèrent de leur servitude. La fille a été détenue dans la maison de Tariq et son père a été gardé derrière les barreaux pendant plusieurs jours sans procédure régulière. Cette famille est innocente et très pauvre. Nous leur fournissons une aide juridique et avons réussi à obtenir une caution provisoire de la Haute Cour de Lahore, mais nous espérons que le 6 mars, la caution sera confirmée. Nous défendons ces pauvres victimes et nous nous battrons jusqu'à ce que justice soit faite. »

  • Nettoyage

    Quelque 1.500 coptes ont fui al-Arich depuis le triple assassinat, car leur sécurité ne peut pas être garantie.

    Tel est le terrorisme en action. Le nord Sinaï est ainsi nettoyé de ses chrétiens.

    Le « pape » copte Tawadros s’insurge contre les médias qui appellent « immigrés » les réfugiés chrétiens. C’est un mot « erroné », dit-il, parce qu’il s’agit « seulement d’une crise passagère ».

    Le mot est erroné d’abord parce que ce sont des Egyptiens… Quant à la « crise passagère », on voit que depuis plusieurs années maintenant ce sont les islamistes qui gagnent du terrain (malgré les efforts réels du gouvernement).

  • Vendredi après les Cendres

    Dómine, non secúndum peccáta nostra, quæ fécimus nos : neque secúndum iniquitátes nostras retríbuas nobis.
    . Dómine, ne memíneris iniquitátum nostrarum antiquarum : cito antícipent nos misericórdiæ tuæ, quia páuperes facti sumus nimis.
    (Hic genuflectitur.)
    . Adjuva nos, Deus, salutáris noster : et propter glóriam nóminis tui, Dómine, libera nos : et propítius esto peccátis nostris, propter nomen tuum.

    Seigneur, ne nous traitez pas selon nos péchés, et ne nous punissez pas selon nos iniquités.
    Seigneur, ne vous souvenez plus de nos anciennes iniquités ; que vos miséricordes viennent en hâte au-devant de nous, car nous sommes réduits à la dernière misère.
    (Ici on s’agenouille.)
    Aidez-nous, ô Dieu notre Sauveur, et pour la gloire de votre nom, Seigneur, délivrez-nous et pardonnez-nous nos péchés, à cause de votre nom.

    L’une des particularités liturgiques du carême est ce trait qui est chanté trois fois par semaine, les lundis, mercredis et vendredis. C’est aussi la prière prescrite pour les temps de calamité. Il est composé de versets du psaume 102 et du psaume 78. Le verset du psaume a été transformé, de façon à ce que ce qui était un constat devienne une prière.

    Selon le bienheureux cardinal Schuster, ce trait « semble avoir été introduit dans la liturgie par le pape Hadrien Ier, qui ordonna de le réciter à la demande de Charlemagne ».

    Le voici par les moines de Solesmes sous la direction de dom Gajard, 1953.
    podcast

    tr_domine_non_secundum.jpg

  • Une tartufferie du Parlement européen

    Sur demande du « parquet de Nanterre », le Parlement européen a voté la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen, afin qu’elle puisse être condamnée par la « justice française » pour avoir publié sur Twitter des photos des abominations de l’Etat islamique…

    Voir la réaction de Bernard Antony.

  • Ironie de l’histoire

    Le jour même où François Fillon annonçait qu’il était convoqué le 15 mars pour une probable mise en examen, le Conseil constitutionnel faisait savoir que pour lui le seul candidat réunissant les conditions était… François Fillon.

    Le Conseil constitutionnel a publié en effet hier sa première liste de parrainages remis par les candidats. Le seul qui dépasse les 500 est Fillon (738). En deuxième position on trouve Emmanuel Macron (229), puis Nathalie Arthaud (201), et Benoît Hamon (184). Les autres sont très loin derrière (Mélenchon 87, Le Pen 25).

    La performance de la candidate de Lutte ouvrière n’a rien d’étonnant. Le groupuscule trotskiste a toujours été l’un des premiers à fournir ses 500 parrainages.

    Ce qui peut surprendre est le nombre de parrainages déjà récoltés par Emmanuel Macron, dans la mesure où les élus socialistes sont prévenus que s’ils parrainent ce candidat ils seront (du moins en théorie) exclus du parti et ne pourront donc plus avoir l’investiture.

    La seule possibilité pour Macron était de viser les maires sans étiquette des petites communes. De fait, la quasi totalité de ses parrainages vient de ces maires (en dehors de quelques sénateurs et de quelques conseillers départementaux). Or cela nécessite un travail important et de longue haleine. Autrement dit il y a longtemps que Macron, qui n'a pas derrière lui l'appareil d'un parti, a constitué des équipes pour aller chercher ses promesses de parrainages. Sa surprise à lui est sans doute que ça marche mieux qu’il ne l’avait prévu – même s’il est évident que c’est infiniment plus facile pour le candidat du système que pour un représentant de l’« extrême droite ».

    Les parrainages peuvent être apportés à partir de la publication du décret convoquant les électeur : le 24 février dernier. Les formulaires n’étant disponibles qu’à partir de cette date, cela veut dire que Macron a réussi à (re)contacter plus de 200 maires en quatre jours (ou plutôt en deux jours, sachant que les formulaires ont été envoyés le 24, que le 25 était un samedi où les petites mairies sont fermées, le 26 un dimanche…).

  • Viktor Orban

    Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a déclaré lors de la journée de commémoration des victimes du communisme qu’ils sont nombreux, ceux qui en Occident « trouvent encore des excuses aux crimes du communisme ». « L’Union européenne elle-même hésite à les condamner sans équivoque ».

    Aujourd’hui, a-t-il expliqué, personne n’évoque plus le fait que le communisme, tout comme le national-socialisme, « a surgi au XXe siècle en tant que produit intellectuel de l’Occident ». « Mais à la fin c’est nous, les peuples d’Europe centrale qui avons été contraints de vivre sous la coupe de cette idée occidentale », a dénoncé Orban, rappelant qu’à l’Ouest, le communisme était le « frisson d’une expérience intellectuelle excitante d’utopistes globaux ». A l’époque, « de nombreux membres de l’intelligentsia occidentale, artistes, écrivains et hommes politiques, progressistes, faisaient la louange de la dictature génocidaire communiste. Il est difficile de croire qu’il n’était pas évident à leurs yeux que ceux que les Soviétiques considéraient comme des ennemis de classe étaient déportés vers des camps de travail d’esclaves. »

    Mais le plus grave, c’est que pour beaucoup, les choses n’ont pas changé. Il n’y a pas d’excuse aujourd’hui, alors qu’hier l’appartenance à un parti de gauche pouvait expliquer l’aveuglement volontaire par rapport au communisme soviétique, a-t-il noté. « Tout cela s’explique par le fait qu’alors qu’un tribunal militaire international a jugé les crimes du nazisme, les représentants du monde libre ne sont pas parvenus à un verdict aussi sévère après l’effondrement du communisme, en réponse à ses crimes. »

  • Corée du Nord

    Un instituteur de Malicornay, dans l'Indre, a été suspendu par l'inspection académique pour avoir abordé avec ses élèves des passages de la Bible.

    L’instituteur a été dénoncé par une lettre anonyme. Une inspection a été diligentée, qui a conduit à la suspension sans préavis de l’instituteur.

    Le maire d’une commune voisine, président du regroupement pédagogique intercommunal (RPI), juge la sanction disproportionnée, car l'enseignant est très apprécié de la quasi-totalité de ses élèves et de leurs parents. Il déplore également que ni lui ni le maire de Malicornay n'aient été avisés de cette procédure…

    Même le secrétaire départemental du Snuipp-FSU, tout en considérant que si les faits sont avérés l’instituteur doit être « recadré », conteste une mesure exceptionnellement sévère qui ne peut viser qu’à « faire un exemple ».