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Le blog d'Yves Daoudal - Page 979

  • Nouveau succès de l’AGRIF

    La cour d’appel de Rouen vient d’ordonner la mise en examen de deux personnes qui avaient refusé un poste à un jeune homme au motif de son « profil de catholique militant ».

    Le juge d’instruction, sur réquisition du Parquet, avait rendu une ordonnance de non-lieu, mais l’AGRIF est intervenue à la demande de ce jeune homme, et la cour d’appel lui a donné raison en considérant qu’il existait des charges suffisantes démontrant une discrimination en raison de la religion catholique.

  • Jeudi après les Cendres

    Le centurion s'étant donc approché du Seigneur par l'intermédiaire des anciens (selon saint Luc), saint Matthieu a pu dire pour abréger: « Un centurion s'approcha de lui. » C'est une façon de parler que tout le monde est capable d'entendre.

    Il ne faut pas du reste négliger de considérer la vérité profonde que révèle dans le sens mystique le langage du saint Évangéliste et qu'expriment ces paroles d'un Psaume : « Approchez-vous de lui, et vous serez illuminés (Accedite ad eum, et illuminamini). » Aussi bien, la foi du centurion ayant été l'objet de ce magnifique éloge du Sauveur : « Je n'ai point trouvé une si grande foi dans Israël », l'Évangéliste a voulu dire qu'à raison de cette vertu qui nous approche véritablement de Jésus, le centurion s'était plutôt lui-même approché de lui que ceux qu'il avait chargés de lui présenter sa requête. Quant à saint Luc, s'il a expliqué comment tout s'est passé, c'est pour nous faire comprendre dans quel sens saint Matthieu, également infaillible, a dit que le centurion s'était approché de Jésus. C'est ainsi qu'en touchant seulement la frange du vêtement du Sauveur, l'hémorroïsse le toucha mieux que la foule dont il était pressé. De même donc qu'elle toucha d'autant plus le Seigneur qu'elle avait plus de foi en lui, ainsi le centurion s'approcha d'autant plus de Lui que sa foi fut plus vive.

    Saint Augustin

    • Sur le répons qui correspond à cet évangile, voir ma note de l'an dernier.

  • Les Pays-Bas contre l’Afrique

    Les fanatiques néerlandais de la culture de mort n’ont finalement trouvé en Europe que la Belgique, le Danemark et la Suède pour leur opération de levée de fonds au profit des organisations internationales avortueuses afin de contrer les effets du décret de Donald Trump.

    Ces quatre gouvernements organisent une conférence « She Decides » demain à Bruxelles. Un scandale supplémentaire est que l’Union européenne sera représentée, alors qu’elle n’a aucune compétence en la matière.

    Objanu.jpgDans une vidéo (en anglais) intitulée « La dictature du donneur riche », Obianuju Ekeocha, présidente de Culture de la vie Africaine, s’insurge contre cette initiative :

    De nombreux pays occidentaux, dont le Canada et les Pays-Bas, ont décidé de se rassembler pour lever des fonds. Ces fonds ne sont pas destinés à une aide alimentaire en Afrique. Ces fonds ne sont pas destinés à l’eau en Afrique. Ces fonds ne sont pas destinés aux Africains pour qu’ils en fassent ce qu’ils veulent. Non. Ils se rassemblent pour lever des millions de dollars pour ce qu’ils appellent l’avortement sans risque. Ce qui est en fait le plus décourageant, c'est que ces pays occidentaux n'ont même pas songé à demander aux Africains ce qu'ils veulent !

    Rappelant que la grande majorité des Africains sont contre l’avortement, elle ajoute :

    Ce que nous demandons, c’est votre aide pour les accouchements sans risque des bébés africains !

    *

    Obianuju Ekeocha, catholique nigériane, est une militante de choc contre l’avortement. Dans ses discours aux Américains, elle fait notamment un remarquable parallèle avec l’esclavage. Si vous trouvez que l’esclavage c’est mal, l’avortement c’est bien pire, puisque c’est un meurtre. L’esclavage aussi a été légal, et il y avait les « pro-choix », ils n’étaient pas forcément personnellement et idéologiquement pour l’esclavage, mais puisque le voisin prospérait grâce à ses esclaves, il fallait bien en avoir aussi. L’esclavage c’était commode, comme l’avortement. Et c’était une industrie qui faisait gagner des milliards de dollars, comme l’avortement. Les deux pratiques ont comme point commun de déshumaniser leurs victimes et de profiter d’une légalité inhumaine. Un jour l’histoire dira que nous étions la génération où l’on tuait les enfants dans les hôpitaux. Il y aura un musée où l’on verra, sous le logo du Planning familial, les portraits des jeunes, jolies et souriantes assistantes qui conduisaient les enfants à la mort. Il faut se dresser maintenant et faire quelque chose pour mettre fin à cet holocauste, à ce génocide. (Résumé d’un compte rendu de Lifesitenews).

  • On relance

    « L’histoire poignante du DJ italien tétraplégique venu se suicider en Suisse », comme dit Le Temps, a fait la une de la presse italienne.

    Fabiano Antoniani, 39 ans, « symbole en Italie de la lutte pour la mort volontaire », tétraplégique après un accident de voiture, est allé se faire tuer en Suisse puisque c’est interdit en Italie.

    Et, selon la formule habituelle, le débat sur l’euthanasie est relancé en Italie. Et l’on sort les sondages montrant que la majorité de la population y est favorable.

    Et L’Eglise ?

    Quoi, l’Eglise ?

    Qui suis-je pour juger ?

  • Ça coince

    La loi canadienne sur l’euthanasie, dite « aide médicale à mourir », est entrée en vigueur en juin dernier. Mais l’Association Médicale Canadienne découvre que son application ne passe pas aussi facilement que prévu. Dans l’Ontorio, 137 médecins étaient inscrits comme volontaires. or 24 d’entre eux ont demandé leur retrait de la liste, et une trentaine d’autres « ont placé leurs noms en indisponibilité » parce qu’ils ont besoin d’une « période de réflexion ».

    En donnant légalement la mort, ces médecins ont éprouvé un « stress émotionnel », voire la « crainte d’être poursuivis » ! En bref ils « ont trouvé l’expérience trop difficile pour accorder cette assistance à nouveau », car « l’acte est trop pénible »…

  • Il prend les Français pour des imbéciles

    Stéphane Le Foll a tenu au salon de l’agriculture des propos qui sont une honte pour lui d’abord, mais aussi pour la France qui a un ministre capable de proférer de telles absurdités.

    Il a déclaré à propos de la sortie de la France de l’Union européenne :

    Que ceux qui pensent que c'est une solution réfléchissent bien. Il ne faut pas qu'ils viennent me voir après pour me dire qu'ils veulent exporter un peu plus. Si c'est ça la solution chacun devra prendre conscience que tout ce que nous exportions, on ne pourra plus l'exporter et qu'il faudra le consommer au niveau national.

    Et, très fier de sa trouvaille, il a pris un exemple concret, celui du lait :

    On en exporte entre 6 et 7 milliards (de litres). Si on ne les exporte plus, et qu'on veut garder la même production, il faudra que la consommation française augmente de 7 milliards de litres. Je conseille à tout le monde de prévoir le bol de lait tous les matins. Pour ceux qui boivent du thé avec un nuage de lait ça fera un cumulus voire un cumulonimbus.

    Parce que monsieur Le Foll voudrait nous faire croire que les Suisses boivent tout le lait qu’ils produisent et n’exportent pas de gruyère, ni d'emmental ni d'appenzeller...

    Et monsieur Le Foll voudrait nous faire croire que les Norvégiens mangent tous les saumons et les cabillauds qu’ils pêchent, alors qu’ils sont les plus grands exportateurs de poisson du monde… grâce à leur refus d’entrer dans l’Union européenne.

  • Outing de la République

    Pour la première fois de l’histoire, lundi, un président de la République en exercice s’est rendu au siège du Grand Orient de France, à la fois temple de la « religion de la République » et laboratoire de ses lois « sociétales », pour en visiter le musée, à l’occasion du 300e centenaire de la franc-maçonnerie.

    Voici quelques extraits du discours de François Hollande :

    La plupart des lois de liberté adoptées entre 1870 et 1914 ont été réfléchies et travaillées dans les loges : l'autorisation des syndicats, le droit d'association, la liberté de la presse ont été autant de progrès d'abord soutenus par les francs-maçons.

    Et puis, dans le grand combat pour la laïcité, les francs-maçons ont toujours été à l'avant-garde pour affirmer la neutralité de la République, pour établir une école débarrassée des influences extérieures, pour demander la séparation des Églises et de l'Etat et pour que soit pleinement reconnu pour le citoyen le droit de croire ou de ne pas croire.

    La liberté d'abord, la liberté contre l'obscurantisme, contre le fanatisme, contre le fondamentalisme, la « liberté absolue de conscience » contre les dogmes,

    Monsieur le Grand Maître, parmi beaucoup de causes qui mobilisent la franc-maçonnerie, il y a la défense de la dignité humaine. Parce que les maçons ont toujours considéré l'être humain en tant que tel, vous êtes à la pointe des combats actuels contre la douleur, pour le droit de mourir dans la dignité – nous avons fait progresser, pas forcément jusqu'au point où vous l'auriez souhaité, mais c’est pour vous permettre de réfléchir encore et de faire en sorte que la législation puisse également progresser, car elle progressera, y compris dans ces domaines.

    Vous avez aussi voulu penser les mutations inouïes que les nouvelles technologies du vivant nous laissent deviner et c'est ce qu'on appelle le transhumanisme ou l'homme augmenté. C'est une question redoutable. Jusqu'où permettre le progrès ? Car le progrès ne doit pas être suspecté, nous devons le favoriser. Comment faire que nous puissions maîtriser ces graves questions éthiques ? Ce qui est en jeu, c'est l'idée même d'humanité, de choix, de liberté.

    Alors face à ces bouleversements que certains espèrent, que d'autres redoutent, le regard de la franc-maçonnerie est une boussole tout à fait précieuse dans cette période et une lumière qui aide à saisir les enjeux et à y répondre.

    ...

    Vous avez fait en sorte que la République puisse être ce qu'elle est aujourd'hui

    *

    Et en plein milieu ce gros mensonge anticatholique :

    (…) la protection sociale dans notre pays. Les sociétés de secours mutuel qui préfiguraient l'Etat-providence et les caisses d'assurance sociale dans l'entre-deux guerres qui ont annoncé la Sécurité sociale, là aussi, ont été pour beaucoup portées à l'origine par des francs-maçons.

  • AGRIF

    La Cour de cassation a cassé l’arrêt de la cour d’appel qui avait confirmé le jugement déboutant l’Agrif dans l’affaire « Nique la France », il y a… sept ans. L’affaire est renvoyée devant la cour d’appel de Lyon.

    Voir le site de l'Agrif.

  • Manu militari

    Le bateau des avortueuses de Women on waves avait accosté au Guatemala le 22 février. Le bateau fut immédiatement placé en « détention », et son équipage enfermé à bord. Dès le 24 la justice rendait une décision d’expulsion des eaux territoriales. Les furies de la culture de mort firent appel de cette décision, puis demandèrent une « protection légale temporaire ». Mais comme l’ambiance était très fortement en leur défaveur, dès le lendemain 25 elles prirent la décision de partir. Ce qu’elles firent le 26, sous escorte militaire…

  • Deux bonnes nouvelles

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    En Irlande, le prieuré bénédictin de Silvestream (Stamullen, à 35 km au nord de Dublin) vient d’être érigé en monastère par Mgr Michael Smith, l’évêque de Meath. Et c'est annoncé en bonne place sur le site du diocèse.

    Ils sont actuellement 8 moines venus du diocèse de Tulsa, aux Etats-Unis, où ils avaient fondé en 2007 le monastère Notre-Dame du Cénacle. Ils chantent la messe et l’office traditionnels.

    Une bénédiction pour un pays qui est à la fois un quasi désert monastique (depuis les persécutions anglo-protestantes) et un quasi désert de la liturgie traditionnelle.

    *

    En Italie, la communauté bénédictine du Père Jehan de Belleville (Villatella, non loin de Vintimille), ancien moine du Barroux, va être érigée en institut diocésain le 21 mars prochain.

    Cela aurait du se faire en 2015, mais l’approbation des constitutions par le Saint-Siège était arrivée le jour même où Mgr Oliveri était viré par François. Le nouvel évêque « a dû prendre du temps pour faire connaissance avec son nouveau diocèse », comme dit le P. Jeahan. Mais l’essentiel est qu’il accepte cette communauté dont il ne partage pas du tout la « sensibilité traditionnelle ».

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