Dómine, non secúndum peccáta nostra, quæ fécimus nos : neque secúndum iniquitátes nostras retríbuas nobis.
℣. Dómine, ne memíneris iniquitátum nostrarum antiquarum : cito antícipent nos misericórdiæ tuæ, quia páuperes facti sumus nimis.
(Hic genuflectitur.)
℣. Adjuva nos, Deus, salutáris noster : et propter glóriam nóminis tui, Dómine, libera nos : et propítius esto peccátis nostris, propter nomen tuum.
Seigneur, ne nous traitez pas selon nos péchés, et ne nous punissez pas selon nos iniquités.
Seigneur, ne vous souvenez plus de nos anciennes iniquités ; que vos miséricordes viennent en hâte au-devant de nous, car nous sommes réduits à la dernière misère.
(Ici on s’agenouille.)
Aidez-nous, ô Dieu notre Sauveur, et pour la gloire de votre nom, Seigneur, délivrez-nous et pardonnez-nous nos péchés, à cause de votre nom.
L’une des particularités liturgiques du carême est ce trait qui est chanté trois fois par semaine, les lundis, mercredis et vendredis. C’est aussi la prière prescrite pour les temps de calamité. Il est composé de versets du psaume 102 et du psaume 78. Le verset du psaume a été transformé, de façon à ce que ce qui était un constat devienne une prière.
Selon le bienheureux cardinal Schuster, ce trait « semble avoir été introduit dans la liturgie par le pape Hadrien Ier, qui ordonna de le réciter à la demande de Charlemagne ».
Le voici par les moines de Solesmes sous la direction de dom Gajard, 1953.