Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 965

  • Vendredi de la Passion

    Miserére mihi, Dómine, quóniam tríbulor : líbera me, et éripe me de mánibus inimicórum meórum et a persequéntibus me : Dómine, non confúndar, quóniam invocávi te.

    In te, Dómine, sperávi, non confúndar in ætérnum : in justítia tua libera me.

    L’introït est tiré du psaume 30 et il exprime, comme d’habitude, les angoisses de l’âme de Jésus à l’approche de sa passion : « Seigneur, pitié, car je suis dans l’angoisse, — chargé des péchés de toute l’humanité ; objet d’une haine irréconciliable de la part de mes adversaires et des pécheurs, signe et objet de malédiction devant la justice et la sainteté de Dieu, — délivrez-moi de mes ennemis ; ah ! Que je ne demeure pas confondu, puisque je vous invoque et que je recours à vous. » La prière de Jésus obtint son effet, puisque le Père éternel le délivra, et avec Lui l’humanité, des liens de la mort au jour de la résurrection, quand la surabondante plénitude de la vie glorieuse du Christ se répandit dans son corps mystique, et fit de la résurrection spirituelle des âmes le principe de leur future vie de gloire. C’est en ce sens que l’Apôtre dit que le Christ mortuus est propter delicta nostra, resurrexit propter iustificationem nostram [est mort pour nos péchés, est ressuscité pour notre justification], en tant que la gloire de la résurrection du Chef se répand dans les membres moyennant la grâce qui remet le péché et mérite l’éternelle récompense.

    Cardinal Schuster

    Cet introït assemble trois expressions du psaume 30, prises des versets 10, 16 et 18, dans l’antique version du psautier romain. Le verset chanté ensuite est comme il se doit le premier verset du psaume : il exprime l’espérance de la résurrection, qui se poursuit dans les versets suivants et où l’on trouve « in manus tuas commendo spiritum meum », phrase prononcée par le Christ sur la Croix. Cette espérance est en fait, par delà la plainte, le thème principal du psaume. Qui est ainsi en quelque sorte caché dans l’introït (et les autres chants de la messe), et le verset 20 s’exclame : « Comme elle est grande l’abondance de ta douceur, Seigneur, que tu as cachée pour ceux qui te craignent, et que tu as accomplie pour ceux qui espèrent en toi. »

  • Colonisation

    Vu sur Fdesouche :

    Sans titre.jpeg

    Mais attention, pas d'amalgame...

     

  • Haro sur la Hongrie (comme d’habitude)

    Cette fois, le gouvernement hongrois est accusé de s’en prendre aux « libertés académiques ». Parce qu'il a fait adopter par le Parlement une loi qui devrait rendre impossible le maintien en Hongrie de l’université créée et financée par George Soros.

    On sait que le gouvernement hongrois fait à juste titre la chasse aux multiples organisations de George Soros, qui véhiculent la pire idéologie mondialiste et mortifère sous couvert de « droits de l’homme ». De pseudo-organisations de la société civile, comme dit le ministre des Capacités humaines Zoltan Belog, et « nous nous sommes engagés à empêcher leurs activités par tous les moyens légaux possibles ».

    Or, en procédant à l’inspection des diverses universités étrangères installées en Hongrie, il a découvert de nombreuses irrégularités : défaut de partenariat hongrois, absence d’accréditation des programmes, délivrance de certificats qui ne sont pas de vrais diplômes… Et la pire d’entre elles est celle de Soros, dont l’existence même est problématique : elle s’appelle Central European University, et il y a aussi à Budapest une université appelée Közép-európai Egyetem : les deux noms sont identiques : en français Université d’Europe centrale, et c’est une même université, en double : l’une qui est agréée par l’Etat, l’autre qui est une sorte d’alien.

    Parmi les dispositions de la nouvelle loi il y a l’obligation pour l’université privée d’avoir un campus dans son pays d’origine. Or ce n’est pas le cas de celle de Soros, ce qui montre bien qu’il s’agit strictement d’une ingérence dans les affaires hongroises.

    Ce qu’on oublie de préciser est que les 27 autres universités étrangères installées à Budapest ne sont pas du tout menacées, et qu’il n’y a donc aucune menace sur les « libertés académiques ».

    En réalité, a souligné le Zlotan Belog, « nous sommes confrontés à de puissants milieux d’affaires, car nous ne devons pas nous faire d’illusions, l’enseignement supérieur ce sont aussi des affaires ».

    Suite aux critiques formulées par un porte-parole du gouvernement allemand, le porte-parole du gouvernement hongrois a jugé regrettable que les mensonges de George Soros puissent tromper un gouvernement aussi respecté et responsable, et il a ajouté que cette critique est « particulièrement intéressante » si l’on sait que, compte tenu des lois allemandes, l’université de George Soros ne pourrait pas s’installer en Allemagne…

    Selon Euractiv, « les villes européennes tendent la main à l’université Soros de Budapest » : elles sont prêtes à accueillir l'université. Les villes ? Toutes les villes ? En réalité UNE ville : Vilnius.

    Il y a eu à Budapest une manifestation pour défendre « la liberté de l’éducation ». La photo que publie Euractiv est intéressante, quand on sait qu’il n’y a pas d’immigration en Hongrie. Ce n’était pas une manifestation hongroise…

    h_53433193-800x450.jpg

  • Petits meurtres à la maison

    Lu sur Gènéthique, depuis DH.be :

    « De plus en plus de femmes belges et européennes ont recours » à l’achat de kits sur internet pour avorter, constatent les plannings familiaux. Ces kits contiennent les deux médicaments prescrits pour l’IVG médicamenteuse, mifepristone et misoprostol. Cette pratique est interdite, et « fortement déconseillée ». Toutefois certaines femmes « ont du mal à parler d’avortement et préfèrent éviter les médecins » déclare le docteur Pé, médecin planning familial, y compris dans les pays où l’avortement est dépénalisé. Il est « impossible de chiffrer ce phénomène », mais « les médecins interviennent de plus en plus régulièrement suite à des ‘avortements ratés’ pratiqués à domicile ».

    La culture de mort n’a pas de limites.

  • La bonne blague

    Le 17 mars dernier, François recevait les participants à une réunion du groupe international Ethique et théologie catholique. Il aurait dit, pour illustrer son sempiternel propos de l’unité dans la diversité, sur le ton de la blague :

    « A l’intérieur de la Sainte Trinité, ils se disputent tous derrière les portes closes, mais en dehors ils donnent l’image de l’unité. »

    Le ton ne change rien au fait que c’est un blasphème, et une énormité théologique.

    On lira ici les commentaires de Jeanne Smits.

    Je voudrais signaler autre chose. L’article du magazine qui relate le propos est centré sur Emilce Cuda, car c’est elle qui raconte l’entrevue avec le pape. Emilce Cuda, « la femme qui sait comment lire le Pape François », comme dit le titre, est une théologienne de l’Université catholique pontificale de Buenos Aires, elle est « une adepte de la théologie du peuple rendue célèbre par François », et elle est proche du recteur de cette université, Mgr Victor Manuel Fernandez, qui est le principal nègre d’Amoris Laetitia (mais aurait aimé que le synode avalise les unions de personnes de même sexe).

    Et, ajoute l’auteur de l’article, « il y a ce fait remarquable qu’elle est une femme et une laïque dans un domaine dominé par le clergé ».

    Comme le montre en effet la photo illustrant l’article, où l’on voit autour du pape quatre femmes et trois hommes…

    pope.jpg

  • Jeudi de la Passion

    Capitule et verset des laudes au temps de la Passion

    Veníte, mittamus lignum in panem eius, et eradamus eum de terra vivéntium, et nomen eius non memorétur ámplius.
    Deo grátias.

    Venez, mettons du bois dans son pain, et retranchons-le de la terre des vivants, et qu’on ne se souvienne plus de son nom. (Jérémie 11,19)

    . Éripe me de inimícis meis, Deus meus.
    ℟. Et ab insurgéntibus in me líbera me.

    Sauve-moi de mes ennemis, mon Dieu. Et délivre-moi de ceux qui se dressent contre moi. (psaume 58,2)

    *

    Antienne de Prime

    Líbera me, Dómine, * et pone me juxta te: et cujúsvis manus pugnet contra me.

    Délivre-moi, Seigneur, et place-moi auprès de toi, et que la main de qui que ce soit combatte contre moi. (Job 17,3)

    *

    Antienne de Tierce

    Judicasti, Dómine, * causam ánimæ meæ, defensor vitæ meæ, Dómine, Deus meus.

    Tu as jugé, Seigneur, la cause de mon âme, défenseur de ma vie, Seigneur mon Dieu. (Lamentations 3,58)

    *

    Antienne de Sexte

    Pópule meus, * quid feci tibi ? aut quid molestus fui ? Respónde mihi.

    Mon peuple, que t’ai-je fait ? Ou en quoi t’ai-je déplu ? Réponds-moi. (Michée 6,3)

    *

    Antienne de None

    Numquid rédditur * pro bono malum, quia fodérunt fóveam ánimæ meæ.

    Est-ce qu'on rend le mal pour le bien, puisqu'ils creusent une fosse pour m'ôter la vie ? (Jérémie 18,20)

    *

    Capitule et verset des vêpres au temps de la Passion

    Tu autem, Dómine Sábaoth, qui júdicas juste, et probas renes et corda, vídeam ultiónem tuam ex eis: tibi enim revelavi causam meam, Dómine, Deus meus.
    Deo grátias.

    Mais toi, Seigneur des armées, qui juges justement, et qui sondes les reins et les cœurs, fais-moi voir ta vengeance sur eux; car je t’ai confié ma cause. (Jérémie 11,20)

    . Éripe me, Dómine, ab hómine malo.
    ℟. A viro iníquo éripe me.

    Délivre-moi, Seigneur, de l’homme méchant. De l’homme inique délivre-moi. (psaume 139,2)

  • Mercredi de la Passion

    Voici les capitules, répons et versets des petites heures au temps de la Passion. (Pour que ceux qui ne connaissent pas le bréviaire aient un aperçu de la liturgie quotidienne de ce temps, centré sur les souffrances du Christ persécuté.)

    TIERCE

    Domine, omnes qui te derelinquunt, confundentur: recedentes a te, in terra scribentur: quoniam dereliquerunt venam aquarum viventium Dominum.
    - Deo grátias.

    Seigneur, tous ceux qui t’abandonnent seront confondus ; ceux qui se retirent de toi seront écrits sur la terre, parce qu’ils ont abandonné la source des eaux vives : le Seigneur. (Jérémie 17,13)

    ℟. Erue a framea, * Deus, animam meam.
    ℟. Erue a framea, * Deus, animam meam.
    . Et de manu canis unicam meam.
    ℟. Deus, animam meam.
    ℟. Erue a framea, * Deus, animam meam.

    Délivre mon âme du glaive, Dieu, et mon unique du pouvoir du chien. (psaume 21,21)

    . De ore leonis libera me, Domine.
    ℟. Et a cornibus unicornium humilitatem meam.

    De la gueule du lion libère-moi, Seigneur ; et ma faiblesse des cornes des licornes. (psaume 21,22)

    SEXTE

    Confundantur qui me persequuntur, et non confundar ego: paveant illi, et non paveam ego: induc super eos diem afflictionis, et duplici contritione contere eos, Domine, Deus noster.
    Deo grátias.

    Qu’ils soient confondus ceux qui me persécutent, et que moi je ne sois pas confondu ; qu’ils aient peur, et que moi je n’aie pas peur ; fais venir sur eux le jour de l’affliction, et broie-les d’un double broiement. (Jérémie 17,18)

    ℟. De ore leonis * Libera me, Domine.
    ℟. De ore leonis * Libera me, Domine.
    . Et a cornibus unicornium humilitatem meam.
    ℟. Libera me, Domine.
    ℟. De ore leonis * Libera me, Domine.

    De la gueule du lion libère-moi, Seigneur ; et ma faiblesse des cornes des licornes. (psaume 21,22)

    . Ne perdas cum impiis, Deus, animam meam.
    ℟. Et cum viris sanguinum vitam meam.

    Ne perds pas mon âme avec les impies, Dieu, ni ma vie avec les hommes de sangs. (psaume 25,9)

    NONE

    Recordare quod steterim in conspectu tuo, ut loquerer pro eis bonum, et averterem indignationem tuam ab eis.
    - Deo grátias.

    Souviens-toi que je me suis tenu devant Toi pour te parler en leur faveur, et pour détourner d’eux ton indignation. (Jérémie 18,20)

    ℟. Ne perdas cum impiis, * Deus animam meam.
    ℟. Ne perdas cum impiis, * Deus animam meam.
    . Et cum viris sanguinum vitam meam.
    ℟. Deus animam meam.
    ℟. Ne perdas cum impiis, * Deus animam meam.

    Ne perds pas mon âme avec les impies, Dieu, ni ma vie avec les hommes de sangs. (psaume 25,9)

    . Eripe me, Domine, ab homine malo.
    ℟. A viro iniquo eripe me.

    Délivre-moi, Seigneur, de l’homme méchant. De l’homme inique délivre-moi. (psaume 139,2)

  • Eurodictature

    Le Times rapporte les propos d’un « diplomate de haut rang » avertissant que les pays de l’UE devront accepter des « migrants » ou quitter l’Union européenne. Cette « source » dit, à propos de la plainte de la Hongrie devant la Cour européenne de Justice contre les quotas :

    « Je suis sûr que la CEJ confirmera la validation… Alors ils devront se conformer à la décision. S’ils ne le font pas ils feront face à des conséquences financières et politiques. Il n’y aura plus d’exemptions. Il n’y aura plus “un pied dedans un pied dehors”. Nous allons être très durs à ce sujet. Ils devront faire un choix : sont-ils ou non dans le système européen ? On ne peut pas faire chanter l’UE, l’unité a un prix. »

  • Trump agit encore contre l’avortement

    Le gouvernement américain annonce qu’il va cesser de financer le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP). Un communiqué du Département d’Etat a indiqué que Donald Trump avait donné instruction en ce sens au Secrataire d’Etat Rex Tillerson.

    Il s’agit en fait d’une application du décret du 23 janvier sur le rétablissement de la « politique de Mexico » qui interdit le financement public d’organisations internationales qui promeuvent l’avortement.

    Les 32,5 millions de dollars que les Etats-Unis devaient verser au FNUAP en 2017 seront attribués à d’autres organismes s’occupant de la santé des femmes.

    Les porte-parole de la culture de mort hurlent dans tous les médias à leur écoute que Trump sera responsable de la mort de milliers de femmes et d’enfants, car le FNUAP s’occupe de la « santé reproductive ».

    Les dirigeants du FNUAP jurent leurs grands dieux qu’ils ne pratiquent pas d’avortements. Mais ils ajoutent notamment que la mission de l’agence est de « s’assurer que toute grossesse est voulue »… On ne fait pas la promotion de l’avortement, on « évite les avortements à risque »… Etc.

  • Shocking, quand même

    Le chocolatier anglais Cadbury organise chaque année à Pâques, en lien avec le National Trust, une gigantesque chasse aux œufs qui mobilise des centaines de milliers d’enfants.

    Mais, cette année, la « Chasse aux œufs de Pâques de Cadbury » est devenue la « Grande chasse aux œufs britannique de Cadbury ».

    La suppression de la référence à Pâques n’est pas passée inaperçue. Même Theresa May est montée au créneau, rappelant qu’elle est fille de pasteur et que pour elle comme pour des millions de personnes Pâques a une grande importance. L’archevêque anglican d’York (numéro 2 de la hiérachie) a quant à lui accusé Cadbury de « cracher sur la tombe » de son fondateur, qui était un pieux Quaker.

    Mais Cadbury persiste et signe, soulignant que l’entreprise voulait ouvrir le divertissement « aux personnes de toutes les confessions y compris celles qui n'en ont pas ». Pourquoi à Pâques ? Qu'en pense le Conseil islamique ?