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Le blog d'Yves Daoudal - Page 968

  • Droits de l’homme…

    Dans son nouveau rapport sur l’Italie, le Comité des droits de l’homme de l’ONU se dit inquiet des « difficultés » qui lui ont été signalées « par rapport à l’accès à l’avortement légal en raison du grand nombre de médecins qui refusent de pratiquer des avortements pour des raisons de conscience, et de la manière de leur répartition dans le pays ». Le rapport enjoint donc à l’Italie de prendre des mesures pour que les femmes puissent accéder librement et effectivement à l’avortement.

    En outre, le comité de l’ONU regrette que l’Italie ait légalisé l’union civile sans prévoir un droit à l’adoption pour les homosexuels, et dénonce « son refus persistant de permettre aux couples homosexuels d’accéder à la fécondation in vitro ».

    *

    D’autre part, le Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe a publié un rapport par lequel il « demande instamment aux autorités irlandaises d’adopter une législation pour lever tous les obstacles à l’accès des femmes à l’avortement légal et sans risque ».

    En juin dernier, le Comité des droits de l’homme de l’ONU avait demandé à l’Irlande de modifier sa loi sur l’avortement, qui « soumet les femmes à un traitement cruel, inhumain et dégradant »…

  • Au Pakistan

    Le ton monte au Pakistan chez les chrétiens après les propos tenus dans la presse par un procureur de Lahore : Syed Anees Shah a déclaré que les 42 chrétiens inculpés dans l’affaire du lynchage de deux musulmans après l’attaque des églises en mars 2015 – qui risquent la peine de mort - seraient acquittés s’ils se convertissaient à l’islam.

    Selon l’avocat chrétien Nadeem Anthony, le fait n’est ni nouveau ni rare. Asia Bibi lui avait dit en 2010 qu’on lui avait fait la même proposition ; elle avait répondu « Ma foi est vivante et je ne me convertirai jamais. »

  • Piss Christ

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    Six ans après les faits, les deux hommes accusés d’avoir détérioré un « Piss Christ » d’Andres Serrano passaient lundi devant le tribunal d’Avignon.

    Ils étaient défendus par Me Jacques Trémolet de Villers et Me Jérôme Triomphe.

    Dommage que les plaidoiries ne soient pas enregistrées, car le numéro de duettiste de nos amis ne devait pas être triste, si l’on en croit les rares confidences des journalistes.

    Ce qui est sinistre en revanche est le propos du procureur, qui, trouvant parfaitement naturel et hautement artistique qu'on plonge un crucifix dans de l'urine, a osé assimiler la détérioration d’une vitre devant un cliché photographique avec le massacre à Charlie Hebdo…

  • Le pape des pauvres

    Le modérateur de la curie de l’archidiocèse de Milan, Mgr Bruno Marinoni, avait souligné que la visite du pape aurait un « style particulièrement sobre dans les caractéristiques et les coûts, « compte tenu également de la situation économique et en phase avec le message insistant du Pape sur l'essentialité ».

    Résultat : la visite du pape a coûté 3,235 millions d’euros.

    Le podium de Monza à lui seul a coûté 1,3 million d’euros, soit deux fois plus que le podium monté en septembre dernier pour un grand spectacle d’une vedette de la chanson.

    On n’oubliera pas de signaler que les toilettes portatives ont coûté 235.000 € : ce qui explique sans doute pourquoi François le pape normal a tenu à les utiliser, se faisant filmer complaisamment à l’entrée et à la sortie.

    Les sponsors ont épongé 1,3 million. Le reste a été payé par l’archidiocèse de Milan.

    Parmi les sponsors, des banques : là on ne crache pas sur le « pouvoir de l’argent »…

  • Vendredi de la quatrième semaine de carême

    L’antienne de communion de ce jour est un résumé de l’évangile, empruntant des expressions à cinq versets différents.

    Videns Dóminus flentes soróres Lázari ad monuméntum, lacrimátus est coram Iudǽis, et exclamávit : Lázare, veni foras : et pródiit ligátis mánibus et pédibus, qui fúerat quatriduánus mórtuus.

    Le Seigneur voyant pleurer les sœurs de Lazare près du sépulcre pleura lui-même en présence des Juifs et s’écria : Lazare, viens dehors : et celui qui était mort depuis quatre jours parut ayant les pieds et les mains liés.

    Très belle interprétation par les moines d’En-Calcat, en 1960 :
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    On remarque que ce texte est le même que celui de l’introït (« ingressa ») de la messe du 5e dimanche de carême dans la liturgie ambrosienne. Il n’y a ici qu’une sœur de Lazare (sans doute pour respecter le verset 39 d’où l’expression est tirée) et il y a l’ajout de « stetit ante eum » : il se tint devant lui, qui ne figure pas dans l’évangile.

    Videns Dominus sororem Lazari ad monumentum, lacrimatus coram Judaeis, et exclamavit: Lazare, veni foras. Et prodiit ligatis manibus et pedibus, stetit ante eum, qui fuerat quatriduanus mortuus.

    Dans la liturgie byzantine, la résurrection de Lazare est célébrée la veille des Rameaux, en lien avec cette fête qui anticipe la résurrection du Christ, et la nôtre. Voici le tropaire, par Jack Rabah, chantre à l’église melkite catholique Notre-Dame de l’Annonciation de Ramallah :

    Confirmant la résurrection commune avant Ta Passion, Christ-Dieu, Tu as relevé Lazare des morts. Portant comme les enfants les signes de la victoire, nous Te disons, à Toi qui as vaincu la mort: Hosanna au plus haut des Cieux ! Béni est Celui qui vient au nom du Seigneur !

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  • Islam de France…

    Le CFCM a annoncé hier avoir adopté une « charte de l’imam », que les responsables musulmans de toutes les mosquées sont invités à signer.

    Mais aujourd’hui cinq fédérations de mosquées dénoncent le lancement de cette charte, qualifiée de « document de travail », en l’absence de leurs représentants. Ces fédérations sont la Mosquée de Paris (donc les Algériens), l’UOIF, les deux fédérations turques, et le Tabligh. En bref la charte est celle de l’imam… marocain. Du moins tant que les Marocains n’auront pas désavoué le président du CFCM Anouar Kbibech.

    Il faut dire que le texte est plutôt violent pour un musulman. Ça commence très fort : « L'imam proclame son attachement profond aux valeurs universelles qui fondent notre République ainsi que l'attachement au principe de Laïcité. »

    Il semble que les rédacteurs ne fassent pas la distinction entre la taqiya et la trahison ou le reniement…

  • Immonde

    Harper Design (branche de livres illustrés du grand éditeur Harper Collins) va publier à l’automne un livre d’images intitulé « Le mari du Père Noël ». Le Père Noël est noir, et son « mari » blanc. L’auteur de l’album rappelle que dans un tweet, en décembre dernier, il disait : « Moi et Jen Ashley Wright avons décidé que nos futurs enfants ne connaîtraient que le Père Noël noir. S’ils en voient un blanc nous dirons : “C’est son mari.” »

    *

    On doit trouver cela très bien au Vatican, où le Premier ministre luxembourgeois a été reçu avec son « mari ». Nul doute d’ailleurs que l’auteur du « Mari du Père Noël » recevra les félicitations de François s’il les demande, comme il l’avait fait pour Francesca Pardi.

  • 146 assassins

    « Une pétition signée par 146 scientifiques accuse la Fondation Jérôme-Lejeune d’attaquer en justice tous leurs travaux et demande le retrait de sa reconnaissance d’utilité publique. »

    C’est Le Monde qui nous l’apprend, et qui publie cette pétition, signée notamment par une trentaine d’académiciens…

    Ces 146 médecins et chercheurs dénoncent le fait que la Fondation Lejeune a déposé 40 recours contre des autorisations de charcutage de l’embryon humain : ils ne peuvent pas charcuter en paix, et « c’est un handicap majeur pour la recherche française ».

    Bien entendu, ces valeureux scientifiques ne se privent pas de condamner les positions « sociales » et « politiques » de la Fondation, qui « dénaturent et dégradent le débat éthique qu’il convient de mener sur les évolutions des sciences de la vie et de la santé ». Sic.

  • Jeudi de la quatrième semaine de carême

    Comme pour les autres jeudis de carême, la messe de ce jour est composée d’emprunts à d’autres messes. Sauf la première lecture, qui est le récit de la résurrection du fils de la Sunamite par le prophète Elisée. Récit qui est mis en parallèle avec celui de l’évangile : le récit de la résurrection du fils de la veuve de Naïm par Jésus. La confrontation montre toute la différence entre le prophète qui doit invoquer Dieu et se livrer à des contorsions, quand Jésus n’a besoin que d’ordonner au mort de se lever. Dom Guéranger détaille le sens symbolique du premier récit :

    Toutes les merveilles du plan divin pour le salut de l’homme sont réunies dans cette mystérieuse narration ; empressons-nous de les y découvrir, afin que nous n’ayons rien à envier à nos Catéchumènes. Cet enfant mort, c’est le genre humain que le péché a privé de la vie ; mais Dieu a résolu de le ressusciter. D’abord un serviteur est envoyé près du cadavre ; ce serviteur est Moïse. Sa mission est de Dieu ; mais, par elle-même, la loi qu’il apporte ne donne pas la vie. Cette loi est figurée par le bâton que Giézi tient à la main, et dont il essaie en vain le contact sur le corps de l’enfant. La Loi n’est que rigueur : elle établit un régime de crainte, à cause de la dureté du cœur d’Israël ; mais elle triomphe à peine de cette dureté ; et les justes dans Israël, pour être vraiment justes, doivent aspirer à quelque chose de plus parfait et de plus filial que la loi du Sinaï. Le Médiateur, qui doit tout adoucir en apportant du ciel l’élément de la charité, n’est pas venu encore ; il est promis, il est figuré ; mis il ne s’est pas fait chair, il n’a pas encore habité parmi nous. Le mort n’est pas ressuscité. Il faut que le Fils de Dieu descende lui-même.

    Élisée est la figure de ce divin Rédempteur. Voyez comme il se rapetisse à la mesure du corps de l’enfant, comme il s’unit étroitement à tous ses membres dans le mystérieux silence de cette chambre fermée. C’est ainsi que le Verbe du Père, voilant sa splendeur au sein d’une vierge, s’y est uni à notre nature, et, « prenant la forme de l’esclave, s’est anéanti jusqu’à devenir semblable à l’homme », « afin de nous rendre la vie, et une vie plus abondante encore » que celle que nous avions eue au commencement. Observez aussi ce qui se passe dans l’enfant, et quelles sont les marques de la résurrection qui s’opère en lui. Sept fois sa poitrine se dilate, et il aspire, afin de marquer par ce mouvement que l’Esprit aux sept dons reprendra possession de l’âme humaine qui doit être son temple. Il ouvre les yeux, pour signifier la fin de cet aveuglement qui est le caractère de la mort : car les morts ne jouissent plus de la lumière, et les ténèbres du tombeau sont leur partage. Enfin considérez cette femme, cette mère : c’est la figure de l’Église qui implore de notre divin Élisée la résurrection de ses chers Catéchumènes, de tous les infidèles qui sont encore sous les ombres de la mort ; unissons-nous à sa prière, et efforçons-nous d’obtenir que la lumière de l’Évangile s’étende de plus en plus, et que les obstacles qu’apporte à sa propagation la perfidie de Satan, jointe à la malice des hommes, disparaissent sans retour.

  • Porte-parole

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    Cette jolie fille (on peut toujours le supposer) est une « Norvégienne » de 32 ans, Leyla Hasic (du moins si l’on en croit les photographes qui ont pris les clichés et les journalistes qui les diffusent…).

    Le Conseil islamique de Norvège (IRN), qui fédère les communautés musulmanes du pays, vient de la nommer… responsable de la communication…

    Selon le secrétaire général de l'IRN Mehtab Afsar cette nomination démontre « l'ouverture » de l'organisation. Mais oui. Et il ajoute : « Ce qu'une personne est à l'intérieur est plus important que ce qu'elle porte. » Ça c’est bien vrai…

    Au gouvernement, qui lui a alloué il y a quelques semaines une subvention de… 52 millions d’euros, c’est la consternation. Pauvres chéris…

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