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Au sommet du G7 à Biarritz, une rencontre avait été organisée entre Donald Trump et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Selon le Wall Street Journal, qui dit avoir recueilli plusieurs témoignages en ce sens, Donald Trump serait entré dans la salle en disant d'un ton enjoué: "Où est mon dictateur favori ?"
Les anti-Trump tentent de faire monter la mayonnaise en incident diplomatique, mais ils perdent leur temps. On ne sait pas si Sissi a entendu le propos, mais on sait qu'il a accepté la nouvelle aide américaine d'1,3 milliard de dollars quelque jours après...
Les ministres des Affaires étrangères de l’UE tiendront une première réunion lundi dans le cadre de la procédure de l’article 7 lancée contre la Hongrie il y a exactement un an. Le rapport du Parlement européen (qui avait lancé la procédure) sera présenté par la présidence finlandaise de l’UE.
Une procédure identique, la première du genre, a été lancée (par la Commission) contre la Pologne en décembre 2017. Elle paraît s’être quelque peu enlisée…
(Qualifiée d’arme nucléaire par les idéologues européistes, l’article 7, qui vise à priver un Etat du droit de vote au Conseil européen, n’est en l’occurrence qu’un pétard mouillé, puisqu’il faut l’unanimité contre l’Etat incriminé, et que la Pologne et la Hongrie ont toujours dit qu’elles opposeraient réciproquement leur veto.)
Il n’y a pas que les fausses fake news. Il y aussi de vraies bonnes nouvelles. La bibliothèque de Qaraqosh vient de rouvrir.
Il y a cinq ans déjà, les habitants de Qaraqosh, dans la plaine de Ninive, tous chrétiens et en grande majorité syro-catholiques, avaient dû fuir l’avancée de l’Etat islamique. Tout avait été détruit ou dévasté, notamment les églises (dont une qui était toute neuve) et la bibliothèque.
« Elle s’est levée des ruines noires et des débris de démolition pour devenir un centre culturel, dit le P. Duraid. Nous rêvons qu’elle devienne un espace où des intellectuels, des étudiants, des auteurs, des poètes et des lecteurs de notre village puissent se rencontrer ou faire des recherches. »
La bibliothèque a pris le nom du P. Louis Qasar, le plus célèbre prêtre originaire de Qaraqosh. Ce n’est pas seulement une bibliothèque, c’est un symbole d’espérance. De renaissance.
Elle a actuellement 650 ouvrages. « Nous manquons toujours de livres de philosophie, de psychologie et de religion, et de littérature, dit le P. Duraid. Nous avons aussi besoin de dictionnaires, et d’une plus grande diversité de livres en français et en anglais. Surtout dans cette dernière langue, parce que plusieurs familles sont revenues d’Europe et leurs enfants lisent l’anglais. »
Quelques 5.100 familles seraient revenues dans le secteur.
Le P. Duraid, c’est lui qui chante ici une antienne de la liturgie des martyrs :
Apostiches des grandes vêpres de la fête byzantine de l’"Exaltation universelle de la vénérable et vivifiante Croix", par Evgnios Hardabellas, protopsalte de l’église de l’Entrée de la Mère de Dieu à Koskinou (Rhodes).
Salut, vivifiante Croix du Seigneur, * invincible trophée de la foi, * porte du Paradis, rempart de l'Eglise et réconfort des croyants; * par toi fut abolie la puissance de la mort, * par toi disparaît l'antique malédiction, * par toi nous sommes élevés de terre jusqu'au ciel; * arme invincible qui chasses les démons, * havre de salut et gloire des Martyrs, * précieux ornement des Justes et des Saints, * au monde tu apportes la grâce du salut.
Exaltez le Seigneur notre Dieu, prosternez-vous devant son trône, car il est saint. (Psaume 98,5: Exaltate Dominum Deum nostrum,et adorate scabellum pedum ejus, quoniam sanctum est.)
Salut, vénérable Croix du Seigneur, * qui délivres de la malédiction le genre humain, * toi le signe d'où rayonne la vraie joie; * exaltée, tu renverses l'ennemi; * tu es notre secours et notre appui, * la force des justes, la splendeur des prêtres saints; * ton image nous arrache au malheur, * sceptre de puissance nous conduisant, * arme de paix, que les Anges escortent avec respect, * divine gloire du Christ * qui accorde au monde la grâce du salut.
Dieu est notre Roi depuis toujours, au milieu de la terre il accomplit le salut. (Psaume 73,12: Deus autem rex noster ante sæcula : operatus est salutem in medio terræ.)
Salut, guide des aveugles, précieuse Croix, * médecin des malades, résurrection de tous les morts, * nous relevant de la fosse où nous sommes tombés; * par toi cesse la corruption du tombeau, * par toi fleurit notre immortelle condition * et nous mortels, nous voici divinisés; * le diable s'en trouve terrassé; * et, voyant les mains des Pontifes t'élever, * nous exaltons celui qui sur toi fut hissé; * nous prosternant devant toi, nous puisons * en abondance la grâce du salut.
Dans le chapitre 38 du livre de Job, Dieu pose toute une série de questions destinées à montrer à l’homme qu’il ne sait rien de tout ce que Dieu fait et qu’il est incapable d’en donner des explications.
On est intrigué dans la Vulgate par le verset 36 : « Qui a mis dans les entrailles de l’homme la sagesse, ou qui a donné au coq l’intelligence ? »
En effet, le passage où se trouve ce verset brosse de façon poétique les divers phénomènes météorologiques qui échappent au contrôle de l’homme. Le verset précédent disait : « Est-ce que c’est toi qui envoies les éclairs, et ils iront, et revenant ils te disent ; Nous voilà ? »
De nombreuses traductions juives et protestantes disent dans le contexte : « Qui a mis la sagesse dans la nuée (dans la brume sombre, aux sombres nuages), et qui a donné au météore l’intelligence ? » D’autres laissent tomber le contexte : « Qui a mis la sagesse dans les reins, ou qui donna l’intelligence à l’esprit ? »
Les Bibles « catholiques » modernes en français (Pirot-Clamer, Osty, Jérusalem, TOB) traduisent : « Qui a mis dans l'ibis la sagesse, (qui a) donné au coq l'intelligence ? »
En fait ce verset a deux mots dont on ne connaît pas la signification. Le deuxième, sekhvi, est celui que saint Jérôme a traduit par « coq ». Et il est amusant de voir que nos très modernes exégètes catholiques, qui n’ont que mépris pour la Vulgate, ont gardé cette traduction, au motif qu’on la trouve… dans la Vulgate (et dans un targum).
Quant au premier mot, il fallait trouver une traduction qui rende compte du parallélisme qui doit exister dans ce verset comme dans tant d'autres (ont-ils décidé). Alors on a trouvé l’ibis. Pourquoi ? Ici nous avons un bel exemple du caractère soi-disant scientifique de ces traductions. On a traduit « ibis » parce que le mot hébreu, toukhot, ressemble au nom du dieu Ibis des Egyptiens : Thot, ou Thoout, et l’ibis passait pour prévoir les crues du Nil. Sic. A condition, en outre, d’imaginer que l’auteur de Job connaissait les crues du Nil et ce talent de l’ibis, et, ne se souvenant plus du nom de l’oiseau, a mis un mot qui ressemble au nom du dieu. Ce n’est pas de la science, c’est du roman ! Ce mot se trouve une autre fois dans la Bible : dans le psaume 50,8, où il est question aussi de la sagesse, mais il veut dire ici ce qui, dans la sagesse divine, nous est caché, inaccessible, trop profond. Saint Jérôme a traduit par « absconditum (sapientiae) ». Le psautier de la Vulgate a « incerta (sapientiae) », ce qui est « incertain », confus, indiscernable pour les yeux de l’homme, traduction du grec adila. (C’est cette notion de profondeur qui dans Job a fait traduire « reins » par certains.)
Mais la Septante dit tout autre chose. Cette version de l’Ecriture, réalisée au IIIe siècle avant Jésus-Christ par des rabbins d’Alexandrie qui connaissaient assurément l’ibis et les crues du Nil, et aussi… l’hébreu, dit littéralement : « Qui a donné aux femmes la sagesse du tissus, ou la science de la broderie ? » C’est ce que traduisaient les anciennes versions latines, et c’est ainsi que le texte est cité tant par saint Ambroise que par saint Augustin : « Quis dedit mulieribus texturae sapientiam, et varietatum scientiam ? »
Cette (énorme) différence donne à saint Jérôme l’occasion d’un de ses plus brillants commentaires (dans son livre sur Job, chapitre 38). Il explique d’abord sa propre version en lui donnant un sens christique : Dieu le Père a mis la Sagesse, c’est-à-dire le Fils, dans des entrailles humaines, et l’intelligence du coq est celle des saints qui dans les ténèbres de ce monde demandent à Dieu d’envoyer sa lumière (Emitte lucem tuam et veritatem tuam – psaume 42), et celle des prophètes qui ont annoncé la venue du Christ, le vrai Soleil. Puis il passe au texte grec, dont il donne une plus longue explication. En bref, ce que dit Dieu ici paraît contredire ce qu’il dit dans l’Exode, où il confie à deux hommes, et non à des femmes, tous les travaux de couture et de broderie pour le Tabernacle. C’est qu’il faut (comme toujours) comprendre le texte biblique de façon spirituelle. Ces femmes, ce sont les âmes des saints, qui se tissent un vêtement de grand prix pour la vie éternelle, paré de broderies qui sont leurs bonnes œuvres.
Addendum
Je découvre qu'il paraît établi depuis longtemps que le commentaire sur Job n'est pas de saint Jérôme, et qu'il est désormais attribué de façon sûre au "prêtre Philippe", disciple de saint Jérôme. Ici le disciple vaut le maître (et lui ressemble étrangement)...
Le cardinal Burke et Mgr Schneider publient un catalogue des principales aberrations que contient le document préparatoire au synode sur l’Amazonie et invitent à « une croisade de prière et de jeûne afin d'implorer Dieu pour que l'erreur et l'hérésie ne pervertissent pas la prochaine assemblée extraordinaire du synode des évêques sur l'Amazonie ».
(La croisade, de 40 jours, commence le 17 septembre. Elle consiste notamment à jeûner un jour par semaine. Il se trouve que le 18 et le 20 septembre sont des jours de jeûne dans le calendrier catholique traditionnel. Comme quoi il ne fallait pas supprimer les quatre temps…)
Le 12 septembre, jour de la fête du Très Saint Nom de Marie, anniversaire de la bataille de Vienne qui sauva l’Europe de l’islam, François n’a fait aucune référence à cette fête, mais il a publié un message et une vidéo sur le lancement d’un « pacte éducatif mondial » :
Chers amis, dans l’encyclique Laudato si’ j’ai invité tout le monde à collaborer pour sauvegarder notre maison commune. Pour comprendre à quel point est urgent le défi que nous avons devant nous, nous devons mettre l’accent sur l’éducation qui ouvre l’esprit et les cœurs à une compréhension plus large et plus profonde de la réalité. Il faut un pacte éducatif mondial qui nous éduque à la solidarité universelle, à un nouvel humanisme.
Ainsi commence le message vidéo par lequel le pape annonce « l’événement mondial » qui aura lieu au Vatican le 14 mai 2020.
En dehors de l’expression « dialogue entre les religions », il n’y a strictement rien de religieux dans cet appel. Strictement aucune perspective spirituelle. Le pacte éducatif que veut créer François est laïque, agnostique. Il faudrait peut-être lui dire que nous avons déjà eu Jules Ferry… Ah oui, mais il s’agit de l’étendre au niveau mondial. De « former un nouvel humanisme » au niveau mondial par une « éducation » sans religion.
C’est purement et simplement de la propagande maçonnique.
Dans la dernière phrase du texte écrit du message, il est question de prendre l’engagement de « cultiver ensemble le rêve d’un humanisme solidaire, répondant aux attentes de l’homme et au dessein de Dieu ».
C’est la seule fois qu’il est question de « Dieu ». Mais quel est donc ce « Dieu » dont le « dessein » serait de nous voir « cultiver le rêve d’un humanisme solidaire » se traduisant par une éducation dépourvue de toute référence… à Dieu ?
℟. Non abscóndas me, Dómine, a fácie tua: manum tuam longe fac a me, * Et formído tua non me térreat. ℣. Córripe me, Dómine, in misericórdia, non in furóre tuo, ne forte ad níhilum rédigas me. ℟. Et formído tua non me térreat.
Ne me cache pas, Seigneur, loin de ta face, éloigne de moi ta main, et que ton effroi ne me terrifie pas. Corrige-moi, Seigneur, en ta miséricorde, non en ta fureur, de peur que tu ne me réduises à néant.
Ce « répons de Job » reprend Job 13,20b-21, en modifiant les premiers mots : l’affirmation « et alors je ne me cacherai pas loin de ta face », devient une prière : « Ne me cache pas (ne me relègue pas), Seigneur, loin de ta face ».
Le verset, quant à lui, ressemble à un verset de Job, mais il vient de Jérémie (10,24), avec une modification par rapport aux textes latins, grec et hébreu qui sont unanimes : Jérémie demande à Dieu de le corriger « dans le jugement » (selon sa justice), et Job « dans la miséricorde » (selon sa miséricorde)…
On notera d’autre part que tous les manuscrits notés médiévaux commencent par « Ne abscondas » (ce qui ne change rien au sens).
Début de l’office dit « Appel de Jasna Gora », à Czestochowa (où a commencé ce qui occasionnera la fête de ce jour). Fanfare du dévoilement de l’Icône. Chant de Bogurodzica (Mère de Dieu), qui date d’au moins le XIIIe siècle et faisait fonction d’hymne national polonais notamment dans les guerres contre les Turcs. Chant de Maryjo, Królowo Polski (Marie, Reine de Pologne), trois fois, malheureusement interrompu. (Suivent des prières, d’autres chants, et la bénédiction.)
Twego dziela Krzciciela, Bożycze, Usłysz głosy, napełń myśli człowiecze. Słysz modlitwę, jąż nosimy, A dać raczy, jegoż prosimy: A na świecie zbożny pobyt, Po żywocie rajski przebyt. Kirielejson.
Mère de Dieu, Vierge, Marie glorifiée par Dieu, Mère choisie, Marie! Convertis-nous, envoie-nous ton Fils notre Seigneur. Kyrie eleison.
De par ton Baptiste, Fils de Dieu Entends nos voix, réponds aux vœux des hommes. Écoute la prière que nous t’offrons, Et daigne nous donner ce que nous demandons: Sur terre, un pieux séjour, Après la vie, la demeure céleste. Kyrie eleison.
Maryjo, Królowo Polski, Jestem przy Tobie, pamiętam, Czuwam.
Marie, Reine de Pologne, je suis avec toi, je me souviens, je veille.
Suite à la nouvelle réglementation qui interdit aux cliniques participant à un programme fédéral d’aide de pratiquer des avortements et impose une « séparation financière et physique claire » entre les services de planification familiale et les « services d'avortement », le Planning familial américain ferme deux de ses avortoirs de l’Ohio. Mais il en reste encore cinq.