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Le blog d'Yves Daoudal - Page 652

  • Mercredi des quatre temps

    L’évangile de la messe de ce jour est le récit du miracle de la délivrance d’un jeune garçon d’un « esprit muet » qui le jetait souvent dans le feu et dans l’eau pour le faire périr.

    « In ignem et in aquas ». Cela fait penser au psaume 65 (qui est un psaume des matines de ce jour dans le bréviaire monastique) : « Nous sommes passés par le feu et l’eau – per ignem et aquam - et tu nous as conduits en un lieu de rafraîchissement. » Le feu et l’eau symbolisent toutes les épreuves par lesquelles doit passer le croyant (et tous les tourments infligés au garçon de l’évangile). On pense aussi à La Flûte enchantée, de Mozart, où la dernière épreuve de Tamino et de Pamina est de traverser l’eau et le feu. Au début de cette scène, « deux hommes en armure noire » ont fait savoir aux amoureux que sur la route qu’ils empruntaient ils devraient subir la purification de la terre, de l’air, de l’eau et du feu. Ce qui est le début de l’initiation maçonnique. Mais l’opéra n’évoque que le feu et l’eau, comme le psaume…

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    En Irlande, « Per ignem et aquam » est la devise de Mallow, et « Per aquam et ignem » celle de Wexford. Le blason de cette dernière est explicite : il montre trois bateaux en flammes – sans qu’on sache ce que sont historiquement ces bateaux.

    Mais cet évangile n’a pas été choisi en raison de son évocation du feu et de l’eau. Il a été choisi à cause de ses derniers mots : aux apôtres qui se plaignent de ne pas avoir pu chasser ce démon, Jésus répond que cette espèce ne se chasse que par la prière et le jeûne : « in oratióne et jejúnio. » Ce sont les derniers mots de l’évangile du mercredi des quatre temps de septembre (et c'est aux laudes l'antienne du Benedictus), pour rappeler que c’est un jour de jeûne, comme l’a solennellement annoncé saint Léon le Grand aux matines de dimanche dernier.

    Ce texte de saint Léon a été supprimé du bréviaire romain en 1960, à cause du raccourcissement des matines. Il est à noter que le mot « jeûne » a quant à lui été supprimé de toutes les traductions modernes de la Bible (sauf celle de Chouraqui), et donc aussi dans la soi-disant « Bible de la liturgie ». De toute façon la néo-liturgie a supprimé les quatre temps, comme ça c’est plus pratique.

    On remarquera que le « jeûne » figure dans la Vulgate de Stuttgart, parce que tous les manuscrits de la Vulgate (et tous les manuscrits latins antérieurs, sauf un) ont ce mot, mais que les fabricants de la soi-disant néo-Vulgate l’ont arbitrairement supprimé. Il se trouve dans la très grande majorité (la presque totalité, en fait) des manuscrits grecs (et aussi syriaques, coptes…), y compris le vénérable papyrus 45 du IIIe siècle, mais pas dans deux des trois codex considérés comme les meilleurs. Exit donc le jeûne… et la possibilité de chasser certains démons.

    Ci-dessous le début du 15e volume des « Réclamations Belgiques couronnées par la Victoire et la Liberté, par le triomphe de la Religion et des Loix », 1790. C’est une jolie explication de « per ignem et aquam ».

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  • Les stigmates de saint François

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    François, ce serviteur et ministre vraiment fidèle du Christ, deux ans avant de rendre son âme au ciel, se retira en un lieu élevé appelé mont Alverne, où il commença un jeûne de quarante jours, en l’honneur de saint Michel Archange. Il advint alors, qu’inondé plus abondamment des douceurs spirituelles de la contemplation surnaturelle dont il éta

    it habituellement favorisé, et embrasé plus ardemment par la flamme des célestes désirs, il commença à sentir une affluence extraordinaire de tous les dons surnaturels. Alors donc que la séraphique ardeur de ses élans le transportait jusqu’en Dieu, et qu’un vif sentiment de tendre compassion le transformait en Celui qui voulut, par excès d’amour, être crucifié, se trouvant un matin en oraison sur le flanc de la montagne (c’était vers la fête de l’Exaltation de la sainte Croix), l’homme de Dieu vit comme l’apparence d’un Séraphin, ayant six ailes aussi resplendissantes qu’enflammées, descendre du haut du ciel et arriver d’un vol extrêmement rapide à une place de l’air, à sa proximité, où il lui parut non seulement muni d’ailes, mais aussi crucifié, ayant les mains et les pieds étendus et cloués à une croix, et les ailes disposées de chaque côté d’une manière admirable, en sorte qu’il en élevait deux au-dessus de sa tête, en déployait deux autres pour voler, et voilait tout son corps en l’enveloppant des deux dernières. Cette vision étonna grandement François, et répandit en son âme une joie mêlée de douleur ; car, tandis qu’il concevait une extrême allégresse de la vue bienfaisante de l’Ange qui lui apparaissait d’une façon si prodigieuse et si familière, le cruel spectacle du crucifiement lui transperça l’âme d’un glaive de compassion douloureuse.

    François savait bien que l’état d’infirmité et de souffrance est incompatible avec l’immortalité d’un esprit séraphique ; mais intérieurement éclairé par celui qui se montrait au dehors, il comprit qu’une vision de ce genre avait été présentée à ses regards pour lui apprendre que c’était l’embrasement du cœur, et non le martyre du corps, qui devait transformer tout entier l’ami de Jésus Christ, en une parfaite ressemblance à ce Jésus crucifié. Disparaissant donc après un entretien secret et familier, la vision laissa François, l’âme enflammée d’une ardeur séraphique et le corps marqué de blessures semblables à celles d’un crucifiement ; comme si, fondue et amollie d’abord par l’action du feu, sa chair avait ensuite reçu l’impression d’un cachet. Aussitôt en effet, à ses mains et à ses pieds, commencèrent à paraître des marques de clous, ayant leurs têtes dans le creux des mains et sur le dessus des pieds, et leurs pointes à l’opposé. En outre, son côté droit présentait une cicatrice rouge, comme s’il eût été transpercé par une lance ; et bien des fois il en coula un sang sacré, qui trempait sa tunique et ses autres vêtements.

    Devenu donc un nouvel homme, grâce à la distinction glorieuse de ce prodige nouveau et surprenant (puisque, par un privilège singulier dont personne encore n’avait joui avant ce jour, il se trouva marqué, je dirai mieux, orné des sacrés stigmates). François descendit de la montagne, portant avec lui l’image du Crucifié non point tracée d’une main d’artisan sur des tables de pierre ou de bois, mais gravée sur sa propre chair par le doigt du Dieu vivant. Comme il savait très bien « qu’il est bon de tenir caché le secret d’un roi, » cet homme séraphique, conscient de l’œuvre mystérieuse, opérée en lui par le Roi, s’efforçait de dissimuler ces marques sacrées. Mais parce que c’est à Dieu de révéler pour sa gloire les grandes choses qu’il fait, le Seigneur lui-même qui avait secrètement imprimé ces signes, les fit ouvertement découvrir par des miracles, en sorte que, la vertu cachée et merveilleuse des stigmates, devint manifeste par l’éclat des prodiges.

    Saint Bonaventure

  • L’avorteur

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    Women's Health. Keep abortion legal.

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    Le Dr Ulrich Klopfer est mort le 3 septembre, à l’âge de 75 ans. Il était connu comme l’un des plus grands avorteurs des Etats-Unis. Il avait commencé dès l’arrêt Roe contre Wade, en 1973. Il exerçait dans sa clinique « Le Pavillon des femmes », à South Bend dans l’Indiana, et il avait ouvert deux autres cliniques de « santé des femmes ». En 2016 sa licence de tuer avait été supprimée après une inspection en 2014 qui avait relevé 27 infractions. Une autre inspection en releva d’autres en 2015. Lors du procès de 2016 il fut reconnu coupable de cinq chefs d’inculpation sur les neuf qui lui étaient reprochés. Il ne donnait d’analgésiques qu’aux femmes qui pouvaient les payer en extra, ou aux jeunes de moins de 16 ans. On lui reprocha d’avoir pratiqué des avortements sur des filles de moins de 14 ans sans l’avoir signalé en temps voulu. « Ce n’est qu’une affaire de paperasse », répliqua Klopfer, ajoutant de lui-même, par bravade, qu’il avait aussi avorté une fille de 10 ans mise enceinte par son oncle, et que personne n’en avait rien su parce que les parents de la fille ne voulaient pas que ça se sache.

    Lorsque la famille s’est rendue dans la propriété du médecin, à Joliet (Illinois), elle a découvert des cadavres de fœtus. La police a été alertée et en a trouvé 2.246. Sic.

    Nul ne sait pourquoi il avait conservé ces fœtus, dans sa propriété qui se trouve à plus de 160 km de sa clinique de South Bend.

    La culture de mort rend fou.

  • Leur Europe

    En Belgique, il y a un gouvernement démissionnaire intérimaire, comme souvent, puisqu’il faut des années avant que les élections débouchent sur un nouveau gouvernement, qui ne dure pas longtemps puisqu’on arrive vite aux élections suivantes…

    Il y a donc un Premier ministre démissionnaire intérimaire (depuis 2018), Charles Michel, qui a été nommé prochain président du Conseil européen.

    Et il y a un vice-Premier ministre démissionnaire intérimaire, Didier Reynders, également ministre démissionnaire intérimaire des Affaires étrangères et ministre démissionnaire intérimaire de la Défense, qui s’est auto-désigné commissaire européen (c’est plus pratique).

    Il y a une semaine, la future chef-commissaire, Ursula, a décidé que Didier Reynders serait commissaire à la Justice et au respect de l'Etat de droit.

    Samedi dernier, deux quotidiens belges ont signalé que le parquet de Bruxelles avait ouvert une enquête préliminaire sur le dit Didier Reynders, « sur des faits présumés de blanchiment et de corruption ». Il est accusé par un ancien agent secret de pots-de-vin versés dans le cadre de l'obtention de marché publics, de « vente à des prix surfaits d’œuvres d’art et d’antiquités sans grande valeur », et de transactions immobilières douteuses…

  • Dictature

    Le Vancouver Sun, au Canada, a publié samedi une tribune d’un chargé de cours de l’Université Mount Royal, de Calgary, Mark Hecht, dans laquelle il déclare que le Canada se porterait mieux sans diversité ethnique : « Le Canada devrait dire adieu à la diversité, à la tolérance et à l’inclusion pour reconstruire la confiance en autrui et commencer à accepter une nouvelle norme en termes de politique d’immigration. »

    Ces propos ont provoqué un tollé, le texte a été supprimé du site, et le journal a présenté ses excuses. « Le Vancouver Sun s’engage à promouvoir et à célébrer la diversité, la tolérance et l’inclusion. Notre communauté et notre nation dynamiques reposent sur ces piliers importants », écrit le rédacteur en chef.

    « Je pense qu’il est essentiel de comprendre que ce n’est pas une question de liberté d’expression dans ce cas », affirme Sean Holman, ancien journaliste du journal, aujourd’hui professeur de journalisme à l’Université Mount Royal.

    Ah bon. La nouvelle définition de la liberté d’expression, c’est la liberté de dire ce que la pensée unique permet de dire. Merci de le confirmer. Mais cela s’est toujours appelé dictature.

  • Saints Corneille et Cyprien

    Saint Corneille est élu pape en mars 251. Après un veuvage de quatorze mois, l'Eglise catholique retrouve un pape. Saint Fabien en effet, victime de l'atroce persécution de Dèce, avait subi le martyre le 20 janvier 250. Depuis, l'empereur avait de nouveau quitté Rome pour la frontière du Danube, où il soutient la guerre contre les Goths et où il périra d'ailleurs en juin.

    Les chrétiens de Rome jurent alors de réorganiser la Curie. Ils portent leur prêtre Corneille au souverain pontificat. Leur choix alla vers ce prêtre parce qu'il avait franchi régulièrement les degrés de la cléricature, mais surtout parce qu'il avait assumé ses différents offices avec un zèle et une modestie qui l'aidaient à considérer sagement le repentir des fidèles accusés d'avoir fléchi sous la persécution de l'empereur Dèce.

    Rome notifie l'élection à l'Eglise d'Afrique, la plus remarquable des Eglises catholiques par l'importance de son épiscopat et par la fréquence de ses conciles.

    Un autre prêtre romain, Novatianus, se trouve peu satisfait de cette élection et, à l'instigation d'un prêtre de Carthage, Novatus, ennemi de Cyprien, il envoie lui aussi une lettre à l'Eglise d'Afrique, mais pour mettre ses évêques en garde contre Corneille, accusé d'avoir acheté un certificat de sacrifice pendant la persécution, et d'avoir communiqué avec des apostats. Le primat de Carthage, saint Cyprien, reçoit donc ces deux documents. Pendant ce temps, Novatianus est sacré par trois évêques et organise une contre-Eglise.

    Saint Cyprien convoque un concile à Carthage, au cours duquel les évêques, refusant de s'en remettre aux différents rapports, décident, avec une grande sagesse, de ne pas se prononcer avant de prendre sur place de plus amples informations. A cet effet, ils envoient deux de leurs collègues à Rome. Vite convaincu de la sainteté de Corneille, Cyprien met alors sa grande influence au service du pape légitime. Luttant ensemble contre les mêmes adversaires, les deux pontifes se lient d'une étroite amitié.

    Le concile de Carthage (mars 252), qui réunit plus de 150 évêques, excommunie Novatus et Novatianus. Il définit les conditions imposées aux coupables pour leur réintégration dans l'Eglise. Leurs décisions, envoyées à Rome, sont approuvées par un concile de 60 évêques, et le Pape les expédie à toute la chrétienté comme lois officielles de l'Eglise. En cette conjoncture dramatique, la sagesse berbère a gouverné l'Eglise universelle.

    Une terrible peste s'abat sur l'empire romain en 252 et le peuple italien accuse les chrétiens d'avoir provoqué la colère des dieux. Alors les policiers arrêtent le pape Corneille, on l'exile à Civita Vecchia, petit port situé à 60 km de Rome et il y meurt en juin 253.

    Pendant son exil, il a la consolation de recevoir des lettres élogieuses de saint Cyprien qui le félicite de son courage.

    L'Eglise a inscrit dans le Canon de la messe Corneille et Cyprien à la suite des apôtres dont elle sollicite officiellement chaque jour l'intercession auprès de Dieu.

    (Abbé Vincent Serralda, Le Berbère lumière de l'Occident, NEL)

  • La Sainte Croix en Pologne

  • 14e dimanche après la Pentecôte

    Si l’herbe du champ,
    qui aujourd’hui est là, et demain jetée au four,
    Dieu l’habille ainsi,
    combien plus pour vous, minicroyants !

    Ainsi sœur Jeanne d’Arc traduit-elle littéralement « oligopistos », et elle a raison, car ce mot n’existe pas en dehors des évangiles, où il est toujours prononcé par le Christ, et vise toujours les apôtres : il ne faut donc pas le traduire par des mots ou des expressions qu’on rencontre ailleurs.

    C’est ici la première fois qu’il apparaît. Il est intéressant de noter que c’est dans une des pages les plus charmantes de l’évangile. Pour parler de la foi, Jésus fait goûter la beauté de la création. Il est assis sur la montagne, et il désigne à ses disciples les oiseaux qui volent au-dessus du lac, les fleurs qui émaillent les champs. Les oiseaux ne sèment pas et ne moissonnent pas et n’entassent pas, et pourtant ils mangent, parce que Dieu les nourrit. Les lis ne travaillent pas et ne filent pas, mais ils sont habillés de façon plus splendide que ne l’était Salomon dans toute sa gloire. Cette dernière notation est un cri de louange du Père qui a fait la nature plus belle que tout ce que l’homme peut inventer. Ce Père auquel il faut donc faire une absolue confiance. La leçon sur la foi est délivrée ici dans un cadre idyllique. Toutefois, c’est avec cette étrange précision que l’herbe somptueuse va être jetée au four. Littéralement ça n’a pas de sens : ni à son époque, ni jamais, on n’a récolté des fleurs des champs pour les faire brûler dans un four. Soit Jésus utilisait une expression populaire voulant dire que ces fleurs n’ont aucune valeur marchande, soit il s’agit d’un bref rappel du destin tragique de l’homme, qu’on ne doit pas oublier même en cette belle journée.

    On a trouvé sous la plume de Rabbi Eliézer ha-Modaï (Eléazar de Modin) un texte de la Mishna qui ressemble à celui-là. « Celui qui a créé la journée a également créé sa disposition; c'est pourquoi celui qui, tout en ayant suffisamment de nourriture pour la journée, dit: Que vais-je manger demain ? appartient à la catégorie des hommes de peu de foi, comme les Israélites quand ils reçurent la manne. » Cependant l’expression « de peu de foi » est en deux mots hébreux (voulant dire « petits de foi »), et non en un seul. D’autre part ce rabbi fait partie des « Sages » de la première génération après la destruction du Temple, il a donc pu être influencé par l’évangile.

    Cela pour souligner qu’on ne trouve nulle part ailleurs une telle expression.

    Saint Luc, dans le passage parallèle, reprend « oligopistos ». Jésus va employer ce mot trois autres fois, toujours dans saint Matthieu. Deux fois au cours d’une tempête. D’abord quand les disciples dans la barque le réveillent pour lui dire : « Seigneur, sauve-nous, nous périssons. » Et Jésus montre alors qu’il est le maître de la nature. Puis quand saint Pierre veut marcher sur l’eau et qu’il commence à couler. S’il avait eu la foi il aurait été lui aussi le maître des flots. Oligopistè ! Cette seule fois au vocatif, et c’est saint Pierre, le chef de l’Eglise, celui dont « la foi ne défaillira pas » qui est ainsi traité…

    Enfin c’est quand Jésus dit aux apôtres de prendre garde au levain des pharisiens et que les apôtres croient qu’il leur reproche de ne pas avoir emporté de pain : ces minicroyants ne se souviennent déjà plus de la double multiplication des pains (dont la seconde est semble-t-il toute récente). On retrouve ici la configuration du sermon sur la montagne : de même que Dieu nourrit les oiseaux, il nourrit les hommes qui lui font confiance, qui ont foi en lui. Et même les autres, d’ailleurs. Mais seuls ceux qui ont la foi reçoivent la vraie manne, le pain descendu du ciel.

  • Colloque sur la loi bioéthique

    Le colloque aura lieu au 23 rue Jean Goujon, Paris VIIIe.

    L'inscription est toujours impérative.

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    N.B. Il est impératif de s'inscrire.