Plus d’un demi-million de migrants clandestins (exactement 527.725) ont été expulsés depuis un an, annonce le gouvernement.
Angolais.
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Plus d’un demi-million de migrants clandestins (exactement 527.725) ont été expulsés depuis un an, annonce le gouvernement.
Angolais.
On sait comment le Premier ministre italien qui a spectaculairement retourné sa veste s’est dit d’accord avec Emmanuel Macron pour un « mécanisme automatique » de répartition des migrants, auxquels tous les pays de l'Union européenne devraient participer « d'une façon ou d'une autre », sous peine de « pénalités financières ».
Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a répondu dans une interview à Die Welt :
« Nous n’appliquerons pas le système de répartition obligatoire des migrants et nous continuerons à nous y opposer comme nous l’avons fait jusqu’à présent.
« Nous ne céderons pas au chantage des ONG de Soros, des gouvernements occidentaux ou de Bruxelles. »
Il a ajouté qu’il serait inutile de parler d’une position européenne commune tant que les frontières extérieures de l’UE ne sont pas correctement surveillées, et que la réponse est entre les mains des Etats membres, et non dans le renforcement de l’agence Frontex, qui « fonctionne comme une agence de voyage ».
"L'amour contre la discrimination des tout-petits"
Quelque 50.000 personnes ont participé hier à une Marche pour la Vie à Bratislava. C’est une grosse mobilisation à l’échelle de la Slovaquie (même si la précédente avait été encore plus nombreuse). A noter que la Marche était organisée par la conférence épiscopale, et que l’archevêque de Bratislava, Mgr Stanislav Zvolenský, a prononcé une allocution avant le départ.
Les manifestants protestaient contre la législation actuelle qui date de l’époque communiste (l’avortement est permis pendant 12 semaines) et qu’aucun grand parti ne veut modifier, d’autant que le nombre d’avortements a régulièrement baissé pour s’établir à 6.000 en 2018.
Toutefois il y a actuellement quatre propositions de loi devant les députés : restreindre le délai à huit semaines, à six semaines, interdire l’avortement « sans raisons sérieuses », permettre aux femmes enceintes de 21 semaines de prendre un « congé maladie » qui leur permette de donner naissance secrètement à un enfant en vue de l’adoption.
Les manifestants demandaient aussi aux autorités de protéger le statut du mariage entre l’homme et la femme, « lien irremplaçable et sans alternative sociale », d’améliorer la politique familiale, et de manifester leur désaccord avec « les documents d’organisations internationales qui interfèrent en Slovaquie avec les valeurs constitutionnelles du mariage, de la famille, de l’égalité entre les hommes et les femmes, et le droit des parents d’élever leurs enfants ».
On notera que la Marche était également organisée par Kanet, qui s’est donné ouvertement pour mission, notamment, de permettre aux organismes de l’Eglise de mieux profiter des fonds structurels de l’UE…
D’autre part, il y avait les 6 et 7 septembre le pèlerinage annuel à la « Coline mariale » de Levoča, non loin des frontières hongroise et polonaise. On considère que quelque 400.000 personnes sont venues sur les deux jours, et l’affluence du samedi a surpris les organisateurs, comme les prêtres présents qui étaient assaillis pour les confessions. Il y a eu aussi davantage de personnes venant à pied, donc effectuant un véritable pèlerinage.
(Le pèlerinage était présidé cette année par le cardinal Stanisław Ryłko, qui fut ordonné prêtre par Mgr Karol Wojtyła puis évêque par Jean-Paul II, organisateur des JMJ, secrétaire puis président du Conseil pontifical pour les laïcs, jusqu’à ce que François supprime le dicastère et l’envoie au placard. Un beau et prestigieux placard, mais placard quand même : il est archiprêtre de la basilique Sainte Marie Majeure.)
Hier c’était la fête de la Saint-Firmin, à La Fère, dans l’Aisne. Fdesouche a publié cette vidéo du défilé traditionnel… J’ai d’abord pensé que c’était un montage de morceaux très choisis réalisé par des identitaires ou le candidat RN local. Mais pas du tout. C’est une vidéo diffusée par L’Aisne nouvelle (filiale du Courrier picard). Deux jours avant, dans le même journal, un article commençait ainsi :
Difficile pour les familles de La Fère de cacher la fête de la Saint-Firmin à leurs petites têtes blondes. Depuis lundi, petits et grands, sur le chemin de l’école, ont pu remarquer l’installation des manèges sur la place de l’Esplanade.
La Chine communiste célèbre le 1er octobre son 70e anniversaire. L’« Association patriotique des catholiques chinois », c’est-à-dire l’Eglise officielle, a ordonné aux diocèses de célébrer cet anniversaire et de rendre compte de leurs initiatives, lesquelles seraient de toute façon suivies de près par des envoyés du parti. Les paroisses les plus patriotiques ont devancé l’appel, et dès hier de nombreuses messes ont commencé par l’hymne national.
Asianews a recueilli un certain nombre de célébrations déjà réalisées (il semble toutefois que ce soit essentiellement chez les protestants officiels) :
Le « Haut Comité de la Fraternité humaine », constitué dans le but de mettre en œuvre le fameux « Document sur la Fraternité humaine » signé par François et al-Tayeb à Abou Dhabi le 4 février dernier, s’est réuni pour la première fois à la Maison Sainte-Marthe le 11 septembre dernier (date anniversaire des célèbres attentats). Il s’agissait de préparer la première réunion publique, le 20 septembre à la Bibliothèque de New York. Il y avait là les 7 membres du Haut Comité : le très bientôt cardinal Miguel Ángel Ayuso Guixot, président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, président du Haut Comité, Mgr Yoannis Lahzi Gaid, secrétaire personnel de François, le Pr Dr Mohamed Husin Abdelaziz Hassan, président de l’Université al-Azhar, Le juge Mohamed Mahmoud Abdel Salam, ancien conseiller de l’imam d’al-Azhar, Son Excellence Mohamed Khalifa Al Mubarak, président de l’Autorité culturelle et touristique d’Abou Dhabi (et de diverses sociétés d’immobilier et d’investissements touristiques), Yasser Saeed Abdulla Hareb Almuhairi, « écrivain et journaliste », et Sultan Faisal Al Khalifa Alremeithi, secrétaire général des… Frères musulmans.
Les grincheux remarqueront que ça fait cinq musulmans pour deux catholiques. Mais ce n’est pas comme ça qu’il faut voir les choses : il y a deux représentants du Vatican, deux représentants de l’université al-Azhar, deux représentants d’Abou Dhabi (dont il se trouve qu’ils sont forcément musulmans mais c’est pas de leur faute). Quant au chef des Frères musulmans, je ne sais pas trop. Sans doute parce qu’il faut une autorité religieuse… Et puisque le document dit que l’islam a été voulu par Dieu, c’est normal.
Bref, le 20 septembre on allait annoncer le premier grand projet du Haut Comité : la construction d’une « Maison de la Famille Abrahamique », sur « l'Île du Bonheur » à Abou Dhabi (là où il y a déjà le Louvre et Guggenheim). La dite Maison étant en fait constituée d’une église, d’une mosquée et d’une synagogue, sur une même fondation, autour d’un jardin (le paradis des trois religions). Mais on s’est aperçu in extremis qu’il n’y avait aucun israélite dans le Haut Comité. Alors on est allé chercher le rabbin Bruce Lustig, de la congrégation hébraïque de Washington, et on l’a agrégé au Haut Comité qui comprend donc désormais huit membres.
Voici le projet de « Maison de la Famille Abrahamique ». On ne reconnaît que la mosquée, à gauche… (Il est possible que celle de droite fasse allusion à l'étoile de David. Auquel cas seule l'église serait totalement anonyme.)
Le texte suivant de saint Irénée (liminaire du livre III du traité Contre les hérésies) est important en ce qu’il atteste de la véracité de ce que dit la tradition catholique quant à la succession apostolique à Rome. (Subsidiairement il permet aussi de dater le livre de saint Irénée, puisque l’évêque de Rome est alors saint Eleuthère et qu’il régna de 175 à 189.)
Comme il serait trop long, dans un ouvrage tel que celui-ci, d'énumérer les successions de toutes les Églises, nous prendrons seulement l'une d'entre elles, l'Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome; en montrant que la Tradition qu'elle tient des apôtres et la foi qu'elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu'à nous par des successions d'évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale, constituent des groupements illégitimes : car avec cette Église, en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement s'accorder toute Église, c'est-à-dire les fidèles de partout, — elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout, a été conservée la Tradition qui vient des apôtres.
Donc, après avoir fondé et édifié l'Eglise, les bienheureux apôtres remirent à Lin la charge de l'épiscopat ; c'est de ce Lin que Paul fait mention dans les épîtres à Timothée (1). Anaclet lui succède. Après lui, en troisième lieu à partir des apôtres, l'épiscopat échoit à Clément. Il avait vu les apôtres eux-mêmes et avait été en relations avec eux : leur prédication résonnait encore à ses oreilles et leur Tradition était encore devant ses yeux. Il n'était d'ailleurs pas le seul, car il restait encore à cette époque beaucoup de gens qui avaient été instruits par les apôtres. Sous ce Clément, donc, un grave dissentiment se produisit chez les frères de Corinthe ; l'Eglise de Rome adressa alors aux Corinthiens une très importante lettre pour les réconcilier dans la paix, renouveler leur foi et leur annoncer la Tradition qu'elle avait naguère reçue des apôtres, à savoir : un seul Dieu tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre, qui a modelé l'homme, fait venir le déluge, appelé Abraham, fait sortir son peuple de la terre d'Egypte, conversé avec Moïse, donné la Loi, envoyé les prophètes, préparé un feu pour le diable et ses anges. Que ce Dieu-là même soit annoncé par les Eglises comme étant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, tous ceux qui le veulent peuvent l'apprendre par cet écrit, tout comme ils peuvent connaître par lui la Tradition apostolique de l'Église, puisque cette lettre est plus ancienne que les actuels fauteurs d'erreur qui imaginent faussement un autre Dieu au-dessus du Créateur et de l'Auteur de tout ce qui existe. A ce Clément succède Évariste ; à Évariste, Alexandre ; puis, le sixième à partir des apôtres, Xyste est établi; après lui, Télesphore, qui rendit glorieusement témoignage ; ensuite Hygin ; ensuite Pie ; après lui, Anicet ; Soter ayant succédé à Anicet, c'est maintenant Eleuthère qui, en douzième lieu à partir des apôtres, détient la fonction de l'épiscopat. Voilà par quelle suite et quelle succession la Tradition se trouvant dans l'Eglise à partir des apôtres et la prédication de la vérité sont parvenues jusqu'à nous. Et c'est là une preuve très complète qu'elle est une et identique à elle-même, cette foi vivifiante qui, dans l'Église, depuis les apôtres jusqu'à maintenant, s'est conservée et transmise dans la vérité.
(1) 2 Tim. 4, 21 : « Tâche de venir [à Rome] avant l'hiver. Eubule, Pudens, Lin, Claudia, et tous les frères te saluent. »
Allelúia, allelúia. Quóniam Deus magnus Dóminus, et Rex magnus super omnem terram. Allelúia.
Alléluia, alléluia. Parce que le Seigneur est un Dieu grand, un grand roi qui domine toute la terre. Alléluia.
Parce que le Seigneur… « En eux-mêmes ces mots n’ont pas de sens, faute d’une proposition principale », nous dit dom Baron qui connaissait sa grammaire… « En fait, ajoute-t-il, c’est l’idée du graduel qui continue. »
En fait, on n’a pas besoin d’une construction grammaticale pour laisser libre cours à sa joie. « Parce que », disent les enfants dans une affirmation péremptoire et sans réplique. Parce que le Seigneur est un grand Dieu. C’est comme ça, et c’est pourquoi je chante alléluia. La proposition principale, si l’on veut en trouver une, c’est : Alléluia. Ce verset est le troisième du psaume 94, qui nous invite à venir exulter et jubiler pour le Seigneur : donc à chanter Alléluia, parce qu’il est un grand Dieu.
La mélodie de ce verset est subtilement balancée en deux phrases, qui se terminent toutes deux sur la tonique, sol, tandis que la première partie de la première phrase a une cadence sur la quinte (ré), et la première partie de la deuxième phrase a une cadence sur la tierce (si). Ré-sol-si-sol. La fin ne reprend pas le jubilus (ce qui est très rare mais était le cas dimanche dernier), mais utilise une formule finale de graduel du 7e mode (celle qu’on trouve au 12e dimanche).
Selon dom Johner cet alléluia était primitivement chanté pendant la procession de Pâques. D’où son aspect plus solennel encore que joyeux.
L’université de Caroline du Nord à Charlotte avait organisé le 10 septembre une « conférence sur le privilège blanc ». Sujet crucial du moment, comme chacun sait, mobilisant tout le ban et l’arrière ban des militants contre la discrimination et tutti quanti.
L’université de Charlotte, c’est 30.000 étudiants. Mais il y avait en tout en pour tout neuf étudiants. 9. Dont deux étaient là seulement pour rendre compte de l’événement dans des journaux étudiants. Deux autres étaient venus parce qu’un professeur leur avait offert des points supplémentaires s’ils y allaient. Les cinq autres étaient des étudiants de droite, venus par curiosité voir de plus près ce qu’était cette curieuse idéologie.
La réunion était animée par deux « référents diversité » du campus qui outre le « privilège blanc » ont abordé la « masculinité toxique » et l’égalité LGBTQ… Ils ont notamment expliqué que si la « discrimination raciale » peut viser n’importe qui, le « racisme » proprement dit provient intrinsèquement et uniquement des Blancs en raison même de leur « blancheur ».
« Cette définition me donnait l’impression que j’avais tort juste en étant moi-même et en acceptant le corps avec lequel je suis née », a réagi l’une des étudiantes. C'est bien de quoi il s'agit.
Les évêques des Philippines prennent position contre le divorce :
« Le divorce est, d’abord et avant tout, anticonstitutionnel. »
On imagine Jésus répondant à la question des pharisiens sur la répudiation :
« Le divorce est, d’abord et avant tout, anticonstitutionnel. »
Et on imagine la tête des pharisiens…
Bien sûr, dans le cadre d’un débat parlementaire, pour contrer une proposition de loi sur le divorce, il est parfaitement légitime, et de bonne politique, que les évêques soulignent l’aspect anticonstitutionnel du divorce, puisque selon la Constitution « le mariage, en tant qu’institution sociale inviolable, est le fondement de la famille et doit être protégé par l’Etat ».
Mais ce n’est pas « d’abord et avant tout ». C’est de façon circonstancielle et juridique. Les évêques ont d’autres références « d’abord et avant tout ». C’est l’Evangile, c’est Jésus rappelant que de par la loi naturelle instaurée de volonté divine, « l’homme quittera son père et sa mère et s’unira à sa femme, et ils seront deux en une seule chair », comme la Genèse le dit dès la création de l’homme et de la femme.
Et dans un pays qui est encore très majoritairement catholique, il est plus pitoyable encore de voir des évêques se comporter en simples garants de la Constitution pour défendre le mariage…