Le cardinal Burke et Mgr Schneider publient un catalogue des principales aberrations que contient le document préparatoire au synode sur l’Amazonie et invitent à « une croisade de prière et de jeûne afin d'implorer Dieu pour que l'erreur et l'hérésie ne pervertissent pas la prochaine assemblée extraordinaire du synode des évêques sur l'Amazonie ».
(La croisade, de 40 jours, commence le 17 septembre. Elle consiste notamment à jeûner un jour par semaine. Il se trouve que le 18 et le 20 septembre sont des jours de jeûne dans le calendrier catholique traditionnel. Comme quoi il ne fallait pas supprimer les quatre temps…)
Commentaires
Il faut plutôt prier pour que cette saloperie de synode n'ait pas lieu.
Vous pourrez jeûner jusqu'à calancher, ça ne changera strictement rien. Ce sera au mieux inutile, au pire peccamineux.
La seule chose à faire, c'est se déclarer (individuellement ou collectivement) plus en communion avec cette fausse église qui pond des hérésies.
Aussi vrai que Dieu ne peut pas se tromper, l'Eglise ne peut proférer des hérésies. C'est de foi divine et catholique.
Bon sang, Daoudal ! Avant de faire sauter mon post, comme à votre habitude, redites l'acte de foi, et vous verrez que j'ai raison.
Je ne vous apprendrai rien, mais il semble qu'il faille le dire à l'intention de ceux que vous pourriez induire en erreur : le document préparatoire, anonyme, à une assemblée synodale, n'est en rien un enseignement de l'Eglise.
Bah, selon la bonne habitude de l'"homme de dialogue" qui occupe la chaire de saint Pierre, l'exhortation post-synodale est probablement déjà rédigée.
Eh bien dans ce cas, mon cher Yves, pourquoi Burke et Schneider sont si inquiets ? Pourquoi organiser des croisades de jeûne et de prière - notez bien que c'est le moyen que NS-JC préconise pour combattre le démon, confer Mat. 17, 21 et Marc 9, 29 - pour lutter contre ces erreurs et hérésies ?
Pourquoi lesdits cardinaux dans leur texte disent plusieurs fois que ce synode contrevient au Magistère et au dépôt de la foi ?
Et quand Bergoglio - qui est à la manoeuvre - ratifiera le toutim, ce ne sera toujours pas un enseignement de l'église (notez la minuscule) ?
Car comme l'a très bien noté Stavrolus, c'est déjà plié.
Et enfin, dernière question, que vous faudra-t-il pour comprendre que Chaos Jorge n'est pas pape ?
Réponse:autant de temps quà vous pour comprendre que vous êtes protestant!
Le fait est que ce texte comporte des hérésies même si, n'étant pas publié ex cathedra, il n'engage pas la doctrine officielle de l'Eglise. Quant aux hérésies de deux papes, on notera le monothélisme adopté par Honorius I (625-638) et celle de Jean XXII (1316-1334) qui ne croyait pas à la survie des âmes avant la Parousie (hérésie qu'il rétracta sur son lit de mort). La principale hérésie de ce texte est apparentée au panthéisme, hérésie pour laquelle même la Synagogue condamna Spinoza. La grande hérésie de notre temps, dans laquelle versent tant d'ecclésiastiques, est l'hérésie moderniste, qui sape la Tradition de l'Eglise, permet les interprétations relativistes et concourt à la protestantisation de l'Eglise (cf le décret Lamentabili et l'encyclique Pascendi de st Pie X). "Les artisans d'erreurs, ne les cherchons pas parmi les ennemis déclarés; ils se cachent au sein même de l'Eglise" (st Pie X);
Ce sont des hérétiques (les fraticelles), protégés par Louis VI de Bavière (que Jean XXII venait d'excommunier), qui publièrent l'appel de Sachsenhausen (22 mai 1324), accusant ce grand Pape d'avoir nié la vision béatifique. On ne peut considérer comme une rétractation la profession de foi que Jean XXII fit peu avant sa mort : "Nous déclarons comme suit la pensée qui est et qui était la nôtre : nous croyons que les âmes purifiées séparées des corps sont rassemblées au ciel [...] et que, suivant la loi commune, elles voient Dieu et l'essence divine face à face"
En effet, s'il se fût agi d'une rétractation, le Pape n'eût pas écrit "qui ÉTAIT la nôtre." Cette accusation est une calomnie. Qu'elle soit relayée par Wikipédia ne doit pas vous étonner. Et il y aurait à dire sur Honorius également.
Quoi qu'il en soit, quelle commune mesure y aurait-il entre une errance temporaire sur un point de théologie difficile et sujet à controverse, errance suivie d'une amende honorable une fois le point éclairci et la controverse tranchée, et les égarements d'un homme qui s'en prend à des choses qu'un enfant de sept ans doit connaître concernant l'eucharistie (pour ne parler QUE de la communion aux divorcés "remariés") ?
Pour info mon résumé sur l'affaire Jean XXII:
https://www.leforumcatholique.org/message.php?num=837488
@ Daoudal
Quelques remarques :
Votre post du Forum catholique mériterait d'être sourcé. Avez-vous eu accès au texte des six sermons controversés ? Pouvez-vous justifier votre point de vue très tranché par quelques citations. Le texte des deux premiers sermons a été publié par Prados en 1960, celui du cinquième en 1971. Des trois autres, nous avons des extraits ou, pour le sixième, le sommaire. Ce texte a été analysé et complété par Marc Dykmans s.j., grand spécialiste de la question, qui dédouane largement Jean XXII. Tout d'abord, aucun précédent dans sa biographie ni dans ses textes antérieurs, aucune trace des liens extravagants qu'on a pu lui reprocher avec les Cathares ou les millénaristes. Le Pape aurait surtout collationné, dans ces sermons, des citations de l'Ancien et du Nouveau Testament, à l'appui de ce qui était peut-être sa thèse, à savoir que les justes ne bénéficiaient, avant la résurrection des corps, que d'une vision incomplète du Christ, à savoir dans son humanité, mais non dans sa divinité. Comme je n'ai pas lu les sermons, je resterai circonspect sur ce point, mais la question était débattue à l'époque.
Compte tenu de la promesse de Notre-Seigneur à saint Pierre, je m'étonne qu'un catholique adopte sans barguigner la thèse qui voudrait qu'il y ait eu des Papes hérétiques par le passé. Je ne le crois pas, même si j'admets que certains Papes aient pu incliner quelque temps pour une thèse controversée ensuite abattue. En ce qui concerne Jean XXII, qui a canonisé saint Thomas d'Aquin (ce Pape fut d'ailleurs dédouané par la Sorbonne après enquête sur ses prétendues hérésies), il avait beaucoup d'ennemis, parmi lesquels Guillaume d'Occam. Cela m'incite vivement à prendre son parti, plutôt qu'à lui chercher des poux dans la tête sur la foi de témoignages incertains laissés par des personnes bien partiales.
Grand merci à Stavrolus d'avoir donné cette satisfaisante réponse, que je me propose d'étayer encore (bis repetita...), car ce cher Daoudal, breton et têtu comme une mule rousse, ne semble pas comprendre, balançant du "papolâtre" à la mode Parfu (qui réussit à pondre une connerie par jour, constant dans l'effort).
J'espère qu'une fois pour toutes, cette question sera réglée.
D'une, jamais Honorius n'a été hérétique. Tout au plus, on pourrait lui reprocher une légère pusillanimité à combattre les hérétiques.
De deux (je vais citer une réponse qui se veut définitive sur la question Jean XXII, que j'avais publiée en son temps chez les dingos de Dumouch):
Toutes ces histoires contre Jean XXII, c'est du flan, et il n'y a rien de commun entre ce saint Pontife et Bergoglio l'orgueilleux tyrannique.
Tout part de calomnies lancées par les hérétiques "Fraticelles" soutenus par leur protecteur Louis de Bavière. Le tout accentué par les calvinistes et autres ennemis irréductibles de la Papauté.
Je vous la fais en bref: il s'agissait d'un point laissé encore ouvert, et sur lequel certains Pères et docteurs étaient en désaccord entre eux. Il y eût des disputationes, pour traiter de la question, entre autres à Paris. Or, dans toute discussion théologique, des points contraires sont énoncés pour tirer le vrai du faux.
Quoi qu'il en soit, dans sa bulle "Ne super his" du 3 décembre 1334, Jean XXII énonce exactement l’opposé de l’opinion qu’on lui reprochait! Voici sa profession de foi:
"Nous déclarons comme suit la pensée qui EST et qui ÉTAIT la nôtre. […] Nous croyons que les âmes purifiées séparées des corps sont rassemblées au ciel […] et que, suivant la loi commune, elles voient Dieu et l’essence divine face à face"
L’expression « qui est et qui était » prouve qu’il a cru cela durant toute sa vie.
Et ce qui prouve les calomnies, si encore besoin était, ce sont les paroles de son successeur, Benoit XII, qui poursuivit l'étude de la question avant de trancher ex cathedra.
Le 7 février 1335, il tint un consistoire où il convoqua ceux qui avaient prêché l’opinion minoritaire et les pria d’exposer leurs arguments. Le 17 mars, il désigna une commission d’une vingtaine d’experts chargés de préparer la définition ex cathedra. Or parmi les experts figurait Gérard Eudes, partisan de l’opinion minoritaire! Le pape se retira pendant quatre mois au château de Pont-de-Sorgues, près d’Avignon, étudiant longuement le dossier. Finalement, le 29 janvier 1336, il définit ex cathedra que l’opinion majoritaire devait désormais être tenue comme étant un dogme (constitution Benedictus Deus).
Dans le préambule de cette constitution Benedictus Deus, Benoît XII prit grand soin de défendre son prédécesseur attaqué injustement par les calomniateurs bavarois. Sur la question de la vision béatifique, beaucoup de choses furent écrites et dites, et notamment
« par notre prédécesseur d’HEUREUSE MÉMOIRE (felicis recordationis) le pape Jean XXII et par plusieurs autres en sa présence. […] Voulant parer aux paroles et langues des MÉCHANTS (malignantium) »
et désirant préciser « ses intentions », Jean XXII avait préparé sa profession de foi, la bulle Ne super his, que Benoît XII cita dans son intégralité. Puis le nouveau pape poursuivit, en définissant ex cathedra la vérité.
Vous trouverez sous ce lien, page 416 et ss. du livre de l'abbé CONSTANT : "L'histoire et l'infaillibilité des Papes"
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/46/19/78/Infaillibilit-/L_histoire_et_l_infaillibilit___des_pape-2.pdf
de quoi vous instruire exhaustivement sur la question.
Non mes p'tits gars, va falloir vous l'ver d'bonne heure avant de réussir à démontrer que les Papes d'avant V2 ont dévié d'un micron de la Foi catholique... en fait, vous n'y arriverez jamais, tout comme vous n'arriverez jamais à montrer la catholicité des intrus qui ont usurpé la Chaire de Pierre depuis V2, particulièrement le sinistre Bergoglio, destructeur de toute la religion (ou ce qu'il en reste).
Je vous laisse à vos fantasmes. Mais nous avons les textes de Jean XXII. Que j'ai lus. Je ne parle pas selon des on dit.
https://play.google.com/books/reader?id=wbQZSbalmKIC&hl=fr&printsec=frontcover&pg=GBS.PP1
@Daoudal
Merci. J'ai parcouru les 34 pages accessibles gratuitement. Je cherche le texte des sermons incriminés en accès libre. On ne peut pas se faire une opinion avec votre lien, sauf à payer neuf euros, ce que je n'ai pas envie de faire pour des textes prononcés publiquement par un Pape il y a bientôt sept-cents ans. Si vous avez le texte, citez-en des passages probants, car on trouve bien, sur internet, des accusations d'hérésie, mais jamais aucune citation de Jean XXII qui les justifie.
Tout ça n'augure rien de bon... Ce ne sont plus seulement les fumées de satan, c'est le feu de l'enfer qui se déchaîne à travers ces fausses doctrines !
Ok depuis des mois des jolis textes très étayés, par d'excellents prélats.
Et puis on fait quoi maintenant?
Le temps de l'action c'est quand ?
la parousie?
Un avis Daoudal ?
https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2019/09/institut-jean-paul-ii-cours-favorables-contraception-homosexuels.html
ça roule pour les pédales au Vatican.
Des péd*** au Vatican c'est pas ça le problème il y en a toujours eu il y en aura toujours comme dans toutes les sociétés humaines !!!!!
Le vrai grave problème c'est l'inscription dans la loi humaine et ecclésiale de ce péché là . Une officialisation...
L'interdit c'est un espace laissé pour se reprendre donc le summum de la charité.
La différence avec les temps passés, c'est que les péd*** au Vatican sont placés aux plus hauts postes des instituts qui devaient défendre la vie et la famille.
Bonjour,
Il n'est peut-être pas inutile d'aller voir de plus près ces deux textes, utilisés, comme il se doit, par les auteurs de l'analyse, et moins connus que les autres textes qu'ils utilisent :
1) " Jésus-Christ le porteur d'eau vive - Une réflexion chrétienne sur le “Nouvel Âge” " :
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/interelg/documents/rc_pc_interelg_doc_20030203_new-age_fr.html
2) Discours de Jean-Paul II aux évêques nord-américains des Etats de Iowa, Kansas, Missouri et Nebraska en visite «ad limina Apostolorum», le 28 mai 1993 (en anglais) :
https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/en/speeches/1993/may/documents/hf_jp-ii_spe_19930528_iowa-ad-limina.html
En tout cas, une fois de plus, des hommes d'Eglise, attentifs, courageux, éclairants, prennent appui sur des documents importants du Concile Vatican II et du Magistère, notamment pontifical, post-conciliaire, pour dire non et stop à la poursuite de l'acclimatation idéologique néo-catholique post-conciliaire.
Je trouve que cette prise d'appui sur des documents ecclésiaux officiels qui sont presque tous postérieurs à l'activation de ce conditionnement idéologique est remarquable dans les deux sens du terme : remarquable en ce que l'on peut la remarquer, et remarquable en ce que l'on doit la saluer.
Si seulement il y avait eu bien plus de courage et de franchise ad extra, mais aussi bien plus d'énergie et de fermeté ad intra, de la part de Paul VI, de Jean-Paul II et de Benoît XVI, nous n'en serions sûrement pas là où nous en sommes à l'heure actuelle.
Bonne journée.
A Z