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Le blog d'Yves Daoudal - Page 649

  • Saints Cyprien et Justine

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    Par l'onction sacerdotale et par ton sang de martyr * tu t'es approché de Dieu parfaitement, * Cyprien vraiment digne de nos chants; * de l'éloquence tu incarnas la splendeur * et de notre nature tu fus la fleur, * acropole de la sagesse et balance montrant la justesse des enseignements, * harmonieuse droiture des canons * et magnificence des Eglises de Dieu.

    Montrant la couronne réservée aux martyrs * et le renom des combattants, * aux fidèles tu donnas le courage d'affronter * avec noblesse les multiples châtiments, * les chaînes, la prison, le dépouillement, * les tortures, le froid pénétrant, * les coups de fouet, puis la mort, pour finir, * vénérable martyr Cyprien.

    Aux enchantements du démon * ayant opposé les cantiques de l'Esprit * et le signe victorieux de la Croix, * tu conservas, Justine, ta candeur virginale * et t'offris au Christ en victime des plus sacrées, * Martyre invincible; c'est pourquoi * tu obtins la couronne des vainqueurs, * dans la splendeur des vierges et des martyrs.

    Bienheureux Cyprien, * tu as vraiment délaissé l'enseignement de l'erreur * et la gnose des faux-dieux, * pour revêtir la croix du Christ, * cette armure de salut; * tu as rejeté les livres de magie, * déposé le vieil homme et, par ta connaissance de Dieu, * en toi fit sa demeure la Trinité consubstantielle. * Avec les Anges supplie- la, * saint Pontife, intercède pour notre salut.

    Liturgie byzantine, lucernaire (au 3 octobre)

  • Benedicat te Dominus

    ℟. Benedícat te Dóminus in virtúte sua, qui per te ad níhilum redégit inimícos nostros:
    * Ut non defíciat laus tua de ore hóminum.
    . Benedíctus Dóminus qui creávit cælum et terram; quia hódie nomen tuum ita magnificávit.
    ℟. Ut non defíciat laus tua de ore hóminum.

    Le Seigneur t’a bénie en sa force, car il a anéanti par vous nos ennemis, afin que ta louange ne cesse pas dans la bouche des hommes. Béni soit le seigneur qui a créé le ciel et la terre, parce que aujourd’hui ton nom a été ainsi magnifié, afin que ta louange ne cesse pas dans la bouche des hommes.

    Ce répons des matines est un des « répons de Judith », puisque ce livre est la lecture de la semaine. Il reprend des expressions des versets 22 à 25 du chapitre 13 : la louange de Judith, qui vient de tuer Holopherne, par le peuple, puis par Ozias. On remarque que n’y figure pas le début de l’éloge d’Ozias : « Benedicta es tu, filia, a Domino Deo excelso præ omnibus mulieribus super terram » (sois bénie, ma fille, par le Seigneur le Dieu très-haut plus que toutes les femmes sur la terre), qui sera réservé à la liturgie de la Sainte Vierge. Mais « Benedícat te Dóminus in virtúte sua, qui per te ad níhilum redégit inimícos nostros » est une antienne de la fête du Saint Rosaire dans la liturgie ambrosienne.

    Le répons, tel qu’il est, sera repris dans l’office de sainte Jeanne d’Arc.

    Dans la plupart des livres médiévaux, le répons commence par Benedixit, conformément à la Vulgate. Et le verset est souvent celui-ci (pris également des paroles d’Ozias selon la Vulgate) :

    . Subvenisti angustiae generis tui et non pepercisti animae tuae.

    Tu as subvenu à l’angoisse de ta race et tu n’as pas épargné ta vie.

  • Laïcité islamiste

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    Ceci est une affiche de la « Fédération des conseils de parents d’élèves », FCPE, créée en 1947 « pour défendre la laïcité ». Il s’agit d’une des organisations les plus farouchement laïcistes, où les mots « Noël » ou « Pâques » sont tabous. Mais on y fait de la propagande pour la propagande islamiste. Tout ce qui peut nuire au christianisme est « laïque ».

  • Trump

    Donald Trump à la tribune de l’ONU :

    "L'avenir n'appartient pas aux mondialistes. L'avenir appartient aux patriotes. L'avenir appartient aux nations souveraines et indépendantes, qui protègent leurs citoyens, respectent leurs voisins et honorent les différences qui font chaque pays spécial et unique."

    Et aussi:

  • Bizarre

    La Cour suprême du Royaume-Uni a jugé à l’unanimité que la demande faite à la reine par Boris Johnson de suspendre le Parlement pendant cinq semaines était « illégale, nulle et sans effet ». Et a donc ordonné la reprise des travaux du Parlement ;

    Pourtant les spécialistes de la coutume britannique disaient le contraire. Mais surtout, la Cour suprême casse une décision de la reine, car formellement c’est la reine en son conseil qui avait ordonné la suspension du Parlement. Personne n’a l’air de mesurer la gravité de la chose. Ou bien tout cela n’a plus aucune importance ? Mais alors à quoi bon garder ce décorum royal ?

    Tout le monde souligne le formidable camouflet infligé à Boris Johnson. Certes. Mais le camouflet est d'abord infligé à la reine, et personne n'en parle, alors que, me semble-t-il, c'est historique.

    Un observateur britannique avait déclaré que si la Cour suprême désavouait Boris Johnson elle se poserait en « une sorte de Cour constitutionnelle dans un pays sans Constitution écrite ». Ce qui est quand même bizarre…

  • En Inde

    Trois chrétiens indigènes ont été lynchés dans le Jharkhand dimanche matin parce qu’ils étaient suspectés d’avoir vendu de la viande de bœuf. L’un des trois est mort, les deux autres sont dans un état critique. Les coupables sont des membres d’une des milices de « protecteurs des vaches » (gau rakshak) illégales mais jouissant en fait de l’impunité, en raison de la complicité de la police.

  • En Egypte

    Hier a eu lieu une nouvelle réunion de la Commission chargée de la régularisation des lieux de culte. 62 églises ont été régularisées, ce qui porte le total pour le moment à 1.171.

    Il a été remarqué que le Premier ministre en personne, Mostafa Kamal Madbouly, a présidé cette réunion, et que plusieurs ministres y assistaient, ce qui souligne la volonté politique d’avancer dans la reconnaissance des coptes. Ce processus prouve aussi que loi du 30 août 2016 sur la construction et la gestion des lieux de culte allait dans le bon sens.

  • Question désespérée

    A part Donald Trump, il n’y a donc personne pour trouver grotesquement ridicule la petite peste suédoise qui accuse la terre entière d’avoir « volé ses rêves et son enfance » ?

  • Notre Dame de la Merci

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    Zurbaran, vers 1635-1640.

    Dans le bréviaire d'avant...

    C’était au temps où la plus vaste et la plus belle partie de l’Espagne était soumise au joug barbare des Sarrasins. D’innombrables fidèles, retenus dans une captivité douloureuse, étaient grandement exposés à renier la foi chrétienne et à compromettre leur salut éternel. La bienheureuse Reine du ciel, voulant apporter remède à des maux si grands et si nombreux, manifesta sa très ardente charité pour leur délivrance. Saint Pierre Nolasque, renommé par sa piété autant que par ses richesses, se livrait à de saintes méditations, et s’ingéniait sans cesse à découvrir comment il adoucirait les épreuves d’un si grand nombre de Chrétiens, soumis à la domination des Maures. La bienheureuse Vierge lui apparut elle-même avec un visage bienveillant et lui fit connaître combien il serait agréable à son Fils unique et à elle-même, s’il fondait en son honneur un Ordre religieux ayant pour but d’arracher les captifs à la tyrannie des Turcs. Encouragé par cette vision céleste, l’homme de Dieu sentit son cœur s’embraser d’une ardente charité ; il n’eut plus qu’un seul désir, celui de se livrer lui-même, et de consacrer l’Ordre qu’il instituerait, à la pratique de cet amour généreux par lequel chacun donnerait sa vie pour ses amis et son prochain.

    La même nuit, la très sainte Vierge apparut aussi au bienheureux Raymond de Pennafort et à Jacques, roi d’Aragon, leur donnant avis d’instituer un Ordre religieux, et leur persuadant de concourir par leur fortune à la fondation d’une si belle œuvre. Pierre accourut aussitôt se jeter aux genoux de Raymond, son confesseur, et lui fit tout connaître ; l’ayant trouvé instruit lui-même de toutes ces choses par la révélation céleste, il se soumit très humblement à sa direction. Le roi Jacques survenant, décida de mettre à exécution ce que la bienheureuse Vierge Marie lui avait également révélé. Après en avoir conféré entre eux, tous tombèrent d’accord, et entreprirent de fonder un institut en l’honneur de la Vierge Mère, sous le vocable de sainte Marie de la Merci ou de la rédemption des captifs.

    En conséquence, le dix du mois d’août, l’an du Seigneur mil deux cent dix-huit, le roi Jacques décréta l’établissement de cet institut, dont ces saints hommes avaient conçu le projet. Ceux qui voulaient en faire partie devaient s’engager, par un quatrième vœu, à rester comme otage au pouvoir des païens, si la délivrance des Chrétiens l’exigeait. Le roi leur concéda le privilège de porter sur la poitrine ses propres armes, et s’occupa de faire approuver par Grégoire IX un institut et des vœux de religion, inspirés par une si sublime charité envers le prochain. Dieu lui-même, par l’intermédiaire de la Vierge Mère, donna l’accroissement à cette œuvre, car elle se répandit avec beaucoup de rapidité et de succès sur toute la surface de la terre, et vit fleurir des héros de sainteté, des hommes d’une charité et d’une piété incomparables, se dévouant à recueillir les aumônes des Chrétiens pour racheter leurs frères, et à se donner souvent eux-mêmes comme rançon pour délivrer un grand nombre de captifs. Afin de rendre à Dieu et à la Vierge Mère de dignes actions de grâces pour un si grand bienfait et pour une institution si secourable, le Siège apostolique a permis de célébrer cette Fête particulière et de réciter cet Office, après avoir accordé à l’Ordre lui-même des privilèges presque sans nombre.

  • Elle claque la porte

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    La Bavaroise Marianne Schlosser, professeur de théologie à l’Université de Vienne, membre de la Commission théologique internationale, prix Ratzinger 2018, conseillère de la commission doctrinale de l’épiscopat allemand, refuse de participer au « parcours synodal contraignant » qu’entreprennent les évêques allemands et le « comité central » des laïcs. Elle était invitée comme expert au forum du synode « sur les femmes dans les missions et fonctions ecclésiales ». Mais elle ne peut pas accepter ce que dit le « rapport intermédiaire du groupe préparatoire », notamment à cause de la « fixation » sur l’ordination des femmes. Cette fixation n’est ni théologiquement, ni historiquement, ni pastoralement, ni spirituellement justifiée, dit-elle à l’agence KNA. Elle rappelle que la discussion a duré longtemps et qu’on connaît tous les arguments. Or l’Eglise enseigne qu’elle n’a pas autorité pour admettre les femmes à l’ordination sacerdotale. Et comme il ne s’agit pas d’une question disciplinaire, elle ne peut pas être négociée dans un forum synodal.