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Le blog d'Yves Daoudal - Page 565

  • Jihad au Mozambique

    Une formation de l’Etat islamique a attaqué Mocimba da Praia, dans la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, les 27 et 28 juin. De nombreux bâtiments ont été incendiés, dont l’église, le collège, des dizaines de maisons et de magasins. Le drapeau de l’EI a été installé. L’armée a riposté à l’arme lourde. Les rues étaient jonchées de cadavres, y compris de civils.

    Le village avait déjà été attaqué le 23 mars, et les jihadistes (dont on avait remarqué les armes modernes et la technique de guérilla) avaient promis de revenir…

    Les évêques du nord du Mozambique avaient fait part, en mai , de leur profonde préoccupation « suite à la détérioration de la situation à Cabo Delgado, devenu théâtre d'une guerre mystérieuse et incompréhensible » (sic). Ils sont donc partout pareil…

  • Blasphème

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    La police de Vancouver a lancé un appel pour retrouver le sinistre automobiliste homophobe qui a osé maculer d’une trace de pneu le magnifique passage piéton arc-en-ciel à un croisement de la ville. On ne sait pas si le coupable a été vertueusement dénoncé par un bon citoyen, ou si la police l’a trouvé toute seule, mais il a été rapidement identifié. Peut-être s’est-il dénoncé lui-même, se rendant compte de l’extrême gravité de son geste. On espère qu’il écopera d’une peine sévère, et d’abord du retrait définitif de permis de conduire qui s’impose.

  • Sainte-Sophie

    Le Conseil d’Etat de Turquie, saisi par des « associations », a « révoqué la décision du conseil des ministres » turc de 1934 de faire de Sainte-Sophie un musée. Au motif que dans les actes de propriété de la « Fondation Mehmet le Conquérant » le bâtiment est inscrit comme « mosquée »…

    Erdogan va donc pouvoir annoncer que Sainte-Sophie redevient une mosquée, conformément à son désir constamment exprimé et à celui de tous les islamistes.

    Il restera seulement à régler le problème avec l’Unesco, puisque l’église est inscrite au patrimoine mondial en tant que musée. Mais ce ne devrait être qu’une formalité : on n’imagine pas l’Unesco faire barrage à l’islam conquérant…

  • Les 7 frères martyrs

    Une inscription du cimetière des saints Processus et Martinien donne à ce jour le nom significatif de « dies Martyrorum » par antonomase. A Rome en effet, si grande était l’antique vénération pour sainte Félicité et ses fils, que les Sacramentaires assignent quatre messes stationnales à ce jour et on les célébrait dans les quatre différents cimetières où reposaient leurs reliques.

    Dès le temps de saint Grégoire le Grand, la critique avait essayé de s’exercer sur ce groupe de saints, du martyre desquels nous ne possédons plus les Actes originaux. A cette lacune suppléent d’ailleurs amplement les monuments liturgiques et épigraphiques que nous trouvons dans les cimetières romains ; ils confirment tous entièrement la substance de l’actuelle recension de la Passio, de saveur assez antique.

    Sainte Félicité et ses sept fils furent donc immolés pour la foi vers 162 sous Marc-Aurèle. Ses fils la précédèrent au ciel, elle les y suivit un peu plus tard. Pour terroriser les chrétiens, l’exécution capitale ne se fit pas en un seul lieu, car Janvier mourut sous les fouets plombés et fut enseveli au cimetière de Prétextat ; Félix et Philippe succombèrent à la bastonnade et furent ensevelis dans celui de Priscille ; Silain fut précipité d’une hauteur et enseveli avec sa Mère dans le cimetière de Maxime ; Alexandre, Vital et Martial furent décapités et obtinrent l’honneur du sépulcre dans le cimetière des Jordani.

    D’accord avec la Passio, le Calendrier Philocalien assigne au 10 juillet : VI id. Felicis et Philippi in Priscillæ, et in Iordanorum : Martialis, Vitalis, Alexandri ; et in Maximi : Silani. Hunc Silanum martyrem Novati furati sunt ; et in Prætextati : Ianuari.

    Cependant au IIIe siècle le corps de Silain avait été soustrait par les Novatiens, qui ambitionnaient eux aussi la gloire de posséder les reliques de quelque martyr. Plus tard, les ossements sacrés furent cependant restitués à leur tombeau primitif, d’où à la fin du VIIIe siècle, Léon III les transféra avec ceux de sainte Félicité dans le Titre de Sainte-Susanne où on les conserve encore.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Persécution laïcarde

    Alors que le baccalauréat est donné cette année à tout le monde, quelque 41 lycéens bretons devront passer la session de rattrapage en septembre. Ils ont tous largement le niveau requis, mais leur dossier de contrôle continu est « incomplet », selon le rectorat de Rennes.

    Or leurs dossiers ont été constitués exactement comme ceux des élèves de structures d’autres régions appartenant aux mêmes organisations enseignantes. Dans les autres régions les élèves ont eu leur bac, c’est seulement en Bretagne qu’on leur fait subir cette humiliation et cette injustice de devoir passer la session de rattrapage.

    Ces 41 lycéens ont comme point commun d’être élèves dans des lycées catholiques « tradis » hors contrat. Quelques minables laïcards ont décidé de le leur faire payer et de gâcher leurs vacances…

     

    P.S. Une intervention de l'avocat d'Educ'France a suffi à faire plier les laïcards frénétiques : le bac est accordé aux 41 élèves des lycées hors contrat.

  • Condition d’embauche

    Le gouvernement du Baden-Württemberg est confronté à une pénurie d’avortueurs. Au point qu’il envisage de n’embaucher dans les structures publiques que des médecins qui acceptent de pratiquer des avortements.

    « Le problème est que nous devons trouver des jeunes médecins qui pratiquent des avortements », dit un membre du gouvernement (dirigé par les Verts, soutenu par les chrétiens-démocrates). « Nous comptons sur eux pour qu’ils se rendent bien compte, grâce à une formation continue, que cela fait partie de leur travail ». Parce qu’on a noté « un changement générationnel » : comme en d’autres pays (même en France), un grand nombre d’avortueurs a plus de 60 ans, « et il n’y en a pas beaucoup qui sont prêts à prendre la suite ».

    Je me souviens d’avoir entendu quelque chose comme cela chez nous, mais je ne sais pas où ça en est. Le fait est que n’embaucher dans les hôpitaux publics que des médecins qui s’engagent à pratiquer des avortements est une façon de contourner la clause de conscience… tout en imposant une authentique discrimination.

  • L’Irlande de pire en pire

    L’Irlande a un nouveau gouvernement. Le ministre « pour les enfants, les handicapés, l’égalité et l’intégration » (sic), Roderic O’Gorman, est un Vert inverti « proudly gay », militant LGBT. L’une de ses priorités est de mettre en œuvre cette promesse du programme de la coalition gouvernementale : « fournir un cadre pour le développement de cliniques nationales de genre et d'équipes multidisciplinaires pour les enfants et les adultes » et « examiner les dispositions pour les enfants de moins de 16 ans ».

    En bref, on va favoriser les soi-disant « changements de sexe » et financer les cliniques ad hoc, et prendre des mesures pour que les enfants puissent le faire plus facilement. Parce que, explique le ministre, actuellement les enfants qui veulent « changer de genre » doivent trouver des « consultants médicaux de haut niveau » pour les approuver : le but est de permettre à tout médecin généraliste de signer la demande.

    Bien entendu, Roderic O’Gorman s’appuie sur l’avis d’un panel d’experts. Experts qui, a remarqué le journaliste John McGuirk, sont des militants transgenres…

    La nomination de Roderic O’Gorman a toutefois du mal à passer, même dans l’Irlande moralement et religieusement détruite. Une pétition a été lancée pour sa destitution, après la découverte notamment d’une photo de lui posant à la gay pride de 2018 avec un militant anglais LGBT ouvertement pédophile, et un tweet où il reproduisait une carte d’Irlande montrant les fréquences de déplacements dans les banlieues, avec cette seule légende : « Mmmmm, map porn ». Dans l’argot des dégénérés, « map porn » désigne la jouissance quasi sexuelle que l’on éprouve à regarder une carte. On ne voit pas du tout en quoi cette carte-là peut provoquer une telle jouissance. Mais on fait remarquer que dans le milieu pédophile MAP veut dire « minor attracted person ». Un tweet communautaire pour initiés, en quelque sorte.

    Pour Roderic O’Gorman, toutes les critiques sont évidemment le fait d’ignobles homophobes.

  • Confidence

    Le Premier ministre espagnol socialiste Pedro Sanchez au Corrierre della sera :

    François est un pape charismatique, j’espère le rencontrer. Je vais vous raconter quelque chose : dans l’affaire des restes de Franco, il m’a aidé. Dans la Valle de los Caídos, il y avait une communauté de bénédictins très opposés à l’exhumation. J’ai demandé au Vatican d’intervenir. Et tout a été résolu.

  • Sainte Véronique Giuliani

    Dans les écrits de Véronique, nous trouvons de nombreuses citations bibliques, parfois de manière indirecte, mais toujours ponctuelle : elle fait preuve d’une familiarité avec le Texte sacré, dont se nourrit son expérience spirituelle. Il faut en outre noter que les moments forts de l’expérience mystique de Véronique ne sont jamais séparés des événements salvifiques célébrés dans la liturgie, où trouvent une place particulière la proclamation et l’écoute de la Parole de Dieu. Les Saintes Écritures illuminent, purifient, confirment donc l’expérience de Véronique, la rendant ecclésiale. D’autre part, cependant, c’est précisément son expérience, ancrée dans les Saintes Écritures avec une intensité sans égale, qui conduit à une lecture plus approfondie et « spirituelle » du Texte sacré lui-même, entre dans la profondeur cachée du texte. Non seulement elle s’exprime avec les paroles des Saintes Écritures, mais réellement, elle vit aussi de ces paroles, elles se font vie en elle.

    Par exemple, notre sainte cite souvent l’expression de l’apôtre Paul : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? ». En elle, l’assimilation de ce texte paulinien, cette grande confiance et cette joie profonde, devient un fait accompli dans sa personne elle-même : « Mon âme — écrit-elle — a été liée par la volonté divine et je me suis vraiment établie et arrêtée pour toujours dans la volonté de Dieu. Il me semblait que je n’aurais plus jamais à me séparer de cette volonté de Dieu et je revins en moi avec ces paroles précises : rien ne pourra me séparer de la volonté de Dieu, ni les angoisses, ni les peines, ni les tourments, ni le mépris, ni les tentations, ni les créatures, ni les démons, ni l’obscurité, et pas même la mort, car, dans la vie et dans la mort, je veux entièrement, et en tout, la volonté de Dieu ». Ainsi avons-nous, nous aussi, la certitude que la mort n’a pas le dernier mot, nous sommes enracinés dans la volonté de Dieu et ainsi réellement dans la vie, à jamais.

    Véronique se révèle, en particulier, un témoin courageux de la beauté et de la puissance de l’Amour divin, qui l’attire, l’envahit, l’embrase. C’est l’amour crucifié qui s’est imprimé dans sa chair, comme dans celle de saint François d’Assise, avec les stigmates de Jésus. « Mon épouse — me murmure le Christ crucifié — les pénitences que tu accomplis pour ceux que j’ai en disgrâce me sont chères... Ensuite, détachant un bras de la croix, il me fit signe de m’approcher de son côté... Et je me retrouvais entre les bras du Crucifié. Je ne peux pas raconter ce que j’éprouvais à ce moment : j’aurais voulu être toujours dans son très saint côté ». Il s’agit également de son chemin spirituel, de sa vie intérieure : être dans les bras du crucifié et être aimé dans l’amour du Christ pour les autres. Avec la Vierge Marie également, Véronique vit une relation de profonde intimité, témoignée par les paroles qu’elle entend un jour la Vierge lui adresser et qu’elle rapporte dans son Journal : « Je te fis reposer en mon sein, tu connus l’union avec mon âme, et par celle-ci tu fus, comme en vol, conduite devant Dieu ».

    Sainte Véronique Giuliani nous invite à faire croître, dans notre vie chrétienne, l’union avec le Seigneur dans notre proximité avec les autres, en nous abandonnant à sa volonté avec une confiance complète et totale, et l’union avec l’Église, Épouse du Christ ; elle nous invite à participer à l’amour souffrant de Jésus Crucifié pour le salut de tous les pécheurs ; elle nous invite à garder le regard fixé vers le Paradis, but de notre chemin terrestre où nous vivrons avec un grand nombre de nos frères et sœurs la joie de la pleine communion avec Dieu ; elle nous invite à nous nourrir quotidiennement de la Parole de Dieu pour réchauffer notre cœur et orienter notre vie. Les dernières paroles de la sainte peuvent être considérées comme la synthèse de son expérience mystique passionnée : « J’ai trouvé l’Amour, l’Amour s’est laissé voir ! ».

    Benoît XVI

  • Elles ont gagné

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    Les Petites Sœurs des Pauvres ont gagné, et l’Etat de Californie a perdu.

    On se souvient que Donald Trump avait invité deux fois les Petites Sœurs des Pauvres à la Maison Blanche, comme symboles de son combat pour la liberté de religion contre l’Obamacare, qui obligeait les organisations religieuses à fournir les moyens contraceptifs, y compris de contraception abortive, à leurs employés. Une première fois il avait pris une mesure qui avait été gelée par de nombreux juges fédéraux militants de la culture de mort. Il avait alors pris une mesure que les juges ne pouvaient pas combattre. Néanmoins, l’Etat de Californie, le plus puissant le plus pourri du pays, avait poursuivi le gouvernement fédéral en justice. La Cour suprême vient de donner tort à l’Etat de Californie, et aux juges d’appel qui avaient décidé que l’Etat fédéral n’avait pas autorité pour exempter les Petites Sœurs des Pauvres ou qui que ce soit de mesures de l’Obamacare.

    L’arrêt de la Cour suprême, rédigé par Clarence Thomas, affirme que les ministères de l’Etat fédéral ont autorité pour décider d’exemptions quant à la fourniture de contraceptifs pour objection religieuse ou de conscience.

    Les juges Samuel Alito et Neil Gorsuch ont ajouté qu’en outre la loi de restauration de la liberté religieuse impose l’octroi de telles exemptions.

    Le jugement a été pris par 7 voix contre 2 : les acharnées antichrétiennes de la culture de mort Ruth Bader Ginsburg et Sonia Sotomayor.