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Le blog d'Yves Daoudal - Page 563

  • Merdre !

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    Puisque de nouveaux clusters ont apparu à cause de « regroupements familiaux » d’origine tribale, le port du masque est obligatoire dans les boutiques pour les non-tribaux. Partout sur le territoire, même là où il n’y a pas eu et où il n’y a toujours pas de virus.

    (Euh, oui bien sûr, les exotiques contaminés peuvent continuer de venir rejoindre leurs familles.)

    Cette histoire de covid de plus en plus ubuesque fait découvrir que nous ne sommes pas les seuls contaminés par le délire, et permet de découvrir quelques étonnantes vérités. Par exemple, je croyais que les régions italiennes étaient plus ou moins autonomes, certaines plus que d’autres. Mais on s’aperçoit qu’elles suivent toutes scrupuleusement les consignes du gouvernement de Rome, qu’elles aient été très touchées, comme la Lombardie, ou pas du tout, comme la Sardaigne. Et la conférence épiscopale italienne est carrément aussi pire que la nôtre, puisqu’elle continue d’interdire toutes les processions et toutes les fêtes, partout, même là où il est patent qu’il n’y a aucune « circulation » du virus.

  • Saint Jérôme Emilien

    Rejeton d’une des plus illustres familles de Venise, il vécut dans la pauvreté, se vouant essentiellement à recueillir les orphelins et à créer des orphelinats. Il créa dans la foulée une congrégation enseignante. L’évangile de la messe est donc tout naturellement le passage où Jésus demande aux apôtres de laisser les enfants venir à lui. Avec ce beau commentaire de saint Jean Chrysostome aux matines :

    Pourquoi les disciples éloignaient-ils de Jésus les enfants ? Par égard pour sa dignité. Alors que fait-il ? Afin d’inculquer aux Apôtres des sentiments modestes et de leur apprendre à fouler aux pieds le faste mondain, il accueille ces enfants, les prend dans ses bras, et promet à ceux qui leur ressemblent le royaume des cieux, ce qu’il avait déjà fait précédemment. Voulons-nous donc avoir part, nous aussi, à l’héritage céleste, appliquons-nous avec grand soin à cette vertu ; car c’est le plus haut degré de la philosophie, que d’être simple avec prudence, c’est la vie angélique. Un tout petit enfant n’a aucun vice dans son âme ; il ne garde point le souvenir des injures, il va droit à ceux qui lui en font, de même qu’à des amis, comme si de rien n’était. Sa mère a beau le châtier, il la cherche toujours, et la met bien au-dessus de toute autre personne. Montrez-lui une reine parée du diadème : il ne la préfère point à sa mère couverte de haillons ; et la vue de sa mère dans la livrée de la pauvreté lui est plus douce que la vue d’une princesse magnifiquement vêtue. Car c’est l’amour, et non la pauvreté et la richesse, qui lui fait discerner les siens d’avec les étrangers. Il se contente du nécessaire ; et aussitôt qu’il s’est rassasié de lait, il laisse le sein maternel. Il n’éprouve pas les mêmes chagrins que nous éprouvons, soit pour une perte d’argent, soit pour des choses de ce genre. Il ne se réjouit pas des mêmes vanités que nous, et il n’admire pas la beauté corporelle. Aussi le Sauveur disait-il : « Le royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent », afin que par un effort de notre volonté, nous pratiquions ces vertus qui semblent naturelles aux enfants.

    Comme les Pharisiens n’avaient d’autres mobiles de leurs actes que la malice et l’arrogance, notre Seigneur ne cesse d’exhorter ses disciples à être simples ; et il le leur recommande au moment même où il les institue. Car rien n’engendre l’orgueil comme l’exercice du pouvoir et le privilège d’occuper les premières places. Sachant donc qu’ils obtiendraient de par le monde beaucoup d’honneur, il prémunit leurs esprits, il ne veut pas qu’ils souffrent en eux rien d’humain, ni la recherche de la popularité, ni l’envie de s’élever au-dessus des autres. Ces choses qui paraissent petites, occasionnent pourtant de grands maux. C’est en effet pour avoir eu ces convoitises que les Pharisiens arrivèrent au dernier degré du mal. En recherchant les salutations, les premiers rangs et les places d’honneur, ils tombèrent dans un amour effréné de la gloire, et de là dans un abîme d’impiété.

  • 7e dimanche après la Pentecôte

    Antienne du Benedictus

    Atténdite a falsis prophétis, qui véniunt ad vos in vestiméntis óvium, intrínsecus autem sunt lupi rapáces ; a frúctibus eórum cognoscétis eos, allelúia.

    Gardez-vous des faux prophètes qui viennent à vous sous des vêtements de brebis, tandis qu’au dedans ce sont des loups ravissants : vous les connaîtrez à leurs fruits, alléluia.

    Antienne du Magnificat :

    Non potest arbor bona fructus malos fácere, nec arbor mala fructus bonos fácere. Omnis arbor quæ non facit fructum bonum, excidétur, et in ignem mittétur, allelúia.

    Il n’est pas possible qu’un arbre bon produise de mauvais fruits, ni qu’un arbre mauvais produise de bons fruits. Tout arbre qui ne porte point de bon fruit sera coupé et jeté au feu, alléluia.

    Homélie de saint Hilaire sur l’évangile (lecture des matines) :

    Le Seigneur nous recommande d’évaluer aux fruits des œuvres les paroles de flatterie et les apparences de douceur et de n’apprécier personne tel qu’il se dépeint en paroles, mais bien tel qu’il se présente par ses actes ; car la rage du loup se couvre chez plus d’un de la peau du mouton. Les épines ne produisent, pas de raisins, ni les chardons des figues, et les arbres mauvais ne donnent pas de bons fruits : le Seigneur nous enseigne par là que la réalité des bonnes œuvres ne consiste pas en de telles apparences, et qu’il faut donc reconnaître chacun à ses fruits.

    Car ce n’est pas uniquement le zèle en paroles qui obtiendra le Royaume des Cieux et ce n’est pas celui qui dit : « Seigneur, Seigneur » qui en recueillera l’héritage. Quel mérite y a-t-il en effet à dire « Seigneur, Seigneur » au Seigneur ? Ne serait-il pas Seigneur si nous ne l’appelions ainsi ? Et quelle marque de sainteté y a-t-il à lui donner ce nom ? C’est en obéissant à la volonté de Dieu bien plus qu’en lui décernant un titre qu’on trouvera l’accès au Royaume des Cieux.

    « Beaucoup me diront en ce jour-là : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé ?” Ici encore, c’est la fourberie des faux prophètes que le Seigneur condamne ainsi que les artifices des hypocrites qui tirent présomptueusement gloire de la vertu de leurs paroles, de la prédication de la doctrine, de la mise en fuite des démons et d’autres prodiges semblables. Et ils se promettent ainsi le Royaume des Cieux, comme s’ils tenaient d’eux-mêmes ce qu’ils disent et réalisent, et comme si tout bien ne procédait pas de la puissance de Dieu qu’ils ont invoquée : car la science de la doctrine se tire de la lecture et le nom du Christ met en fuite les démons.

    L’éternité bienheureuse requiert donc notre effort, il nous faut nous dépenser un peu nous-mêmes : nous attacher au bien, éviter tout mal, obéir de tout cœur aux préceptes divins, et en accomplissant semblables devoirs, nous serons connus de Dieu. Faisons ce qu’il veut au lieu de tirer gloire de ce qu’il peut, lui qui rejette et repousse ceux dont les œuvres sont impies : il ne les connaît pas.

  • 36

     C’est le nombre de vidéos de la liturgie de l’Eglise grecque-catholique italo-albanaise que j’ai mises en ligne à ce jour sur la chaîne YouTube que j’ai créée à cette intention. D’autres sont en préparation. Je me permets de signaler particulièrement, parmi les dernières, deux fleurons de la liturgie de la Passion en langue arberèche à Piana degli Albanesi : la troisième « stance » des matines du samedi saint, poignante déploration au sépulcre du Christ, qui est suivie presque immédiatement des « louanges de la Résurrection », hymne triomphale d’une impatiente liturgie qui anticipe l’événement de 24 heures…

  • Sant Camille de Lellis

    Dans son encyclique “Deus caritas est”, le Pape Benoît XVI a mentionné Camille de Lellis parmi les “modèles éminents de charité sociale”, en le montrant en exemple pour tous les hommes de bonne volonté. A juste titre Camille mérite d’être pris comme modèle, en particulier pour la contribution qu’il a apportée, dans le domaine humain, au développement de l’assistance aux malades, au point d’être défini comme l’“initiateur d’une nouvelle école de charité” par Benoît XIV dans le décret de canonisation.

    Touché par les conditions misérables dans lesquels versaient les malades hébergés dans les hôpitaux, Camille décide de donner vie “à une compagnie d’hommes honnêtes ”, qui prennent soin des malades, simplement motivés par l’ardeur apostolique. Son zèle fut tel qu’il contribua au développement initial des sciences infirmières, en codifiant un code déontologique pour ses disciples qui des siècles plus tard, sera repris par les sciences infirmières modernes.

    La profonde spiritualité qui fit agir Camille le rendit capable de percevoir les besoins de l’homme malade et de stimuler ses disciples à en prendre soin, avec une attention définie aujourd’hui d’“assistance globale”. Ce faisant, Camille anticipa de plusieurs siècles ceux qui sont considérés comme fondateurs de la théorie de l’assistance infirmière, une activité qui au XVIe siècle était imposée à ceux qui devaient purger une peine. Camille n’est donc pas le continuateur de la tradition millénaire de l’Eglise dans le domaine de la charité : il en réalise le contenu spirituel avec l’attention et la priorité donnée à la personne humaine. Avec l’invitation à prendre soin des malades “avec la même affection qu’une mère envers son unique fils infirme”, Camille indique non seulement la façon de servir mais aussi à mettre la personne du malade au centre de la pratique de ses disciples.

    Cette attention le porte à des propositions innovantes dans le domaine de l’assistance telles d’entrer à bon droit dans le code professionnel de celui qui exerce l’art de l’assistance. Effectivement, en lisant les “Règles qui doivent être tenues dans les hôpitaux pour bien servir les infirmes” - écrites par Camille pour ses disciples qui opèrent à l’Hôpital Ca’ Granda de Milan - on doit reconnaître qu’il se réfère à ce que l’on appelle aujourd’hui “les besoins d’assistance infirmiers” (comment alimenter une personne, comment la déplacer, comment l’aider à se reposer, comment l’aider dans l’élimination urinaire et intestinale). Pour répondre à ces besoins saint Camille propose des techniques nouvelles. Par exemple, il invente la technique de l’hygiène du creux oral : dans la situation de limitation physique, elle fut “une charité particulièrement chère tant inusitée”, jamais vue auparavant.

    Saint Camille inventa la réfection du “lit occupé”, de même que la modalité pour refaire le lit - une technique qui requiert des précautions particulières - quand la personne ne pouvait pas être levée et nécessitait un plus grand confort. Il inventa aussi des aides pour éviter que ses malades soient contraints à aller “aux cabinets qui sont sales, puent et sont encore couvert de boue”. Ces petits exemples simples servent à montrer la puissance de la Grâce transformante. Camille, un homme de peu d’étude, savait comprendre l’unité et l’unicité de la personne humaine, en offrant des réponses personnelles aux besoins individuels, avec créativité et compétence.

    Frère Luca Perletti, Secrétaire Général des Missionnaires Camilliens

    (Fides)

  • Oh…

    Le tribunal constitutionnel de Thuringe en Allemagne (Erfurt) a révoqué, par six voix contre trois, la loi votée il y a un an qui imposait la parité sur les listes des partis pour les élections. C’est une victoire de l’AfD qui avait contesté la loi.

    Le président du tribunal a expliqué que la règle de la parité affectait la liberté de vote, laquelle exige qu’il n’y ait aucune coercition ni pression de l’Etat.

  • En Slovaquie

    Comme chaque année ou presque, des propositions de loi visant à limiter l’avortement ont été débattues au Parlement slovaque, mardi dernier. Deux d’entre elles émanaient du « parti populaire Notre Slovaquie » (17 députés, que les bons démocrates slovaques qualifient de « néofascistes », et les nôtres de « néonazis »), pour réduire le délai de 12 à 8 semaines, et pour que l’avortement ne soit autorisé qu’en cas de danger pour l’enfant ou la mère.

    Ces deux propositions ont été rejetées, sans surprise. Mais le scandale est que 18 députés des partis au pouvoir ont voté pour, alors que ce n’est pas dans l’accord de coalition.

    Parmi ces députés qui osent voter pour la vie, l’infatigable Anna Zaborska, qui non seulement défend ouvertement son vote au motif que la protection de la vie est un droit essentiel et qu’elle ne regarde pas de qui émane la proposition, mais dénonce le fait que la majorité des députés s’affirment catholiques et ne veulent pas agir en conséquence.

    Une troisième proposition de loi était portée par Anna Zaborska elle-même. Sachant qu’elle ne pouvait que grignoter quelque chose, comme le font les élus des Etats américains, elle se limitait à faire passer le délai de réflexion de deux jours à quatre jours, et à exiger deux certificats médicaux au lieu d’un seul pour les avortements dits thérapeutiques.

    Cette proposition est passée. Mais elle devra revenir devant le Parlement pour l’être définitivement…

  • Avortement : l’offensive continue

    La nouvelle égérie du meurtre de masse des bébés s’appelle Albane Gaillot. Elle a présenté une proposition de loi, signée par plus de 40 députés de 8 des 10 groupes de l’Assemblée, visant à intensifier le massacre. (Les deux groupes qui ne participent pas à cette offensive extrémiste sont Les Républicains et l’UDI.)

    Albane Gaillot s’était fait élire avec l’étiquette du parti de Macron. Aujourd’hui elle est membre du groupe « Ecologie, démocratie, solidarité ». Car elle considère qu’il n’y a pas plus écologique ni plus solidaire que de tuer la vie naissante.

    Elle rappelle que les « professionnels de santé » (sic) alertent depuis longtemps sur les « obstacles à la pleine effectivité » du « droit à l’IVG », droit fondamental comme chacun sait. Et que le confinement a encore aggravé le problème. Il est donc temps de voter une nouvelle loi qui fasse de la France « l’un des pays les plus progressistes en la matière ».

    Au menu, bien entendu l’allongement du délai (à 14 semaines), la suppression de la clause de conscience, le droit de pratiquer des avortements étendu aux centres de planning dit familial et aux sages-femmes (pour qu’elles puissent tuer autant d’enfants qu’elles en mettent au monde, sans doute pour développer une nouvelle forme de parité).

    Albane Gaillot espère que le texte pourra être examiné par les députés en automne, lors de la première journée où les textes de son groupe arriveront en discussion.

  • Saint Alexis

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    Screenshot_2020-07-16 Le Martyrologe romain traduit en français Tome contenant janvier et février.png

    Le martyrologe romain, traduit par le P.Simon Mothier de la Compagnie de Jésus, 1705.

  • Notre Dame du Mont Carmel

    Allelúia, allelúia. V/. Per te, Dei Génetrix, nobis est vita pérdita data : quæ de cælo suscepísti prolem, et mundo genuísti Salvatórem. Allelúia.

    Allelúia, allelúia. Par vous, ô Mère de Dieu, nous a été rendue la vie que nous avions perdue ; vous qui avez reçu du ciel un rejeton, et qui avez mis au monde le Sauveur. Alléluia.