Présentation par le gouvernement autrichien d’un projet de loi super-liberticide dit de lutte contre la haine sur internet.
Il sera évidemment interdit de critiquer la gynécocratie.
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Présentation par le gouvernement autrichien d’un projet de loi super-liberticide dit de lutte contre la haine sur internet.
Il sera évidemment interdit de critiquer la gynécocratie.
En mars, les masques ne servaient à rien.
En juillet, les masques sont nécessaires.
En mars, il ne servait à rien de faire des tests dans les aéroports.
En juillet, c’est nécessaire.
Et chaque fois avec des attestations de spécialistes.
(Et quels que soient les revirements on n'oublie pas la pompe à phynance véhiculée par les gendarmes.)
Les prières du prêtre avant la bénédiction finale des fidèles, à la messe de saint Jacques selon la liturgie mozarabe.
Christus Deus, Dei Patris Fílius, quem Iacóbus relícto patre in navi tota secútus est devotióne cordis, indesinénter vos fáciat suis inhærére vestígiis.
℟. Amen.
Que le Christ Dieu, Fils de Dieu le Père, que Jacques, ayant laissé son père dans le bateau, a suivi de toute la dévotion de son cœur, vous fasse adhérer à ses pas sans relâche.
Quique, per hunc apóstolum suum cultóres dæmonum convértit ad fidem, concédat vobis vana sæculi respuéndo, se in veritáte dilígere.
℟. Amen.
Et que celui qui par cet apôtre a converti à la foi des adorateurs du démon vous accorde de rejeter les vanités du siècle et de l’aimer en vérité.
Ut eius remunerémini præsídiis, cuius hódie triúmphum excólitis passiónis.
℟. Amen.
Afin que vous soyez récompensés avec l’aide de celui dont nous célébrons le triomphe de sa passion.
Per misericórdiam ipsíus Dei nostri, qui est benedíctus et vivit et ómnia regit in sæcula sæculórum.
℟. Amen.
Par la miséricorde de notre Dieu, qui est béni et vit et régit tout dans les siècles des siècles.
Y a pas à dire, les amendes à 135 € ça doit rapporter… Dès le premier jour du confinement, les gendarmes traquaient les promeneurs solitaires sur les plages. Aujourd’hui à Crozon, pas moins de 49 personnes ont dû payer, parce qu’elles avaient commis le crime d’aller à la plage sublime de l’Ile Vierge (la 7e plus belle d’Europe selon un classement de 2015).
« La plage de l'île Vierge est interdite et on a mené une opération préventive, dissuasive et répressive par rapport aux nombreux touristes qui bravent l'interdiction », a martialement déclaré le capitaine Poisson, qui, n’écoutant que son courage, et à la tête de ses troupes aguerries, a remporté une grande victoire sur les tapis de plage.
On nous précise que l’opération a été menée « depuis la terre et la mer ». C’est seulement ainsi que la bataille pouvait être gagnée contre un ennemi en nombre. Toutefois on ne nous dit pas si la frégate était appuyée par un sous-marin ni si les troupes terrestres étaient en chars d’assaut.
Mais ce qui est clair (depuis le début), c’est que l’ennemi n’est pas un virus : c'est le peuple français.
Une « prière » musulmane du vendredi a été organisée ce matin à Sainte-Sophie, avec au premier rang le très pieux Erdogan.
Pour répondre à cette nouvelle profanation de la « grande église », en Grèce et ailleurs les drapeaux sont en berne, les cloches sonnent le glas et l’hymne acathiste sera chanté ce soir en de nombreuses églises, notamment à la cathédrale orthodoxe d’Athènes par l’archevêque Jérôme (en direct).
L’Acathiste a été composée pour célébrer la victoire de Constantinople sur les Perses en 626. Elle est toujours chantée pendant le carême, le vendredi soir, dans toutes les Eglises byzantines. Son célèbre tropaire est aussi le kondakion du 3e dimanche de carême :
Τῇ ὑπερμάχῳ Στρατηγῷ τὰ νικητήρια,
Ὡς λυτρωθεῖσα τῶν δεινῶν εὐχαριστήρια,
Ἀναγράφω σοι ἡ Πόλις σου Θεοτόκε.
Ἀλλ᾿ὡς ἔχουσα τὸ κράτος ἀπροσμάχητον,
Ἐκ παντοίων με κινδύνων ἐλευθέρωσον,
Ἵνα κράζω σοι· Χαῖρε, Νύμφη ἀνύμφευτε.
Ti ipermàkho stratigò ta nikitìria,
os litrothìsa ton dhinòn efcharistìria
anagràfo sì i pòlis sou, Théotòké.
All’os èkhoussa to kràtos aprosmàkhiton,
ek pandìon mé kindhìnon élefthèrosson,
ìna kràzo si : Khèré, Nìmfi anìmfefté.
Invincible chef d’armée, à toi les accents de victoire ! Libérée du danger, ta ville, ô Mère de Dieu, t'offre des hymnes de reconnaissance. Toi dont la puissance est irrésistible, de tout péril délivre-moi, pour que nous puissions t'acclamer : Salut à Toi, Epouse sans époux !
En voici deux versions, par un soliste et en polyphonie, en l'église de l'Assomption de Palazzo Adriano en Sicile (Eglise grecque-catholique italo-albanaise).
Puisqu’on avait une sainte Christine martyre de Bolsène, dans le Latium, et puisqu’on entendait parler d’une sainte Christine martyre de Tyr, on n’avait pas craint d’affirmer, jusque dans le martyrologe, que l’unique sainte Christine, l’Italienne évidemment, avait subi le martyre à Tyro, une ancienne île engloutie du lac de Bolsène…
On sait qu’en 1880 a été découvert le tombeau de sainte Christine de Bolsène dans la… basilique Sainte-Christine de Bolsène, contenant ses ossements, ceux d’une jeune fille de 14 ans. Dans l’enthousiasme de la découverte, l’illustre archéologue Jean-Baptiste de Rossi en conclut que l’on avait trouvé la véritable sainte Christine.
Mais on lui fit remarquer que selon l'antique martyrologe hiéronymien c'est bien sainte Christine de Tyr qui est vénérée ce jour, comme dans tous les calendriers de l'Orient.
Et il se trouve que le corps de sainte Christine de Tyr se trouve également en Occident. A Venise.
De Tyr il avait été transporté à Constantinople, où l’on avait construit une église en son honneur dans l’enceinte du « Palais sacré ». La relique fut volée en 1325 par les Vénitiens, et déposée au monastère Saint-Marc des bénédictines de l’île de la lagune de Venise qui prit le nom de Sainte-Christine. Faute de religieuses, le monastère fut fermé au XVe siècle, et le corps de sainte Christine suivit la dernière religieuse à Torcello, en l’église Saint-Antoine, puis en 1793 il fut transféré à Venise, d’abord au monastère Sainte-Justine, puis en 1810 en l’église Saint-François de la Vigne, où il se trouve toujours, dans une châsse de cristal, en attendant la Résurrection.
Sainte Christine de Tyr se trouve (à droite) en compagnie des saintes Anastasie, Barbe, Euphémie, Marine et Thècle, sur cette icône de la fin du XVIIe siècle au monastère du Pantocrator (Athos). (Cliquer pour agrandir.)
J’apprends qu’il y a à Londres dans les « centres communautaires » des cours de « sensibilisation au couteau ». Sic : « knife awareness » : pour prendre conscience des dangers du couteau…
En ce moment se tient le procès d’un jeune de 17 ans (dont il est interdit de donner le nom) qui a tué un autre jeune, Hakim Sillah, de deux coups de couteau… pendant l’un de ces cours.
C’est une « cruelle ironie », dit le procureur.
Ce qui n’est pas vraiment ironique est qu’il y a eu à Londres l’an dernier 14.800 agressions au couteau, faisant 90 morts. (Plus de 70% des agresseurs sont noirs ou indo-pakistanais, et comme chacun sait c’est la faute de la pauvreté.)
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki est arrivé en vainqueur au Parlement de Varsovie : son pays est le premier bénéficiaire du fonds de cohésion, et la condition d’état de droit est passée à la trappe. « La meilleure preuve de notre victoire, ce sont les quelques citations de la presse internationale », a-t-il dit en brandissant notamment l’article d’Euractiv dont je parlais hier.
Un chef d’œuvre du délire écolo-vaticanesque, publié par la très nouvelle Académie pontificale pour la vie qui, comme on le sait, n’a plus rien à voir avec ce que voulait Jean-Paul II. Le document est intitulé « Humanitas communitas à l’ère de la pandémie : méditations intempestives sur la renaissance de la vie ». Bien sûr, « intempestives » veut dire qu’on garantit des réflexions 100% politiquement et pontificalement correctes. Voici un extrait gratiné qui dispense de lire le reste :
L’épidémie de Covid-19 a beaucoup à voir avec notre déprédation de la terre et le pillage de sa valeur intrinsèque. C’est un symptôme du malaise de notre terre et de notre incapacité à nous en soucier ; plus encore, un signe de notre propre malaise spirituel (Laudato Si’, n° 119). Serons-nous capables de remédier à la fracture qui nous a séparés de notre monde naturel, en transformant trop souvent nos subjectivités affirmées en une menace pour la création, une menace les uns pour les autres ?
Considérons la chaîne des liens qui relient les phénomènes suivants : la déforestation croissante qui pousse les animaux sauvages à proximité de l’habitat humain. Les virus hébergés par les animaux sont donc transmis aux humains, en exacerbant ainsi la réalité des zoonoses, un phénomène bien connu des scientifiques comme vecteur de nombreuses maladies. La demande exagérée de viande dans les pays les plus développés du monde donne lieu à d’énormes complexes industriels d’élevage et d’exploitation animale. Il est facile de voir comment ces interactions pourraient en fin de compte provoquer la propagation d’un virus à travers le transport international, la mobilité de masse des personnes, les voyages d’affaires, le tourisme, etc…
Le phénomène du Covid-19 n’est pas seulement le résultat d’événements naturels. Ce qui se passe dans la nature est déjà le résultat d’une intermédiation complexe avec le monde humain de choix économiques et de modèles de développement, eux-mêmes « infectés » par un « virus » différent de notre propre création : il est le résultat, plus que la cause, de la cupidité financière, de l’auto-indulgence des styles de vie définis par l’indulgence et l’excès de la consommation. Nous avons construit pour nous-mêmes un éthos de prévarication et de mépris pour ce qui nous est donné, dans la promesse élémentaire de la création. C’est pourquoi nous sommes appelés à reconsidérer notre relation avec l’habitat naturel. Reconnaître que nous habitons sur cette terre en tant que gardiens et non pas en tant que maîtres et seigneurs.
On remarque l'absurde expression "l’auto-indulgence des styles de vie définis par l’indulgence". Le texte italien dit en réalité: "l'indulgence envers des styles de vie définis par la consommation et l'excès". Une fois corrigé, le texte dit donc:
« Le phénomène du Covid-19 (...) est le résultat (...) de la cupidité financière, de l’indulgence envers des styles de vie définis par la consommation et l’excès. »
Il fallait oser. Ils ont osé...
L’antienne de communion de la messe de saint Apollinaire était dans les plus anciens livres celle des messes des papes saint Marcel et saint Etienne. Elle est d’une longueur inhabituelle, et d’un développement mélodique qui outrepasse le cadre habituel de l’antienne de communion. Et elle est d’un très beau 7e mode.
Dómine, quinque talénta tradidísti mihi, ecce, ália quinque superlucrátus sum. Euge, serve bone et fidélis, quia in pauca fuísti fidélis, supra multa te constítuam, intra in gáudium Dómini tui.
Seigneur, vous m’avez remis cinq talents ; voici que j’en ai gagné cinq autres. C’est bien, bon et fidèle serviteur ; parce que tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.
Par le Chœur grégorien de Louvain (1986) :