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médias - Page 5

  • Quand "Aleteia" se fout du monde

    Screenshot_2018-09-27 La religion, une réalité qui se banalise en entreprise.png

    Tel est le titre et l’illustration d’un article d’Aleteia. Un article qui parle longuement du « fait religieux » dans les entreprises mais ne cite aucune religion. A croire qu’il existe une nouvelle religion qui n’existe que dans les entreprises, et qui est tellement insaisissable qu’on ne peut pas la représenter…

    Une véritable perle de la dhimmitude volontaire.

  • Marcel Campion et l’autre lobby

    Le célèbre forain Marcel Campion, qui a eu plusieurs fois maille à partir avec la municipalité parisienne, est traîné en justice par l’ex-premier adjoint et par « SOS Homophobie » pour ses propos sans langue de bois.

    Marcel Campion, qui a déjà appris qu’on n’a plus le droit de dire « pédé », va apprendre qu’on n’a pas le droit de critiquer l’autre lobby qui n’existe pas, et qui dans certains domaines est désormais plus influent que le premier lobby qui n’existe pas.

    Au fait, contrairement à ce que colportent de menteuses gazettes qui se croient obligées à faire de la surenchère pour plaire au lobby, Marcel Campion n’a pas dit que « les homos sont des pervers ».

    Un bon résumé de l’affaire (qui montre où on en est de la liberté d’expression) ici.

  • Le Salon Beige poursuivi par… La Croix !

    La Croix traîne le Salon Beige devant la justice parce qu’il avait osé critiquer l’article qui saluait le résultat du référendum irlandais sur l’avortement. Guillaume de Thieulloy :

    Si je comprends bien l’assignation, je suis accusé d’avoir traité de nazis les rédacteurs de La Croix. Il suffit de lire, même distraitement, la pétition comme l’article pour constater qu’il n’en est évidemment rien. J’ai dit – et je ne vois pas comment faire autrement – que les présupposés de l’éditorial d’Isabelle de Gaulmyn étaient analogues à ceux de l’eugénisme national-socialiste, puisqu’elle écrivait en substance que certaines vies valaient plus que d’autres d’être vécues. J’ai dit aussi qu’avec l’espèce de soumission au diktat de la démocratie totalitaire que manifestait cet éditorial, je voyais mal comment combattre les lois de Nuremberg.

    Je l’ai effectivement dit. Et je le maintiens. (Lire la suite)

  • Ouf…

    Vu l’état actuel de l’Eglise on ne s’étonne plus de rien. J’ai toutefois sursauté en voyant ce titre de actu.fr Normandie :

    Un curé de Rouen s’est donné la mort dans son église : une messe célébrée en son honneur

    Je sais bien qu’on « rend hommage » aujourd’hui, y compris dans les églises, à de simples victimes d’accidents. Mais on passerait encore un nouveau seuil avec une messe en l’honneur d’un suicidé… qui serait donc une messe en l’honneur du suicide, ce qui serait, de plus, illégal…

    Mais ce n’est pas vrai. Le titre est une invention du plumitif (religieusement) analphabète du site. En fait, « l’archevêque de Rouen a convié les fidèles à “un temps de prière fraternel et d’amitié” en la basilique Notre-Dame de Bonsecours ».

  • Bravo !

    - Ce n’est pas un homicide de faire une IVG.

    - Si madame !

    C’était sur RMC, hier, dans l’émission "Quotidien". Ce qui importe est que la personne qui répond « Si, madame » est le président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France (Syngof), le docteur Bertrand de Rochambeau.

    - Moi, je fais un métier avec mes tripes. Je me lève à n'importe quelle heure. La nuit, je fais des opérations très difficiles, avec mes tripes. Et donc aux choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus. Nous ne sommes pas là pour retirer des vies.

    - Ce n'est pas un homicide de faire une IVG.

    - Si, madame.

    - Non, au sens du Code pénal, ce n'est pas ça, c'est faux (...) Toutes les femmes – j'en suis une – ne considèrent pas qu'avoir un embryon dans le ventre, c'est une vie.

    - Ça, c'est son opinion. Moi, en tant que médecin, je ne suis pas forcé d'avoir votre opinion. Et si je ne l'ai pas, la loi me protège et ma conscience aussi.

    Comme on peut l’imaginer, les tenants de la culture de mort ont promptement réagi. En persécutés…

  • Eau de javel

    Le directeur de La Croix déclare (à 4 heures du matin…) :

    "Cette insertion publicitaire de La Manif pour tous n’a absolument rien à voir avec la ligne rédactionnelle de La Croix sur ces sujets"

    Nous voilà enfin rassurés. On ne doit pas mettre le tract de La Manif pour tous dans les toilettes.

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  • La non-Croix

    Grosse émotion, nous dit-on, chez les abonnés de La Croix : hier, avec leur quotidien préféré, ils ont reçu un tract de la Manif pour tous.

    Bien sûr, c’est d’abord le lobby LGBT qui a réagi en hurlant au scandale. Pensez donc, un journal catholique qui fait de la publicité pour une organisation qui respecte la morale catholique…

    Mais des lecteurs ont également réagi, et ça a fait des remous au sein de la rédaction.

    La direction a remis les pendules à l’heure : « Il ne s'agit pas d'un tract qui engagerait la position de la rédaction. » Ouf.

    Donc, pas de panique. C’est juste de la publicité pour une organisation aux idées bizarres voire choquantes, mais qui paie… On souligne d’ailleurs que la Commission permanente d'étude et de coopération du journal reste vigilante sur la séparation entre le marché de la publicité et le travail de rédaction…

    *

    N.B.

    Un lecteur de La Nef qui s’était plaint auprès de La Croix que tel article était en contradiction avec l’enseignement de l’Eglise s’est vu répondre que La Croix est un journal d’informations générales et « pas un journal chrétien »…

    Mais pourquoi garde-t-il ce titre ?

  • Racket belge

    Les journalistes qui couvrent l’actualité de l’UE ont eu la surprise de lire, en réponse à leur demande d’accréditation pour le prochain sommet de l’UE à Bruxelles :

    « Depuis le 1er juin 2018, une nouvelle législation belge prévoit un droit de 50 euros à la charge des employeurs de toute personne faisant l'objet d'un contrôle de sécurité effectué par les autorités belges. Ce contrôle a actuellement une validité de six mois. Une facture sera envoyée à votre employeur par les autorités belges. »

    En bref il faudra payer 100 € par an pour avoir le droit de suivre les sommets de l’UE. Une bonne occasion de les boycotter…

    Le plus ahurissant, ce sont les réactions des eurocrates. Ils devraient hurler contre cette atteinte à la liberté de la presse et patin-couffin, or ils se contentent de grommeler, de façon ridicule. Le Conseil européen fait dire de façon non officielle qu’il est embarrassé (sic) par cette décision qui lui a été imposée… La Commission européenne fait dire par une porte-parole adjointe : « L'idée ne nous plaît pas. » Sic.

    Addendum 27 septembre. Le tollé est tel que la mesure est abandonnée. (Plus exactement les journalistes seront exemptés de la taxe.)

  • Le mot en M

    On sait qu’aux Etats-Unis, le pays de la démocratie et de la liberté d’expression constitutionnellement garantie, il y a des mots tabous, que l’on ne désigne que par leur première lettre. Le plus connu est le « mot en N ». Nous en avons nous aussi, dans certaines circonstances. Ainsi, en cas d’attentats, nous avons le « mot en M ». Le terroriste est tout ce que l’on veut, habituellement un « radicalisé », mais il ne se caractérise pas par le « mot en M ». (Autrefois on interdisait aux enfants de prononcer un mot en M, mais non, ce n’est pas celui-là.)

    Le vicaire général du diocèse de Bambari, l’abbé Firmin Gbagoua, a été tué par balle vendredi dernier.

    Vatican News en fait un article, qui ne donne aucune indication sur l’assassin, plus exactement sur le groupe d’assaillants dont faisait partie l’assassin.

    Il faut aller chercher ailleurs, pour découvrir ici que c’était « des Peuls », et là des « rebelles de la Seleka ».

    Autrement dit des musulmans fanatiquement antichrétiens.

    Mais il ne faut pas le dire, parce que ce ne serait pas bon pour le « dialogue » avec nos frères musulmans dépositaires de la religion d’amour et de paix.

  • Fake news

    Angela Merkel a annoncé samedi avoir conclu des accords avec 14 pays membres de l'UE qui ont accepté de prendre en charge des réfugiés arrivés en Allemagne après avoir été enregistrés dans des pays tiers. Parmi les 14, la France, évidemment, mais aussi, beaucoup plus surprenant, trois pays du groupe de Visegrád : la Hongrie, la Pologne et la République tchèque.

    Les gouvernements hongrois et tchèque ont immédiatement démenti, puis le gouvernement polonais a également démenti.

    Mais au moment où j’écris on trouve toujours sur la toile les articles non modifiés du Figaro, d’Atlantico, du Quotidien (Luxembourg), de l’Echo (Belgique), de News Yahoo, etc., annonçant la fausse nouvelle de Merkel.