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médias - Page 7

  • A propos du Figaro sur internet

    Il n’est pas inintéressant de constater que Le Figaro.fr n’a pas dit un mot de la Marche pour la Vie de Washington, ni (donc) du message de Donald Trump.

    En revanche, Le Figaro.fr a publié un article (bienveillant, de l’AFP) sur la « Marche des femmes », réédition de celle de 2017 organisée pour protester contre le début de la présidence de Trump.

    On connaît certes la vieille dérive du Figaro, mais là c’est quand même violent.

    On préférera la réaction amusée de Donald Trump :

    « Beau temps sur tout notre grand pays, un jour parfait pour que toutes les Femmes puissent Marcher. Sortez donc pour célébrer les réussites historiques et le succès économique sans précédent et la création de richesse qui ont eu lieu ces 12 derniers mois. Le plus faible taux de chômage des femmes depuis 18 ans ! »

    Selon Paris Match (etc.), c’est un tweet « indécent ». Ah bon…

  • Fake news d’Arte

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  • "Fake news"

    Qui aurait prédit, il y a quelques décennies, que l’Europe occidentale, au XXIe siècle, s’acheminerait vers une authentique dictature du politiquement correct et de la censure des idées et informations non conformes ?

    Il ne se passe plus de mois qu’on annonce ici ou là une nouvelle loi liberticide. La dernière en date est celle qu’annonce Macron contre les « fake news ». Pour protéger la démocratie. Sic. Une loi qui permettra de saisir le juge afin de « supprimer le contenu, de déréférencer le site, de fermer le compte utilisateur concerné, voire de bloquer l'accès au site internet ».

    Ce sera donc aux juges de décider si une information est vraie ou fausse… Or, en vertu de l’« indépendance de la justice » (selon l’inversion des valeurs de la société orwellienne), on sait que ce qui déplaira au pouvoir (au vrai pouvoir idéologique) sera fausse nouvelle, et que ce qui le confortera sera vraie nouvelle.

    Pour le moment, la loi ne sera activée qu’en période électorale. Et je viens de voir sur BFM un spécialiste de la question déplorer cette restriction, car il faut faire la chasse aux « fausses nouvelles »© toute l’année. Au nom de la défense de la démocratie…

  • RT-France

    RT-France (Russia Today) dont on connaît le site internet (que je visite chaque jour) lance sa chaîne de télévision. RT existait déjà en anglais, en arabe et en espagnol. La version française débarque ce soir à 19h, dans un premier temps sur le canal 359 de la Freebox et en OTT.

    Les studios sont à Boulogne-Billancourt.

    La présentatrice vedette est Stéphanie de Muru, qui vient de BFMTV.

    L'économiste Jacques Sapir, hostile à l’euro, animera chaque semaine un débat, Le Lab éco, face à Jean-Marc Sylvestre.

    On ne peut que se réjouir de l’arrivée de cette chaîne au ton enfin différent, financée par le Kremlin et qui ne s’en cache pas.

  • Fake news…

    Le super grand média américain ABC a mis à pied pour un mois sans solde son journaliste Brian Ross qui avait annoncé ce qu’allait être le témoignage de Michael Flynn dans le cadre de l’enquête sur la soi-disant ingérence de la Russie dans la présidentielle américaine. Un témoignage accablant pour Donald Trump, disait Brian Ross qui en connaissait la teneur de source sûre. En bref, Michael Flynn allait avouer que Donald Trump en personne lui avait demandé de contacter le Kremlin pendant la campagne électorale.

    Mais ce n’est pas ce qu’a dit Michael Flynn : il a plaidé coupable d’avoir menti au FBI sur son entretien (connu depuis longtemps) avec l’ambassadeur de Russie en décembre 2016 (après l’élection de Trump).

    Donald Trump a félicité ABC et a appelé les autres médias à « faire de même avec leurs fake news ».

  • Vers une TV Visegrad ?

    Le mois dernier, Jacek Kurski a relancé le projet d’une chaîne de télévision du groupe de Visegrad, qui émettrait en anglais. Jacek Kurski est président du conseil de la Télévision polonaise, après avoir été deux fois député à la Diète, puis député européen et sous-secrétaire d’Etat à la Culture. C’est lui qui en avait lancé l’idée il y a un an. Idée favorablement accueillie par le gouvernement hongrois, et Viktor Orban avait même signé un texte signifiant son accord. Depuis lors le projet a avancé en Hongrie. Mais on attend toujours l’avis des Tchèques et des Slovaques.

    Côté polonais, on s’active. Le projet est coordonné par Marzena Paczuska, conseillère du président de la République. « Nous voudrions que la chaîne soit lancée pour le 100e anniversaire de l’indépendance de la Pologne, le 11 novembre 2018 », dit Jacek Kurski.

    En espérant que les Tchèques et les Slovaques se réveillent, pour que la chaîne s’appelle « TV V4 » comme prévu. (V4 étant l’abréviation de Visegrad-4, le nom de code du groupe de Visegrad).

    Sinon, dit Jacek Kurski, on fera dans un premier temps une chaîne polono-hongroise qui aura un autre nom.

    Quoi qu’il en soit ce sera un beau cactus dans les chaussettes des eurocrates.

  • Fake news

    Mariya Gabriel, commissaire européen au numérique depuis le mois dernier, va créer un groupe d’experts sur les « fake news », et rédiger une proposition de consultation publique sur le sujet.

    « Il est évident que nous avons besoin d’une approche européenne, en plus des pratiques et lois nationales », dit-elle. « Si nous ne mettons rien en place, les exemples d’abus ne feront que se multiplier. Il est réellement important d’assurer ce type de cohérence au niveau européen. »

    Mariya Gabriel applique ainsi ce que le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, lui a demandé dans sa lettre de mission : « La Commission doit examiner les défis que créent les plateformes en ligne pour nos démocraties en ce qui concerne la dissémination d’informations fausses et initier une réflexion sur ce qui pourrait être fait au niveau européen pour protéger les citoyens. »

    Je ne sais pas qui a inventé ce concept de « fake news », mais c’est proprement génial d’avoir réussi à imposer l’idée que les informations et commentaires non conformes à la pensée unique sont de « fausses informations ». Puisque c’est faux on peut évidemment les interdire… (C’est déjà mis en application en France notamment pour le « délit d’entrave numérique » à l’avortement, et depuis longtemps par la législation « anti-raciste ».)

  • La coupable

    L’idéologie de la diversité a rendu obligatoire qu’il y ait dans toutes les séries télévisées des Arabes et (ou) des noirs (et en Angleterre des Pakistanais). Ce qui est pratique pour le téléspectateur dans les séries policières, puisque le coupable n’est jamais l’Arabe ou le noir. On peut ainsi concentrer son attention sur les autres personnages.

    L’épisode d’une série italienne diffusé hier soir sur Arte franchit un nouveau seuil dans le déni de réalité.

    L’action se déroule dans la communauté maghrébine de Turin (on apprend à cette occasion qu’il y a aussi des rues arabo-musulmanes à Turin).

    On sait donc d’emblée que l’assassin ne se trouve pas dans cette communauté, bien que tout laisse penser à un « crime d’honneur ».

    Mais il se trouve qu’il n’y a que trois autres personnages (trois Italiens, donc). Ce qui réduit considérablement le champ d’investigation pour le téléspectateur. Or l’un est l’amant de la victime, et il est impossible qu’il soit le coupable. Un autre est l’ancien amant de la victime, et il paraît très improbable qu’il puisse être le coupable. Il ne reste donc qu’une seule personne qui puisse l’être, et qui l’est donc : c’est la femme de l’amant.

    Personnage qui offre la particularité d’être le seul catholique de l’histoire. Et bien entendu avec des tendances « intégristes » : elle dit le bénédicité, va à l’église en semaine et vouvoie Dieu.

    En contrepoint, on voit des musulmans réellement croyants et réellement priants, avec un imam beau et doux dont la prière intérieure ne fait aucun doute et qui a le plus grand respect pour les non-musulmans…

  • Raides dingues

    Je découvre par hasard, en faisant une recherche sur tout autre chose, que les médias américains anti-Trump (tautologie) ont tiré à boulets rouges sur le président à propos de son discours de Varsovie.

    Je crois que même en France on ne va pas aussi loin dans le délire pathologique.

    Le Washington Post a titré : Le message subliminal nationaliste blanc de Trump à Varsovie. The Atlantic : La paranoïa raciale et religieuse du discours de Trump à Varsovie. Doug Saunders, journaliste super-vedette du Canada, bardé de prix, dans The Globe and Mail (le plus fort tirage du Canada) : Trump « a choqué les observateurs européens en utilisant le langage de l’extrême droite et des mouvements suprémacistes blancs pour promouvoir l’exclusion ethnique et l’isolationnisme. »

    Il s’agit des passages que j’ai traduits. Personne de sensé ne peut y trouver la moindre allusion raciste ou la moindre paranoïa religieuse, ou quelque référence que ce soit à l’extrême droite ou au suprémacisme.

    Ces gens-là ne sont pas seulement raides dingues. Ils sont dangereux.

  • Au moins c’est clair

    Dans un article de L’Express, on apprend que Sibeth Ndiaye « assume parfaitement de mentir pour protéger le président ».

    Sibeth Ndiaye, Sénagalaise née à Dakar, française depuis un an (juin 2016), est la grande conseillère en communication d’Emmanuel Macron.

    Non seulement elle ment comme elle respire quand il s’agit de défendre Macron, mais en outre elle fait pression sur les médias. Et elle le fait, dit-elle, tous les jours :

    « Nous appelons les médias quotidiennement quand on a des divergences d’interprétation. »