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médias - Page 9

  • Trump et les sondages

    (Merci à la personne qui a fait la traduction, mais c'est "est", pas "et".)

  • Vous avez dit : "fake news" ?

    Tweet de Donald Trump :

    Les MEDIAS QUI DIFFUSENT DE FAUSSES INFORMATIONS le New York Times qui est en difficulté, NBCNews, ABC, CBS, CNN) ne sont pas mes ennemis, ce sont les ennemis du peuple Américain.

  • Sean Spicer superstar

    Le New York Times rapporte que lorsque Sean Spicer, le porte-parole de la Maison Blanche pour les relations avec les médias, fait une conférence de presse, c’est cette émission qui fait la plus forte audience parmi les émissions de la journée (en dehors de l’indétrônable feuilleton Les feux de l’amour). Avec en moyenne 4,3 millions de téléspectateurs, il bat même Hôpital Central et Amour Gloire et Beauté qui sont diffusés à la même heure que ses conférences de presse.

    « Il y a un énorme intérêt pour tout ce que fait Trump, et Sean bénéficie de cela, dit un consultant. Selon votre point de vue, vous allumez la télévision pour voir Sean défendre l’indéfendable, ou pour voir les partis pris des médias en action. »

     

  • New York Times

    Je ne vais pas perdre mon temps à traduire le très long article du New York Times intitulé Steve Bannon porte le combat sur un autre centre d’influence : le Vatican. Mais j'en conseille la lecture à ceux qui connaissent un peu l’anglais: c’est instructif.

    Le point de départ, ou plutôt le prétexte, est une information très mineure : un bref entretien en 2014 au Vatican entre Steve Bannon (patron de Breitbart News) venu pour la canonisation de Jean-Paul II, et le cardinal Raymond Burke (préfet du Tribunal suprême et comme lui américain). Cette rencontre prend aujourd’hui toute sa signification : c’est l’alliance entre l’effroyable équipe Trump (Steve Bannon est le « Haut conseiller et chef de la stratégie » de la Maison Blanche) et la non moins effroyable clique traditionaliste dont le chef est le cardinal Burke qui ose critiquer ouvertement l’excellent pape François. L’article est un long dégueulis contre tous les méchants à la solde de « l’extrême droite » qui triomphe à Washington et menace la papauté à Rome… Néanmoins à la fin on se rassure, du moins en ce qui concerne l’Eglise : Spadaro, Cupich et Braz de Aviz (un trio soigneusement choisi) sont invités à expliquer au lecteur du New York Times que « Mr. Burke » et ses affidés ne représentent rien et que François continue d’aller résolument de l’avant pour transformer l’Eglise…

  • Liberté d’expression

    Une intervenante sur BFFTV a été virée du plateau pour voir dit à propos de Barack Obama :

    Je pense qu’il [Barack Obama] était plus musulman dans son cœur que chrétien. Il n’a pas voulu prononcer le terme d’islamisme radical, ça lui écorchait les lèvres. Je pense que dans son cœur, il est musulman, mais on en a terminé avec lui, Dieu merci.

    Hervé Béroud, le directeur général de BFMTV, a déclaré : « Ce sont des propos scandaleux. On lui a demandé immédiatement de quitter le plateau. Pour nous, ce sont des propos inacceptables sur notre antenne. On les condamne fermement. »

    On peut sortir toutes les insultes que l’on veut sur Donald Trump, le traiter de nazi, de fasciste, de violeur, d’imbécile, etc., mais il est interdit de suggérer (à tort ou à raison, peu importe) que l’ancien président qui porte deux prénoms musulmans (Barack Hussein) pourrait être resté musulman au fond de son cœur…

    Une nouvelle honte pour la France.

  • Diversité

    Hier en début d’après-midi je tombe sur France 24 sur une émission d’analyse de la primaire de la gauche. Animée par une jeune femme au nom arabo-musulman, avec deux « chroniqueurs » (c’est le titre qui leur est donné) aux noms arabo-musulmans, un homme et une femme.

    Et cela pour débiter des banalités qui auraient pu l’être aussi bien par des souchiens.

    Je comprends bien que le service public se doive d’être irréprochable dans la diversité.

    Mais il était où, le noir homosexuel ?

  • Contre Trump tout est permis

    Le site Buzzfeed a transmis à la presse un « rapport » d’un « ancien agent du renseignement britannique » contenant de « nombreuses informations compromettantes » sur Donald Trump… et sur la Russie qui « entretient, soutient et assiste Trump depuis au moins cinq ans » et a les moyens de le faire chanter.

    Tout cela a évidemment été vigoureusement démenti par le Kremlin et par Trump. Mais aussi par Wikileaks, affirmant que « ce n’est pas un rapport du renseignement. Le style, les faits et les données ne sont pas crédibles. » Alors Ben Smith, le rédacteur en chef de Buzzfeed, a écrit à Wikileaks qu’il a publié cela parce que, ainsi, « les Américains peuvent se faire une idée des allégations au sujet du président élu qui ont circulé aux plus hauts niveaux du gouvernement américain »…

    Le site 4chan revendique ouvertement être à l’origine de la plus « croustillante » révélation du rapport, la scène de la nuit à l’hôtel de Moscou. Mais les espions russes ont été ajoutés…

    Un autre élément fait intervenir un Américain en Autriche comme contact avec les Russes, mais il est établi que cet Américain ne pouvait pas être en Autriche au moment indiqué.

    Mais cela n’empêche pas les médias du monde entier de traiter ce rapport comme s’il s’agissait d’une révélation majeure, et ce qui est stupéfiant est de voir comment les chasseurs de fausses nouvelles, qui accusent Trump d’avoir gagné à cause de ces fausses nouvelles, se repaissent de ce qui est très clairement un ramassis de fausses nouvelles…

  • Apostasie

    362d52fcf51dc85bb135f34e8f080d56_3.jpgLe 30 décembre a paru le premier supplément argentin de l’Osservatore Romano.

    Comme annoncé, cette édition est dirigée par un protestant ami du pape, Marcelo Figueroa.

    Selon la novlangue pontificale, c’est « courageux » et « cohérent ».

    Bien entendu, comme le directeur hérétique n’est pas sectaire, les colonnes du journal seront ouvertes à toutes les religions et non-religions.

    A commencer naturellement par le rabbin Skorka, qui formait avec Figueroa et Bergoglio le trio d’une émission télévisée sur la Bible…

  • Encore un jour noir

    Le délit d’entrave numérique à l’avortement, permettant de supprimer les sites internet qui ne célèbrent pas le droit fondamental de tuer les enfants avant la naissance, a été adopté en première lecture, sans surprise, dans un hémicycle quasiment vide, à main levée.

    Il s’agit d’une « extension » du délit d’entrave à avortement, qui figurera donc dans le même article du code de santé publique, le même alinéa, celui où il est précisé que ce délit est passible de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende…

    L’amendement visant à supprimer l’article unique de la loi a été rejeté par 35 voix contre 15. Car il y a encore 15 députés (sur 577 : 2,6%) qui osent se dresser contre la dictature de la culture de mort…

    On remarquera aussi que « la rapporteure » (sic), Catherine Coutelle, a pu se payer le luxe de rappeler :

    En décembre 1994, le président de la Conférence des Évêques, Mgr Duval, désapprouvait les commandos anti-IVG. En 1993, l’Assemblée nationale avait adopté, dans un relatif consensus, la loi Neiertz, instaurant le délit d’entrave à l’IVG. Le 21 décembre de la même année, le tribunal correctionnel de Bordeaux prononçait des peines d’emprisonnement contre les membres d’un commando anti-IVG.

    Désormais on pourra mettre en prison ceux qui mettent sur internet un témoignage de femme ayant mal vécu son « IVG ». Car, a souligné « la rapporteure », c’est la même entrave que de s’enchaîner à la porte d’un avortoir, et c’est donc la même sanction.

    On remarquera enfin que le texte prend soin de préciser :

    « par tout moyen de communication au public, y compris en diffusant ou en transmettant par voie électronique ou en ligne »

    Donc tous les médias sont concernés, même si dans un premier temps on va s’en prendre aux sites internet.

  • A vos ordres (on n’est pas des martyrs)

    Acte 1

    Valérie Boyer, porte-parole de François Fillon, apparaît sur France 2 avec une croix autour du cou.

    Acte 2

    Caroline Fourest, et quelques autres fanatiques laïcards (qui n’ont rien contre le voile islamique) s’indignent de cette atteinte à la laïcité.

    Acte 3

    A la sortie du plateau, Valérie Boyer explique qu’elle n’enlève jamais cette croix, même quand elle se baigne ou pour dormir.

    Acte 4

    Le même jour, Valérie Boyer est sur BFM TV. Sans sa croix qu’elle n’enlève jamais… ou bien cachée… comme on a déjà vu des cardinaux et même un pape le faire...

    Ici et .