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médias

  • En Allemagne

    Un tribunal de Leipzig a jugé que l’interdiction immédiate du magazine Compact (d’estrèmedroate) était disproportionnée. Le magazine peut donc de nouveau paraître, en attendant le jugement sur le fond, qui pourrait ne pas avoir lieu avant deux ans.

    Le 16 juillet dernier, des dizaines de policiers avaient vidé les locaux du magazine, emportant vraiment tout, comme on le voyait sur les vidéos.

    Selon le droit allemand, le ministère de l’Intérieur ne pouvait pas interdire Compact, car la liberté d’expression est garantie par la Constitution. Mais le gouvernement a trouvé une combine : il a décidé que les organes de direction du magazine étaient des « associations », or il a le droit de dissoudre des associations qui œuvrent « contre l’ordre fondamental libéral et démocratique ».

    Pour l’heure, le tribunal n’a rien dit de cette combine. Il s’est contenté de relever que l’interdiction était « disproportionnée ». Mais si le gouvernement peut décider arbitrairement de ce qui est une association ou pas, c’est encore une belle avancée de « l’état de droit » dont ils nous rebattent les oreilles.

  • Libertés allemandes

    Le ministère allemand de l’Intérieur a annoncé hier l’interdiction du magazine Compact, proche de l’AfD, ainsi que des perquisitions dans les locaux du magazine et même au domicile de ses dirigeants et principaux actionnaires.

    Trois jours avant, Compact était fier d’annoncer une grande interview de Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

    Dans le monde libre on ne rigole pas avec l’ingérence russe…

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  • Désinformation

    Ce que prétend la presse française :

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    Ce que disent les Russes :

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    Le renseignement militaire ukrainien est directement impliqué dans l'attaque du Crocus, dit le chef du FSB.

    Alexander Bortnikov souligne que toutes les circonstances du crime seront mises au jour et que tous les participants seront punis.

    Les Russes n'ont évidemment jamais nié l'implication des islamistes, mais ils ont toujours souligné que derrière les islamistes il y avait les Ukrainiens. Ça n'a pas changé.

     

  • La dictature

    L'Arcom a infligé à la chaîne CNews une amende de 50.000 euros parce que, le 28 septembre, Geoffroy Lejeune y avait dit que la montée de l'antisémitisme est « une des conséquences, comme une partie du trafic de drogue, comme la surpopulation carcérale, de l'immigration arabo-musulmane ».

    Il est si officiellement interdit de dire cela que la décision est publiée au Journal officiel de la République française.

    On remarque que l’Arcom ne réfute pas le propos. C’est vrai que c’est difficile de réfuter des évidences. On peut seulement les sanctionner.

  • La dictature UE

    Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères :

    Le 17 mai, le Conseil de l'UE a publié une décision interdisant les « activités de radiodiffusion » de trois médias russes sur le territoire des pays de l'UE. RIA Novosti, Izvestia et Rossiyskaya Gazeta sont tombés sous le coup d'une nouvelle vague de censure de la part de Bruxelles. Ces médias ont reçu l'ordre de cesser complètement de distribuer tout contenu dans l'UE par le biais des médias électroniques. L'Union européenne ne cache pas que cette violation flagrante du droit au libre accès à l'information et les tentatives de faire taire la vérité reposent uniquement sur des motifs politiques.

    Nous considérons cette démarche de l'UE comme une continuation de la pratique de la censure politique et du nettoyage total de l'espace d'information de tout point de vue alternatif aux récits occidentaux. Il s'agit là d'un nouvel exemple parmi tant d'autres du manquement de l'Union européenne et de ses États membres à leurs obligations internationales de garantir le pluralisme des médias et d'un nouvel exemple de la dégénérescence des sociétés démocratiques dans les pays de l'« Occident collectif ».

    Nous avons averti à plusieurs reprises et à différents niveaux que le recours à des mesures répressives par l'Union européenne et ses États membres contre les médias russes et leur personnel ne resterait pas sans réponse de notre part. Ignorer ces avertissements nous oblige à appliquer des mesures de rétorsion, qui suivront inévitablement. La responsabilité de cette évolution incombe exclusivement à l'UE et aux capitales européennes qui ont soutenu cette décision.

  • France 24

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    Ceci est un record mondial de désinformation. France 24 était déjà en tête, dans la propagande antirusse, justifiant sans vergogne tous les actes de la dictature de Kiev, mais là on atteint un sommet sans doute infranchissable. Hier, alors que toute la presse internationale titrait sur l’importante avancée de l’armée russe au nord de Kharkov, alors que les officiels ukrainiens eux-mêmes le reconnaissaient, alors que les autorités ukrainiennes ont fait partir les habitants des villages entre Kharkov et la frontière, puis de la ville de Voltchansk, France 24 osait démentir et dénoncer une « opération de déstabilisation » montée par la Russie pour « semer la panique » chez les Ukrainiens.

    France 24 est désormais un agent de propagande ukrainienne plus extrémiste que les extrémistes ukrainiens, niant ce que les propagandistes ukrainiens reconnaissent. Et c’est une chaîne française… Une honte mondiale.

  • La dictature

    Radio France a envoyé une lettre de licenciement au journaliste Jean-François Achilli pour « faute grave ».

    Jean-François Achilli avait été suspendu le 14 mars dernier parce que la direction de Radio France avait appris que le journaliste avait eu des conversations avec Jordan Bardella dans le cadre de la préparation d’un livre de ce dernier.

    Il n’y avait pas eu de contrat, le livre n’a pas vu le jour. Mais la simple idée qu’un journaliste puisse éventuellement participer à la rédaction d’un livre d’une personnalité politique est une « faute grave », quand la personnalité politique est honnie par la caste dirigeante.

    Ce n’est pas en Russie, c’est en France que ça se passe.

  • Tous métis ?

    La une de Libération:

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    La rédaction de Libération (tous blancs, comme cela a déjà été remarqué):

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    (Emprunté au Salon Beige.)

  • Gros scandale

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    Addendum. Naturellement, la chaîne présente ses plus plates excuses et se conforme pleinement à la dictature de la culture de mort, par la voix de Laurence Ferrari : «Il est impossible de comparer ces chiffres et de les mettre en miroir. Il s’agit d’un droit garanti par la loi et il ne s’agit pour quiconque de le remettre en cause». La chaîne présente donc ses excuses «pour cette erreur qui n’aurait pas dû se produire», et notamment auprès de «toutes les femmes, (à) celles dans le monde qui luttent pour avoir le droit de disposer de leurs corps, et à celles qui ont perdu la vie faute de pouvoir accéder à l’IVG.» Sic.

  • La dictature en marche

    Joignant le geste à la parole, le très vigilant petit gay d’Orsay a censuré 21 sites Telegram qui osent ne pas répéter la désinformation occidentale sur la Russie. Parmi eux il y a même la version française de l’agence TASS, ce qui est énorme (et bien sûr RT en français).

    Quand on essaie de joindre ces fils il est dit : « Ce canal ne peut pas être affiché car il a enfreint la législation locale. »

    On n’en saura pas plus. C’est l’arbitraire le plus total. En fait de « législation locale », il s’agit évidemment de la censure instaurée par la Commission européenne en août dernier, sous la houlette de l’infâme Thierry Breton.

    Cela dit, l’Union européenne tout entière avait interdit RT et Sputnik, et comme on le sait RT et Sputnik sont accessibles dans les locaux mêmes de la Commission européenne…

    En fait, pour ce qui concerne la lubie du gay d’Orsay, il suffit aux censurés de changer de nom…

    Exemple :

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    A propos, j’ai trouvé la version originale de la vidéo du gay d’Orsay. Et c’est tout de même vrai qu’elle fait peur, contrairement à la version expurgée qui a été répandue par des trolls de Poutine (mettre en plein écran avec le son).