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médias - Page 2

  • Ubu se porte bien

    La Baerbock a déclaré que l’Ukraine doit mettre fin à 30 ans de népotisme et de corruption pour entrer dans l’UE, ajoutant immédiatement que les réformes entreprises par le gouvernement Zelensky et son Parlement vont à une « vitesse incroyable ». Elle a cité notamment les réformes judiciaires et la loi sur les médias.

    La Baerbock faisait implicitement référence à une note interne de la Commission européenne, dont on a eu connaissance hier. Il y est dit que l’Ukraine a mis en œuvre « presque entièrement » deux des sept recommandations pour entamer les négociations d’adhésion : sur la réforme judiciaire, et la loi sur les médias.

    La « réforme judiciaire » concerne le « processus de sélection des juges à la Cour constitutionnelle sur une base compétitive ». Comme Zelensky et ses sbires ont tous les pouvoirs, qui en plus leur sont garantis par la loi martiale, c’est une triste blague.

    La loi sur les médias quant à elle stipule que l’organe de régulation des médias audiovisuels peut interdire tout média (y compris papier) de son propre chef, sans qu’il y ait eu la moindre procédure judiciaire. Dans les faits c’est superfétatoire, puisque de toute façon tout média d’opposition est interdit, comme tout parti d’opposition, etc. Mais le fait est que la Commission européenne, qui fait de l’Ukraine le rempart de la démocratie et de la liberté, refuse de voir ce qu’il en est concrètement, et refuse même de voir que la dictature est inscrite dans la loi, loi qui est célébrée comme l’une des deux avancées majeures de l’Ukraine pour les négociations d’adhésion à l’UE…

    Cette loi va-t-elle faire jurisprudence européenne ? Est-ce que chez nous l’Arcom va pouvoir interdire tout média qui ne plaît pas au pouvoir ? Après tout, si l’Ukraine est le modèle, ce devrait être le cas.

  • Chiche !

    Twitter (donc Elon Musk) a décidé de sortir du soi-disant « code de bonnes pratiques de l’Union européenne contre la désinformation en ligne », désignation hypocrite de l’auto-censure à laquelle se soumettent les réseaux sociaux pour rester dans les bonnes grâces de la dictature de l’UE.

    C’est l’ineffable commissaire Thierry Breton qui a annoncé la chose samedi, suffoquant qu’on puisse se livrer à tel attentat de lèse-majesté contre l’eurocratie dont il est le fleuron en la matière. Et de rappeler que de toute façon Twitter restera soumis aux règles de l’UE…

    Aujourd’hui c’est notre ministricule Jean-Noël Barrot qui relaie la chose, tonnant que « Twitter, s'il ne se conforme pas à nos règles, sera banni, en cas de récidive, de l'Union européenne ».

    Parce que « nous ne pouvons pas prendre le risque (…) que notre démocratie soit affectée ».

    Car si l’on interdit Twitter ce sera au nom de la démocratie, selon les principes d’inversion du roman d’Orwell, désormais mis en œuvre à plein régime.

    Oseront-ils ? Peut-être pas, car ce serait une preuve spectaculaire que l’Union européenne est l’espace où la liberté d’expression est bannie. Il est vrai que l’interdiction des médias russes est passée sans problème. Mais c’est au prix de la diabolisation de la Russie et de la… défense de la démocratie en Ukraine.

    Or cette Ukraine est le pays où précisément toute opposition est interdite et où l’organisme de régulation des médias audiovisuels peut interdire tout média quel qu’il soit sans procès…

    Donc si l’Ukraine est le modèle de la démocratie, on peut interdire Twitter.

    Chiche ?

    (Il suffira de passer par VPN pour contourner l’interdiction, comme on le fait pour RT ou Sputnik, contournement qui ne fera que souligner le côté totalitaire de la décision de la seule UE.)

  • La dictature

    Vera Jourova, vice-présidente de la Commission européenne, commissaire « chargée des valeurs et de la transparence » (sic et re-sic), dit qu’elle se sent « de plus en plus mal à l’aise sur Twitter » en raison de la « propagande russe » qui s’y exprime. Et elle s’inquiète de voir Twitter manquer de personnel dédié à la censure.  Twitter ne respecte pas « ses engagements à l’égard du code de lutte contre la désinformation », dit-elle.

    C’est un écho de ce que disait l’autre jour le triste pitre Thierry Breton : « À partir de septembre Elon Musk fera ce qu'on lui demandera de faire s'il veut continuer à opérer. »

    Ne craignant pas non plus le ridicule, la Jourova a hasardé :

    « Je comparerais la situation avec la conduite sur autoroute. Si vous dépassez la vitesse autorisée, vous êtes sanctionné et vous risquez un jour d’être privé de votre permis de conduire. »

    Bref, ce sont bien des flics.

    Mais il y a quelque chose d’étonnant : les censeurs de l’UE voient partout de la « propagande russe », et ils ne voient nulle part, jamais, de propagande ukrainienne.

    Ce seul fait les disqualifie et les discrédite.

  • Météo idéologique

    Les bulletins météo de la télévision dérapaient souvent en séquences de bourrage de crâne de la propagande de l’idéologie « climatique », mais désormais c’est officiel sur France Télévision. A partir d’aujourd’hui, les bulletins météo deviennent le « Journal de la météo et du climat ». Le « nouveau format de cinq minutes » « décryptera », sic, les phénomènes climatiques (tous mauvais et dus à la méchanceté humaine) avec l’aide d’« experts », « dont des climatologues du GIEC ».

    Et un tour de vis supplémentaire dans le verrouillage de l’information idéologique totalitaire.

  • Acharnement (2)

    Le commissaire Thierry Breton a remis ça contre Elon Musk. Le petit employé de la dictature bruxelloise avait déjà ridiculement tancé le nouveau propriétaire de Twitter lorsqu’il avait annoncé que « l’oiseau est libre ». « En Europe, l’oiseau volera selon nos règles européennes », avait dit le garde chiourme.

    Hier il a fait la leçon à Musk : « Soyons clairs : il reste encore un énorme travail à accomplir » et Twitter devra « renforcer considérablement la modération des contenus, protéger la liberté d’expression et s’attaquer avec détermination à la désinformation ».

    Protéger la liberté d’expression en exerçant la censure…

    Deux autres commissaires ont donné de la voix ces derniers jours : Didier Reynders, qui s’est inquiété des licenciements chez Twitter : « Nous sommes préoccupés par la décision de faire travailler de moins en moins de personnes dans l’entreprise. » Pourquoi ? Parce qu’il faut du monde pour exercer une censure efficace, comme l’a précisé Vera Jourova : « Si vous voulez détecter efficacement et prendre des mesures contre la désinformation et la propagande, cela nécessite des ressources. »

    Pendant ce temps-là, Twitter a fermé son bureau bruxellois, ce qui évidemment ne plaît pas aux commissaires.

    Et ce qui leur plaît moins encore est bien sûr que, le 29 novembre, Twitter a fait savoir que depuis le 23 novembre il « n’applique plus le règlement concernant les informations trompeuses sur le Covid-19. » En bref on peut dire désormais tout ce que l’on veut de la dictature sanitaire sans risquer que le message soit supprimé puis le compte suspendu.

    Du côté français on n’aime pas non plus que l’oiseau puisse être libre. Le 18 novembre, l’Arcom (autorité de régulation du secteur de la communication audiovisuelle et numérique) a écrit à Twitter pour lui demander de confirmer que l’entreprise est « en mesure de faire face aux obligations que la loi lui impose et de lui faire part de l'évolution à brève échéance des moyens humains et technologiques consacrés au respect de ces obligations ». En bref et en français : de garantir la censure. Twitter a répondu. « Nous allons analyser la réponse », a dit l’Arcom…

    Puis, le 28 novembre, dans son rapport annuel sur « lutte contre la manipulation de l'information sur les plates-formes en ligne » l’Arcom a souligné la « transparence très relative concernant les données chiffrées » dont a fait preuve Twitter en la matière, ajoutant que la société lui avait fourni « des éléments peu précis » sur le fonctionnement de ses outils automatiques…

    On remarque que l’Arcom ne voit pas de manipulation de l’information dans les grands médias audiovisuels, là où elle est pourtant énorme et permanente.

  • Bien vu

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  • Leur Europe

    Elon Musk a racheté Twitter (et a aussitôt viré ses quatre principaux dirigeants). Il a twitté : « L’oiseau est libre ».

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    Réponse du commissaire européen : « En Europe, l’oiseau volera selon nos règles européennes. »

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    Elon Musk sait parfaitement que l’UE ne fait pas partie du monde libre et que Twitter devra se conformer à la censure de Bruxelles (qui n’est pas « l’Europe »). La réaction de Thierry Breton est donc a priori totalement inutile. Elle a pour seul motif de rappeler aux citoyens distraits que la dictature de l’UE existe et de marteler qu’elle est vigilante.

    Le message se termine par le hashtag DSA : il se trouve qu’hier 27 octobre le « Digital Services Act » a été publié au Journal Officiel. Le DSA, c’est la loi de la dictature de l’UE qui détaille la censure qui sera appliquée à partir du 16 novembre sur internet. Tout manquement fera l’objet d’une amende, qui peut être colossale (jusqu’à 6% du chiffre d’affaires de la plateforme).

    Le commissaire Breton ne pouvait pas rater cette occasion de saluer cette grande avancée du bâillon européen.

  • La dictature médiatique

    Melanie Standiford était directrice des informations dans une télévision locale du Nebraska appartenant à la compagnie Gray Television d’Atlanta. Elle vient de se faire renvoyer pour avoir fait signer une pétition pro-vie dans sa paroisse.

    La chaîne a justifié ce licenciement en faisant référence à la règle de la télévision qui interdit aux salariés d’exercer une activité politique partisane.

    « Je ne pense pas que je faisais cela, dit Melanie Standiford (mère de 13 enfants). Pour moi ce n’était pas partisan. C’était seulement mon église. Ce n’est pas un secret dans ma petite communauté du Nebraska que je suis pro-vie. Je suis luthérienne, je suis active dans mon église, tout le monde sait que je suis pro-vie. »

    Elle n’a jamais parlé de la pétition en dehors de la paroisse, ni de ses position pro-vie à la télévision. Mais elle a été dénoncée à l’échelle de l’Etat par un journaliste militant de la culture de mort…

    La leçon qu’elle en tire :

    « J’étais silencieuse sur la question. Je faisais ce que je pouvais pour la vie. J’ai manifesté à Chicago, à Washington cette année. Cela n’a jamais été su. Je suis capable de maintenir la séparation, mais je n’ai plus à le faire. Maintenant je peux me lever pour ce qui est juste. Je peux faire ce que Dieu veut que nous fassions. Dieu va transformer cette terrible injustice en quelque chose de grand. Même si cette situation sauve une seule vie, alors ce n’aura pas été pour rien, ça aura valu le coup. »

  • Menteur

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    Cet homme est un menteur chevronné, puisque, vétéran du mensonge sur TF1, il dit aujourd’hui sur LCI (en compagnie de Ruth Elkrief, référence en la matière) ce qu’il faut penser sur tous les sujets. Mais il est des jours où il se surpasse. Ainsi hier soir quand il a dénoncé la ridicule propagande de la télévision russe qui tente de faire croire que tout le monde n’est pas d’accord avec le gouvernement français en diffusant des images d’une manifestation qui n’a pas eu lieu…

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    Voyez aussi le sourire satisfait et ricanant des quatre invités qui acquiescent (et la géraldine en rouge va même en rajouter une couche). Il n’y en aura aucun pour objecter que les images montrées par la télévision russe sont de réelles images de la manifestation organisée samedi par Philippot. Le mensonge est bétonné. La désinformation est énorme.

    Non seulement tout journaliste qui suit un peu l’actualité est au courant des manifestations de Philippot (quand l’agence de presse du mensonge d’Etat est muette, il reste les réseaux sociaux) mais en outre LCI avait été spécifiquement informée et invitée.

    La réaction a pris une telle ampleur que le menteur a dit à Philippot que c’était une « erreur regrettable » et qu’il allait la « corriger » ce soir…

    Addendum

    ET ILS EN RAJOUTENT !!! "C'est une manifestation contre le pass sanitaire !"

  • La dictature européenne

    Ils ont mis le temps, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire, et honneur à eux : une « Coalition néerlandaise », incluant notamment l’Association néerlandaise des journalistes (NVJ) et l’organisation Morceaux de liberté (Bits of freedom), demande à la Cour de Justice de l’UE d’examiner les sanctions qui ont été prises contre les médias russes en Europe.

    Leur suspension a été faite « à la hâte », et cela « soulève des questions sur notre État de droit et sur ce que nous défendons en tant que société ».

    La décision était politique et a été prise sans contrôle judiciaire. Or de telles décisions doivent relever de juges indépendants, et non de gouvernants, ajoute la Coalition.

    Le secrétaire général du NVJ, Thomas Bruning, a déclaré que « la désinformation ne doit pas être combattue par la censure dans un État de droit ».