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Liturgie - Page 569

  • Sainte Marguerite Marie Alacoque

    Quid bonum ejus est, et quid pulchrum ejus, nisi frumentum electorum, et vinum germinans virgines ?

    Quelle fut la source de son bonheur, le secret de sa beauté, sinon le froment des élus et le vin qui fait germer les vierges ?

    (Offertoire de la messe, Zacharie 9, 17)

  • Sainte Hedwige

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    Le tombeau de sainte Hedwige, dans la basilique qui lui est dédiée à Trzebnica (la "chapelle" du monastère qu'elle avait fondé).

    Rappel : sainte Hedwige et la Pologne ; brève biographie de sainte Hedwige.

  • Sainte Thérèse (d’Avila)

    La première leçon que Notre Seigneur nous donne pour bien prier, c'est, vous le savez, de nous retirer en particulier, ainsi qu'il l'a toujours pratiqué lui-même, non qu'il eût besoin de cette retraite, mais pour notre instruction. L'on ne peut, comme je vous l'ai dit, parler en même temps à Dieu et au monde : c'est pourtant ce que font ceux qui, au temps même où ils récitent des prières, écoutent ce qui se dit près d'eux ou arrêtent leur esprit à toutes les pensées qui leur viennent, sans retenue d'aucune sorte. A la vérité, ceci n'est point sans exception : une personne peut être souffrante de l'estomac surtout, ou de la tête, au point que tous ses efforts pour se recueillir soient inutiles. Dieu permet aussi, pour le bien de ceux qui le servent, qu'il y ait des jours de grandes tempêtes, de manière que ni soins ni peines ne peuvent parvenir à les calmer, incapables qu'ils sont soit de penser à ce qu'ils disent, soit de fixer sur un sujet quelconque le vagabondage et les folies de leur esprit.

    Le déplaisir qu'ils en ressentiront leur fera connaître qu'il n'y a point de leur faute ; qu'ils s'épargnent donc le tourment, la fatigue de vouloir ramener à la sainte raison leur entendement malade ; ils ne le pourraient pas en ce moment, et ils ne feraient qu'accroître le mal. Qu'ils prient alors comme ils pourront, et même qu'ils ne prient point du tout, donnant ainsi à leur âme infirme un moment de repos. Ce temps doit être employé à d'autres actes de vertu. Telle est, à mon avis, la conduite à tenir par tous ceux qui sont soumis à cette épreuve, s'ils ont à coeur leur salut, et sont pénétrés de cette vérité, qu'on ne peut à la fois parler au monde et à Dieu.

    Ce qui dépend de nous, c'est de tâcher d'être dans la solitude, lorsque nous voulons prier, et plaise à la divine bonté que cela suffise pour nous faire comprendre devant qui nous sommes, et ce qu'il répond aux demandes que nous lui adressons. Car pensez-vous qu'il se taise, encore que nous ne l'entendions pas ? Non certes, mais il parle à notre coeur toutes les fois que du fond du coeur nous le prions. Persuadez-vous, mes filles, que c'est pour chacune de nous en particulier que Notre Seigneur a fait cette prière, qu'il nous l'enseigne lui-même, et qu'un maître, quel qu'il soit, se tient tout près de son élève, et non pas à telle distance qu'il doive crier. Restez ainsi par la pensée auprès du divin Maître, quand vous récitez le Pater, et croyez que c'est un des meilleurs moyens de bien dire cette prière qu'il a daigné nous apprendre.

    Vous me répondrez que prier ainsi c'est méditer, et que vous ne pouvez, et par conséquent ne désirez autre chose que faire des prières vocales. Hélas ! Il est des esprits si impatients, si amoureux de leur repos, que n'ayant ni l'habitude du recueillement, au commencement de la prière, ni aucune volonté de s'imposer la moindre contrainte, ils déclarent ne savoir et ne pouvoir faire autre chose que prier vocalement. Eh bien ! je l'avoue, ce que je viens de proposer c'est l'oraison mentale ; mais je déclare en même temps que je ne comprends pas comment on peut s'en dispenser, si l'on veut bien faire la prière vocale, si l'on comprend quel est celui à qui elle s'adresse et si l'on se rappelle qu'il y a obligation de prier avec attention. Plaise à Dieu qu'avec tous ces soins, nous parvenions à bien réciter le Pater et à le dire jusqu'au bout sans distraction ! Le moyen le plus sûr d'y parvenir, j'en ai maintes fois fait l'épreuve, c'est d'arrêter notre esprit, autant qu'il est en nous sur Celui à qui s'adressent les paroles. Soyez pour cela patientes et tâchez d'acquérir une habitude aussi nécessaire.

    (le Chemin de la perfection, 24)

  • Saint Calixte Ier

    Deus, qui nos conspicis ex nostra infirmitate deficere : ad amorem tuum nos misericorditer per Sanctorum tuorum exempla restaura.

    Dieu qui nous voyez perdre cœur à cause de notre faiblesse, avec compassion faites revivre en nous votre amour par les exemples de vos saints.

    On ne savait presque rien du pape Calixte, sinon qu'il avait eu une grande réputation de sainteté, avant qu'on découvre, au milieu du XIXe siècle, un violent pamphlet, datant de son époque, contre lui, qui permit de comprendre pourquoi il avait été ainsi justement honoré.

    Cette absence de renseignements explique que l'oraison de sa fête, de façon très insolite, ne mentionne même pas son nom. Au XIe siècle, les auteurs de la liturgie de Sarum remplacèrent « per sanctorum tuorum » par « per sancti Kalixti martyris tui atque pontificis » mais cela ne fut jamais reçu dans l'Eglise de Rome. Ce qui est admirable est que cette oraison qui ne cite pas saint Calixte exprime parfaitement ce que fut ce pape, apôtre de la miséricorde divine, dont la mansuétude révolta Tertullien au point qu'il quitta l'Eglise.

  • Saint Edouard le Confesseur

    Neveu du Martyr du même nom, Edouard s'est vu attribuer devant les hommes et devant Dieu le beau titre de Confesseur. L'Eglise, dans le récit de sa vie, relève avant tout les vertus qui lui méritèrent une appellation si glorieuse ; on ne doit pas négliger toutefois de saluer dans son règne de vingt-quatre ans l'un des plus fortunés que l'Angleterre ait connus. Les Danois, si longtemps maîtres, soumis au dedans pour toujours, au dehors contenus par la fière attitude du prince ; Macbeth, l'usurpateur du trône d'Ecosse, vaincu dans une campagne que Shakespeare a immortalisée ; et ces lois d'Edouard restées jusqu'à nos temps l'une des bases du droit britannique ; et sa munificence pour toutes les nobles entreprises, dans le même temps qu'il trouvait le secret de réduire les charges de son peuple : tout montre assez que le plus suave parfum des vertus qui firent de lui l'intime de Jean le bien-aimé, n'a rien d'incompatible en histoire avec la grandeur des rois.

    (Dom Guéranger)

  • Immense cæli Conditor

    Grand Dieu ! qui vis les cieux se former sans matière
    A ta voix seulement ;
    Tu séparas les eaux, leur marquas pour barrière
    Le vaste firmament.

    Si la voûte céleste a ses plaines liquides,
    La terre a ses ruisseaux
    Qui, contre les chaleurs, portent aux champs arides
    Le secours de leurs eaux.

    Seigneur, qu'ainsi les eaux de ta grâce féconde
    Réparent nos langueurs ;
    Que nos sens désormais vers les appas du monde
    N'entraînent plus nos cœurs.

    Fais briller de ta foi les lumières propices
    A nos yeux éclairés :
    Qu'elle arrache le voile à tous les artifices
    Des Enfers conjurés.

    Règne, ô Père éternel, Fils, Sagesse incréée,
    Esprit-Saint, Dieu de paix,
    Qui fais changer des temps l'inconstante durée,
    Et ne changes jamais.

    (Hymne des vêpres du lundi, traduction Jean Racine. Voir ici le texte latin et la traduction de Pierre Corneille, qui est beaucoup plus fidèle à l'original.)

  • 19e dimanche après la Pentecôte

    La parabole du roi qui donne un festin pour les noces de son fils n'a pas chez saint Matthieu l'unité de celle de saint Luc. L'ajout des invités qui tuent les envoyés et du roi qui fait incendier la ville paraît venir tout droit d'une autre parabole, celle des vignerons.

    Mais par cet ajout dramatique saint Matthieu attire l'attention sur les deux mots essentiels : les envoyés, les invités.
    « Il envoie ses serviteurs appeler les invités aux noces. » En grec, c'est le même mot, tout au long de la parabole, que l'on traduit par "appeler" ou "inviter" (et "les invités"). Il se trouve donc deux fois de suite dans cette phrase. Ce verbe, kalein, est celui qui dans la théologie désignera la « vocation ». Deux fois, dans le texte latin, il est traduit par « vocare ». Dieu envoie ses messagers pour que les hommes aient la « vocation » de lui répondre et de venir aux noces de son Fils.

  • Saint François de Borgia

    Domine Jesu Christe veræ humilitatis et exemplar, et præmium : quaesumus, ut, sicut beatum Franciscum in terreni honoris contemptu imitatorem tui gloriosum effecisti, ita nos ejusdem imitationis et gloriæ tribuas esse consortes. Qui vivis et regnas...

    Seigneur Jésus-Christ, modèle et récompense de la véritable humilité, vous qui avez fait du bienheureux François votre glorieux imitateur dans le mépris des honneurs terrestres, accordez-nous la grâce de l'imiter à notre tour et de partagr sa gloire. Vous qui, étant Dieu, vivez et régnez...

    Sur saint François de Borgia, le témoignage de sainte Thérèse, l'anecdote des crachats et saint François de Borgia et saint Pie V.

  • Saint Jean Leonardi

    Un autre extrait de la catéchèse de Benoît XVI, mercredi dernier:

    Il existe un autre aspect de la spiritualité de saint Jean Léonardi qu'il me plaît de souligner. En plusieurs circonstances, il réaffirma que la rencontre vivante avec le Christ se réalise dans son Eglise, sainte mais fragile, enracinée dans l'histoire et dans son devenir parfois obscur, où le blé et l'ivraie croissent ensemble (cf. Mt 13, 30), mais toutefois toujours Sacrement de salut. Ayant clairement conscience du fait que l'Eglise est le champ de Dieu (cf. Mt 13, 24), il ne se scandalisa pas de ses faiblesses humaines. Pour faire obstacle à l'ivraie, il choisit d'être le bon grain : c'est-à-dire qu'il décida d'aimer le Christ dans l'Eglise et de contribuer à la rendre toujours davantage un signe transparent de sa personne. Avec un grand réalisme, il vit l'Eglise, sa fragilité humaine, mais également sa manière d'être «  champ de Dieu  », instrument de Dieu pour le salut de l'humanité. Pas seulement. Par amour du Christ, il travailla avec zèle pour purifier l'Eglise, pour la rendre plus belle et sainte. Il comprit que toute réforme doit être faite dans l'Eglise et jamais contre l'Eglise. En cela, saint Jean Léonardi a vraiment été extraordinaire et son exemple reste toujours actuel. Chaque réforme concerne assurément les structures, mais elle doit tout d'abord toucher le cœur des croyants. Seuls les saints, les hommes et les femmes qui se laissent guider par l'Esprit divin, prêts à accomplir des choix radicaux et courageux à la lumière de l'Evangile, renouvellent l'Eglise et contribuent, de manière déterminante, à construire un monde meilleur.

  • Sainte Brigitte

    Domine Deus noster, qui beatæ Birgittæ per Filium tuum unigenitum secreta cælestia revelasti : ipsius pia intercessione da nobis famulis tuis, in revelatione sempiternæ gloriæ tuæ gaudere lætantes. Per eumdem Dominum nostrum Jesum Christum.

    Seigneur notre Dieu qui, par votre Fils unique, avez dévoilé les secrets du ciel à la bienheureuse Brigitte, accordez-nous, par sa bienveillante intercession, le bonheur de contempler sans voiles votre gloire éternelle. Par notre Seigneur Jésus-Christ votre Fils.