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20e dimanche après la Pentecôte

Le miracle raconté dans l'évangile de saint Jean a lieu à Cana. Or le récit commence et finit comme celui des Noces : ils commencent tous deux par un reproche de Jésus (respectivement à sa mère, à l'officier royal), et se terminent par l'affirmation de la foi (celle des disciples, celle de l'officier royal).

Ils crurent. Il crut. Le verbe est employé de façon absolue. Il s'agit de la foi théologale.

Et saint Bède le Vénérable montre que saint Jean décrit les trois degrés de la foi : elle est à son commencement quand l'officier royal vient demander la guérison de son fils, elle connaît un accroissement lorsqu'il croit à la parole de Jésus « ton fils est guéri », et elle devient parfaite lorsque ses serviteurs lui confirment la guérison.

Il croit à sa parole : le mot grec, ici, est logos. Le début de foi au Verbe s'appuie sur la raison pour devenir la foi parfaite.

Commentaires

  • "Ils crurent. Il crut. Le verbe est employé de façon absolue. Il s'agit de la foi théologale."

    Noter que la vérité n'est plus un simple rapport de l'esprit à la réalité (rapport sur lequel règne le principe logique de non-contradiction), mais devient, sans nier la vérité du rapport, une personne en laquelle on "croit" de façon absolue. C'est la Vérité de l'être. Par la foi, nous touchons à la Vérité qui est une personne et non comme le croit la "Nouvelle Droite" (par exemple), un simple rapport serait-il vrai.

    La foi n'est plus un rapport de notre esprit aux choses divines, mais un fait qui est une participation de notre esprit à la vérité de l'être absolu, qui est Jésus (Jn 14, 6).

    Le Seigneur fasse que nous puissions goûter cette vérité, en élevant notre esprit au-dessus de la logique (sans la nier, ni même la mépriser) et que notre esprit participe à la vérité de l'être !

    Jesus rex admirabilis
    Et triumphator nobilis
    Dulcedo ineffabilis
    Totius desidérabilis.

    Mane nobiscum Domine !

    Jésus roi admirable
    Et noble triomphateur
    Douceur ineffable
    Totalement désirable.

    Restez avec nous Seigneur !

  • à Denis Merlin:

    Excellente remarque. Merci.

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