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Gouvernement - Page 7

  • Persécution

    On n’aurait pas imaginé que le président de la Conférence des évêques de France, si complaisant avec les autorités civiles et leurs idéologies, puisse être la cible du gouvernement. Mais la République laïcarde persécutrice est toujours là, toujours à l’affût. Et le petit Darmanin ne craint pas de convoquer Mgr de Moulins-Beaufort parce qu’il a… rappelé une évidence : le secret de la confession est « plus fort que les lois de la République ».

    « Le ministre recevra en début de semaine prochaine Mgr de Moulins-Beaufort pour lui demander de s'expliquer sur ses propos. »

    En fait il s’en est déjà expliqué hier soir : « Il ne faut pas opposer le secret de la confession aux lois de la République puisque celles-ci n'imposent pas sa levée. Le droit canonique qui impose aux prêtres le secret de confession comme absolu et inviolable (canon 993) n'est pas donc pas contraire au droit pénal français. »

  • Nomenklatura

    Il y a longtemps, lors de mes nombreux voyages en Pologne, j'ai vu ce qu'était la nomenklatura. Je ne pensais pas voir cela en France. J'aurai donc vécu assez longtemps pour voir la France avec une nomenklatura qui ne se cache pas, qui exhibe ses privilèges. La caste de ceux qui édictent la dictature sanitaire pour les autres, mais qui entre eux ne respectent aucune des dispositions qu'ils imposent aux autres. On en avait déjà eu des exemples, celui du Premier ministre à la convention du parti au pouvoir est emblématique:

    Dans le même genre vous avez aussi par exemple, et ce n'est qu'un exemple, mais exemplaire assurément, Darmanin à Douai:

  • A fond le genre

    Dans les pays normaux il y a un ministère de l’instruction publique. Chez nous il y a un ministère de l’éducation, alors que l’éducation relève de la famille, et qui se dit nationale, alors qu’elle véhicule les idéologies destructrices de la patrie. Aujourd’hui on passe à un nouveau stade : cette anti-éducation antinationale devient officiellement une officine de propagande de l’idéologie du genre, en obligeant les « écoles de la République » à reconnaître le « genre » que se donnent les élèves, et cela dès l’école primaire (et pourquoi pas la maternelle, enfin la parentelle, je ne sais pas comment on doit dire).

    Le ministère a en effet publié jeudi dernier une circulaire « pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ». Considérant que « la transidentité est un fait qui concerne l’institution scolaire » et « parfois dès l’école primaire », le ministère édicte que « le seul indicateur fiable de l’identité de genre d’une personne, quel que soit son âge, est son autodétermination ». Areu areu moi garçon areu areu moi fille.

    Les instituteurs (pardon, les professeur·e·s des écoles) doivent donc impérativement utiliser le « prénom d’usage » de l’enfant, celui qu’il a choisi, et qui doit figurer sur tous les documents de l’école (y compris cantine, bibliothèque, etc). A condition toutefois que les deux parents aient donné leur accord, si l’élève est mineur (sic). Naturellement les écoles doivent permettre aux élèves d’utiliser les toilettes et les vestiaires selon leur genre. La circulaire va jusqu’à demander aux internats de veiller à respecter l’identité de genre pour les chambres…

  • Discrimination officielle

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  • Les fakenews de Clément Beaune

    Notre ministricule des Affaires européennes Clément Beaune s’était répandu plusieurs fois, depuis son fier coming out, sur l’atroce homophobie des Polonais, assurant qu’il irait dans ce pays et qu’il leur ferait honte en allant à Kraśnik, la ville symbole des « zones sans LGBT ». (Ville symbole depuis que des militants LGBT ont mis à l’entrée un panneau « Zone sans LGBT » en plusieurs langues et se sont fait photographier devant, comme si c’était un panneau officiel – ce que croyait évidemment Clément Beaune.)

    Or voici qu’il faisait, de lundi à aujourd’hui, un voyage officiel en Pologne. On attendait donc son coup d’éclat.

    En fait de coup d’éclat, il s’est plaint que les autorités polonaises ne lui permettent pas d’aller à Kraśnik…

    « Information » reprise évidemment par tous les médias : la dictature polonaise empêche un ministre français d’aller où il veut, parce qu’il veut dénoncer l’homophobie…

    Mais c’est complètement faux. Et le gouvernement polonais ne se laisse pas faire : « Aucune des autorités polonaises n’a interdit ni privé le vice-ministre français de la possibilité de visiter Kraśnik », a réagi son homologue polonais Szymon Szynkowski vel Sęk, ajoutant qu’il allait aborder la question avec l’ambassade française à Varsovie…

    Du reste il est faux aussi de prétendre qu’il y a des « zones sans LGBT » en Pologne. Ce qui est vrai, et ce n’est pas la même chose, c’est que de nombreuses municipalités et des districts ont voté des résolutions par lesquelles elles s’engagent à ne pas favoriser l’idéologie LGBT. (Voir l’article de Patrick Edery sur Tysol.)

  • Ubu enfoncé

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    Le procureur de Saint-Gaudens (avec ce regard fixe et vide qu’ont désormais la plupart des autorités), Christophe Amunzateguy :

    « J'ai saisi la division de lutte contre les crimes de haine de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH) qui travaillera en cosaisine avec la brigade de recherche de gendarmerie de Saint-Gaudens » dans le cadre de l'enquête préliminaire pour « provocation publique à la haine raciale » ouverte après l’opération de Génération identitaire dans les Pyrénées.

  • La dictature

    La dictature soi-disant sanitaire fonctionne à merveille. Il suffit de voir comment dans les rues le peuple français a été transformé en zombies consentants. A ce peuple qui a perdu la religion on a réussi sans problème à inoculer une superstition, celle de la peur d’un mini-micro-dragon, qui tue zéro virgule zéro vaguement quelque chose des pauvres gens qu’il touche de son haleine coronavirulente. Avec la nouvelle religion la dictature a donc imposé ses rites, appelés « gestes barrière », et ses grigris : le masque et le gel. Comme toute religion on constate que celle-ci a ses intégristes : ceux qui tous les jours à la télévision protestent que la dictature n’est pas assez contraignante.

    Puisque cela marche si bien, il n’y a pas de raison de ne pas étendre le champ de la dictature. Par exemple, à la faveur d’une loi « confortant le respect des principes de la République » (c’était la nouvelle religion d’il y a plus d’un siècle, le laïcisme qui reprend aussi du service), on interdit l’école à la maison. Il y a eu 78 députés pour voter cette suppression de liberté, contre 25. La majorité absolue, nous dit sans rire le site de l’Assemblée nationale, étant de 52… Et l’on appelle cela une démocratie, et une démocratie qui ose donner des leçons…

    Et puis il y a l’acte dictatorial spectaculaire, énorme, ahurissant : le ministre de l’Intérieur annonce l’enclenchement du processus qui aboutira à la dissolution de Génération identitaire dans deux semaines.

    Darmanin ne nous a pas dit s’il était un disciple de Lénine ou de Mussolini. On savait toutefois déjà qu’il était un petit soldat du totalitarisme, puisque « l’Etat doit s’imposer et dire que la loi est au-dessus de la foi », et qu’il ne peut pas discuter avec des gens « qui refusent d'écrire sur un papier que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu ».

    Mais là il nous montre l’arbitraire totalitaire en action. Il prétend dissoudre un mouvement qui n’a jamais rien fait d’illégal. Génération identitaire a été deux fois poursuivi en justice, et deux fois relaxé.

    Il est tellement impossible de dissoudre Génération identitaire dans un Etat de droit que même Castaner l’avait reconnu. Même Castaner, ce n’est pas peu dire. Et ce n’était pas l’année dernière, c’était il n’y a même pas trois semaines. Le 27 janvier dernier, Castaner disait qu’il aurait dissous Génération identitaire « avec plaisir », mais que par deux fois les services juridiques du ministère de l’Intérieur lui ont répondu que Génération identitaire n’avait « jamais commis de fautes juridiques qui pouvaient justifier la dissolution ».

    Darmanin n’a rien à faire des juristes de son ministère. Il n’a rien à faire de l’état de droit. Il impose sa misérable petite dictature darmaniniste. Aux applaudissements des zombies, bien sûr.

    Mais, de grâce, qu’on arrête de dénoncer la Pologne et la Hongrie, où l’on ne fait rien de tel. Qu’on arrête aussi de condamner telle ou telle dictature dans le monde, puisque nous donnons au monde l’exemple de l’arbitraire politique à l’état pur.

    P.S. Une petite expérience datée de ce matin. Ayant pu organiser ma vie de façon à ne jamais mettre de masque (j'ai la chance d'être à la retraite et à la campagne), je ne m’approvisionne plus que par le « drive » et les petits marchés. Le lundi je vais au marché dans un bourg où, depuis la « deuxième vague », le préfet a d’abord rendu obligatoire le port du masque au marché, puis dans toutes les rues. J’ai continué à ne pas mettre de masque, et personne ne me fait de remarque, bien que je sois le seul de mon espèce. Ce matin, je prends de l’argent à un distributeur de billets et j’entends un jovial « Bonjour ! ». Je me retourne, c’est l’ASVP (agent de surveillance de la voie publique). Elle me demande gentiment si c’est ma voiture qui est garée sur le trottoir. Je lui dis que non. Elle me salue et s’en va. Nous étions face à face. Mon absence de masque se voyait comme le nez au milieu de la figure, d’autant que j’étais bien le seul dont elle pouvait voir le nez… Eh bien il ne s’est rien passé.

  • Récidive

    Malgré les critiques (notamment de l’abbé Grosjean et de Mgr Aillet), Darmanin a récidivé hier, reformulant ainsi son propos satanique et totalitaire de la veille :

    « Il y a un moment où l’Etat doit s’imposer et dire que la loi est au-dessus de la foi. »

    J’espère seulement qu’il ne comprend pas ce qu’il dit.

  • Nous ne pouvons plus discuter

    A propos des associations islamiques qui refusent de signer la soi-disant « Charte des principes de l’islam de France », Darmanin a déclaré :

    « Nous ne pouvons plus discuter avec des gens qui refusent d'écrire sur un papier que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu. »

    On se souvient que Chirac avait réagi à l’encyclique Evangelium vitae en disant « Non à une loi morale qui primerait la loi civile ».

    Darmanin dit la même chose, mais en termes plus choquants encore parce que immédiatement plus précis.

    La loi de Dieu. En effet, la loi morale naturelle est d’origine divine. La soumettre à une autre loi, humaine et différente, est une révolte contre Dieu. Le propos est ouvertement satanique.

    Chirac disait « la loi civile ». Darmanin précise : la loi de la République. D’une cinquième république faisant suite à une quatrième qui faisait suite à une troisième. Une loi qui ne cesse de changer, et qui serait supérieure à l’immuable loi divine. Par principe. Par principe démoniaque : Non serviam. Auquel répond saint Michel : Quis ut Deus ?

    En effet, nous ne pouvons plus discuter.

    Si vraiment la Charte de l’islam officiel de la République française implique d’écrire que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu, on peut s’étonner que seules des associations très minoritaires aient refusé de signer. Cela montre l’importance de la taqyia.

    (Cela dit, on n’ose pas se demander combien d’évêques refuseraient de signer cette apostasie.)

  • Scandale

    Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin se dit « scandalisé » par l’action de Génération identitaire dans les Pyrénées la semaine dernière et il déclare avoir demandé à ses services de réunir les éléments permettant de dissoudre cette association.

    Pauvre ridicule Darmanin. Les militants de Génération identitaire qui avaient participé à la même opération dans les Alpes ont été relaxés le 16 décembre dernier par la cour d’appel de Grenoble.

    Génération identitaire n’a rien fait d’illégal non plus dans les Pyrénées. Bien au contraire. Le préfet ayant alerté sur la menace migratoire et terroriste au col du Portillon, les militants se sont rendus à ce col pour surveiller le passage, indiquant qu’ils signaleraient aux forces de l’ordre toute intrusion suspecte sur le territoire français.

    Ce qu’ils ont vu, c’est que malgré les propos du préfet il n’y avait aucune force de gendarmerie sur place.

    Tel est le seul scandale…

     

    Addendum

    Le procureur de Saint-Gaudens a ouvert une enquête préliminaire contre Génération identitaire pour « provocation publique à la haine raciale » à cause d’une « banderole ». Sur cette banderole il y avait le même message que sur celle des Alpes: You will not make Europe home ! No way ! Ce n'est donc qu'une minable et misérable opération de « communication » politico-judiciaire d’un gouvernement qui devrait avoir autre chose à faire. Le jugement a déjà été rendu par la cour d'appel de Grenoble...