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Gouvernement - Page 3

  • Justice d’exception

    Six jeunes gens de 18 à 25 ans, jugés en comparution immédiate au tribunal de Valence, ont été condamnés pour « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences » ou de « dégradations », à des peines de six à dix mois de prison ferme, et écroués. Ce doit être une première.

    Ces « militants de la mouvance identitaire », comme dit l’AFP, ou « activistes de l’ultra-droite », comme dit la télé, avaient manifesté samedi soir à Romans-sur-Isère suite au meurtre de Thomas par une bande de sauvages importés.

    Commentaire du Salon Beige :

    Les juges ont compris que 35 heures de travaux d’intérêt général pour avoir traîné sur 25 mètres un policier qui aura des séquelles à vie, ou du simple sursis pour avoir incendié une mairie pendant les émeutes, n’étaient pas des peines assez sévères. Ils se rattrapent donc et condamnent à de la prison ferme des militants identitaires, sans aucun casier judiciaire, pour les incidents à Romans-sur-Isère du week-end dernier.

    Le ministre de l’Intérieur a demandé hier aux services de l’Etat de faire preuve d’« une fermeté systématique afin de procéder aux interpellations dès la naissance d’un trouble ». Les troubles dont est responsable « l’ultra-droite »…

    On voit que le gouvernement a fait sienne la grossière propagande communiste telle que l’a formulée Fabien Roussel : « L’extrême droite est en train de nous mener vers l’autoroute de la guerre civile en Europe et en France, et elle le fait pied au plancher. » La différence est que si Fabien Roussel aboie, le gouvernement mord à pleines dents.

    Par ailleurs, le directeur général de la police nationale a fait savoir : « Au 13 novembre 2023, nous avons constaté 315 homicides ou tentatives d'homicide entre » trafiquants de drogue en zone police, soit une « augmentation de 57% par rapport à la même période en 2022 ». Cette violence s'étend à des « villes de taille moyenne, un peu partout sur le territoire », a-t-il ajouté. Mais puisque ce n’est pas l’ultra-droite ce n’est pas grave.

  • Leur idéologie

    Macron a annoncé hier dimanche (bien sûr un dimanche, dies Dominicus) qu’il allait envoyer au Parlement d’ici la fin de l’année un projet de loi constitutionnelle inscrivant le droit à l’avortement dans la Constitution (« la liberté des femmes à recourir à l’IVG », selon le jargon officiel).

    Concrètement, cela ne changera strictement rien. Sinon que ça permettra aux parlementaires d’avoir un bon gueuleton à Versailles aux frais de la princesse pour célébrer la grande boucherie républicaine des fœtus humains.

    Car évidemment ce sera par un vote du Congrès. Le pouvoir dit explicitement qu’on ne fera pas de référendum parce que ça donnerait « une tribune disproportionnée aux opposants du texte »…

    Inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution, c’est proclamer que l’idéologie de la République française est celle de la culture de mort.

    Contrairement à ce que bêle la propagande officielle, ce n’est pas du tout « irréversible » : il suffit d’une majorité pro-vie pour l’enlever. Cela dit je sais que je ne la verrai pas. Et si la France se relève un jour, ce sera avec une autre Constitution.

  • Le cheveu et les valeurs

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    Mais le ministre n'a pas expliqué en quoi le cheveu d'un juif est à ce point différent du cheveu d'un chrétien, d'un musulman, d'un bouddhiste, d'un athée... Ni en quelle manière cette annonce peut être conforme aux "valeurs de la République"...

  • On en est donc déjà là

    La dictature LGBT passe à la vitesse supérieure.

    Un gamin a été arrêté, menotté, en pleine classe, par la police, dans un lycée d’Alfortville.

    Parce qu’un magistrat en avait donné l’ordre.

    Parce que le proviseur a donné l’autorisation.

    Et le gouvernement répète : « Ça a été fait en conformité avec l’accord du parquet et de l’équipe éducative. »

    Quel est le crime du gamin, qui nécessite qu’on l’arrête séance tenante, qu’on le menotte devant ses camarades, avec l’accord des magistrats et des soi-disant éducateurs ?

    C’est d’avoir publié des « messages homophobes » sur Instagram. En fait des insultes, violentes, mais hélas aujourd’hui très banales sur les réseaux sociaux.

    Des insultes qui visaient une adolescente « qui vient d’entamer une transition de genre ».

    Et voilà pourquoi il fallait l’arrêter immédiatement. Il ne s’agit pas seulement de soi-disant « homophobie », ce qui est déjà très grave aujourd’hui : il s’agit de soi-disant « transphobie », ce qui est beaucoup plus grave encore. La « transphobie » doit être combattue avec la dernière énergie.

    Dans une société normale, ce qui devrait être interdit, c’est cette monstruosité du « changement de genre » des adolescents. Le père de la fille, qui a donné l’alerte et a fait arrêter le gamin avec la complicité du parquet et de l’équipe soi-disant éducative, c’est lui qui devrait être arrêté. Ainsi que le magistrat et le proviseur complices de cette infamie.

    Mais ils sont couverts par le gouvernement. Car c’est le gouvernement de la dictature LGBT. Avec un ministre de la soi-disant Education qui est lui-même un militant LGBT. Un gouvernement qui vient de créer un fonds de soutien « pour que nos ambassades soutiennent celles et ceux qui défendent les droits des personnes LGBT+ au quotidien et partout dans le monde ». Partout dans le monde…

  • UbuFrance

    Le gouvernement a décidé de permettre aux distributeurs de carburant de le vendre à perte. Une loi va être votée pour cela, puisque bien sûr la vente à perte est interdite.

    Cela permettra à l’Etat de continuer à percevoir son pactole sur l’essence sans avoir à débourser de l’argent en aides diverses pour faire semblant de compenser un peu la hausse des prix.

    Mais les têtes d’œuf des ministères ne raisonnent qu’en fonction des supermarchés. Lesquels considèrent l’essence comme un produit d’appel et la vendent fréquemment à prix coûtant, ou presque.

    Les têtes d’œuf, et leurs ministres, n’ont pas pensé une seconde qu’il y avait encore près de 5.800 stations-services, et que bien entendu elles ne peuvent pas vendre à perte ce qui est leur gagne-pain. C’était encore un sujet d’étonnement ce midi aux informations télévisées, les préposés à la désinformation ne comprenant pas du tout pourquoi ces égoïstes sans cœur des stations-services refuseraient de vendre à perte…

    Le gouvernement a fini par comprendre, néanmoins (parce que les patrons de stations-services ont crié très fort). Alors il annonce des « mesures de compensation » pour les stations-services indépendantes…

    Ubu est de plus en plus tordu.

    Addendum. Les grandes surfaces annoncent qu'elles ne vendront pas à perte...

  • La dictature Ubu-France

    Message des directions générales des affaires culturelles (DRAC) aux structures culturelles qui dépendent de ses services (centres dramatiques et chorégraphiques nationaux et scènes nationales) via le secrétariat du ministère de la Culture :

    « Sur instruction du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, il a été décidé de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, toute coopération avec les pays suivants : Mali, Niger, Burkina Faso. Par conséquent, tous les projets de coopération qui sont menés par vos établissements ou vos services avec des institutions ou des ressortissants de ces trois pays doivent être suspendus, sans délai, et sans aucune exception. Tous les soutiens financiers doivent également être suspendus, y compris via des structures françaises, comme des associations par exemple. De la même manière, aucune invitation de tout ressortissant de ces pays ne doit être lancée. A compter de ce jour, la France ne délivre plus de visas pour les ressortissants de ces trois pays sans aucune exception, et ce jusqu’à nouvel ordre. »

  • Pas d’"acte d’hostilité" sur les poulets…

    Pour aider l’Ukraine, la Commission européenne avait suspendu les droits de douane. Les produits agricoles ukrainiens ont donc commencé à déferler sur le territoire de l’UE, à des prix imbattables… Face aux restrictions d’importation imposées unilatéralement par les pays voisins de l’Ukraine qui ne pouvaient plus supporter ce dumping, la Commission avait fini par édicter une interdiction temporaire sur certains produits. L’interdiction expire demain. La Pologne, la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie et la Slovaquie menacent de prendre des mesures drastiques si Bruxelles ne la prolonge pas.

    Chez nous c’est tout le contraire. Alors que les importations de poulet ukrainien (à très bas prix) ont augmenté de 75% en six mois, le ministre de l’Agriculture a déclaré qu’il n’était pas question de demander à Bruxelles une clause de sauvegarde. « Je ne veux pas envoyer de signaux hostiles à l’Ukraine », a-t-il répondu au président des éleveurs, ajoutant même que l’activation de la clause de sauvegarde pourrait être assimilée à un « acte d’hostilité »…

    La France reste le meilleur petit soldat de l’UE. On est content que les sanctions contre la Russie fonctionnent comme un boomerang, on est content aussi que la suspension des droits de douanes aide l’Ukraine contre la Russie au détriment de nos paysans.

    Le gouvernement français sait pourtant que les volailles d’Ukraine sont le monopole d’un oligarque, Youri Kosiouk, dont l’entreprise cotée à la bourse de Londres est domiciliée à Chypre… Mais peut-être est-ce justement à lui qu’il ne faut pas envoyer de signal hostile, ou plus simplement a-t-il les moyens de convaincre le gouvernement français de ce qu’il ne doit pas faire…

  • La dictature au service de la vente d’enfants

    La préfecture de Police de Paris a interdit au Syndicat de la Famille de manifester aux abords du « salon de la parentalité et de la fertilité Wish for a baby », les 2 et 3 septembre.

    Les militants du Syndicat de la Famille (ex-Manif pour tous) ont parcouru les stands de Wish for a baby et ont noté nombre de propositions illégales. Mais l’illégalité a pignon sur rue, tandis que les défenseurs de la légalité sont interdits de manifestation…

    Voici une affiche donnant le prix des embryons, auquel doit s’ajouter le coût des tests génétiques préimplantatoires qui permettent d’éliminer les embryons défectueux…

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    Et l’on vous propose la vente de gamètes avec choix du donneur par reconnaissance faciale.

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  • Ils osent tout

    La France « condamne très fermement » la suspension de la diffusion des médias France 24 et RFI au Niger, tonne le ministère des Affaires étrangères.

    La décision des autorités du Niger « prive un peu plus encore dans la région les citoyens de leur accès à une information libre, indépendante et vérifiée », ajoute France Médias Monde.

    On est censé avoir oublié que la France a interdit la diffusion de RT France et de Sputnik ? Le Quai d’Orsay se vautre dans l’ignominie.

    Quant à l’« information libre, indépendante et vérifiée » de France 24 et RFI, on suppose que c’est une blague. France 24 et RFI sont des médias de pure propagande, et pas seulement de propagande au service des intérêts français, mais aussi des idéologies de la pourriture… dont les Africains ne veulent pas.

    Je ne suis pas près d’oublier le grand reportage de France 24 qui justifiait la destruction de centaines de millions de livres en Ukraine sous le seul prétexte qu’ils étaient écrits en russe. France 24 s’extasiait que les Ukrainiens ne les brûlent pas mais les recyclent…

    Et ce n’est évidemment qu’un petit exemple.

    RT France n’a jamais caché son affiliation au gouvernement russe. Le site diffuse de nombreuses informations diverses, dont de nombreuses dépêches de l’AFP. Comme France 24 et RFI. Quand il s’agit de la Russie et de sujets sur lesquels le gouvernement russe a une position, RT France en fait état (ou non). Or c’est justement l’intérêt de cette source d’information, de savoir ce que le gouvernement russe (ou tel ou tel de ses soutiens) veut faire passer sur tel ou tel sujet.

  • "De toutes les manières possibles"

    Le ministre de la déséducation nationale appelle-t-il au meurtre ? Compte tenu de son délire verbal il est difficile de se prononcer. Quoi qu’il en soit sa place serait plutôt à Sainte-Anne qu’au gouvernement.

    Interrogé sur la grève au Journal du Dimanche contre la nomination de Geoffroy Lejeune, ex-directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, il répond : « Il faut soutenir la mobilisation du personnel du JDD », qui ne veut pas « entrer dans la galaxie des publications des médias contrôlés par un personnage manifestement très proche de l’extrême droite la plus radicale », à savoir Vincent Bolloré. Sic.

    « Quand vous regardez CNews, quand vous regardez ce qu’est devenu Europe 1, la conclusion s’impose. CNews est très clairement d’extrême droite. Je pense qu’ils font du mal à la démocratie, il n’y a aucun doute. »

    Et d’ajouter que « lutter contre l’extrême droite est une priorité » et que cela « peut se faire de toutes les manières possibles ».

    Vraiment toutes ?

    Avant d’en venir à rétablir la peine de mort pour l’extrême droite la plus radicale, à savoir Vincent Boloré (sic), Pap Ndiaye pourrait déjà faire voter une loi sur les médias calquée sur la nouvelle loi ukrainienne qui plaît tant à Bruxelles : elle permet au régulateur de l’audiovisuel (chez nous l’Arcom, ex CSA) d’interdire tout média de quelque nature qu’il soit, sans aucune décision de justice.