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Gouvernement - Page 9

  • La dictature

    Le Castaner a annoncé hier (dimanche…) qu’il saisissait la justice pour « provocation à la haine » suite à la diffusion d’un tweet d’Agnès Cerighelli, conseillère municipale de Saint-Germain-en-Laye, concernant Rachida Dati et Samia Ghalli :

    « Vouloir que Paris et Marseille soient dirigées par des maghrébines de confession musulmane, c'est trahir la France, son identité et son histoire. »

    On peut sans doute le dire autrement, et le format du tweet n’est pas propice aux nuances, mais quoi qu’il en soit ce propos est très clairement une opinion politique, et non une « provocation à la haine ».

    Si une opinion politique est désormais une provocation à la haine, c’est que nous sommes dans une dictature.

    Il faudrait au moins que le Castaner nous explique pourquoi il était légitime que la presse de la pensée unique se réjouisse en 2007 que Rachida Dati soit la première Maghrébine musulmane à être nommée à un ministère régalien, et qu’il est répréhensible de ne pas vouloir qu’une Maghrébine musulmane devienne maire de Paris… (Laquelle entre temps a été décorée des insignes de grand officier du Wissam al-Alaoui par le roi du Maroc). De même il faudrait que le Castaner nous explique pourquoi il est légitime que la presse marocaine fasse ses titres en 2014 sur « Deux Marocaines dans le gouvernement de Manuel Valls », mais qu’il serait répréhensible de ne pas vouloir qu’une Marocaine occupe le poste de maire d’une grande ville. C’est à sens unique ?

    Est-ce qu’on va en arriver à ce que le fait de parler de « grand remplacement » soit puni de prison ? Voilà une question à poser à la porte-parole du gouvernement, à propos de laquelle il est désormais interdit sans doute de déplorer qu’elle soit sénégalaise.

  • "Séparatisme"...

    Fin janvier, Macron avait annoncé une initiative « sur la lutte contre le communautarisme, le séparatisme dans l'Etat et les ingérences étrangères qui le nourrissent ». Hier, Sibeth Ndiaye a confirmé qu’il y aura en effet, et très bientôt, avant les municipales « une stratégie de lutte contre le séparatisme dans la République » :

    « Il y a un certain nombre d'endroits dans notre pays où il y a du repli communautaire, une volonté de se séparer de ce que sont les valeurs et les lois de la République. Dans ces endroits où il y a une volonté manifeste de certains -qui notamment usent de l'islamisme politique pour définir une forme d'alternative à la République, qui séparent un certain nombre de gens du reste de la République-, on doit être capables d'y répondre. »

    A priori il s’agit de « séparatisme » islamique. Mais on n’a jamais rien fait contre, et aujourd’hui c’est trop tard, en de nombreux endroits. En outre, le « séparatisme » est intrinsèque à l’islam. Car l’islam n’est pas une religion, mais une idéologie qui régit toute l’existence. Et qui se fout de la république.

    Donc, en dehors de deux ou trois actions symboliques, le plan ne servira à rien. Pour ce qui est de la lutte contre l’islamisme, qui restera forcément cosmétique aussi par peur de l’accusation d’islamophobie.

    En revanche ce sont des dispositifs qui pourront servir contre des Bretons ou des Corses, et surtout contre les écoles hors contrat et autres organisations catholiques pour les jeunes.

  • Berk

    Ignoble, mais pas étonnant de la part de la sorcière Schiappa. Elle nomme un grossier insulteur des familles conseiller chargé de l’exécution de ses réformes. Il avait qualifié de « conglomérat de sous-merdes » la Manif pour tous, et Marlène avait explicitement apprécié. D’où cette nomination d’Alexandre Dimeck-Ghione, qui a en outre le titre de gloire, méritant promotion dans le couloirs ministériels, de président du centre LGBT du Mans…

  • Leur Justice en marche

    Le Canard enchaîné a révélé hier une note interne du ministère de la Justice indiquant que celui-ci envisage de maintenir ou supprimer des postes de juges en fonction des résultats électoraux de La République en marche aux prochaines municipales : la chancellerie a sollicité une réunion avec un conseiller du Premier ministre et les experts des élections municipales du parti macronien pour connaître les villes potentielles « cibles électorales » et ainsi « différer les annonces » de la réforme de la carte judiciaire.

    La Belloubet a tranquillement assumé l’existence de cette note, et en justifie la teneur par le fait que toute réforme doit « faire l’objet d’une acceptabilité ».

    Les syndicats hurlent, mais la caravane clientéliste passe… Tant que la Commission européenne a ses yeux noirs fixés sur la Pologne et la Hongrie…

  • Le favori italien

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    Lundi, le Times of Malta a révélé que l’Italien Sandro Gozi, le conseiller Europe d’Edouard Philippe, est aussi consultant pour le gouvernement de Malte…

    Sandro Gozi, député italien depuis 2006, était secrétaire d’Etat dans les gouvernements Renzi et Gentiloni. En juin 2018 il s’est donc retrouvé au chômage, quoique devenu président de l’Union des fédéralistes européens. Il a immédiatement trouvé une place de consultant auprès du Premier ministre de Malte, Joseph Muscat (deuxième photo). Avec un juteux contrat de trois ans.

    Mais il était toujours bien en cour avec Emmanuel Macron, qu’il avait rencontré lorsque celui-ci était secrétaire général adjoint de l’Elysée, et, dit-on, ils ne se sont jamais perdus de vue… Aux européennes de 2019, Emmanuel Macron a donné une place sur sa liste à son ami italien. Il a été élu. Puis il a fait « chargé de mission » auprès du Premier ministre français celui que les Italiens jugent à juste titre un traître.

    Après l’affaire Sylvie Goulard, la révélation du Times of Malta fait tache. Car l’Italien Sandro Gozi était censé ne travailler que pour le gouvernement français.

    Mardi, le gouvernement de Malte a confirmé qu’en effet Sandro Gozi est « consultant auprès du cabinet du Premier ministre de Malte, dans un rôle similaire à celui qu’il a tenu et tient auprès de gouvernements et organisations européennes, qui est de conseil sur toutes les institutions et priorités européennes ».

    Depuis lors, Sandro Gozi bredouille qu’en fait il n’est plus consultant à Malte, qu’il a mis fin à son contrat en juillet dernier en accord avec le Premier ministre de Malte. Mais le gouvernement de Malte refuse de confirmer l’existence du courrier de Sandro Gozi… et de la réponse qui lui aurait été faite.

     

    Addendum

    Victime de "viles attaques", il démissionne...

    (Edouard Philippe lui avait demandé de fournir les preuves qu'il ne travaillait plus pour Malte.)

  • Chronique des cinglés

    Les négationnistes de la nature humaine paradent à l’Assemblée nationale.

    Agnes Buzyn, ministre de la Santé :

    [Le père,] « ça peut être une femme évidemment. Ça peut être une altérité qui est trouvée ailleurs dans la famille, des oncles, une grand-mère... »

    Nicole Belloubet, ministre de la Justice :

    « Nous ne dénions pas la maternité de la femme qui accouche, mais nous disons que l'accouchement n'est pas la cause de la filiation. Si nous faisions de l'accouchement la cause de la filiation, nous ferions une différence entre les deux mères. »

    Aurore Bergé, député :

    « Ni dans ce projet de loi, ni aujourd'hui, ni demain, nous n'empêcherons quelconques parents hétérosexuels de vouloir concevoir un enfant de manière charnelle. »

  • La fête du massacre

    Il paraît qu’aujourd’hui c’est la fête du massacre des bébés, dite « journée internationale pour le droit à l'avortement ».

    Donc, comme chaque année, le ministre préposé au massacre a annoncé des mesures destinées à tuer encore plus de bébés, afin qu’on puisse faire encore plus la fête.

    La préposée est la Buzyn (en polonais bouzign), ex-belle fille de Simone Veil, ça tombe bien.

    Pour corriger l’hétérogénéité entre les régions (le délai pour tuer le bébé varie de 3 à 11 jours), les avortements pourront désormais être pratiqués dans les « centres de santé ». Sic. La santé qui tue.

    Et « l'accès à l'IVG » figurera parmi les critères d'évaluation des hôpitaux dans les contrats d'objectifs les liant aux agences régionales de santé. Bref, si l’hôpital ne tue pas assez il sera déconsidéré et risquera de voir ses subventions baisser.

    Parmi les autres mesures, l'inscription « prioritaire » de l’avortement dans la formation continue des médecins et des sages-femmes…

    Non seulement le meurtre des bébés est un « droit fondamental », mais c’est une « priorité » de santé publique…

    Selon les derniers chiffres il y a aujourd’hui environ un avortement pour trois naissances.

  • Totalitaire

    C’est aujourd’hui la rentrée des classes. Et cette rentrée est historique. Elle marque un saut dans la dictature de l’école de Jules Ferry : elle devient totalitaire, avec l’obligation scolaire à partir de trois ans. Car cela est digne du nazisme ou du communisme, de toute idéologie qui considère qu’il faut enlever l’enfant à sa famille le plus tôt possible pour le formater à l’idéologie obligatoire : macronisme LGBT, culture de mort, immigrationnnisme, européisme.

    Sur le plan sociologique, on nous dira que ça ne change quasiment rien à la situation, puisque l’immense majorité des enfants de trois ans allaient déjà à l’école.

    Certes, nous sommes dans un monde où tant de jeunes femmes croient qu’elles sont libérées en faisant un travail d’esclave pour payer l’assistante maternelle au lieu d’être l’âme de leur foyer et la mère authentique de leurs enfants : plus tôt est l’école, et plus on économise pour acheter une nouvelle voiture pour aller au boulot.

    Mais rendre obligatoire l’école à trois ans, c’est du même coup INTERDIRE aux mères qui le souhaitent encore d’élever leurs enfants au foyer familial. C’est un acte dictatorial contre la famille, et contre l’enfant.

  • “Justice” politique

    Le tribunal correctionnel de Gap a condamné trois responsables de Génération identitaire à six mois de prison ferme, 2.000 euros d'amende et cinq ans de privation de droits civiques, civils et familiaux. Et l'association à 75.000 euros d’amende.

    Une condamnation aussi sévère ne peut que s’appuyer sur de graves motifs juridiques. On cherche donc quelles sont les lourdes infractions dont ces jeunes gens se sont rendus coupables.

    Eh bien… il n’y en a pas.

    Ils sont condamnés pour « activités exercées dans des conditions de nature à créer dans l'esprit du public une confusion avec l'exercice d'une fonction publique ». Sic.

    Il s’agit de leur spectaculaire opération au col de l’Echelle, le 21 avril 2018, pour alerter sur ce point de passage de l’immigration clandestine. Il va de soi pour tout le monde qu’il s’agissait d’une opération symbolique, d’ailleurs remarquablement organisée, qui en aucun cas et en aucune manière n’était de nature à créer une quelconque confusion avec une opération de police.

    Du reste, le procureur de Gap, quelques jours plus tard, avait classé l’affaire, ne relevant « aucune infraction pénale susceptible d’être reprochée à l’encontre de quiconque ».

    Comment le procureur a-t-il changé d’avis au point de requérir les très lourdes peines que le très docile tribunal a avalisées ?

    C’est que le ministère de la Justice avait envoyé aux parquets, quelques jours plus tard, une circulaire rappelant à tous les procureurs l’existence d’infractions « visant les comportements hostiles à la circulation des migrants ». Sic.

    Donc le procureur a fait un virage à 180 degrés, bredouillant que l'infraction commise n'était pas simple à qualifier mais que finalement il s’agissait d’« activités exercées dans des conditions de nature à créer dans l'esprit du public une confusion avec l'exercice d'une fonction publique ».

    Ce qui est un exemple frappant de l’indépendance de la justice, comme ils disent.

    Et aussi un exemple frappant d’injustice flagrante.

    Génération identitaire fait évidemment appel de ce jugement digne d’Ubu roi.