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Nous ne pouvons plus discuter

A propos des associations islamiques qui refusent de signer la soi-disant « Charte des principes de l’islam de France », Darmanin a déclaré :

« Nous ne pouvons plus discuter avec des gens qui refusent d'écrire sur un papier que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu. »

On se souvient que Chirac avait réagi à l’encyclique Evangelium vitae en disant « Non à une loi morale qui primerait la loi civile ».

Darmanin dit la même chose, mais en termes plus choquants encore parce que immédiatement plus précis.

La loi de Dieu. En effet, la loi morale naturelle est d’origine divine. La soumettre à une autre loi, humaine et différente, est une révolte contre Dieu. Le propos est ouvertement satanique.

Chirac disait « la loi civile ». Darmanin précise : la loi de la République. D’une cinquième république faisant suite à une quatrième qui faisait suite à une troisième. Une loi qui ne cesse de changer, et qui serait supérieure à l’immuable loi divine. Par principe. Par principe démoniaque : Non serviam. Auquel répond saint Michel : Quis ut Deus ?

En effet, nous ne pouvons plus discuter.

Si vraiment la Charte de l’islam officiel de la République française implique d’écrire que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu, on peut s’étonner que seules des associations très minoritaires aient refusé de signer. Cela montre l’importance de la taqyia.

(Cela dit, on n’ose pas se demander combien d’évêques refuseraient de signer cette apostasie.)

Commentaires

  • Il me semble que normalement aucun fidèle, Evêque compris, ne pourrait signer cela puisque, par analogie au c. 22 du Code de droit canonique, les lois civile doivent être observées dans la mesure où elles ne sont pas contraire au droit divin.

  • ne mélangeons pas tout : si les Musulmans estiment que leur loi religieuse est supérieure à la loi civile du pays qui les héberge, qu'ils partent dans un pays musulman et ne cherchent pas à nous imposer la leur
    en revanche, on ne peut pas demander à des Français de violer la loi divine
    l'Eglise a semble-t-il du mal à s'en rendre compte, et ce depuis longtemps; mon arrière grand père, magistrat, avait refusé d'appliquer une loi qui spoliait les congrégations enseignantes, en 1903; il a été révoqué avec perte de ses droits à pension, à l'âge de 61 ans (les francs-maçons savent être cruels) il a du pour survivre liquider son patrimoine; l'Eglise a reconnu son mèrite en lui octroyant la décoration qu'elle donne aux gardes suisses en fin de contrat, mais quand sa fille a voulu se faire religieuse elle a du faire un véritable tour de France pour trouver un couvent qui l'accepte sansq dot, alors qu'il en existait un, fondation familiale, au bout de l'allée

  • Ce Darmanin est apparemment aussi stupide que le président Macron. Parler d'un droit au blasphème, c'est reconnaître l'existence du blasphème ; et parler de la loi de Dieu, c'est admettre l'existence de Dieu.
    L'existence de Dieu posée, on ne voit pas comment des lois positives, humaines, pourraient être supérieures à la loi de Dieu. Les révolutionnaires de 1789 avaient au moins compris cela, puisqu'ils plaçaient leur déclaration des droits de l'homme et du citoyen sous les auspices de l'être suprême.
    On peut considérer les propos de ce Darmanin comme l'expression d'une révolte luciférienne, ce qu'ils sont peut-être. Mais ils expriment surtout la confusion d'un esprit inculte, nourri d'un bagage philosophique aussi superficiel qu'improbable. On n'est pas seulement gouvernés par des voyous, on est gouvernés par des cons.

  • l'athéisme est aristocratique (Maximilien Isidore de Robespierre)
    ils sont tellement nuls qu'ils en oublient leurs maîtres à penser

  • il me semble qu'il faut préciser le périmètre de la dispute. Quand la loi civile permet des choses cotraires à la loi naturelle mais que le fidèle n'est pas contraint de s'y plier, la loi civile est choquante mais on n'est pas encore en dictature : si les Français étaient encore majoritairement catholiques (et si même seulement formellement, par le baptême, je ne parle même pas de la pratique dominicale), ça se saurait.
    Quand il est question d'une loi civile qui OBLIGE à faire des choses qui vont contre la conscience, c'est autre chose.

    Mais j'aimerais bien avoir des exemples de ce que cela recouvre vraiment. Que je sache, la loi de la République n'interdit pas de manger du poisson le vendredi, de ne pas travailler le dimanche (à supposer que ce soit vraiment un précepte qui s'impose au Chrétien). Elle n'empêche pas non plus l'objection de conscience (pour les personnels médicaux ou pour ceux qui considèrent - ce que l'Eglise n'impose d'ailleurs pas - qu'ils ne sauraient se battre).

    Je crois qu'il faut arrêter de penser que Darmanin veut se faire l'Eglise catholique en avançant masqué via une attaque apparemment plus frontale de l'Islam, la différence étant que l'Islam impose pour le coup pas mal de choses que la loi civile proscrit - et heureusement !

  • @thucydide
    Il y a au moins un exemple ou l'objection de conscience est refusée: aux pharmaciens en matière d'avortement, puisque les pilules abortives et anti-nidatoires, le stérilet, sont considérés comme des "médicaments"

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