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Persécution

On n’aurait pas imaginé que le président de la Conférence des évêques de France, si complaisant avec les autorités civiles et leurs idéologies, puisse être la cible du gouvernement. Mais la République laïcarde persécutrice est toujours là, toujours à l’affût. Et le petit Darmanin ne craint pas de convoquer Mgr de Moulins-Beaufort parce qu’il a… rappelé une évidence : le secret de la confession est « plus fort que les lois de la République ».

« Le ministre recevra en début de semaine prochaine Mgr de Moulins-Beaufort pour lui demander de s'expliquer sur ses propos. »

En fait il s’en est déjà expliqué hier soir : « Il ne faut pas opposer le secret de la confession aux lois de la République puisque celles-ci n'imposent pas sa levée. Le droit canonique qui impose aux prêtres le secret de confession comme absolu et inviolable (canon 993) n'est pas donc pas contraire au droit pénal français. »

Commentaires

  • le code pénal (434-3) dispose ceci : "Le fait, pour quiconque ayant connaissance de privations, de mauvais traitements ou d'agressions ou atteintes sexuelles infligés à un mineur ou à une personne qui n'est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d'une maladie, d'une infirmité, d'une déficience physique ou psychique ou d'un état de grossesse, de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives ou de continuer à ne pas informer ces autorités tant que ces infractions n'ont pas cessé est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende"

    deux questions : 1/ quel est l'argument juridique qui permet d'envisager qu'un prêtre entendant de tels péchés en confession échappe à l'obligation de les dénoncer ? 2/ à supposer que la position soit celle que vous dites, que fait-on une fois qu'on a connaissance de tels actes pour mettre hors d'état de nuire ceux qui les ont commis (je fais l'hypothèse que le confesseur et le supérieur hiérarchique ne sont pas une seule et même personne) ?

  • C'est une jurisprudence constante. La renverser serait une persécution sans précédent, que même les pires bouffe-curés n'avaient pas tenté de mener.

  • Ce n'est pas l'évêque de Lyon à qui ça risque d'arriver: il a déclaré tout de suite mardi qu'il fallait envisager sa levée!!!

  • Je me demande pourquoi tous ces républicains laïcards et franc-macs se donnent tout ce mal pour détruire ce qui reste de l'Eglise. Bergoglio fait cela très bien. Ils ne se coordonnent pas, ces lucifériens?

  • Je n'ai jamais compris tous ces problèmes. Je n'imagine pas une seconde que quelqu'un qui va se CONFESSER, c'est-à-dire qui veut avouer sa faute à Dieu et prendre l'engagement de ne plus recommencer et de REPARER (comme on me l'a appris au caté) n'irait pas ensuite se dénoncer à la justice afin que la justice humaine soit rendue.
    N'est-ce pas une évidence?

  • Non.

  • Ben alors sa confession ne sert à RIEN. Le catéchisme du Concile de Trente indique bien que la réparation fait partie intégrante du sacrement. Or réparer un crime, c'est expier la faute par la peine prononcée par le tribunal.
    Pour une fois, l'est pas bavard, le Stavro...

  • La justice divine est à la justice humaine ce que la Messe en si est au rap ou pire encore à Schoenberg. Quand vous aurez été absous, il vous restera peut-être à vous acquitter d'une sage pénitence, telle qu'aller vous dénoncer si l'on s'apprête à guillotiner votre petit frère alors que c'est vous qui avez massacré votre mère à coups de rouleau à pâtisserie parce que le gigot de sept heures n'était pas assez fondant.
    La restitution est obligatoire en cas de vol, bien qu'elle puisse être aménagée en fonction de critères tels que l'ancienneté du délit. Je ne vois pas comment la justice humaine pourrait réparer les dégâts provoqués par des délits ou des crimes sexuels. Les victimes trouveront peut-être une satisfaction relative et superficielle à savoir leur agresseur en prison ; mais, quoi qu'il en soit, c'est affaire de casuistique pour le confesseur de déterminer les conditions du pardon de Dieu. Cela ne regarde pas directement la justice humaine et ses sicaires d'aujourd'hui, toujours prêts à traîner un prêtre dans la boue, à le nommer en première page avec le nom de sa paroisse et sa photo à l'appui, parce qu'un soir de beuverie, il y a vingt ans, il se serait peut-être masturbé dans le foulard d'un des scouts dont il avait la charge à l'époque !

  • Mgr Ravel voit les mêmes évidences que moi.
    Ca me rassure
    https://radionotredame.net/emissions/legrandtemoin/07-10-2021/
    (vers la 8e minutes)

  • C'est un beau héros ce Ravel.

  • @Stavrolus! Bravo, excellent jeu de mots!

  • Plutôt que d'écrire n'importe quoi, écoutez ces propos (enfin!) de bon bon sens.
    https://radionotredame.net/emissions/legrandtemoin/13-10-2021/

  • J'écoute un petit peu, mais je ne vois pas où est le bon sens à ressasser pendant vingt minutes que la République est la grande protectrice du secret de la confession comme du médical. Aujourd'hui, vous êtes obligé d'exhiber un laisser-passer sanitaire devant n'importe quel immigré clandestin employé par un restaurant. Parlez-moi du secret ! Et vous en voyez beaucoup, des enquêtes et autres procès ouvert par les procureurs à l'encontre de prêtres ayant trahi le secret de la confession ? Vous croyez peut-être que Darmanin en a quelque chose à faire, du secret de la confession ?
    Dans le cas d'un acte grave susceptible d'entraîner des dommages considérables pour les corps ou pour les âmes, le prêtre comme transparent du Christ dispose de deux armes : il peut refuser l'absolution ou imposer une pénitence. S'il dénonce, il est excommunié latae sententiae. C'est une logique qui peut paraître anachronique parce que nous vivons dans un monde où César l'a emporté sur Dieu. Mais imaginez une seconde qu'à la fin du Moyen Âge, un prêtre eût dénoncé un conspirateur ou un hérétique en violant le secret de la confession et que le dénoncé en eût été roué ou brûlé... Quelles railleries, aujourd'hui, sur cette Eglise hypocrite, etc. !
    Vous avez sûrement raison de dire qu'un criminel, un violeur d'enfants doit aussi, s'il veut obtenir le pardon de Dieu, se soumettre au jugement séculier, aussi partial soit-il. Il n'en demeure pas moins que, face à une justice humaine corrompue par le péché originel et par toutes sortes de considérations et d'intérêts obscurs, oligarchiques, médiatiques, visant à amplifier des fautes sans conséquence pour en faire des scandales, le pénitent et le prêtre qui reçoit sa confession ont le devoir d'être PRUDENTS.

  • des enquêtes et autres procès ouverts

  • Pas plus fort, mais d'un autre ordre que les lois civiles, il a sorti un argument qui ne peut qu'exciter un républicain.
    La république n'a pas à remettre en cause le droit canon, elle n'a même pas à en parler.

  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_N%C3%A9pomuc%C3%A8ne

Les commentaires sont fermés.