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Europe - Page 252

  • Analyse sociologique des élections polonaises

    « Jeunes, éduqués et citadins ont voté massivement contre les Kaczynski. »

    Les électeurs du PiS sont massivement des vieux, des demeurés et des ploucs.

    (On connaît le refrain ; il avait déjà été servi, massivement, entre les deux tours de la présidentielle française de 2002.)

  • Les législatives suisses et polonaises

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le Front National se félicite de la victoire de l’UDC aux élections législatives suisses. Nos voisins ont ainsi dit non à l’immigration, et manifesté leur ferme refus d’une Union européenne destructrice des souverainetés nationales.

    Il regrette en revanche qu’en Pologne la plateforme libérale ait obtenu une majorité relative, dans la mesure où ce parti politique affiche une position européiste.

    Le Front National continue plus que jamais de se battre, notamment avec ses partenaires du groupe ITS au Parlement européen, contre une Europe supranationale soumise aux diktats du mondialisme.

  • Mauvaise nouvelle pour l’Europe

    Les libéraux de Donald Tusk ont remporté les législatives anticipées en Pologne. Ils obtiennent plus de 41% des voix et 208 sièges à la Diète (sur 460). Le parti des frères Kaczynski obtient 32% et 164 sièges. La gauche obtient 13% et 52 sièges, le parti paysan 8,8% et 35 sièges. Autodéfense et la Ligue des familles polonaises, qui avaient été les très turbulents alliés des Kaczynski, sont laminés, à 1,5 et 1,3%.

    La plateforme libérale de Donal Tusk et le parti Droit et Justice des frères Kaczynski sont deux partis de droite. Après les dernières législatives il y avait eu des pourparlers pour une coalition, qui avaient échoué.

    La différence entre les deux est que la plateforme libérale est, comme son nom l’indique, libérale. Elle prône un libéralisme économique pur et dur. Sur ce qu’il est convenu d’appeler les « sujets de société », il en va différemment. Les libéraux polonais n’ont aucune intention de revenir sur l’interdiction de l’avortement, ils sont contre l’euthanasie et ne légaliseront pas le « mariage » homosexuel. D’autre part ils sont comme le PiS pour une vraie lutte contre la corruption, et pour la « décommunisation » (mais de façon moins spectaculaire).

    La plateforme libérale est souvent accusée d’être « eurosceptique », ce qui est une erreur de perspective. Les libéraux critiquent la bureaucratie européenne et tout ce qui va contre le libéralisme dans l’Union européenne. Mais ils sont de farouches partisans de l’Union européenne, et d’une Union européenne sans frontières (ils sont partisans de l’adhésion de la Turquie ), et d’une Union européenne qui ne soit pas concurrente mais partenaire des Etats-Unis : ce sont des euromondialistes convaincus.

    Qu’ils le veuillent ou non, cette position ne peut qu’entraîner une dérive sur les « sujets de société », puisqu’ils se veulent des Européens exemplaires... Déjà, ils ont déclaré que leur gouvernement adhèrera à la Charte des droits fondamentaux, alors que Lech Kaczynski venait d’obtenir à Lisbonne une dérogation pour son pays.

    Nous allons donc avoir un gouvernement polonais européiste. L’un des très rares pays qui gênait un peu la construction du magma totalitaire européen rentre dans le rang. C’est une très mauvaise nouvelle pour l’Europe réelle, celle des peuples et des nations.

    Cela dit, les libéraux n’ont pas la majorité absolue à la Diète , et Lech Kaczynski reste président. D’autre part, Donald Tusk n’est pas un personnage plus « facile » que nombre de ses concurrents. Il s’est fâché avec les personnalités avec lesquelles il avait créé son parti, puis avec d’autres compagnons de route. La victoire de la plateforme libérale est sa victoire personnelle (et sa revanche) contre les frères Kaczynski. Nul ne peut dire ce qui en sortira vraiment.

  • Suisse suisse

    L’UDC de Christoph Blocher a encore augmenté son score et conforte sa place de premier parti de Suisse, avec 29% des voix (+2,7), remportant 62 sièges au Conseil national, soit 7 de plus, tandis que le parti socialiste, à 19%, perd plus de 4 points et perd 9 sièges (43).

    L’UDC avait axé sa campagne sur la lutte contre l’immigration, et le sujet fut au cœur de la campagne.

    Plus généralement, l’UDC est nationaliste et opposée à l’Union européenne. « L’adhésion de la Suisse à l’Union européenne devra disparaître de la tête » des européistes, a aussitôt déclaré Ueli Maurer, le président du parti. Voilà les Suisses faisant figure d’irréductibles Gaulois. Bravo.

    Reste à savoir ce que va devenir le fameux consensus qui régit le gouvernement helvétique, et qui était déjà secoué par la présence de Christoph Blocher comme ministre de la Justice et de la Police... La désignation du nouveau gouvernement aura lieu le 12 décembre.

  • Ratifier le traité en décembre...

    Jouyet souhaitait que la France ratifie le traité de Lisbonne début 2008, Sarkozy veut aller encore plus vite : « Je souhaite que cette ratification puisse avoir lieu dans les plus brefs délais possibles, c'est-à-dire au mois de décembre 2007 », a-t-il dit lors d’une conférence de presse.

    Le traité doit être signé le 13 décembre. Ce qui laisse un peu plus de deux semaines au Parlement...

    « Je serais heureux si la France pouvait être l’un des pays en Europe qui ratifie ce traité simplifié parmi les premiers car, après avoir bloqué la Constitution , vous comprendrez qu’en tant que chef de l’Etat je ne verrai que des avantages à ce que la France montre l’exemple de l’adoption de nouvelles institutions. »

    Il n’y a rien de plus urgent que d’effacer le référendum et d’insulter le peuple français.

  • Non au « traité de Lisbonne »

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’accord des 27 sur le « traité de Lisbonne » est une nouvelle atteinte aux droits des peuples d’Europe.

    Ce traité ne fait que reprendre les dispositions de la Constitution européenne, or cette Constitution a été rejetée par les citoyens français et néerlandais.

    Le « traité de Lisbonne » n’a donc aucune légitimité.

    La seule attitude démocratique, pour les gouvernements, est désormais d’organiser un référendum pour vérifier que les peuples ne veulent pas se dissoudre dans un magma qui bientôt n’aura plus d’européen que le nom.

    Au contraire, le gouvernement français veut que notre pays soit le premier à ratifier ce honteux traité. Le premier à abandonner définitivement les souverainetés nationales. Par un vote du Parlement acquis à l’idéologie euromondialiste.

    Le Front National demande aux Français de manifester leur opposition à cette infamie, à cette insulte à la nation, à cette destruction de ce que tant de générations ont bâti et préservé par leur travail et par leurs sacrifices.

  • Accord sur le « traité de Lisbonne »

    Les 27 sont parvenus à un accord sur le nouveau traité européen, appelé comme prévu « traité de Lisbonne », dans la nuit de jeudi à vendredi.

    La Pologne a obtenu la reconnaissance de la clause de Ioannina, qui permet à des pays mis de peu en minorité de geler la décision jusqu’à ce que soit trouvé un compromis. L’Italie a obtenu un député supplémentaire au Parlement européen, ce qui porte le nombre de députés à 751, un de trop ; alors on a décidé qu’il y avait « 750 députés plus le président »...

    Le porte-parole de l’Elysée David Martinon a pulvérisé les record d’impudeur et d’impudence en disant que « cet accord est une très grande satisfaction pour nous car il intervient vingt mois seulement après que Nicolas Sarkozy ait avancé pour la première fois l’idée d’un traité simplifié en février 2006 dans un discours à Berlin, et très exactement après cinq mois d’exercice du pouvoir. » Et d’ajouter que c’est Nicolas Sarkozy qui a trouvé les solutions pour rallier la Pologne et l’Italie...

    Bref, c’est Sarkozy qui a tout fait. Il a fait le traité, et il l’a fait adopter. Ce sont des prétentions simplement stupides, qui en dehors de l’hexagone font sourire ou irritent, selon les tempéraments.

    Et la France sera le premier pays à ratifier le traité, espère Jean-Pierre Jouyet.

    Ce sera le premier gouvernement à bafouer la volonté de son peuple, qui s’est prononcé contre le traité sans la moindre ambiguïté. Telle sera la seule gloire qui reviendra à Nicolas Sarkozy. Un attentat contre la démocratie, qui est d’abord un attentat contre la France.

    Manifestation ce soir à 18h, place des Victoires à Paris.

  • Le traité, c’est urgent !

    Lors des questions au gouvernement, hier à l’Assemblée nationale, Jean-Pierre Jouyet a déclaré que « le président de la République et le Premier ministre souhaitent aller très vite » dans la ratification du nouveau traité européen : « Le projet de loi de ratification parlementaire vous sera présenté dès que possible, c'est-à-dire au début de l'année 2008. La France serait ainsi un des premiers Etats, sinon le premier, à démontrer que l'Europe sort de l'impasse institutionnelle pour la première fois depuis 15 ans et pourra ainsi se consacrer aux préoccupations concrètes de nos concitoyens. Cette ratification doit être notre priorité à tous avant que la France prenne la présidence du conseil de l'Union européenne le 1er juillet 2008, et conforte la relance politique de l'Union à 27. »

    En étant le premier pays à ratifier le traité, la France effacerait la honte d’avoir été le premier pays à rejeter la Constitution européenne.

    La France serait en réalité le premier pays à montrer qu’elle a des gouvernants qui font cyniquement le contraire de ce que leur peuple a démocratiquement décidé.

  • Contre le traité européen de Sarkozy, mobilisons-nous !

    Communiqué de Louis Aliot

    Louis Aliot, Secrétaire Général du Front National, et les élus du Groupe Front National à la région Île-de-France vous appellent à vous joindre à la manifestation organisée par le Comité National « Non, c'est non ! » demain vendredi 19 octobre à 18 heures Place des Victoires (Métro Bourse ou Palais Royal). Unique emblème : drapeau tricolore.

  • Immigrationnisme

    En France, « les conditions pour le regroupement familial se sont dégradées et sont maintenant les pires (avec l’Autriche) parmi les 28 pays » étudiés dans une « étude universitaire », nous dit l’AFP.

    Le mot « pire » n’est pas un mot « universitaire ». Si l’on étudie objectivement les législations, on peut parler de politiques plus ou moins restrictives, mais pas de « pires » ou de « meilleures ».

    Le vocabulaire utilisé dans cette « étude » montre bien qu’il s’agit en fait de faire la promotion de l’immigration.

    En allant y voir de plus près, on voit qu’il s’agit d’une publication du « Migrant Integration Policy Index » (MIPEX), qui est un lobby immigrationniste, co-financé par l’Union européenne, le British Council (l’équivalent anglais de l’Alliance française) et un autre lobby immigrationniste, MigPolGroup.

    Le MIPEX publie des cartes de l’Europe où chaque pays est affecté d’une couleur plus ou moins claire selon qu’il satisfait à six critères dits « d’intégration », en fait d’accueil pur et simple des immigrés. Les moins ouverts à l’immigration sont affectés d’une couleur marron du plus mauvais effet...

    Pour chacun de ces critères le pays concerné reçoit une note de 0 à 100. La note la plus faible désigne la « pire » des politiques, la note la plus élevée la « meilleure ».

    Ainsi la France a « la meilleure des politiques » pour ce qui est du « champ d’application des lois contre les discriminations », les libertés politiques et la double nationalité. Selon le MIPEX, la double-nationalité ne peut donc pas faire l’objet d’un débat. C’est par principe une bonne chose, et un pays qui veut être vertueux en matière d’intégration des immigrés doit forcément la reconnaître et la pratiquer, et sans restriction. Il en est ainsi pour tous les « critères ».

    En ce qui concerne la France, il y a encore pire que la question du regroupement familial. En fait, sur ce sujet, la France est actuellement dans la moyenne, avec une note de 45, mais le MIPEX pense que nous allons verser dans la catégorie du pire avec la loi actuellement en discussion. Là où nous sommes déjà dans le pire, c’est l’accès au marché du travail et le droit de participation aux élections. Et « à un point critique », précise le MIPEX. Car pour être dans les meilleurs, il faut pratiquer la préférence étrangère sur le marché du travail et donner le droit de vote aux étrangers à toutes les élections.

    Et cela se présente comme un travail universitaire, objectif et non partisan...