Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe - Page 248

  • L’Europe va nous coûter cher...

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La France assurera la présidence de l'Union européenne au second semestre 2008. Rien n'est trop beau pour assurer le succès de la Présidence française et faire oublier les échecs en politique intérieure et la faillite de l'Etat reconnue par François Fillon lui-même.

    En effet, 190 millions d'euros (1,250 milliard de FF) ont été débloqués pour financer les différentes manifestations, à commencer par l'organisation de deux Conseils européens, neuf sommets avec les pays tiers et trente cinq Conseils des ministres européens.

    Excusez du peu !

    Nous pensons que ces dépenses exorbitantes n'apporteront rien de bon au peuple français et ne contribueront pas à renforcer l'image de la France en Europe et dans le monde. Gesticuler et paraître n'ont jamais remplacé l'action politique.

  • Elections roumaines : une sanction logique

    Communiqué de Bruno Gollnisch 

    Le résultat des élections européennes en Roumanie montre que le PRM, Parti de la Grande Roumanie de Vadim Tudor, ne franchit pas la barre des 5% nécessaires afin d'obtenir des députés.

    Ce vote exprime au moins pour partie  la sanction d'électeurs patriotes et anti-mondialistes vis à vis du  sabotage délibéré du groupe politique ITS au Parlement européen, à la suite de prétextes futiles utilisés sans préavis par les autorités de ce parti.

    Ce type de manœuvre ne sert jamais ceux qui en sont les auteurs. J'exprime mes regrets pour ceux des députés européens de ce parti dont je sais que leur attitude leur a été imposée et qu’ils n'en approuvaient pas le bien-fondé.

  • Turquie en Europe : jusqu’où la folie européiste ?

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Dans le numéro 459 de l'hebdomadaire "Commission en direct" daté du 16 au 22 novembre 2007, je relève que la première page du journal de propagande de la Commission européenne fait l'éloge de l'élargissement en tant que "success story". Pour illustrer ce titre ronflant, une photo de belle taille décrivant le Commissaire Olli Rehn inaugurant un nouvel "Info centre européen" à... Ankara. Tout cela en la présence du ministre des affaires étrangères, l'islamiste "modéré" et membre de l'AKP, M. Ali Babacan.

    Cet entêtement de la Commission européenne est une preuve supplémentaire de l'action anti-démocratique de l'Europe de Bruxelles qui, comme pour la Constitution européenne modifiée, n'a que faire de l'opinion des Européens.

    Fidèles à nos principes nous continuerons à veiller aux intérêts des Européens, sans hostilité à l'égard d'aucune autre nation, mais en exigeant que les frontières de l'Europe soient clairement définies et limitées aux territoires et aux peuples européens.

  • Roumanie : le parti de Tudor disparaît du Parlement européen

    A l’issue des premières élections européennes en Roumanie, le parti démocrate, proche du président Basescu, a obtenu près de 30% des voix, devant le parti social-démocrate (21%) et le parti national libéral au pouvoir, qui n’a obtenu que 13%. Deux autres partis auront des députés, le parti libéral démocrate et le parti magyar. La participation a été de 28%...

    Le parti de la Grande Roumanie de Vadim Corneliu Tudor n’a donc plus de députés. Sans doute était-ce pour faire remarquer son importance et sa détermination qu’il avait provoqué la crise au sein du groupe ITS que présidait Bruno Gollnisch. Cela ne lui a servi à rien. Comme il ne servait à rien de faire tout ce remue ménage, puisque de toute façon, hélas, le groupe ITS aurait disparu cette semaine...

  • Donald Tusk renonce à la Charte

    Le nouveau Premier ministre polonais Donald Tusk annonce qu’il renonce à supprimer du traité de Lisbonne la dérogation obtenue par le gouvernement Kaczynski concernant la Charte des droits fondamentaux. « Je vais respecter les résultats des négociations de mes prédécesseurs », a-t-il dit.

    « Nos partenaires dans l’Union européenne comprennent notre situation », a-t-il ajouté.

    En fait, l’essentiel, pour l’UE, est que la Pologne ratifie le traité, avec ou sans la Charte... Or pour le ratifier il faut une majorité des deux tiers à la Diète. Donc il faut l’aval du parti des frères Kaczynski...

  • Cynisme européiste

    Le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez a déclaré hier à Bruxelles que la France essaierait de mettre « un peu de sens festif » dans sa présidence de l’Union européenne au deuxième semestre 2008. Cette présidence doit être plus que « des bruits de portières de voitures officielles qui arrivent », mais aussi « un événement festif ».

    On pense tout des suite à la dictature qui décrète la fête obligatoire. Mais dans l’esprit de ces gens-là, il s’agit plutôt du supermarché qui organise une journée festive pour fourguer sa camelote invendable : « Il faut vendre l’Europe, faire sa promotion », dit Laurent Wauquiez, car ce n’est plus une cause qui engendre « autant de sympathie » que par le passé.

    Et le porte-parole n’hésite pas à manier le paradoxe : « La France a rendu un grand service en votant non » au référendum sur la Constitution européenne, car cela « a créé un électrochoc » révélant cette nécessité de mieux « communiquer »...

    « Ce serait une erreur fatale de penser qu’après cette petite sortie de route on est reparti en cinquième vitesse sur l’autoroute européenne », grâce au traité de Lisbonne, ajoute-t-il. Car le nouveau traité « ne règle aucun des problèmes soulevés par le référendum ». Sic.

    La conclusion semble aller de soi : il faut demander aux Français ce qu’ils en pensent, et organiser la grande fête d’un nouveau référendum pour dissiper les « problèmes » soulevés par le premier.

    Mais non, bien sûr. Laurent Wauquiez défend la ratification par voie parlementaire et précise : « Je pense qu’un référendum passerait. Mais est-ce qu’il passerait au Royaume-Uni ? Nous avons une responsabilité européenne. » Et la responsabilité européenne de la France, c’est de donner l’exemple en refusant l’organisation d’un référendum...

    Comme il n’y aura pas de référendum, Laurent Wauquiez peut prétendre sans risque que le référendum « passerait » en France. Ce n’est pas l’avis de Nicolas Sarkozy, qui a dit devant un groupe de parlementaires européens réunis à huis-clos, que « des référendums sur le nouveau traité européen sont dangereux et perdants en France, en Angleterre et dans d’autres pays ». Car « il y a un gouffre entre les peuples et les gouvernements ». Et encore : « La France n’était qu’en avance sur les autres pays dans son vote pour le non. La même chose arriverait dans tous les Etats membres si un référendum y était organisé. Un référendum aujourd’hui mettrait l’Europe en danger. Il n’y aura pas de traité si un référendum a lieu en France, et il en va de même pour un référendum au Royaume-Uni. » (The Telegraph, édition du 14 novembre, propos rapportés par Bruno Waterfield, correspondant du journal à Bruxelles).

    Il y a un gouffre entre les peuples et les gouvernements. Il n’est donc pas question de demander l’avis des peuples. On leur impose la construction du super-Etat eurocratique dont ils ne veulent pas, et pour faire passer la pilule on fera de notre présidence un carnaval.

    Il s’agit bien de vendre la camelote avariée, mais aussi de donner un visage souriant à la dictature, comme dans les films de propagande du stalinisme triomphant.

  • Ubu danois

    Au Danemark, les élections législatives ont reconduit la majorité sortante (et ont renforcé le Parti du peuple danois dans sa troisième position). Le Premier ministre Anders Fogh Rasmussen reste donc en place. Lors de la conférence de presse au cours de laquelle il a présenté le nouveau programme de son gouvernement, il a souligné qu’il souhaitait l’organisation d’un nouveau référendum sur les dérogations obtenues par le Danemark dans l’Union européenne. En effet, si le Danemark fait partie de l’Union européenne, il s’est exclu de l’essentiel du traité de Maastricht : monnaie unique, citoyenneté européenne, coopération judiciaire, défense commune...

    En juin 1992, les Danois avaient rejeté par référendum le traité de Maastricht. Le gouvernement obtint de ses partenaires que le traité soit, pour le Danemark, vidé de sa substance, et l’année suivante un nouveau référendum se soldait par un oui à ce traité fantôme.

    En 2000, le gouvernement voulut faire entrer le Danemark dans la zone euro. Un référendum fut organisé. Les Danois dirent non.

    Or, que croyez-vous que dise Rasmussen après avoir annoncé un nouveau référendum sur l’euro, la citoyenneté européenne, etc. ?

    Il veut « œuvrer pour une ratification rapide du nouveau traité européen », qui « garantit une Europe plus démocratique et plus efficace », etc.

    Mais là, pas question de référendum. Il va faire ratifier sans référendum un traité qui va encore plus loin que le traité de Maastricht que le Danemark n’applique pas en raison du résultat de deux référendums...

  • L’invasion musulmane aux Pays-Bas

    Sur le site homosexuel suisse 360.ch, on lit un étonnant article : « Insécurité, immigration, les gays hollandais pris au piège ».

    On y apprend que les agressions contre les homosexuels se multiplient, et que de ce fait les homosexuels se rallient massivement… à la droite populiste, comme le montre un sondage, qui prévoit un « carton » pour Rita Verdonk, ex-ministre « réputée pour ses déclarations xénophobes et ses positions dures en matière d’immigration », et qui vient de créer à Amsterdam un mouvement intitulé Trots op Nederland (Fier des Pays-Bas).

    C’est, on l’aura compris, que les agressions en question sont le fait de musulmans, essentiellement des jeunes d’origine marocaine de la deuxième ou troisième génération.

    Et l’on apprend au détour de cet article que « selon des projections officielles, les populations musulmanes devraient former la majorité des grandes villes du pays d’ici trois ans ». Sic.

    De ce fait, « toute la vie politique est centrée sur ces questions d’intégration des Marocains et des religions », dit un Genevois installé à Amsterdam.

    Le 16 novembre, Sietse Fritsma, du PVV (Parti de la liberté) a du reste soumis au Parlement une motion demandant l’arrêt immédiat de l’immigration musulmane aux Pays-Bas, déclarant que « l’identité néerlandaise était gravement compromise par le flot continu d’immigrants musulmans qui bien souvent semblent ne pas partager nos valeurs ».

    Mais tous les autres partis ont refusé d’examiner le texte. Geert Wilders, le leader du PVV, a déclaré : « En refusant de discuter cette motion, la chambre empêche un parti politique et ses 500.000 électeurs de s’exprimer et de présenter des propositions. Une fois de plus, le Parlement se révèle être composé de lâches. »

  • Le groupe ITS a disparu

    La plupart de mes lecteurs savent depuis mercredi ou jeudi que le groupe ITS a hélas disparu. Cette note est à l’intention de ceux qui n’auraient pas suivi l’affaire ou n’auraient pas lu les derniers commentaires sur ma note annonçant de façon un peu hâtive que le groupe était sauvé.

    La démission d’Alessandra Mussolini n’a en effet finalement rien changé. Les députés européens du parti de Tudor ont quand même démissionné. D’abord deux d’entre eux, puis les trois autres. Jeudi, la dissolution du groupe a été annoncée en séance plénière. Aux applaudissements de nombreux députés qui montraient ainsi une fois de plus leur sens de la démocratie.

    Il semble que la démission de ces Roumains soit en fait liée à des questions de politique intérieure roumaine, notamment l’élection des... députés européens qui aura lieu dimanche prochain.

    Bruno Gollnisch va naturellement tenter de constituer un nouveau groupe. Mais celui-ci avait déjà été très difficile à créer...

  • Le discours et le huis clos

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’Elysée avait annoncé que Nicolas Sarkozy allait prononcer un important discours sur l’Europe à Strasbourg.

    En réalité, le président de la République s’est contenté de répéter ses discours précédents.

    On relèvera seulement qu’il a osé dire qu’il a « été autorisé par le peuple français à faire ratifier le traité simplifié par le parlement français ». M. Sarkozy voudrait nous faire croire que son élection avait valeur de référendum.

    Il n’a pas dit un mot de la Turquie, réservant ses propos à ce sujet à quelques parlementaires, à huis clos. Pour répéter, en confidence, qu’il est contre l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, mais en prenant bien soin de ne pas s’engager à arrêter les négociations d’adhésion...

    On attendait la rupture, on a la dissimulation.