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Europe - Page 251

  • Les socialistes et le traité

    François Hollande : « Nous ne nous opposerons pas au vote de ce traité. »

    Laurent Fabius : « Je ne vois pas comment on pourrait approuver un déni de démocratie. Ce qui a été examiné par référendum ne peut être réexaminé que par référendum. »

  • L’éloquent constat de Valéry Giscard d’Estaing

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Valéry Giscard d’Estaing explique de façon précise que dans le nouveau traité européen les dispositions de la Constitution européenne sont « mises dans un ordre différent ». Il s’agit d’un « traité d’amendements » où l’on « modifie un par un des articles des traités anciens pour y ajouter le contenu du traité constitutionnel ».

    Tel est le témoignage irréfutable du père de la Constitution européenne.

    La première version ayant été rejetée par le peuple français, la nouvelle version, qui est la même en ordre dispersé, ne peut en aucun cas être adoptée par le Parlement. Elle ne peut qu’être de nouveau soumise au peuple.

    Il serait particulièrement honteux de nous occuper d’une réforme institutionnelle si nous ne commencions pas par appliquer les principes de base de la démocratie.

    Le peuple français doit impérativement être consulté sur ce vrai-faux nouveau traité.

    C’est le sens de la pétition que nous lançons.

  • L’Ubuparlement européen

    En voilà une idée qu’elle est bonne... Le Parlement européen a adopté un rapport du député italien Marco Cappato qui propose de convertir une partie de la culture illicite d’opium en Afghanistan à la production d’analgésiques à prix abordable à destination des pays en voie de développement.

    Ne vous étonnez pas si vous entendez de drôles de bruits, ce sont les mollahs et les seigneurs de guerre qui rigolent plus fort que d’habitude.

    (Note à l’intention de ceux qui n’auraient pas tout suivi. L’Afghanistan produit 93% de l’héroïne mondiale, par sa culture du pavot, en hausse constante. Selon le FMI et la Banque mondiale, 40% du PIB du pays est lié au pavot. Cultivé de façon illicite, sur des terres inaccessibles au gouvernement fantoche afghan, à plus forte raison aux rigolos qui voudraient le convertir en analgésiques...)

  • 61 traitres

    Marc Laffineur, vice-président de l’Assemblée nationale, a présenté hier la création du « groupe des Européens ». Ce groupe constitué de 61 députés UMP a « vocation à être le fer de lance de la politique européenne du président de la République » et à « expliquer  le nouveau traité »... Bernard Deflesselles, autre vice-président de l’Assemblée, souligne qu’il faut que la France soit le premier pays à ratifier le traité européen, par un Congrès à Versailles, avant le 9 février 2008, date de la suspension des travaux à l’Assemblée nationale pour la campagne des municipales.

    Le président de la commission des Affaires étrangères, Axel Poniatowski, fait également partie de ce groupe, qui est donc un lobby parlementaire officiel chargé de faire en sorte que le traité soit ratifié le plus vite possible selon le vœu du président de la République.

  • Le Pen porte-drapeau de la résistance française

    « Aujourd'hui 24 octobre 2007, je lance, Mesdames et Messieurs, la campagne des élections européennes de 2009 en me faisant le porte-drapeau et le porte-parole de la Résistance française face au totalitarisme larvé de l'Eurocratie et de ses séides. Je serai le héraut du NON à l'Europe confisquée par les eurocrates et les petits juges de Luxembourg. Je serai le défenseur de la France qui dit NON à la Turquie dans l'Europe, à la France qui dit NON à un super Etat européen avec les instruments de sa puissance, à la France qui dit NON à l'Europe mondialisée ouvrant nos frontières aux populations du tiers-monde, aux produits "made in China" et livrant nos entreprises aux prédateurs de tous horizons. »

    C’est au cours de la conférence de presse qu’il a tenue hier à Strasbourg que Jean-Marie Le Pen a fait cette déclaration.

    Rappelant la genèse du nouveau traité, il l’a qualifié de « faux grossier », puisqu’il ne s’agit que d’un maquillage de la défunte Constitution. Ce n’est pas parce qu’on supprime le mot de Constitution et le titre de ministre des Affaires étrangères, et qu’on procède à quelques changements cosmétiques, qu’il s’agit d’un nouveau texte. S’il n’y avait qu’une preuve à apporter, précise Jean-Marie Le Pen, ce serait celle-ci : dans la Constitution européenne, la codécision (où le pouvoir législatif appartient conjointement au conseil des ministres et au Parlement européen) était étendue à 51 nouveaux domaines. Dans le nouveau traité, le nombre de domaines mettant en œuvre la codécision est de... 51.

    Ce traité illisible a été mis en forme par des dizaines de juristes : « C’est une nouvelle fois un déni de démocratie où les experts prenant le relais des politiques ont exclu les peuples européens, trop lucides et trop sensés pour accepter un tel jargon bureaucratique qui recèle inévitablement des pièges mortifères. »

    Et comme ils craignent le bon sens des peuples et leurs réactions, il faut aller très vite pour ratifier ce texte. Le faire ratifier à marche forcée par les Parlements. « Il est temps de passer à autre chose, nous avons perdu assez de temps », dit Barroso. Ce à quoi Jean-Marie Le Pen réplique : « Défendre la souveraineté, l'indépendance, l'identité des Nations européennes, est-ce perdre du temps ? N'est-ce pas le devoir premier de tout homme politique responsable, digne de ce nom et du mandat qui lui a été confié par les électeurs. Refuser le jugement des peuples européens, c'est s'attirer tôt ou tard le jugement de l'Histoire qui sera sans appel ! »

    « Il est de notre devoir impérieux d’exiger que la France ratifie le texte par référendum », souligne Jean-Marie Le Pen : « Il convient, sans esprit partisan, de lancer au niveau national une pétition pour faire changer d'avis le président de la République au nom de l'intérêt supérieur de la Nation française. » Ce qui vaut aussi pour les 26 autres Etats-membres.

    En conclusion, Jean-Marie Le Pen a demandé de ne pas céder au désespoir. D’une part, « grâce à la Pologne, le compromis de Ioannina de 1994 sera annexé dans un protocole additionnel et aura, de ce fait, valeur constitutionnelle. Ce sera le seul moyen de retarder un vote à la majorité qualifiée au Conseil s'il est demandé par un Etat membre. Cette disposition, a priori technique, pourra se révéler fort utile dans l'avenir. » D’autre part, « les analystes du traité commencent à s'apercevoir qu'il contient des aberrations juridiques et politiques ce qui nous fait dire que même le diable porte pierre. Par exemple, qui dirigera la politique extérieure de l'Union européenne ? Sera-ce le Haut représentant pour la PESC , le Président du Conseil européen ou même le Président de la Commission ? Beau combat en perspective entre les trois têtes de cette hydre. »

    Et Jean-Marie Le Pen de lancer un vibrant appel aux peuples d’Europe :

    « Même si les représentants de l'Europe des peuples et des Nations semblent avoir en apparence déposé les armes, avoir perdu l'espérance, c'est le moment de reprendre le flambeau et de lancer un appel solennel à ces peuples et Nations d'Europe : Non, vos Nations ne vont pas disparaître dans un Super Etat européen, non vos peuples ne vont pas être dissous dans une citoyenneté européenne utopique et criminelle. Oui, chers amis européens, l'Europe que vous défendez, que vous aimez, a encore de beaux jours devant elle à condition qu'on ne confie pas sa destinée à de mauvais bergers mais à des hommes et à des femmes respectueux de nos Nations, de leurs traditions et de leur identité. C'est mon combat, c'est aussi le vôtre. »

  • L’Union européenne et la Serbie

    Intervention de Carl Lang au Parlement européen

    Au sein des instances européennes et dans le rapport de monsieur Kalcin, la Serbie est généralement traitée, non pas comme un Etat souverain mais comme un mauvais élève, un mauvais sujet auquel l'Union européenne s'attribue le droit de distribuer des bons et des mauvais points. Des bons points lorsque la Serbie se dote d'un gouvernement qualifié de "pro-européen", pro-européen signifiant assujetti et soumis aux dogmes en vigueur à Bruxelles et des mauvais points lorsque les Serbes ne mettent pas beaucoup de zèle à collaborer avec le Tribunal pénal international.

    Il est ici utile de rappeler que ce tribunal bafoue deux principes qui sont à la base du droit : la souveraineté juridique des Etats et la liberté d'opinion. Ainsi, Vojislav Seselj président du parti radical serbe qui représente 28 % des électeurs, est emprisonné à la Haye depuis février 2003 et toujours dans l'attente d'un jugement, alors qu'il s'était présenté lui-même volontairement devant le tribunal. Ce tribunal viole ainsi allègrement les principes affichés par l'Union européenne de respect des droits fondamentaux et des droits de l'homme.

    A la vérité, le seul crime de M.Seselj est d'être un patriote serbe.

    En fait, les dirigeants de l'Union européenne qui veulent désintégrer les nations d'Europe ne pardonnent pas aux Serbes d'avoir résisté au démantèlement de leur Etat et notamment à la sécession  du Kosovo qui constitue pourtant le coeur historique de la Serbie.

    Le traitement infligé aux Serbes au Kosovo constitue un avertissement à tous les peuples d'Europe. Si aujourd'hui les Albanais exigent la création d'un Etat Kosovar c'est parce que l'immigration en provenance de l'Albanie et la dénatalité serbe leur ont donné la majorité dans une province où, il y a 50 ans, ils étaient minoritaires.

    L'exemple du Kosovo doit nous amener à réaffirmer le droit des peuples européens à rester eux-mêmes et à disposer d'eux-mêmes, c'est-à-dire à préserver leur identité et leur souveraineté.
    Et dans cette grande Europe européenne des nations et des patries, le peuple serbe devra légitimement trouver toute sa place.

  • Une ultime victoire des Kaczynski

    Le gouvernement polonais des frères Kaczynski a remporté une belle victoire contre les diktats européens. Mais c’est sans doute la dernière...

    Les ministres de la pêche sont arrivés à un « compromis » sur la pêche au cabillaud dans la Baltique. La commission européenne voulait une diminution de 22,65% des prises en 2008 par rapport à 2007 en « Baltique orientale » (dans la zone polonaise), et de 32,84% en « Baltique occidentale » (dans la zone allemande et danoise). La Pologne refusait, comme elle refuse aussi de sanctionner ses pêcheurs en infraction cette année, au grand dam de Bruxelles. Il a été décidé que la diminution serait de 5% en Baltique orientale et de 28% en Baltique occidentale...

    (On appréciera les décimales de la Commission européenne : les experts avaient défini les baisses qu’ils voulaient au centième de point près...)

  • Emmanuelli veut un référendum

    Pour Henri Emmanuel il faut un référendum sur le traité de Lisbonne :

    « Est-ce qu’on respecte les principes de base d’une démocratie, ou est-ce qu’on les fabrique en fonction des besoins ? De quel droit le président de la République va substituer au vote du peuple français un vote parlementaire ? »

    Henri Emmanuelli est à ma connaissance le premier responsable socialiste à réclamer un référendum. La direction du PS s’est rangée à la ratification parlementaire (pour ne pas se déchirer...) et hésite entre le oui et (plus probablement) l’abstention. Le sénateur Jean-Luc Mélenchon a cependant déclaré qu’il voterait non et qu’il ne serait « pas le seul ».

  • Il faut organiser un référendum dans tous les pays de l’UE

    Intervention de Jean-Marie Le Pen au Parlement européen sur le traité de Lisbonne

    Deux ans et demi après le rejet de la Constitution européenne par les Français et les Néerlandais, le Conseil européen a adopté le 19 octobre à Lisbonne le Traité simplifié et modificatif, bien mal nommé, car il a été complexifié et ne modifie la Constitution rejetée qu'à la marge.

    Bref, on veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes et nous convaincre que ce texte n'a rien à voir avec le précédent pour éviter d'affronter les peuples européens par référendum.

    La chose est trop sérieuse, semblez-vous dire, pour être confiée aux peuples. Eh bien, nous pensons exactement le contraire. Dans la mesure où ce texte est un copié-collé de la Constitution européenne, il mérite que chaque pays organise un référendum de ratification, à commencer par la France et la Hollande. Seul un référendum peut annuler ce qu'un autre à décidé !

    Je lance dès ce jour, sans esprit partisan, une grande pétition dans mon propre pays pour que le Président de la République française, initiateur du mini-traité européen, revienne sur sa position en proposant un référendum.

    Il y va, en effet, de l'avenir de nos Nations respectives, de leur souveraineté, de leur indépendance, de leur identité et de leurs libertés.

    Nous ne pouvons confier, par exemple, à un Haut Représentant le soin de nous représenter à l'étranger pas plus que nous ne pouvons voir remettre en cause notre siège au Conseil de Sécurité des Nations-Unies au nom de la personnalité juridique de l'Union ou encore laisser notre corpus juridique et législatif démantelé par les juges de Luxembourg.

    Les complices d'un tel déni de démocratie porteraient une lourde responsabilité devant l'Histoire.

  • Les Turcs à Bruxelles...

    Dans la soirée de samedi dernier, plusieurs dizaines de personnes d'origine turque se sont rassemblées devant l'ambassade américaine de Bruxelles, ont descendu le drapeau américain, puis se sont regroupées dans plusieurs rues de Saint-Josse et ont complètement saccagé un café tenu par un Irakien arménien.

    (article de La Libre Belgique , vidéo sur Bafweb)