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Europe - Page 256

  • Le maire de Bruxelles fait arrêter des députés européens

    La manifestation que le collectif « Stop the islamisation of Europe » voulait organiser à Bruxelles le 11 septembre avait été interdite par le bourgmestre. Il faut vraiment un motif très puissant pour qu’une manifestation soit interdite à Bruxelles. En l’occurrence, c’était la peur de l’islam. Autrement dit, la justification même de la manifestation...

    De nombreuses personnes se sont néanmoins rendues à Bruxelles et ont tenté de se rassembler à proximité des bâtiments de la Commission européenne et du Parlement européen. 154 d’entre elles ont été arrêtées, dont le président du Vlaams Belang et député européen Frank Vanhecke, le chef historique du parti Philip Dewinter, le député européen italien de la Ligue du Nord Mario Borghezio, et le député européen français du FN Carl Lang. Ils ont ensuite été relâchés.

    Parmi les autres personnalités présentes, Michel Hubault, membre du bureau politique du FN, qui a déclaré : « Les gouvernements ne veulent rien faire contre l’islamisation de l’Europe, phénomène mortel pour notre civilisation. Leur seule initiative, c’est de réprimer ceux qui s’y opposent. »

    Et ils le font avec la bénédiction du secrétaire général du Conseil de l’Europe, l’ineffable Terry Davis, qui a dénoncé en cette manifestation « une honteuse démonstration de sectarisme et d’intolérance »...

    On notera que le gouvernement italien a aussitôt dénoncé l’interpellation de Mario Borghezio : le ministre des Affaires étrangères Massimo d’Alema a demandé à l’ambassadeur italien en Belgique de « présenter le plus rapidement possible une note de protestation aux autorités belges ». Déplorant « la violation de l’immunité parlementaire » de l’eurodéputé, le ministère annonce qu’il demandera à la présidence du Parlement européen « de prendre les initiatives opportunes » pour protéger ses membres.

    On attend une réaction comparable du gouvernement français à propos de l’arrestation de Carl Lang...

    Addendum. Le site du Front national a mis en ligne une interview téléphonique de Carl Lang, avec des images de l'intervention policière.

  • Bruno Gollnisch

    Une brève interview vidéo de Bruno Gollnisch par Jacques Vassieux pour le Forum des patriotes. A voir pour constater que Gollnisch va bien, et pour l’entendre parler du groupe ITS.

  • L’arme du référendum

    « Nous nous trouvons dans une situation délicate : dans certains pays, on dit : si tu ne cèdes pas là-dessus, on fera un référendum – et le référendum devient une arme dans la négociation. »

    Le propos est d’Elmar Brok, un député européen allemand de la commission des affaires institutionnelles, qui examine l’avancée des négociations sur la rédaction finale du « traité simplifié ».

    Si le référendum devient une arme, c’est qu’on considère que son résultat ne peut être que négatif. S’il est négatif, c’est que les peuples ne veulent pas du traité simplifié. C’est donc l’aveu qu’on veut faire passer le traité contre l’avis des peuples, au moins de certains d’entre eux.

    La menace de référendum émane surtout de la Grande-Bretagne, qui tient absolument à ce que soit concrétisée la promesse qui lui a été faite lors de la conférence intergouvernementale : qu’elle pourrait choisir à quelles politiques communes elle participe en matière de justice et de police. C’est facile à dire, mais les rédacteurs du traité se trouvent devant des difficultés inextricables. Un « problème essentiel qui pourrait générer colère et frustration » dans l’UE, comme dit Elmar Brok (et d’autres référendums, peut-être...) : il faut préciser si les ministres britanniques pourront participer aux discussions sur ces politiques sans savoir s’ils décideront d’y participer ou non, et aussi décider si les députés européens pourront voter sur des textes que leur gouvernement déciderait de ne pas appliquer...

    Père Ubu, au secours !

  • Déclin allemand

    Le taux de fécondité en Allemagne, déjà très bas, a encore baissé en 2006, passant de 1,34 à 1,33 enfant par femme (13.100 enfants de moins).

    Les Turques sont nulles.

  • Manif le 22 septembre contre le traité européen

    Communiqué du Collectif France Indépendante

    NON AU TRAITÉ SIMPLIFIÉ EUROPÉEN : RESPECT DE LA VOLONTÉ POPULAIRE

    Le nouveau traité « simplifié » élaboré dans le secret d’un « sommet européen » n’est qu’une « Constitution européenne » bis (ou maquillée) dont seuls des symboles les plus voyants ont disparu.

    Les dispositions les plus nocives pour la souveraineté nationale et populaire sont maintenues.

    La ratification par la voie parlementaire choisie par le président de la République vise à annihiler la volonté du peuple français qui a dit NON par référendum le 29 mai 2005 à toute Constitution européenne.

    Afin de nous opposer à ce processus anti-démocratique, nous appelons à une manifestation à Paris le 22 septembre 2007 à l’occasion de laquelle nous dirons avec force et détermination notre refus de ce traité « simplifié » européen.

    Le rassemblement aura lieu à 15 heures, place d’Estienne d’Orves, Paris 9ème, Métro Trinité (ligne 12).

    Le 29 mai 2005 le peuple a démocratiquement dit NON.

    Le vote du citoyen français doit être respecté, il en va de la vie même de notre démocratie.

    C’est en cela que nous disons : NON c’est NON !

    CFI - Collectif France Indépendante www.FranceIndependante.sup.fr

     

    [Jean-Marie Le Pen y participera et appelle tous les patriotes à y participer.]

  • Autodissolution du Parlement polonais

    Les députés polonais ont voté hier soir, comme prévu, la dissolution du Parlement, afin de provoquer les élections législatives anticipées que voulaient tant le parti au pouvoir (PiS) que les libéraux (et la gauche, qui a néanmoins voté contre). Une curieuse particularité du système polonais est que le vote de la Diète dissout également le Sénat sans que celui-ci soit consulté.

    Le président de la République Lech Kaczynski a fixé la date des élections au 21 octobre.

    Il y a quelques mois, les libéraux étaient très loin en tête dans les sondages. Mais le parti des frères Kaczynski a mené une vigoureuse campagne, apparemment payante, puisque les derniers sondages donnent les deux partis au coude à coude.
    Selon ces mêmes sondages l’alliance de gauche est toujours au plus bas, autour de 10%.

    Autodéfense et le parti paysan PSL sont autour de 5%, et la Ligue des familles polonaises n’est qu’à 3% d'intentions de votes.

  • Totalitarisme

    Le président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, René van der Linden, juge « inacceptable » que la Pologne s’oppose à une journée européenne contre la peine de mort.

    Ainsi il y aurait des décisions que les Etats membres seraient obligés de ratifier...

    Voilà comment le Conseil de l’Europe conçoit l’indépendance des Etats.

    Rappelons que la présidence de l’UE refuse que soit discutée la proposition alternative de la Pologne d’organiser une journée européenne de défense de la vie, englobant l’interdiction de la peine de mort, de l’avortement et de l’euthanasie. C’est ce refus idéologique de toute discussion sur la protection de la vie qui est véritablement inacceptable.

  • L’UE dit non à une journée de défense de la vie

    La Pologne a bloqué aujourd’hui le projet d’une journée européenne contre la peine de mort, proposition de la Commission européenne déjà votée par le Parlement européen. Il faut l’accord unanime des 27 pour la mettre en œuvre. Les représentants polonais ont fait valoir que cette journée était sans intérêt puisque tous les pays de l’Union ont aboli la peine de mort, et ont proposé d’instituer à la place une « journée de défense de la vie », qui condamnerait à la fois la peine de mort, l’avortement et l’euthanasie.

    La présidence portugaise a estimé que tout débat sur cette proposition était « inutile », car il n’y a pas de politique européenne sur l’euthanasie et l’avortement, alors qu’il y en a une pour l’abolition de la peine de mort. Sic.

    On sait que les frères Kaczynski regrettent l’abolition de la peine de mort. Ils ont même tenté, en août 2006, de modifier la Convention européenne des droits de l’homme. Mais en mettant ensemble peine de mort, avortement et euthanasie, et en sachant quelle sera la réponse, ils soulignent que l’idéologie européenne rejette la condamnation à mort de ceux qui sont jugés assassins par le code pénal mais admet qu’on tue les enfants à naître, les vieillards et les malades.

    La déclaration commune de l’UE et du Conseil de l’Europe instituant la journée européenne contre la peine de mort doit être signée le 9 octobre à Lisbonne. Souhaitons que les Polonais tiennent bon.

  • Chômage : la honteuse exception française

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le gouvernement se félicite de la légère baisse du chômage, tout en admettant à mi-voix, en espérant que personne n’entende, que ses chiffres reposent sur du vent, puisque l’enquête de l’INSEE qui seule peut leur donner un semblant de vraisemblance, bloquée par le gouvernement Villepin, joue toujours l’Arlésienne.

    De ce fait, la France est le seul pays de l’Union européenne pour lequel l’office européen des statistiques (Eurostat) est contraint de donner une estimation du taux de chômage fondée uniquement sur l’enquête communautaire, sans pouvoir prendre en compte des chiffres nationaux manifestement bidon.

    Selon l’estimation d’Eurostat, le taux de chômage en France serait de 8,5 %, et non de 8 %, alors que le taux pour l’ensemble des 27 pays de l’Union européenne (y compris les anciens pays de l’Est) est de 6,8 %.

    Il n’y a vraiment pas de quoi se féliciter.

  • Le processus d’arrachage de notre langue nationale

    Le porte-parole du collectif pour le droit de travailler en français en France, Jean-Loup Cuisiniez, a vigoureusement interpellé Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat à la francophonie, lors d’un débat sur les « splendeurs du patrimoine linguistique », à l’université d’été du Medef.

    « Nous assistons à l’effacement du français en France », a-t-il dit : de plus en plus de travailleurs sont confrontés à des instructions en anglais, qu’ils ne comprennent pas toujours, ou pas bien, ou pas du tout. Il a donné l’exemple d’un mécanicien d’Air France qui s’est effondré en larmes au cours d’une réunion syndicale, en expliquant que depuis la fusion avec KLM toutes les instructions lui sont données en anglais, langue qu’il ne maîtrise pas.

    Jean-Loup Cuisiniez a également réitéré sa mise en garde vis-à-vis du protocole de Londres sur les brevets européens, par lequel les Etats européens (au sens large du Conseil de l’Europe) renoncent à l’obligation de traduction des textes dans leur langue nationale. Ce protocole a été approuvé par le gouvernement le 24 août et est désormais soumis au Parlement pour ratification. Si le Parlement ratifie le protocole de Londres au nom du peuple français, il renonce à la traduction des brevets, c’est-à-dire qu’officiellement les documents non traduits seront opposables en justice, a-t-il souligné.

    Le Comité contre le protocole de Londres, présidé par Claude Hagège, a récemment expliqué que la ratification « reviendrait à admettre, en réalité, l'usage de l'anglais en droit français et serait très dangereuse pour la pérennité de la langue française comme langue scientifique, technique et commerciale ». Si actuellement 100% des brevets sont traduits en français, « la part de la francophonie passerait à 7% ». Car à l'heure actuelle 70% des brevets sont déposés en anglais, 23% en allemand et 7% en français.

    Jean-Loup Cuisiniez a sommé le gouvernement et Jean-Marie Bockel d’ « annoncer au pays ce processus d’arrachage de notre langue nationale ».

    Jean-Marie Bockel a gardé le silence : c’est en catimini que le texte a été approuvé par le gouvernement, c’est en catimini qu’il sera ratifié par le Parlement.