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Immigrationnisme

En France, « les conditions pour le regroupement familial se sont dégradées et sont maintenant les pires (avec l’Autriche) parmi les 28 pays » étudiés dans une « étude universitaire », nous dit l’AFP.

Le mot « pire » n’est pas un mot « universitaire ». Si l’on étudie objectivement les législations, on peut parler de politiques plus ou moins restrictives, mais pas de « pires » ou de « meilleures ».

Le vocabulaire utilisé dans cette « étude » montre bien qu’il s’agit en fait de faire la promotion de l’immigration.

En allant y voir de plus près, on voit qu’il s’agit d’une publication du « Migrant Integration Policy Index » (MIPEX), qui est un lobby immigrationniste, co-financé par l’Union européenne, le British Council (l’équivalent anglais de l’Alliance française) et un autre lobby immigrationniste, MigPolGroup.

Le MIPEX publie des cartes de l’Europe où chaque pays est affecté d’une couleur plus ou moins claire selon qu’il satisfait à six critères dits « d’intégration », en fait d’accueil pur et simple des immigrés. Les moins ouverts à l’immigration sont affectés d’une couleur marron du plus mauvais effet...

Pour chacun de ces critères le pays concerné reçoit une note de 0 à 100. La note la plus faible désigne la « pire » des politiques, la note la plus élevée la « meilleure ».

Ainsi la France a « la meilleure des politiques » pour ce qui est du « champ d’application des lois contre les discriminations », les libertés politiques et la double nationalité. Selon le MIPEX, la double-nationalité ne peut donc pas faire l’objet d’un débat. C’est par principe une bonne chose, et un pays qui veut être vertueux en matière d’intégration des immigrés doit forcément la reconnaître et la pratiquer, et sans restriction. Il en est ainsi pour tous les « critères ».

En ce qui concerne la France, il y a encore pire que la question du regroupement familial. En fait, sur ce sujet, la France est actuellement dans la moyenne, avec une note de 45, mais le MIPEX pense que nous allons verser dans la catégorie du pire avec la loi actuellement en discussion. Là où nous sommes déjà dans le pire, c’est l’accès au marché du travail et le droit de participation aux élections. Et « à un point critique », précise le MIPEX. Car pour être dans les meilleurs, il faut pratiquer la préférence étrangère sur le marché du travail et donner le droit de vote aux étrangers à toutes les élections.

Et cela se présente comme un travail universitaire, objectif et non partisan...

Commentaires

  • Et comme nous n'aurons jamais des "zélites" assez couillues pour supprimer les subventions qui font vivre ces associations.... nous ne sommes pas sortis de l'auberge!
    Vu la manière dont ceci évolue depuis quelques années me fait penser que nous n'en sommes qu'au début; pour l'instant ces groupuscules moralisateurs ne font que nous tester!

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