Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe - Page 243

  • Trahison à Versailles

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Une nouvelle fois, le château de Versailles, symbole de la souveraineté et de la grandeur de la France, est le théâtre d’une trahison de la nation.

    En 2005, les députés et sénateurs avaient modifié la Constitution pour qu’elle puisse être compatible avec la Constitution européenne.

    Or le peuple français avait ensuite rejeté ce texte.

    Les députés et les sénateurs récidivent aujourd’hui, comme si les Français ne s’étaient pas exprimés.

    Ce que le peuple a refusé en 2005, les représentants de peuple l’imposent en 2008.

    Cette forfaiture disqualifie la représentation nationale.

    C’est ce que nous dirons, haut et fort, mercredi, à 12h 30, face à l’Assemblée nationale.

  • Serbie : hélas Tadic

    Boris Tadic a remporté la présidentielle en Serbie, face à Tomislav Nikolic.

    Curieusement, cela a été annoncé alors que seulement 57% des bulletins avaient été dépouillés, donnant 51,16% à Boris Tadic.

    C’est qu’on était très pressé de donner la bonne nouvelle à l’Union européenne.

    Les Serbes ont donc succombé aux sirènes européennes, alors que le premier objectif de l’UE est de leur enlever le Kosovo.

    Après tout, les Serbes font ce qu’ils veulent. Ce qui est difficile à supporter, c’est, comme dans tous les cas similaires, le concert du triomphe européiste qui résonne dans tout le continent...

  • Le christianisme à l’est

    Au détour d’une dépêche de l’AFP sur un débat en Bulgarie concernant un projet d’enseignement laïque sur les religions, on apprend que depuis 2001 le gouvernement bulgare prête serment sur la Bible et devant la Croix , que les églises sont pleines, que l’inauguration de nouveaux locaux ou de nouvelles entreprises est accompagnée d’un service religieux.

    La ville de Presov dans l’est de la Slovaquie envisage d’ériger une statue du Christ de 33 mètres de haut, qui serait la plus grande d’Europe (celle de Rio fait 38 mètres). Actuellement, la statue la plus haute de Slovaquie est celle d’un soldat soviétique, faisant partie d’un mémorial à Bratislava. (J’ai connu Presov du temps du communisme : la chape de plomb était très pesante. J’ai connu Presov peu après la chute du communisme : la chape de plomb était toujours là, comme si la ville retenait son souffle en se demandant si c’était bien vrai...)

    Les plus fortes ventes de livres de ces dernières années en Pologne sont (dans l'ordre) les écrits de Jean-Paul II, les Mémoires de son ancien secrétaire le cardinal Dziwisz, Harry Potter... et les livres de cuisine de sœur Anastasia. La religieuse en a vendu un million, et se lance dans le DVD. « Beaucoup de mes recettes me viennent la nuit dans mes rêves, explique-t-elle. Ce qui est le plus dur, c'est de se souvenir d'écrire la recette quand je me lève, avant que j'oublie. » Sœur Anastasia fait depuis longtemps la cuisine pour la maison d'édition des jésuites de Cracovie, qui servent de cobayes et éditent ses livres. Les prochains projets dépendront de l'inspiration divine de la sœur, déclare malicieusement le père Pietras. Quand on demande à la religieuse ce que représente pour elle cette notoriété, elle répond : « Ma vie n'a pas vraiment changé. Parfois, j'ai un peu moins de temps, mais je fais en sorte d'en garder pour la prière,, c'est le plus important. Les livres sont secondaires. »

  • La dictature européenne en acte

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’Assemblée nationale a adopté le projet de loi qui ouvre les fonctions de capitaine de la marine marchande aux étrangers.

    Le ministre Bussereau s’est en quelque sorte excusé d’aller ainsi « contre l’attachement des navigants au lien entre pavillon et nationalité du capitaine, signe visible de l’autorité de ce dernier », mais, a-t-il ajouté en substance, nous ne pouvons pas faire autrement, c’est un ordre de Bruxelles.

    La Commission européenne avait même engagé un contentieux devant la Cour de Justice contre la France qui continuait de réserver les fonctions de capitaine à des nationaux.

    Telle est la dictature européenne, toujours plus anti-nationale, et qui sera encore aggravée par la Constitution-bis .

    J’appelle les Français à réclamer un référendum sur ce nouveau texte liberticide, et à manifester avec le Front national, à l’Assemblée nationale le 6 février prochain.

  • Serbie : le second tour indécis

    La journée d’hier a été la plus importante de l’entre deux tours de la présidentielle serbe : elle a été marquée par la prise de position de Vojislav Kostunica, par le débat télévisé Tadic-Nikolic, et par la visite d’un commissaire européen.

    A l’issue du premier tour, nombre de commentateurs disaient que le choix de Kostunica serait capital. C’est-à-dire que s’il soutenait Tadic, c’est à coup sûr celui-ci qui remporterait l’élection.

    Or Vojislav Kostunica, Premier ministre et chef du parti démocrate serbe, a refusé de soutenir le président sortant : « Boris Tadic a rejeté notre proposition d’élargir notre accord de coalition et nous ne pouvons pas le soutenir lors de cette élection, a-t-il dit. Dans le même temps, je veux dire clairement que nous ne soutenons pas non plus le candidat du parti radical. Notre message est que le peuple doit décider seul de ce qu’il va faire. »

    Lors du débat télévisé, Tadic s’est déclaré « profondément convaincu que seule une politique d’intégration à l’UE permettra à la Serbie de se développer ». Nikolic a défendu une politique de « deux voies, la première complètement ouverte vers la Russie , la deuxième vers l’UE qui contient de nombreux obstacles ». Il a ajouté que la Serbie devait « parler ouvertement à l’UE : la Serbie n’a qu’une condition : entrer dans l’UE entière », c’est-à-dire avec le Kosovo... dont l’UE a programmé l’imminente indépendance. Tadic a réaffirmé qu’il n’accepterait jamais un Kosovo indépendant, mais il n’a toujours pas expliqué comment la Serbie peut entrer dans l’UE qui aura reconnu le Kosovo indépendant...

    Le même jour, le commissaire européen Franco Frattini est venu vanter l’UE et l’accord de coopération agité comme une carotte devant l’âne serbe : «  Je suis persuadé que l’avenir de la Serbie est au sein de l’UE... Nous venons d’inviter la Serbie à signer avec l’UE un accord politique qui pour la première fois fait mention du mot “membre“ de l’UE... » L’accord sur les visas aura un « résultat tangible et visible » pour les citoyens serbes... « Notre offre politique à la Serbie signifie que nous ouvrons les portes et les fenêtres de l’Europe... »

  • Sarkozy et les racines chrétiennes

    Nicolas Sarkozy a critiqué, devant la convention de l’UMP sur l’Europe, le fait de ne pas avoir mentionné les racines chrétiennes de l’Europe dans le projet de Constitution européenne : « Ce fut une erreur de tourner le dos à notre passé et de renier d'une certaine façon des racines qui sont évidentes. Et qu'on ne vienne pas me dire qu'on remet en cause la laïcité, il suffit de survoler la France pour voir ce long manteau d'églises. Et quand même, dire qu'en Europe il y a des racines chrétiennes, c'est tout simplement faire preuve de bon sens, renoncer à le dire c'est tourner le dos à une réalité historique. Si on renie son histoire, on ne prépare pas son avenir. »

    Ah oui. Et pourquoi n’a-t-il pas demandé qu’on mentionne les racines chrétiennes dans le nouveau traité dont il prétend être l’inspirateur ?

    Il sait fort bien qu’il aurait été entendu de ses pairs, et même avec soulagement, car nos partenaires (en dehors des Belges) avaient accueilli avec consternation le veto de Chirac.

  • Le traité de Lisbonne en marche

    Le Sénat a adopté, dans les mêmes termes que l’Assemblée nationale, la révision de la Constitution préalable à la ratification du traité de Lisbonne, par 210 voix pour, 48 contre et 62 abstentions.

    Le chef du groupe socialiste avait donné à ses troupes une consigne d’abstention, conformément à la décision du parti. 61 se sont en effet abstenus, mais 22 ont voté contre, et 10 ont voté pour.

    Il se vérifie ainsi qu’au Congrès qui sera réuni à Versailles le 4 février, il y aura une majorité des trois cinquièmes pour adopter la révision constitutionnelle qui fera de la Constitution française une annexe de la Constitution européenne camouflée en « traité simplifié ».

    Ce que le peuple avait refusé en 2005, les représentants du peuple l’imposent en 2008.

    Nicolas Sarkozy souhaitait même que la France soit le premier pays à ratifier la Constitution-bis , afin d’effacer la honte du référendum.

    Mais la Hongrie a ratifié le traité dès le 17 décembre.

    Hier soir, la Slovénie , qui préside l’Union européenne et veut montrer l’exemple, l’a ratifié à son tour, par un vote de son Parlement (par 74 voix contre 6). « Les efforts de la Slovénie et de 17 autres Etats de l’UE pour ratifier le traité constitutionnel n’ont pas été vains puisqu’ils ont permis que la plupart des solutions proposées aient été reprises » dans le traité de Lisbonne, s’est félicité le Premier ministre Janez Jansa.

    Peu après, le Parlement de Malte a également ratifié le traité, à l’unanimité. Dans la motion adoptée par les représentants, le Premier ministre Lawrence Gonzi souligne que « Malte à travers son histoire a toujours contribué à la sauvegarde des valeurs européennes et de l’identité tirée de ses racines méditerranéennes ». Aveuglé par l’idéologie européiste, il ne voit même pas que la construction européenne est une destruction des valeurs dont Malte a contribué à la sauvegarde au cours de son histoire. Il se réveillera peut-être, mais trop tard, quand l’Union européenne lui imposera la parité, la légalisation de l’avortement et du mariage homosexuel, l’immigration musulmane, etc. Il serait bon que l’île change de nom, par respect pour les valeurs des chevaliers qui l’ont bâtie.

  • L’ingérence des Etats-Unis en Europe

    Le ministère slovène des Affaires étrangères a été contraint de limoger son directeur politique, Mitja Drobnic, suite à des articles de presse révélant qu’il avait reçu des « directives » américaines concernant la présidence slovène de l’Union européenne.

    Le quotidien Dnevnik a publié un document interne du gouvernement américain indiquant que le secrétaire d’Etat adjoint aux Affaires européennes, Daniel Fried, avait « suggéré » à Mitja Drobnic, lors d’une réunion à Washington, que la Slovénie soit parmi les premiers Etats de l’UE à reconnaître l’indépendance du Kosovo, et avait insisté auprès de lui sur l’importance du déploiement au Kosovo d’une mission de policiers et juristes de l’UE « malgré les réticences de Moscou et de Belgrade ».

    Le Premier ministre slovène a assuré que son pays n’entendait pas reprendre à son compte les positions américaines pour en faire la politique de l’UE.

    Mais « à cause de cela, nous avons des difficultés avec nos interlocuteurs, en particulier américains », a déclaré le ministre des Affaires étrangères.

    En particulier américains... Car ce sont eux qui se plaignent...

  • Ingérence

    L’Union européenne a ficelé hier les termes d’un « accord » avec la Serbie , qui est clairement, et même ouvertement, une ingérence dans le processus électoral de ce pays, où aura lieu dimanche prochain le second tour de la présidentielle.

    Au premier tour est arrivé en tête le candidat « ultranationaliste », comme dit la presse ultramondialiste. Pour tenter de renverser la tendance et faire réélire le président sortant, plus favorable à l’Union européenne, celle-ci voulait à toute force conclure entre les deux tours un accord d’association avec la Serbie. Mais les Pays-Bas ont maintenu leur veto : pas d’accord d’association tant que les autorités serbes n’ont pas apporté la preuve d’une « pleine coopération » avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie. Il s’agit donc d’un accord a minima, mais néanmoins substantiel : « L’Union européenne propose un accord politique intérimaire de coopération entre l’UE et la Serbie , fournissant un cadre pour progresser en matière de dialogue politique, libre-échange, libéralisation des visas et de coopération dans l’éducation, pour signature le 7 février 2008 », précise le communiqué officiel.

    « Nous avons adopté un texte très intéressant qui ouvre les portes à l’entrée de la Serbie dans l’UE », s’est félicitée la présidence slovène. « C’est un signal positif à destination du peuple serbe », a renchéri Javier Solana.

    Le ministre serbe des Affaires étrangères s’est dit « très content » de cette « percée », qui transforme le scrutin de dimanche en « référendum sur l’Europe ».

    On a « oublié » de préciser dans l’accord que la Serbie s’engage à reconnaître l’indépendance du Kosovo... Si l’Union européenne intervient de façon aussi grossière en transformant une élection présidentielle en référendum sur l’Europe, les Serbes savent que cette élection devient aussi et d’abord un référendum pour ou contre le maintien du Kosovo dans le giron de leur patrie.

  • Vers un parti européen des patriotes

    Comme je le signalais samedi, Jean-Marie Le Pen (FN), Heinz-Christian Strache (FPÖ), Volen Siderov (Ataka), Frank Vanhecke (Vlaams Belang), se sont réunis vendredi dernier à Vienne, avec pour objectif de préparer la création d’un parti européen. Voici quelques précisions.

    Les partis européens, ou plus exactement « partis politiques au niveau européen », ne doivent pas être confondus avec les groupes du Parlement européen. Leur création avait été prévue dans le traité de Maastricht, et les premiers d’entre eux se sont constitués dès 2004. Ces partis transnationaux sont encouragés par Bruxelles qui les voit naturellement comme des vecteurs de l’européisme et de la destruction des nations.

    Les conditions de création d’un tel parti sont assez souples. « Il doit être représenté dans au moins un quart des Etats membres, par des membres du Parlement ou des parlements nationaux ou des assemblées régionales, ou avoir reçu dans au moins un quart des Etats membres au moins 3% des suffrages à la plus récente des élections au Parlement européen. » D’autre part il doit répondre aux principes sur lesquels est fondée l’Union européenne, à savoir, non pas le dogme européiste, mais « les principes de liberté, de démocratie, de respect des droits humains et des libertés fondamentales, et l’état de droit ».

    Il va de soi que les partis patriotes, défenseurs des souverainetés nationales, répugnent à créer un tel parti dont la mission est directement contraire à leur doctrine. Mais les critères définis par l’Union européenne n’empêchent nullement, a priori, la constitution d’un parti européen de ceux qui ne veulent pas de partis européens...

    Or les partis européens bénéficient de fonds importants et de moyens de communication spécifiques. Autant ne pas laisser seulement les européistes en profiter.

    Ainsi, comme l’explique Jean-Marie Le Pen, « nous avons décidé, avec le FPÖ autrichien, le Vlaams Belang flamand, et le parti bulgare Ataca, pour commencer, de travailler pour mettre en place, avant le 15 novembre prochain, un parti politique européen qui, répondant aux critères de l’Union européenne, pourra à égalité avec les autres partis, défendre ses idées ». L’objectif est d’arriver à incorporer dix autres partis de divers pays dans ce parti européen qui n’a pas encore de nom.

    Jean-Marie Le Pen précise que la ville de Vienne a été choisie symboliquement pour lancer ce projet, parce que « c’est la ville devant laquelle l’offensive turque de conquête de l’Europe a dû céder : c’est à Vienne que les Turcs ont été contraints de lever leur siège et de rentrer chez eux ».

    Lors de la conférence de presse commune des quatre dirigeants, le président du FPÖ, Hanz-Christian Strache, a repris le slogan lancé naguère par Jean-Marie Le Pen : « Patriotes de tous les pays européens, unissez-vous ! » Il a souligné que l’Europe devait se protéger de l’islamisation, et que le parti européen en gestation était tourné vers les traditions chrétiennes de l’Europe, englobant des pays non membres de l’UE comme la Serbie ou la Russie (des partis de pays non membres de l’UE peuvent en effet être membres d’un parti européen), à l’exclusion de la Turquie.

    « Nous respectons toutes les autres cultures, mais nous aimons avant tout notre propre culture. Nous voulons une Europe qui assume sa responsabilité sociale, pas une Europe qui encourage cette folie de mondialisation », a-t-il précisé.