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Europe - Page 246

  • Belgique : un gouvernement intérimaire

    Guy Verhofstadt a réussi à dégager la nuit dernière un accord pour la formation d’un gouvernement intérimaire, qui devrait entrer en fonction dans les prochains jours.

    La différence entre le gouvernement intérimaire que dirige Verhofstadt depuis les élections et le gouvernement intérimaire qu’il va diriger est que celui-ci pourra prendre des décisions, en attendant la formation d’un gouvernement définitif... Lequel n’est pas près de voir le jour : Verhofstadt a fait savoir que sa nouvelle équipe resterait en place jusqu’au 23 mars au plus tard et qu’il passerait alors le relais à Yves Leterme, le chef des démocrates-chrétiens flamands, vainqueur des élections du 10 juin.

    Pendant ce temps-là devrait avoir lieu la négociation institutionnelle entre Flamands et francophones, censée commencer dans quelques semaines...

  • Schengen et l’immigration illégale

    Le 21 décembre, neuf des dix Etats qui ont rejoint l’Union européenne en 2004 (Chypre excepté) feront partie de « l’espace Schengen » et n’auront donc plus de frontières avec les autres pays de l’UE.

    L’AFP a demandé au directeur général de Frontex, Ilkka Laitinen, si cet élargissement allait rendre sa tâche plus difficile. Avant de lire la réponse, il faut souligner que Frontex n’est pas un organisme plus ou moins associé à l’UE, mais l’agence de l’UE chargée de coordonner la surveillance des frontières extérieures.

    « Notre inquiétude à propos de l’élargissement de la zone Schengen est que nous allons perdre un instrument très efficace pour lutter contre l’immigration illégale, c'est-à-dire les contrôles aux frontières intérieures de l’UE. Avec l’adhésion de nouveaux membres à l’espace Schengen, les possibilités de contrôle n’existeront plus. Il n’y aura pas non plus d’indicateurs pour saisir tout ce qui se passe. Même si nous avons des mesures d’accompagnement et de compensation, c’est un grand défi. Mais je dois dire que c’est un choix délibéré de l’Union européenne de se concentrer plus sur la liberté de mouvement des personnes que sur les questions de sécurité. »

    On comprend mieux l’inquiétude du directeur de Frontex quand on sait qu’un rapport de l’Union européenne montre que plusieurs des nouveaux « adhérents » à l’espace Schengen n’ont pas les moyens de surveiller leur frontière extérieure à l’UE, et que, d’autre part, les effectifs de Frontex sont de... 105 personnes.

  • La Hongrie a ratifié

    Nicolas Sarkozy souhaitait que la France soit le premier pays à ratifier le traité de Lisbonne, afin d’effacer la honte du référendum. De fait, il a immédiatement saisi le Conseil constitutionnel. Mais dès lundi soir, la Hongrie , par trois votes de son Parlement, a modifié sa Constitution et adopté le traité. Eh oui, la Hongrie. C ’est vexant...

  • Deux nouveaux chapitres

    L’Union européenne et la Turquie vont ouvrir demain deux nouveaux chapitres des négociations d’adhésion : « réseaux transeuropéens » et « santé et protection des consommateurs ».

    La décision d’ouvrir ces nouveaux chapitres a pu être prise, nous dit-on, grâce à la création, vendredi, au sommet de Lisbonne, d’un « groupe de réflexion » sur l’avenir de l’Europe, que Nicolas Sarkozy avait exigée pour donner son aval à la poursuite des négociations.

    On sait que Nicolas Sarkozy avait demandé la création d’un « groupe de sages » qui serait chargé de réfléchir à l’élargissement de l’Union européenne et à la question des frontières de l’Union européenne. Ainsi pourrait-on continuer les négociations avec la Turquie pendant que les sages en viendraient finalement à la conclusion que la Turquie est en dehors des frontières de l’Europe...

    Le groupe des sages n’est qu’un leurre destiné à faire croire qu’on ne veut pas de la Turquie , alors que les négociations avancent inéluctablement vers l’adhésion.

    Mais le leurre est encore plus artificiel que ce que l’on attendait. En effet, les partenaires turcophiles de la France ne voulaient absolument pas d’un groupe de sages dont la mission serait celle que voulait lui confier Sarkozy. Il y sera donc question de tout, sauf de l’élargissement et des frontières. Le ministre tchèque des Affaires européennes explique clairement : « Nous avions beaucoup de réserves concernant le projet d’origine, nous redoutions que cela soit un moyen de stopper le processus d’élargissement, c’est la raison pour laquelle nous nous sommes concentrés sur les questions qui n’en parlent pas. »

    Dans la conférence de presse finale du sommet, la présidence portugaise a à peine mentionné la création de ce groupe. Le Premier ministre belge Guy Verhofstadt a expliqué qu’en fait il s’agissait d’un truc à usage interne de la France, pour tenter de réduire les oppositions à l’adhésion de la Turquie  : « Ce groupe de réflexion doit servir à mettre de l’huile dans le mécanisme de décision de la politique française », a-t-il dit.

    Le petit chien aboie, la caravane passe...

  • La dictature européenne en marche

    Le Parlement européen a adopté hier, par 257 voix pour, 15 contre et 39 abstentions, une résolution par laquelle il demande aux Etats membres de « supprimer le financement public des partis politiques qui ne respectent pas les droits de l’homme, les libertés fondamentales, la démocratie et l’Etat de droit ».

    Il demande aussi à la Commission européenne de faire en sorte qu’aucun financement communautaire ne soit accordé aux médias utilisés comme tribune pour promouvoir « à grande échelle des idées racistes, xénophobes ou homophobes ».

    (Toute défense de l’identité nationale est "xénophobe", toute défense de la famille est "homophobe". La préférence nationale est "raciste", etc.)

    Et, s’alarmant du risque qu’aux élections européennes de 2009 « des partis extrémistes obtiennent une représentation », il demande aux groupes politiques de « prendre les mesures appropriées afin d’éviter qu’une institution démocratique ne serve de tribune pour financer et relayer des messages antidémocratiques ».

    Voir à ce sujet l’intervention de Bruno Gollnisch.

  • Une charte de la dictature eurocratique

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne ont très solennellement signé à Lisbonne un traité européen, en l’absence toutefois spectaculaire du Premier ministre britannique.

    C’est le même traité qu’ils avaient déjà très solennellement signé à Rome le 29 octobre 2004.

    A la différence près que la nouvelle mouture est illisible et, surtout, que le texte sera ratifié sans que l’on demande l’avis des peuples, à commencer par ceux qui ont osé dire non à la première version.

    A Lisbonne, les chefs d’Etat et de gouvernement ont signé un déni de démocratie, une charte de la dictature eurocratique et du mépris des peuples.

    Reste enfin le symbole : la cérémonie s’est déroulée dans un monastère désaffecté, pour bien souligner que leur Europe est aussi une Europe qui renie ses racines et ne conserve son héritage que pour en faire le décor de ses forfaits.

  • « Racisme et xénophobie » : les nouveaux Tartuffe

    Voici le texte de la superbe intervention de Bruno Gollnisch, hier au Parlement européen.

    Voici venir une nouvelle fois un énième rapport sur la prétendue montée de l'extrémisme en Europe. Conseil, Commission, groupes politiques, ils sont venus, ils sont tous là !

    Comme d'habitude, cette rhétorique est nulle intellectuellement, scandaleuse politiquement, perverse moralement. Intellectuellement nulle, parce que toutes les idées nouvelles en religion : le christianisme, dont certains d'entre vous osent se réclamer, en politique le libéralisme ou le socialisme, en science des idées aujourd'hui aussi évidentes que la rotondité de la terre ou sa rotation autour du soleil ont d'abord été considérées comme extrémistes, hérétiques, subversives, inadmissibles.

    Il ne suffit pas de diaboliser une opinion pour la discréditer. Il faut dire en quoi elle est fausse. Le scandale politique, c'est vous qui le suscitez, vous qui êtes au pouvoir et qui, au lieu de résoudre les problèmes, affichez un programme de combat de l'opposition.

    Vous révélez ainsi votre incapacité à résoudre le problème de l'immigration-invasion dont vous êtes, délibérément ou par lâcheté, les visqueux collaborateurs.

    Vous avouez ici votre échec économique, votre échec social, votre échec culturel, votre échec moral, votre échec éducatif. Et au lieu de changer votre catastrophique politique, vous ne songez qu'à l'élimination de ceux qui protestent ou qui vous critiquent.

    Mais c'est moralement que votre attitude est la plus répugnante. Vous assimilez frauduleusement les actions violentes ou terroristes à la légitime réaction des peuples d'Europe contre la destruction de leur identité. Tartuffe que vous êtes, vous voulez les priver de parole et de représentation politique !

    Vous êtes les pharisiens de la démocratie. Comme le dit l'Ecriture : Sépulcres blanchis ! Tout n'est que peinture blanche à l'extérieur : vous parlez des droits de l'homme, de la liberté d'expression, des valeurs de l'Europe, de la tolérance. Mais tout n'est que cadavre et pourriture à l'intérieur. Ces droits dont vous avez plein la bouche, vous les refusez à ceux qui ne pensent pas comme vous.

    Démocrates en peau de lapin, vous avez peur des peuples auxquels vous refusez de se prononcer par referendum. Ce seul mot, cette seule réclamation vous terrorise, et l'on voit ceux dont les pères défilaient dans la Hitler Jugend proposer aujourd'hui de supprimer les droits de ceux qui défendent leurs libertés nationales, parlementaires, politiques et civiques.

    Tout cela serait odieux, si cela n'était pas grotesque. Les générations futures vous jugeront comme elles ont jugé ceux qui ont livré Rome aux Barbares. Puissent-ils, ces barbares, vous traiter un jour comme vous méritez de l'être. Dans le désastre actuel, ce sera notre consolation et notre ultime éclat de rire.

  • Le FN perturbe une cérémonie européiste

    Hier avait lieu au Parlement européen la proclamation solennelle de la Charte des droits fondamentaux. Les députés de l'ancien groupe ITS, dont ceux du Front national, et certains députés d’extrême gauche ont brandi des pancartes réclamant un référendum sur le nouveau traité, et ont hué les discours du président de la Commission , du président du Parlement et du président en exercice de l’Union européenne.

    Cette cérémonie était censée accroître la visibilité de la charte, à défaut de pouvoir rendre compréhensible le nouveau traité.

    Les perturbateurs ont été sévèrement condamnés par les présidents des groupes politiques « respectables ». Ils sont pourtant l’honneur de ce Parlement. Quand on écrira l’histoire de l’Union européenne, on se souviendra qu’il y eut des députés pour protester contre la dictature et réclamer le respect de la démocratie.

     

    Le Communiqué de Bruno Gollnisch

    La Charte des Droits fondamentaux, ancienne partie II de la défunte Constitution européenne, a été proclamée solennellement ce mercredi 12 décembre à Strasbourg, au Parlement européen, et signée par les Présidents des trois institutions (Parlement, Commission, Conseil). Cette "cérémonie" avait pour but de faire croire à la légitimité d'un texte, simplement publié au journal officiel de l'UE, et qui a pourtant été rejeté par référendum par les deux seuls peuples ayant été consultés par un référendum contraignant en 2005.

    Cette proclamation est une parodie de démocratie, symbole de la volonté d'une petite élite ultra-européiste de faire passer en force la défunte Constitution, morcelée et présentée dans un ordre différent mais identique quand au fond, et désormais baptisée traité de Lisbonne.

    C'est pourquoi les députés de la coordination Identité, Tradition, Souveraineté ont tenu à manifester à cette occasion le véritable sens, pour eux, des mots "droits", "citoyens" et "démocratie" en réclamant la consultation de tous les peuples européens sur la Constitution bis au cri de "referendum !". Plusieurs dizaines de leurs collègues ont procédé de même.

    La réaction de l'Etablissement (envoi d'huissiers, qui n'en pouvaient mais, pour tenter de faire cesser la manifestation, insultes et menaces de sanctions) est elle aussi symbolique : la seule opinion admise dans un Parlement qui prétend pourtant donner des leçons de démocratie au monde entier est la soumission silencieuse et l'acceptation béate de la dictature bureaucratique de l'Union européenne.

  • Blocher exclu du gouvernement suisse

    Alors que son parti, l’UDC, a conforté sa première place lors des dernières élections (29% des voix, loin devant le parti socialiste : 20%), Christoph Blocher, ministre de la Justice et de la Police dans le gouvernement sortant, n’a pas été réélu dans le nouveau gouvernement. La gauche et les démocrates chrétiens, qui l’avaient élu en 2003, se sont ligués contre lui, et ont fait élire Eveline Widmer-Schlumpf, qui n’était pas candidate, et qui est considérée comme une modérée de l’UDC.

    L’UDC a annoncé qu'elle se consdérait désormais comme étant dans l'opposition, malgré la présence de deux de ses membres au gouvernement.

    Commentaire de Bafweb :

    « Il fallait tuer Blocher, or tuer le Conseiller fédéral c’est redonner vie à l’activiste et c’est quand même sous l’impulsion de ce dernier que l’UDC a connu son incroyable ascension. Welcome back dans l’opposition Christofeli… c’est quand même là qu’on te préfère ! »

  • La TVA au Parlement européen

    Explications de vote de Bruno Gollnisch sur le rapport van den Burg concernant la TVA.

    Monsieur le Président, mes chers collègues,

    Pour une fois, nous avons été tentés de voter en faveur d'un rapport de ce Parlement sur la TVA. Celui-ci en effet, est favorable à l'abandon de l'objectif d'un régime définitif fondé sur la taxation dans le pays de consommation, objectif qui seul justifiait une harmonisation plus poussée des taux. Il est également favorable à l'application du principe de subsidiarité qui permettrait aux Etats membres de pouvoir appliquer un taux de TVA réduit, voire zéro, aux services fournis localement, comme la restauration ou à d'autres domaines, pour répondre à des objectifs sociaux, éducatifs, culturels, etc. Il prévoit également le maintien jusqu'en 2010, date à laquelle la directive TVA doit être réexaminée, de nombreuses dérogations qui auraient dû prendre fin en 2007. Tout cela nous convient.

    Cependant, la volonté de maintenir une législation européenne sur la TVA et le souhait d'arriver quoi qu'il arrive à des taux identiques, au nom de la simplification des formalités commerciales et douanières dans les échanges intra-européens, ne peuvent nous satisfaire. La fiscalité est un domaine régalien des Etats et les disparités constatées sur un type de taxation compensent souvent les inégalités qui existent sur un autre. Elles ne sont donc pas toujours illégitimes.