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Vers un parti européen des patriotes

Comme je le signalais samedi, Jean-Marie Le Pen (FN), Heinz-Christian Strache (FPÖ), Volen Siderov (Ataka), Frank Vanhecke (Vlaams Belang), se sont réunis vendredi dernier à Vienne, avec pour objectif de préparer la création d’un parti européen. Voici quelques précisions.

Les partis européens, ou plus exactement « partis politiques au niveau européen », ne doivent pas être confondus avec les groupes du Parlement européen. Leur création avait été prévue dans le traité de Maastricht, et les premiers d’entre eux se sont constitués dès 2004. Ces partis transnationaux sont encouragés par Bruxelles qui les voit naturellement comme des vecteurs de l’européisme et de la destruction des nations.

Les conditions de création d’un tel parti sont assez souples. « Il doit être représenté dans au moins un quart des Etats membres, par des membres du Parlement ou des parlements nationaux ou des assemblées régionales, ou avoir reçu dans au moins un quart des Etats membres au moins 3% des suffrages à la plus récente des élections au Parlement européen. » D’autre part il doit répondre aux principes sur lesquels est fondée l’Union européenne, à savoir, non pas le dogme européiste, mais « les principes de liberté, de démocratie, de respect des droits humains et des libertés fondamentales, et l’état de droit ».

Il va de soi que les partis patriotes, défenseurs des souverainetés nationales, répugnent à créer un tel parti dont la mission est directement contraire à leur doctrine. Mais les critères définis par l’Union européenne n’empêchent nullement, a priori, la constitution d’un parti européen de ceux qui ne veulent pas de partis européens...

Or les partis européens bénéficient de fonds importants et de moyens de communication spécifiques. Autant ne pas laisser seulement les européistes en profiter.

Ainsi, comme l’explique Jean-Marie Le Pen, « nous avons décidé, avec le FPÖ autrichien, le Vlaams Belang flamand, et le parti bulgare Ataca, pour commencer, de travailler pour mettre en place, avant le 15 novembre prochain, un parti politique européen qui, répondant aux critères de l’Union européenne, pourra à égalité avec les autres partis, défendre ses idées ». L’objectif est d’arriver à incorporer dix autres partis de divers pays dans ce parti européen qui n’a pas encore de nom.

Jean-Marie Le Pen précise que la ville de Vienne a été choisie symboliquement pour lancer ce projet, parce que « c’est la ville devant laquelle l’offensive turque de conquête de l’Europe a dû céder : c’est à Vienne que les Turcs ont été contraints de lever leur siège et de rentrer chez eux ».

Lors de la conférence de presse commune des quatre dirigeants, le président du FPÖ, Hanz-Christian Strache, a repris le slogan lancé naguère par Jean-Marie Le Pen : « Patriotes de tous les pays européens, unissez-vous ! » Il a souligné que l’Europe devait se protéger de l’islamisation, et que le parti européen en gestation était tourné vers les traditions chrétiennes de l’Europe, englobant des pays non membres de l’UE comme la Serbie ou la Russie (des partis de pays non membres de l’UE peuvent en effet être membres d’un parti européen), à l’exclusion de la Turquie.

« Nous respectons toutes les autres cultures, mais nous aimons avant tout notre propre culture. Nous voulons une Europe qui assume sa responsabilité sociale, pas une Europe qui encourage cette folie de mondialisation », a-t-il précisé.

Commentaires

  • Trés réjouissant !

  • Vive le parti des patriotes européens !

  • C'est encore mieux que je ne le pensait en premier lieu, car la liste ne se limite pas à quatre pays, mais elle est ouverte à d'autres européens.
    Ceci démontre qu'être opposé à l'UE, telle qu'elle est actuellement et ce vers quoi elle va, ne signifie pas être opposé à l'Europe!

  • "Il va de soi que les partis patriotes, défenseurs des souverainetés nationales, répugnent à créer un tel parti dont la mission est directement contraire à leur doctrine. Mais les critères définis par l’Union européenne n’empêchent nullement, a priori, la constitution d’un parti européen de ceux qui ne veulent pas de partis européens..."

    Telle ne me semble pas la position du Front National, et d'autres partis de droite national en Europe. En effet, si tous s'opposent à une Europe fédérale, telle qu'elle est en train de se mettre en place, la plupart, dont le FN, préconise une Europe des nations.

    Enfin, le défunt groupe ITS au parlement européen prouvait une volonté des partis de droite européen de se regrouper.

    En dépit des différences linguistiques, culturelles et autres, toutes les nations européennes ont un tronc commun de valeurs, forgé par le christianisme (que l'actuelle Europe refuse de reconnaître...), la naissance d'un futur parti de droite européen est donc très cohérent.

    Souhaitons qu'il voit le jour rapidement, et surtout, qu'il soit fort, car l'ennemi ne se contraindra pas pour faire avorter, au mépris des règles communautaires, ce projet. Souhaitons que l'expérience malheureuse du groupe ITS ne se renouvelle pas.

  • J'ai hâte de connaître le futur nom de ce parti...pour pouvoir le clamer haut et fort à la face des euro-mondialistes de l'UMPS et consors!
    Merci Jean-Marie! Merci H-C Strache! Merci le Vlaams!

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