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Europe - Page 247

  • Contre le traité européen

    Ce 12 décembre, veille de la signature à Lisbonne du nouveau Traité européen, le mensuel L'Indépendance de Paul-Marie Coûteaux et le comité national "Non, c'est Non !" appellent à un rassemblement à Paris destiné à lancer une campagne rappelant la victoire du Non lors du référendum de 2005. A partir de 20 heures, Place Saint-Michel (Paris 5e), devant la fontaine.

    Ce même mercredi 12 décembre, de 19 à 20 heures 45, se tiendra à La Sorbonne (17, rue de la Sorbonne, amphithéâtre Cauchy) un colloque sur "La Nouvelle Constitution Européenne". Y sera notamment présenté le numéro spécial des Cahiers de L'Indépendance, dont le dossier est consacré à l'analyse de La Nouvelle Constitution Européenne - entrée libre à partir de 18h 50.

    J’avoue que j’ai du mal à comprendre comment on peut organiser un colloque à l’heure même où l’on organise un rassemblement...

  • Les réformes vues par Bruxelles

    La Commission européenne avertit la France que les mesures prises par le gouvernement pour se conformer aux recommandations de l’UE « sont restées limitées » et réclame « un renforcement considérable » des efforts de réduction des déficits. Ces efforts ont « marqué le pas » en 2007, souligne la Commission , et les mesures prévues dans le projet de budget « laissent supposer que l’assainissement ne progressera pas sensiblement en 2008 ».

    Les mesures prises jusqu’à présent « ralentiront l’assainissement des finances publiques », et certaines des réformes prévues, dont celle des systèmes de retraite, « entraînent des coûts budgétaires à court terme et n’auront d’impact positif qu’à moyen ou long terme ».

    Ainsi il n’a pas échappé à Bruxelles que la réforme des régimes spéciaux de retraite va coûter plus cher que les régimes actuels. En attendant qu’elle ait éventuellement un impact positif à plus ou moins long terme...

  • La Pologne lève son veto

    Le gouvernement polonais de Donald Tusk a levé le veto du gouvernement précédent à la création d’une Journée européenne contre la peine de mort. Les ministres de la Justice de l’UE ont donc pu voter la création de cette journée, lors de leur réunion de vendredi dernier.

    (Sur ce sujet, voir mes notes 1, 2, 3.)

  • L’« Union méditerranéenne » et la dictature eurocratique

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Il a suffi que Mme Merkel hausse un peu la voix pour que Nicolas Sarkozy abandonne son projet d’Union méditerranéenne, qu’il venait pourtant de vanter à nouveau en Algérie.

    L’important dans cette affaire n’est pas le fumeux et funeste projet du président de la République, mais la nouvelle mise en évidence de la dictature eurocratique.

    Angela Merkel en a été l’efficace porte-parole, en signifiant à Nicolas Sarkozy que tout projet concernant des voisins de l’Union européenne devait être porté par l’Union européenne.

    Le fait que les Etats de l’UE riverains de la Méditerranée n’aient pas le droit de se lier à d’autres Etats riverains de la Méditerranée montre que les Etats membres de l’UE ne sont en fait, d’ores et déjà, que des provinces de l’unique Etat européen, dépourvues de compétence pour leurs relations avec leurs voisins.

    Voilà qui devrait ouvrir les yeux de nos compatriotes sur le fait que le traité de Lisbonne, qui consacre une nouvelle étape décisive dans la construction de l’Etat totalitaire eurocratique, est une infamie. Un référendum est plus que jamais nécessaire.

  • Belgique : la crise commence à poser des problèmes

    Près de six mois après les élections, la Belgique n’a toujours pas de gouvernement. Le gouvernement en place à l’époque continue de « gérer les affaires courantes », comme on dit. Mais il est paralysé. Il ne peut prendre aucune décision. Il ne peut même pas signer les décrets d’application des lois qui ont été votées avant les élections.

    Le résultat est que les pompiers et les services d’urgence, qui attendaient les fonds fédéraux votés en mai, doivent « faire face à des restrictions à tous les niveaux », s’alarme le président de la fédération des pompiers et services médicaux d’urgence.

    Il en est de même pour la police. Le président de l’Union des villes et communes de Wallonie a lancé un « cri d’alarme », pour la sécurité, mais aussi pour l’aide sociale. « La crise que traverse le pouvoir fédéral, jumelée au sous-financement chronique des pouvoirs locaux, a aujourd’hui de graves conséquences », dit-il.

    Même les fédérations patronales commencent à s’inquiéter. « Nous perdons du terrain à l’étranger et les investisseurs hésitent à venir en Belgique. Le monde extérieur pense que la fin de la Belgique en tant qu’Etat est proche », dit la Chambre de commerce et d’industrie de Bruxelles.

    Et la Banque centrale s’inquiète de voir que les comptes publics commencent à retomber dans le rouge, l’Etat ne pouvant pas prendre d’initiatives budgétaires face au ralentissement de la croissance.

  • Il n’y aura pas d’« Union méditerranéenne »

    Le porte-parole d’Angela Merkel, Thoma Steg, confirme que Nicolas Sarkozy a dû abandonner son projet d’Union méditerranéenne, non conforme aux dogmes européistes.

    Thomas Steg fait savoir que le chancelier et le président sont tombés d’accord sur cette conclusion : « Il n’y aura pas de telle union de la Méditerranée , mais en revanche, le processus de Barcelone sera amélioré. »

  • « Union méditerranéenne » : Sarkozy se couche devant Merkel

    Lundi, en Algérie, Nicolas Sarkozy reprenait une nouvelle fois sa proposition d’une Union méditerranéenne.

    Mercredi, au cours d’un colloque, Angela Merkel rejetait ouvertement, pour la première fois, le projet du président français : elle soulignait qu’il devait être ouvert à tous les pays de l’UE et approuvé par tous, ce qui ne correspond plus du tout à une union des pays riverains de la Méditerranée , mais correspond très bien à la logique de la dictature européenne, de l’Etat européen dont les divers « Etats » ne sont que des provinces. Et elle soulignait le danger de laisser ces « Etats » monter de tels projets : cela pourrait « libérer dans l’UE des forces explosives ». L’explosion de l’Etat européen qui n’est même pas encore achevé.

    Hier, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy se sont rencontrés à l’Elysée, pour un sommet informel. Où il a été question de l’Union méditerranéenne. Et que s’est-il passé ? Le président français s’est rangé à l’avis de Mme Merkel. Parce que ce n’est pas l’avis de Mme Merkel, c’est le dogme européiste. Et l’européiste Sarkozy a obéi. Il a tout lâché d’un coup.

    Il en a été manifestement vexé, comme le montre le ton de ses propos : « Qu’est-ce que dit Mme Merkel ? C’est que la question de la Méditerranée impacte la situation de tous les pays d’Europe et que donc, les pays d’Europe qui ne sont pas riverains de la Méditerranée veulent pouvoir aider à l’établissement d’une zone de paix, d’immigration choisie, de codéveloppement, d’environnement maîtrisé. Je ne vois pas comment la France pourrait se plaindre que l’Allemagne souhaite, avec d’autres pays d’Europe, participer à un projet parce qu’elle le juge important ; ça serait curieux. »

    Il ne voit pas comment... ça serait curieux... Mais ce qu’il dit là est le contraire de ce qu’il affirmait encore l’avant-veille. Car il n’y a plus aucun rapport entre une Union des Etats bordant la Méditerranée , et une Union euro-méditerranéenne. La différence essentielle est que le premier projet reconnaît que l’Union européenne est composée d’Etats qui peuvent prendre des initiatives avec leurs voisins non membres de l’Union européenne, alors que le second, celui qu’impose Mme Merkel, se fonde sur le fait que les Etats de l’UE ne peuvent pas prendre ce genre d’initiative, car ils ne sont pas dotés de l’indépendance qui leur permettrait de le faire.

    C’est évidemment Mme Merkel qui est dans la ligne des traités européens. Elle n’a donc pas eu beaucoup de mal à en convaincre Nicolas Sarkozy. Et de la chimère de l’Union méditerranéenne il ne reste qu’un rappel à l’ordre eurocratique.

  • Merkel contre l’Union méditerranéenne

    Lors de sa visite en Algérie, Nicolas Sarkozy a réitéré sa proposition d’une Union méditerranéenne.

    A l’occasion d’un colloque à Berlin, Angela Merkel a fait part de son « scepticisme », qui est en fait un rejet pur et simple du projet : la coopération de l’Union européenne avec les pays de l’espace méditerranéen doit être ouverte à tous les pays de l’UE et « approuvée par tous », a-t-elle dit. Sinon, cela pourrait « libérer dans l’UE des forces explosives, et je ne le souhaite pas ».

    L’intérêt de ces propos est qu’ils soulignent la dictature européenne, et le fait que les maîtres de l’Europe ont bel et bien la vision d’un Etat européen.

    Si les Etats membres de l’UE ne peuvent pas nouer une « union », différente de l’UE, avec d’autres pays, c’est parce qu’ils ne sont plus des Etats à part entière mais des provinces. Et il est impensable que certaines de ces provinces élaborent une union, quelle qu’elle soit, avec des Etats extérieurs à l’UE, car elles feraient exploser l’Etat européen.

  • Belgique : Verhofstadt...

    Le roi des Belges a demandé à Guy Verhofstadt de trouver une « manière de sortir de l’impasse ». Verhofstadt est le chef du gouvernement indéfiniment prolongé par la crise politique. Il avait perdu les élections du 10 juin. « J’avais tiré les conclusions de la défaite de mon parti, j’ai adopté ces derniers mois une attitude très réservée, dit-il. Cette mission n’y changera rien : c’est pourquoi, à ma demande expresse, elle ne revêt qu’un caractère très temporaire et limité. » Avec un tel enthousiasme et une telle détermination, la crise va être réglée en moins de temps qu’il ne faut pour le dire...

  • La Belgique s’enfonce dans la crise

    Yves Leterme a de nouveau démissionné de sa fonction de « formateur » d’un nouveau gouvernement. Nommé une première fois le 15 juillet, il avait démissionné le 23 août. Après un mois d’« explorations » menées par Herman Van Rompuy, le président de la Chambre des représentants, le roi l’avait de nouveau chargé de cette mission, qui s’avère une mission impossible, tant le fossé est grand entre Flamands et francophones. Le roi devrait désigner aun nouveau formateur. La Belgique n’a plus de gouvernement depuis près de six mois. (Les Belges ne s’en portent pas forcément plus mal, mais c’est la survie du « royaume », fabriqué par les francs-maçons en 1830, qui est menacée.)

    Note : le premier « roi des Belges », Léopold Ier (Léopold de Saxe-Cobourg Gotha) avait été initié dans une loge de Berlin. Une franc-maçonnerie belge s’organisa dès l’indépendance, et dès février 1833 le Grand Orient de Belgique était placé « sous la protection spéciale » de Léopold Ier.