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Europe - Page 239

  • Eurobaromètre

    Le dernier « eurobaromètre » de la Commission européenne est un sondage spécial réalisé à l’occasion des 50 ans du Parlement européen.

    Les résultats sont fort intéressants, en ce qu’ils révèlent le niveau de désinformation des citoyens soumis à la propagande européiste.

    Ainsi, 43% des Européens pensent que le Parlement européen est l’institution qui a le plus grand pouvoir de décision dans l’Union européenne. 14% pensent que c’est la Commission , 10% le Conseil. (En ce qui concerne les Français, le résultat donne respectivement 43%, 18%, 15%).

    Or, en droit, c’est le Conseil qui a le plus grand pouvoir de décision. En fait, c’est la Commission. Le Parlement en a très peu, même depuis les traités de Maastricht et d’Amsterdam ; il n’a même aucun pouvoir d’initiative législative...

    D’autre part, 44% des sondés (46% en France) pensent que les députés européens siègent au Parlement de Strasbourg en fonction de leur pays d’origine. 33% seulement (39% en France) savent qu’ils siègent en fonction de leurs « affinités politiques », par groupes transnationaux. Le taux de ceux qui s’imaginent que les députés européens siègent selon leur nationalité est supérieur à 50% dans sept pays, et monte jusqu’à 64% en Grèce.

    Mieux encore. A la question « Quand vous pensez au Parlement européen, y a-t-il quelque chose que vous appréciez particulièrement à son propos ? », 35% répondent : « Rien », et 33% « je ne sais pas ». Le taux tombe à 5% pour son « rôle dans l’unification » ou pour les « politiques communes »...

    Dans son indispensable blog « Bruges Europe », Henri Védas souligne que ce degré « atterrant » de méconnaissance profite aux européistes. « D'abord parce qu'en surévaluant le poids du PE, les citoyens de l'UE croient que cette dernière est plus démocratique qu'elle ne l'est vraiment. Ensuite parce qu'ils sous-évaluent le degré de fédéralisme déjà atteint – par exemple en croyant que les eurodéputés siègent par pays d'origine. »

    La dernière question du sondage est elle-même atterrante. La Commission demande aux Européens quelles sont les « valeurs » qui devraient être défendues en priorité par le Parlement européen. La réponse n’est pas laissée à l’initiative du sondé. C’est la Commission qui définit les « valeurs » sur lesquelles les sondés doivent se prononcer. Ces « valeurs » sont, dans l’ordre où elles reçoivent le plus de suffrages : la protection des droits de l'homme dans le monde, l'égalité homme-femme, la solidarité entre Etats membres, la solidarité entre l’UE et les pays pauvres dans le monde, le dialogue entre les cultures et les religions, la protection des minorités, l'abolition de la peine de mort partout dans le monde.

    Or le Parlement européen n’a pas compétence, que l’on sache, sur les droits de l’homme dans le monde ou l’abolition de la peine de mort partout dans le monde.

    En revanche, il pourrait s’occuper de valeurs comme la famille, la culture européenne, les identités nationales, l’impact de l’immigration, le respect du principe de subsidiarité, etc. Mais non. En excluant ces sujets de toute discussion, la Commission européenne et les bureaux du Parlement européen montrent une nouvelle fois que leur rôle est d’imposer une idéologie antinationale.

  • Législatives anticipées en Serbie

    Le gouvernement serbe « propose de dissoudre l’Assemblée nationale et de tenir de nouvelles élections législatives le 11 mai 2008 ». Il revient désormais au président Tadic de dissoudre le Parlement et de convoquer les législatives.

    Cette « proposition », qui est en réalité une décision, était attendue depuis que le Premier ministre Vojislav Kostunica, chef du parti démocratique de Serbie, a décidé, samedi, de rompre son alliance avec le parti démocratique du président Tadic, en raison des divergences sur la façon de traiter le problème de l’indépendance du Kosovo et des relations avec l’Union européenne.

    « Il a été établi que le gouvernement serbe n’a plus de politique unifiée et commune, ce qui l’empêche de conduire la politique de la Serbie  », avait déclaré Kostunica, qui estime que la Serbie ne peut conclure aucun accord avec l’UE tant que Bruxelles n’aura pas renoncé à envoyer sa mission de super-gouvernement du Kosovo.

    De fait, comme le gouvernement ne peut plus que s’occuper des affaires courantes, il ne pourra pas signer dans l’immédiat l’accord « d’association et de stabilisation » qui n’avait été que paraphé avant l’élection présidentielle.

    Les élections législatives apparaîtront comme une sorte de seconde manche, après l’élection présidentielle. « Nous espérons que les forces européennes gagneront », a aussitôt déclaré le ministre slovène des Affaires étrangères. La propagande européiste va envoyer son rouleau compresseur. Mais les Serbes ne sont pas près d’avaler la perte du Kosovo, et voient clairement désormais que c’est l’Union européenne, sous influence américaine, qui leur a arraché la province.

  • Espagne : la victoire problématique de Zapatero

    Le parti socialiste a remporté les législatives en Espagne, obtenant 169 sièges de député, soit cinq de plus que dans la précédente législature.

    Mais le parti populaire a également obtenu cinq députés de plus, remportant 153 sièges.

    Cette montée des deux principales formations nationales, et particulièrement des socialistes, a pour contrepartie que les alliés de Zapatero, les « écolo-communistes » et les nationalistes catalans de gauche, sont laminés.

    Zapatero, qui n’a toujours pas la majorité absolue, va devoir trouver de nouveaux alliés. Les regards se tournent vers les nationalistes catalans de centre droit, Convergence et Union, qui ont 11 députés. Peu avant le scrutin, le chef de CiU avait déclaré qu’il était prêt à former une alliance avec le parti qui remporterait les élections. Il pose comme condition l’application intégrale du « statut catalan », qu’il avait précisément négocié avec Zapatero. Mais une telle alliance s’annonce difficile en raison de la rivalité de CiU avec le parti socialiste catalan qui dirige le gouvernement régional...

  • Le Pen n’ira pas en Irlande

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch (le 4 mars)

    Nous avons été invités par différentes organisations à nous rendre en Irlande pour participer, en tant que partisans du rejet de la Constitution européenne, dans sa version "2005" comme dans sa version "Traité de Lisbonne", au débat qui accompagnera l'unique référendum organisé en Europe sur ce traité.

    Des informations très précises, en provenance de sources tout à fait fiables, nous ont convaincus que notre présence serait exploitée comme une ingérence extérieure dans un débat national, par des provocateurs favorables au traité.

    Patriotes, ardents défenseurs de l'indépendance et de la liberté des nations, respectueux des souverainetés nationales, et tout particulièrement de celles acquises par le combat et le sacrifice des peuples, comme la souveraineté de l'Irlande, nous n'avons pas l'intention de prêter le flanc à ces manœuvres déloyales.

    C'est pourquoi nous renonçons à répondre favorablement à ces invitations.

    Nous espérons que le peuple irlandais fera bon usage de la liberté de choisir son destin qui est scandaleusement refusée à toutes les autres nations d'Europe.

    [La décision de Jean-Marie Le Pen et de Bruno Gollnisch est sage. En survolant les sites internet irlandais, j’avais remarqué que cette visite aurait en effet été exploitée et surexploitée comme une intolérable ingérence des « fascistes » du continent venant semer le trouble dans la paisible Irlande, donc fournissant aux européistes irlandais un nouvel argument pour appeler à voter oui...]

  • Résistance pro-vie de Malte et de la Pologne à l’ONU

    Lors de la réunion de la commission de l’ONU sur le statut de la femme, la Norvège a proposé que la motion de conclusion fasse mention des « droits sexuels et reproductifs » (sexual and reproductive health and rights), expression qui recouvre notamment, sans le dire, le droit à l’avortement, le droit au « mariage » homosexuel, etc.

    Dans ce genre de réunions, l’Union européenne parle d’une seule voix. Mais cette fois, la Pologne et Malte, suivies par l’Irlande, ont rejeté cette formulation. La Slovénie , qui préside l’Union européenne, a dû reconnaître officiellement que l’Union européenne n’aurait pas de position commune.

    Les Etats-Unis avaient prévenu que la formulation poserait des problèmes à de nombreuses délégations. De fait, le Salvador, la Syrie, l’Iran, Kiribati et le Saint-Siège avaient appelé à supprimer l’expression litigieuse.

    On constate qu’il s’agit encore d’un échec de la diplomatie slovène. Dans les commissions de l’ONU, l’UE parle toujours d’une seule voix, parce que la position commune a été discutée et mise au point précédemment. Cela n’a pas été le cas, sans doute parce que la présidence slovène n’a pas vu où pouvait être le problème...

    On constate surtout que Malte et la Pologne n’hésitent pas à faire de la résistance active, au risque d’apparaître, en brisant le consensus habituel, comme les moutons noirs de l’Europe. Le sous-secrétaire d’Etat polonais à la politique sociale a souligné que si son pays s'aligne habituellement sur l'UE en matière sociale, les références de l'UE à la santé reproductive et sexuelle ne pouvaient pas inclure l'avortement. Et le représentant maltais a insisté pour que les déclarations sur les droits des femmes « ne créent en aucune manière une obligation, par quelque partie, de considérer l'avortement comme une forme légitime des droits à la santé reproductive ».

    On doit enfin souligner qu’en ce qui concerne la Pologne il ne s’agit plus du gouvernement Kaczynski mais du nouveau gouvernement libéral : on vérifie ainsi qu’il reste ferme sur les questions de la vie.

    (via Bruges Europe, ici et , d’après c-fam)

  • Les Tchèques font la nique à l’UE

    La République tchèque a signé mercredi avec les Etats-Unis un accord qui exempte ses ressortissants de visas s’ils veulent se rendre outre-Atlantique.

    La Commission européenne avait condamné ces négociations bilatérales dans un domaine qui relève de sa compétence, et mercredi encore elle se réservait le droit de saisir la Cour européenne de Justice.

    Mais elle a finalement baissé les bras.

    « Il aurait été préférable de négocier en tant qu’Union, mais une fois que nous avons un accord signé (par un membre), je crois que c’est très difficile de trouver une solution pour des négociations avec l’ensemble de l’Union », a constaté le ministre slovène de l’Intérieur au nom de la présidence de l’Union. Signer des accords bilatéraux sera désormais possible, a soupiré le commissaire Frattini, qui a reconnu que la cause de toute cette affaire est l’incapacité de la Commission européenne de négocier avec les Etats-Unis une fin rapide des mesures discriminatoires imposées aux ressortissants des pays entrés dans l’UE depuis 2004 (sauf la Slovénie ), ainsi qu’à la Grèce.

    « Nous avons attendu quatre ans et puis nous avons décidé d’y aller seuls », a déclaré à la presse le ministre tchèque de l’Intérieur. Interrogé sur les critiques de la Commission européenne et d’autres Etats membres, il a répondu : « Un homme qui n’a pas faim ne peut pas comprendre un homme qui a faim. » Et il a cité parmi les pays qui « ont faim » la Slovaquie , la Hongrie , Malte, la Grèce et les Etats baltes...

    « Nous constatons la négation absolue de l’Union européenne de la part des Etats-Unis », a protesté un diplomate européen, ajoutant que « l’ambiance est un peu pénible » entre les Etats membres.

    En effet, pour obtenir l’exemption de visas, les Tchèques ont accepté un transfert d’informations sur les passagers des vols à destination des Etats-Unis allant au-delà de ce que l’Union européenne a accepté l’an dernier. Mais ce sont bien les Tchèques qui étaient demandeurs. Et c’est la Commission européenne qui était incapable de trouver une solution. Et qui a capitulé devant la volonté d’un Etat membre...

    La République tchèque présidera l’Union européenne au premier semestre 2009... Avec Vaclav Klaus, qui vient d’être réélu à la présidence de son pays et qui est le seul dirigeant « eurosceptique » de l’Union européenne... Alors que le traité de Lisbonne est censé entrer en vigueur le premier jour de cette présidence... si les Irlandais ne l’ont pas fait capoter d’ici là...

  • Pied de nez irlandais

    And the winner is... Dustin the Turkey, « Dustin la dinde ». Au terme de la compétition destinée à élire le représentant de l’Irlande à l’Eurovision, les téléspectateurs de la télévision nationale ont choisi d’y envoyer une dinde...

    Dustin, marionnette de tissu, avec un grand nez rouge, est connue depuis longtemps. Elle a commencé sa carrière en 1990 dans une émission pour enfants, mais elle est rapidement devenue populaire chez les adultes. Avec une voix nasillarde et un fort accent de la banlieue ouvrière de Dublin, elle se moque de tout, en ponctuant ses propos de rots retentissants. A chaque élection, elle reçoit des milliers de voix...

    Pour l’Eurovision, ce n’est pas la marionnette, mais une personne réelle, déguisée en Dustin. Elle apparaît sur un caddy de supermarché agrémenté d’un sèche-cheveux, de fleurs factices et d’une lunette de toilettes dont le tour est orné des photographies d’anciens lauréats de l’Eurovision...

    La chanson de Dustin est intitulée « Irelande douze pointe » (sic, en « français » dans le texte), et commence ainsi : « Oh, je viens d’une nation qu’elle sait comment écrire une chanson... Oh Europe, qu’est-ce qui a mal tourné ?... » D’abord dans le style d’une balade irlandaise, que Dustin chante faux de façon appliquée, et se transforme ensuite en une gigue endiablée laissant place à un rap de l’Eurovision qui devient lui-même un mélange de rock, de techno et de disco, dans un indescriptible n’importe quoi, au milieu de danseurs et de danseuses kitch et emplumés.

    Le choix de Dustin « divise le pays », constate sérieusement l’Irish Examiner. L’annonce de la victoire de la dinde a été saluée par autant de sifflets que d’applaudissements, et la dernière lauréate irlandaise, la très fade Dana, est scandalisée.

    L’Irish Independant est plus près de la réalité quand il se demande, en éditorial s’il vous plaît, si ce n’est pas une façon de protester contre « la tournure bizarre que prend de plus en plus l’Eurovision ».

    C’est en effet un hilarant pied de nez que font les Irlandais à une prétendue compétition où personne ne s’intéresse aux chansons, du reste généralement sans intérêt, mais uniquement au nombre de « points » que vont donner au candidat les pays qui ont une affinité géographique ou culturelle avec le sien...

  • Paris-Berlin : rien ne va plus

    Le sommet franco-allemand du 3 mars a été reporté au... 9 juin, pour des « raisons de calendrier », annonçait l’Elysée il y a quelques jours. L’explication était fort peu convaincante, et la presse allemande en faisait des gorges chaudes. Or voici qu’une autre réunion franco-allemande, entre les ministres des Finances, vient d’être également reportée « pour des raisons d’agenda ».

    Cette fois il n’est plus possible de cacher qu’il y a un très sérieux malaise entre la France et l’Allemagne. Et selon l’AFP on reconnaît à l’Elysée qu’en effet la polémique monte à propos de ces reports et qu’il y a des sujets sur lesquels « des éclaircissements sont nécessaires »...

    Il y a longtemps en fait (plus de six mois) que le ton monte entre la France et l’Allemagne. La principale pomme de discorde est la fameuse Union méditerranéenne de Sarkozy, dont les Allemands ne veulent absolument pas, car ils y voient, à juste titre (dans la logique européiste), un motif de division entre les Etats du sud et les Etats du nord.

    Désormais, la France ne parle plus d’Union méditerranéenne, mais d’Union pour la Méditerranée  : à première vue on ne voit pas la différence, mais elle est essentielle : il ne s’agit plus d’une union des pays méditerranéens, mais d’une union de pays (dont tous ceux de l’Union européenne) sur le thème de la Méditerranée. Sarkozy a mangé son chapeau.

    Toutefois, cela ne suffit pas à rassurer les Allemands. D’autant qu’Angela Merkel n’est pas conviée au lancement du projet, le 13 juillet prochain à Paris, mais seulement le... lendemain, avec les autres Etats membres appelés à l’approuver... Ce qui est évidemment considéré outre-Rhin comme un outrage.

    On sait d’autre part que les Allemands ne supportent pas les critiques incessantes de Nicolas Sarkozy sur la Banque centrale européenne et ses appels à une politique économique qui aurait autorité sur la BCE.

    Il y a encore d’autres différends, notamment sur le calendrier de retour à l’équilibre des comptes publics français.

    Et il y a l’animosité personnelle d’Angela Merkel envers Nicolas Sarkozy, qu’elle appelle Monsieur Blabla et dont elle ne supporte pas l’agitation permanente. Une séquence télévisée tournée lors du sommet de Lisbonne en décembre dernier en est une illustration très parlante. Les chefs d’Etat et de gouvernement sont entourés de journalistes. L’un d’eux demande à Nicolas Sarkozy si c’est toujours la lune de miel entre Angela Merkel et lui-même. Nicolas Sarkozy hèle de façon vulgaire Angela Merkel, qui se trouve non loin de lui. « Hé ! Angela ! Viens ici ! », lance-t-il avec son sourire le plus chafouin. Et lorsqu’elle arrive, Sarkozy lui dit : « Hein, entre nous, c’est la lune de miel ! » Et il traduit : « Honeymoon ! ». Angela Merkel lui tourne aussitôt le dos en laissant tomber : « Oh... we just collaborate. »

    Et l’on voit que même cette collaboration distanciée est désormais sujette à caution.

  • Chypre : un président communiste...

    Demetris Christofias, le candidat du « parti progressiste du peuple des travailleurs » (ou « des masses travailleuses »), AKEL, a remporté sans surprise l’élection présidentielle de Chypre.

    Au premier tour, les trois candidats avaient obtenu autour de 30% chacun. Le troisième, donc éliminé, était le président sortant, Tassos Papadopoulos, de « centre droit ». Il avait appelé à voter pour le candidat communiste au second tour, contre le candidat de droite, celui-ci étant le plus favorable à un arrangement avec les Turcs.

    Demetris Christofias était le président du Parlement. Il a fait ses études à l’Académie des « sciences sociales » de Moscou, d’où il est sorti docteur en « philosophie de l’histoire » en 1974, pour prendre aussitôt les rênes de l’organisation des jeunes communistes à Chypre. On le dit aujourd’hui modéré et n’ayant pas l’intention de nationaliser l’économie chypriote. Mais devant le quartier général de son parti, la foule agitait des drapeaux rouges et l’effigie de Che Guevara...

    Sur le plan européen, il pourrait être un grain de sable dans la machine à fabriquer un super-Etat. Mais un tout petit grain de sable : on a déjà vu que l’opinion de Chypre ne comptait guère et qu’il lui était quasiment impossible de faire jouer son droit de veto...

    Addendum. Le président de la Commission européenne en personne, José Manuel Barroso, "encourage fortement" le nouveau président à saisir l'opportunité que constitue son élection pour "démarrer sans tarder des négociations sous les auspices des Nations Unies avec le leader de la communauté chypriote-turque au sujet d'un accord global".

  • Le protectorat du Kosovo

    J’étais en dessous de la réalité en évoquant hier en quoi le Kosovo « indépendant » était un protectorat de l’Union européenne.

    Le projet de Constitution du Kosovo précise sans ambages que le Bureau civil international de la mission de l’UE sera « l’autorité suprême ».

    Rien ne peut être fait sans l’aval du Représentant de l’UE. Il peut même annuler des lois, renvoyer un ministre, et prendre des « mesures coercitives » afin que le plan Ahtisaari soit appliqué à la lettre.

    Tel est en l’occurrence le sens authentique du mot « conseiller ».