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Europe - Page 242

  • Citation

    L’Europe, c’est le partage consenti d’une souveraineté. Et la souveraineté, c’est le peuple. A chaque grande étape de l’intégration européenne, il faut donc solliciter l’avis du peuple. Sinon, nous nous couperons du peuple.

    Nicolas Sarkozy, le 9 mai 2004 (vidéo, texte)

  • Résistance nationale !

    A voir (en vidéo) et à lire, sur le site du Front national, les discours de Bruno Gollnisch et de Jean-Marie Le Pen lors de la manifestation de ce midi près de l’Assemblée nationale.

    Voici la fin du discours de Bruno Gollnisch :

    Quelle que soit l’issue de cette procédure, nous dénions par avance à ce texte toute légitimité ; nous ne l’acceptons et ne l’accepterons pas plus que nos pères n’ont accepté le honteux traité de Troyes qui, en pleine guerre de 100 ans, livrait la France à l’étranger, pas plus que les Etats-Généraux n’ont reconnu le traité de Madrid par lequel le roi prisonnier François 1er abandonnait la Bourgogne à l’Empereur Charles Quint, pas plus que les Alsaciens et Lorrains de Moselle n’ont accepté le traité de Francfort qui en 1871 les abandonnait à l’Allemagne !

    C’est pourquoi, la poignée de résistants que nous sommes ne craint pas de ramasser dans le caniveau où ils l’ont jeté le drapeau lacéré de la patrie.

    C’est pourquoi, dans la grande solidarité qui doit unir les patriotes et tous ceux dont les mêmes forces obscures menacent l’identité, nous allons édifier l’union des Patriotes, avec nos amis autrichiens, bulgares, italiens, britanniques, flamands et wallons, serbes et croates, russes et ukrainiens, et beaucoup d’autres encore.

    A bas la dictature masquée des Euro-mondialistes! Vive la Résistance nationale, Vive le Front National, et, dans une Europe libre des Nations libres, que Vive la France !

    Et voici la fin de celui de Jean-Marie Le Pen :

    Nous jurons, mes chers amis, dans un nouveau serment de Koufra, de nous battre tant que la France n'aura pas récupéré son indépendance bafouée, sa souveraineté confisquée, son identité menacée.
    Notre pays n'est pas militairement occupé ; mais il est mentalement asservi, moralement épuisé et, par-dessus tout, politiquement trahi par ses élites et par ses chefs.

    Le Front National aura l'audace et la force de l'action et de la réaction parce que nous sommes la vie, les vrais représentants du peuple, ce peuple de France, héritier de 40 Rois, de deux Empereurs et de cinq Républiques.
    Nous ne laisserons rien passer ! Ainsi, nul ne pourra dire demain, à l’heure des comptes, ils ont baissé les bras, ils ont lâché prise, ils nous ont abandonnés !

    Vive le Front National ! Vive le peuple français ! Vive la France !

  • Italie : Berlusconi le retour…

    Quatorze jours après la démission de Romano Prodi, le chef de l'Etat italien Giorgio Napolitano a fini par se résoudre à dissoudre le Parlement, ouvrant la voie à des élections anticipées qui se tiendront les 13 et 14 avril.

    Romano Prodi, qui aura gouverné deux ans, jette l’éponge. Le chef de la gauche sera le maire de Rome, Walter Veltroni. Les sondages donnent Berlusconi gagnant.

  • Serbie : Bruxelles pas contente

    Le commissaire européen à l’élargissement Olli Rehn n’est pas content du tout. Le bel accord politique avec la Serbie devait être signé demain. Il ne le sera pas. Le Premier ministre Vojslav Kostunica, qui avait qualifié cet accord de supercherie ne visant qu'à obtenir de la Serbie qu'elle signe son consentement à l'indépendance du Kosovo, refuse de réunir le gouvernement.

    Confirmant que l’accord ne sera pas signé jeudi, Olli Rehn ajoute : « J'espère que ces problèmes pourront être réglés rapidement. Mais je dois dire que je regrette beaucoup que nous ayons à reporter cette signature... Je regrette profondément l'obstruction de certains hommes politiques à Belgrade, qui n'ont pas entendu la voix du peuple serbe, qui s'est prononcé en faveur de l'avenir européen de la Serbie. »

    Non. Les Serbes ont réélu Boris Tadic comme président de la Serbie. Et l’on constate que Boris Tadic n’a pas fait pression sur son Premier ministre pour qu’il réunisse le gouvernement…

    Addendum. En fait, Boris Tadic a réagi peu après, se montrant fidèle serviteur de l'UE et faisant exactement écho à Olli Rehn: "Il est nécessaire que toutes les institutions de l'Etat fassent leur travail, et personne n'est autorisé à faire obstruction en raison de prises de position partisanes". Et par un communiqué de la présidence, il a appelé Kostunica à "convoquer une réunion régulière du gouvernement".

    Kostunica avait appelé quant à lui à une réunion du Parlement sur l'accord européen. Le président du Parlement a refusé...

  • Inquiétude irlandaise

    Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Dermot Ahern, est monté au créneau pour mettre en garde ses compatriotes contre un rejet du traité de Lisbonne lors du référendum (dont la date n’est pas encore fixée). « Nous croyons fermement que le traité réformateur est la meilleure option pour l’UE, qu’il représente un accord très favorable à l’Irlande »... « Les extrêmes s’opposent à ce traité comme ils se sont opposés à tous les traités pour des raisons dogmatiques et en fonction de leurs propres intérêts... Ce sont les mêmes arguments, pour un traité différent »... « Ça n’aurait pas de sens que nous tournions le dos à l’Europe en empêchant des changements sensés pour le fonctionnement de l’Union européenne »... Etc.

    Ce discours montre à l’évidence que le gouvernement irlandais est inquiet. Et il a des motifs de l’être, même si le non est très loin d’avoir encore gagné la partie, comme je l’expliquais dans mon édito de National Hebdo de la semaine dernière (édito.doc).

  • Supercherie européenne

    L’Union européenne a donné hier son feu vert (dès le lendemain de l’élection présidentielle serbe) à une mission chargée de piloter l’indépendance du Kosovo. « La décision illégale d’envoyer la mission signifie que, contrairement au droit international, l’UE crée avec les séparatistes albanais un faux Etat albanais sur le territoire serbe », a réagi le Premier ministre Vojislav Kostunica. De ce fait, ajoute-t-il, la décision de l’UE de signer un accord politique avec la Serbie est une « supercherie » : l’accord, qui devrait être signé jeudi, a pour objectif d’obtenir de la Serbie qu’elle « signe son consentement à l’indépendance du Kosovo ». Kostunica estime que le Parlement devrait immédiatement se réunir pour prendre les décisions nécessaires, et sur la mission de l’UE, et sur l’accord.

  • Lettre ouverte du FN aux parlementaires français

    Madame, Monsieur le Député,
    Madame, Monsieur le Sénateur,

    Le 29 mai 2005, près de 16 millions de Français, représentant 55 % des suffrages exprimés, ont voté "non" au traité constitutionnel européen.

    La France est une démocratie où la souveraineté appartient au Peuple dont vous êtes les représentants. Le Président de la République ne peut à lui seul décider de défaire par voie parlementaire, c'est-à-dire avec votre complicité, ce que le Peuple a fait directement. Il est mensonger de qualifier de " mini-traité " ou de " traité simplifié " un texte qui est l'exacte copie, sur le fond, de celui rejeté par les Français.

    Vous portez, devant l'Histoire et devant les Français, une immense responsabilité : celle de faire respecter le suffrage universel et populaire, et de rendre au peuple de France le droit de décider lui-même de son destin. Ou bien celle de mettre fin à quinze siècles d'une indépendance nationale si chèrement acquise et défendue par les sacrifices des générations qui nous ont précédés.

    Tout concourt en effet à créer ce super-Etat dont la France morcelée en euro-régions ne serait plus qu'une collectivité locale : un président unique, une politique étrangère et de sécurité officiellement alignée sur celle de l'OTAN, donc des Etats-Unis, la disparition de toute autonomie en matière financière, économique, sociale, dans un ensemble ouvert à tous les flux extérieurs de capitaux, de marchandises et d'immigration. Avec des conséquences politiques, démographiques, économiques, sociales, désastreuses pour notre peuple.

    Beaucoup d'entre vous ont hélas déjà accepté de mettre en conformité la Constitution française avec ce traité de Lisbonne. Mais l'abstention politicienne comme le ralliement aux ordres de l'Elysée ne constituent en l'espèce que deux manières différentes de trahir la France, dont ce traité signe la disparition comme nation souveraine, et les Français, dont la volonté est méprisée.

    C'est pourquoi, par delà nos légitimes divergences politiques, nous vous demandons solennellement de refuser la ratification de ce traité les 6 et 7 février prochain.

    Veuillez agréer, Madame, Monsieur le Député, Madame, Monsieur le Sénateur, l'expression de nos sentiments nationaux.

    Le Bureau Politique du Front National

  • La Constitution révisée

    La révision de la Constitution préalable à la ratification du traité de Lisbonne a été adoptée par 560 voix contre 181, 152 abstentions, et il y a eu 14 non votants.

    143 socialistes ont respecté la consigne d’abstention du parti. 121, donc presque autant, ont voté contre la révision. 32 ont voté pour.

    7 UMP ont voté contre, dont deux qui ont ensuite déclaré qu’ils avaient voulu voter pour... (Roland du Luard et Lucette Michaux-Chevry).

    Cette mascarade aura été l’occasion d’entendre quelques morceaux d’anthologie de la part des tristes comiques officiels.

    François Fillon : « Le traité de Lisbonne redonne corps au rêve français d’une Europe agissante et efficace. (...) Ce qui se joue, c’est notre acapacité à promouvoir un modèle de société (...), un répertoire de valeurs. (...) En votant non au traité constitutionnel de 2005, nous avions contracté une double responsabilité vis-à-vis de nous-mêmes, et vis-à-vis de l’Europe : celle de relancer au plus vite l’élan que nous avions brisé. »

    Jean-François Copé : « Trois ans après le douloureux référendum », la ratification du traité de Lisbonne constitue « l’occasion historique » d’acter la réconciliation entre « la France du oui » et « la France du non ». « Il est grand temps de crever l’abcès maintenant en prenant acte, enfin, que le non de 2005 avait d’autres significations, (...) était motivé par des raisons qui n’avaient rien à voir avec la question posée ».

    François Fillon avait déclaré d’emblée : « En votant la révision constitutionnelle aujourd'hui, vous permettrez à la France de devenir le quatrième pays à ratifier le traité de Lisbonne. »

    Eh bien non. Le quatrième pays à ratifier le traité a été la Roumanie , hier soir.

  • La folie islamo-immigrationniste anglaise

    Il ne se passe pas de semaine sans qu’on découvre de nouveaux délires britanniques. Voici ce que rapportait François Desouche ce week end.

    Le gouvernement vient d’autoriser la reconnaissance formelle des familles polygames du moment que les mariages ont eu lieu dans un pays où l’acte est légal. La décision entraîne une modification du régime des allocations : allocations logement supplémentaires, réduction des impôts locaux, etc.

    Le gouvernement vient de donner aux écoles musulmanes le pouvoir de “s’auto-inspecter” et de “s’auto-contrôler” : elles vont pouvoir nommer leurs propres inspecteurs au sein d’un corps indépendant, afin d’être plus “sensibles à l’éducation musulmane”. Cette décision est censée “promouvoir l’intégration“.

    Il faut en effet s’adapter à ce que sera bientôt le Royaume Uni : le taux de natalité des mères d’origine étrangère a augmenté de 77% alors que celui des femmes britanniques “de souche” chute. A Londres, 6 nouveaux nés sur 10 ont une mère étrangère.