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Europe - Page 244

  • Vers un parti européen des nationalistes

    Jean-Marie Le Pen était hier à Vienne, en compagnie de Heinz-Christian Strache (FPÖ), Volen Siderov (Ataca), Frank Vanhecke (Vlaams Belang). L’objectif de cette réunion était de préparer la naissance d’un parti européen. Les « partis européens », dont Bruxelles encourage la constitution comme vecteurs de l’européisme, bénéficient d’avantages spécifiques et non négligeables. Pour être constitués ils doivent rassembler des membres d’au moins sept pays membres.

    Ce sera en quelque sorte le parti européen de ceux qui ne veulent pas de partis européens.

  • Quand Jouyet casse Sarkozy

    Dans des déclarations au Figaro, le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Jean-Pierre Jouyet s’en prend violemment au projet d’union euro-méditerranéenne de Nicolas Sarkozy. En fait, il se fait simplement le porte-parole des maîtres de l’Union européenne, et de Mme Merkel. (Rappelons qu’il fut le directeur de cabinet du président de la Commission européenne Jacques Delors). Rien de nouveau, donc, dans ses propos, à cela près qu’ils émanent d’un secrétaire d’Etat du gouvernement français, censé défendre le grand projet de Nicolas Sarkozy...

    « Si, à l'occasion de notre réunion qui sera organisée sur la Méditerranée , les 13 et 14 juillet à Paris, nous donnons l'impression à nos partenaires, notamment allemands, de vouloir privilégier une union à côté d'une autre, nous aurons beaucoup de mal à conserver la crédibilité de la présidence française. Nous sommes placés devant un choix stratégique : soit nous privilégions une présidence française ambitieuse, assurant la nécessaire continuité des dossiers européens, tout en donnant les impulsions nécessaires. Soit nous considérons que l'Union méditerranéenne, en soi, est plus importante que tout le reste. Mais à ce moment-là, nos partenaires pourraient nous demander de choisir. »

    « Les Allemands sont très sensibles au principe d'une concertation en amont, avant tout effet d'annonce. Or nous avons tendance à faire des annonces le matin et vouloir les réaliser le soir. Il ne faudrait pas qu'on se mette à construire un projet à côté ou en dehors de l'UE, ce qui constituerait un très grave point d'achoppement. Nous devons veiller à ne prendre aucune décision stratégique dans ce domaine sans que tous nos partenaires soient associés. »

    Nul doute que le président de la République appréciera spécialement le propos sur la « tendance à faire des annonces le matin et vouloir les réaliser le soir »...

  • La France condamnée pour avoir refusé une adoption par une homosexuelle

    La Cour européenne des droits de l'homme a condamné la France pour avoir refusé une adoption à une enseignante homosexuelle. Par dix voix contre sept, elle a conclu à la violation de l'article 14 (interdiction de la discrimination) combiné avec l'article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) de la Convention européenne des droits de l'homme.

    « La France ne peut plus refuser un agrément à une personne célibataire en raison de son homosexualité et il en sera de même pour tous les autres pays membres du Conseil de l'Europe », claironne son avocate.

    On ajoutera que la Charte européenne des droits de l’homme, qui aura force de loi après ratification du traité de Lisbonne, et qui a l’agrément des évêques, insiste également sur ce point pour ce qui est des pays de l’Union européenne.

    Dans son arrêt, la Cour européenne « considère que la requérante a fait l'objet d'une différence de traitement" et souligne que cette différence qui se rapporte uniquement à l'orientation sexuelle "constitue une discrimination au regard de la Convention  ». « Le refus d'agrément opposé à une femme en raison de son homosexualité constitue une atteinte à la vie privée et familiale, que cette atteinte est discriminatoire car fondée sur l'orientation sexuelle et qu'elle n'est ni justifiée, ni objective, ni nécessaire dans un Etat démocratique ».

    La requérante est institutrice dans une école maternelle et vit avec une psychologue...

    Les juridictions françaises avaient refusé l’adoption en raison du défaut de « repères identificatoires » dû à l'absence de référent paternel.

  • Succès des patriotes serbes

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Bruno Gollnisch se félicite de la victoire obtenue par les patriotes serbes au premier tour des élections présidentielles de dimanche dernier et du score magnifique obtenu, soit près de 40 % des suffrages. Des voix recueillies grâce à un  programme courageux, clair et net, de résistance nationale faisant suite aux nombreuses humiliations et menaces mondialistes qu'a du subir le peuple de ce courageux pays.

    Alors que Vojislav Seselj, président du Parti Radical Serbe est toujours emprisonné à La Haye où il s’est cependant rendu volontairement, Tomislav Nikolic a su maintenir le flambeau. Alors que la coalition euro-américaine veut arracher à la Serbie le Kosovo, cœur historique de la Nation serbe, il a fait le choix de l’alliance traditionnelle avec la Russie.

    Cet important succès montre une fois de plus, après les dernières élections législatives en Grèce, qu'il y a un sursaut national en cours dans tous les pays européen, tous menacés dans leur identité, leur souveraineté et leur prospérité au profit d'intérêts euro-mondialistes.

     

    [Après dépouillement de 98% des bulletins, Tomislav Nikolic obtient 39,96%, le président sortant Boris Tadic 35,41%. La participation (61%) a été beaucoup plus forte que prévu : elle était de 45% lors des dernières élections. Chacun attend ce que va dire le Premier ministre et ancien président Vojislav Kostunica, qui soutenait Velimir Ilic, arrivé en troisième position avec 7,4% des voix.]

  • Un terrifiant exemple de novlangue

    Le ministre britannique de l’Intérieur, Mlle Jacqui Smith, a expliqué qu’il ne fallait plus parler de terrorisme islamique, parce que ces extrémistes ont un comportement contraire à leur foi. Il faut donc parler d’« activités anti-islamiques ». Sic. Et elle a plusieurs fois employé cette expression dans son premier discours sur ce... phénomène. Tandis qu’à son ministère des responsables de la sécurité expliquent doctement que telle est en effet la nouvelle doctrine, car faire un lien entre islam et terrorisme c’est mettre de l’huile sur le feu...

    François Desouche rappelle opportunément les trois slogans du gouvernement de Big Brother : la guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force. En résumé, le mensonge c’est la vérité.

    D’autre part, dans une interview au Sunday Times, Jacqui Smith a déclaré qu’elle aurait peur de se promener la nuit dans les rues de Londres. On lui demande d’abord si elle se sentirait en sécurité dans le quartier « populaire » de Hackney. Elle répond : « Non, mais je crois que je ne l'ai jamais fait. Je n'aurai jamais à faire cela de toute ma vie... Je ne pense pas que les gens le font, n'est-ce-pas ? », A la même question sur les quartiers huppés de Kensington et Chelsea, elle répond : « Je ne m'y promènerais pas la nuit. J'ai la chance de ne pas avoir à le faire. »

    « Les ministres de l'Intérieur sont censés instiller la peur dans le cœur des criminels et non pas se tapir derrière les rideaux », commente le journal.

    Cela s’applique tout autant à l’invention de l’expression « activités anti-islamiques » pour désigner le terrorisme islamiste.

  • Europhobe

    La dépêche de l’AFP qui signale la conférence de presse de Bruno Gollnisch évoque très brièvement ce que déclare l'« eurodéputé europhobe ».

    Je n’avais jamais vu cette expression. Google me dit qu’elle n’a été employée jusqu'ici que pour un député britannique, dénoncé sous ce terme dans Le Monde en 2004 et dans La Libre Belgique en 2005.

    Google me dit aussi que je devrais plutôt formuler ainsi ma demande : « Gollnisch homophobie ».

    En effet. Qualifier Bruno Gollnisch d’europhobe, c’est en faire le coupable d’un de ces graves délits de phobie qui ne pardonnent pas. Il était déjà dénoncé comme « xénophobe », et l’on sait que cela est passible des tribunaux. Et aussi d’être « islamophobe », ce qui est également passible des tribunaux puisqu’il s’agit d’une forme de « racisme ». Et, comme le subodore Google, Bruno Gollnisch est « homophobe » : il était en effet contre le Pacs et il défend la famille traditionnelle. Et l’on sait comment le député Vanneste a été lourdement condamné pour homophobie, pour avoir osé dire que le modèle homosexuel était inférieur au modèle hétérosexuel parce que « si on le poussait à l'universel ce serait dangereux pour l'humanité ». (Oscar Wilde disait plus simplement : « Si Adam avait été homosexuel, personne ne serait là pour le dire. » Ce propos est passible des tribunaux depuis le 30 décembre 2004.) 

    Ainsi l’emploi du mot « europhobe » concernant Bruno Gollnisch n’est pas innocent. Et il est bien plus que polémique. C’est une très claire incitation pour que toute critique de la construction du super-Etat européen soit passible des tribunaux. Dans ces conditions, il est évident que la question du référendum ne peut même pas se poser. Car c’est précisément parce qu’il a osé réclamer un référendum, face aux trois grands maîtres de l’Europe, que Bruno Gollnisch est « europhobe ».

  • Persécution européiste

    Le président du Parlement européen Hans-Gert Pöttering a annoncé lundi qu’il allait lancer des procédures à l’encontre des députés au comportement « injustifiable », allant « à l’encontre des principes de la liberté, de la démocratie et du parlementarisme ». Plusieurs d’entre eux ont déjà reçu une lettre de convocation.

    Ces députés coupables du crime de lèse-majesté européenne et démocratique sont ceux qui avaient perturbé les discours de Pötering, du président de la Commission Barroso , et du président du Conseil Socrates, le 12 décembre dernier, en brandissant des pancartes exigeant un référendum.

    Bruno Gollnisch, dans une conférence de presse, a justifié cette intervention des députés, arguant notamment du fait que « le temps de parole se réduit comme peau de chagrin au Parlement européen », et a menacé le président du Parlement de « longues procédures » allant s’il le faut jusqu’à la saisie de la Cour de Justice.

  • Adoption de la révision constitutionnelle

    L’Assemblée nationale a adopté hier la révision de la Constitution , préalable à la ratification du traité de Lisbonne, par 304 voix pour, 77 contre et 95 abstentions.

    UMP : 282 pour, 2 contre, 2 abstentions, une trentaine de députés n’ont pas pris part au vote.

    PS : la consigne du parti était l’abstention. Elle a été suivie par un peu plus de 90 députés, mais une cinquantaine ont voté non, et 8, dont Jack Lang, ont voté oui. L’incertitude sur les chiffres vient de ce que plusieurs députés socialistes qui ont voté non ont déclaré ensuite qu’ils avaient voulu s’abstenir... Une soixantaine de socialistes n’ont pas pris part au vote. Jean-Marc Ayrault s’est félicité que « l’esprit de responsabilité ait prévalu » dans son groupe...

  • Contre-ordre au PS

    Le groupe socialiste à l’Assemblée nationale a décidé d’aller au congrès du Parlement à Versailles et de s’abstenir sur la réforme constitutionnelle, a annoncé Jean-Marc Ayrault.

    Précédemment, Jean-Marc Ayrault avait annoncé que le groupe socialiste avait décidé de « boycotter » le congrès, ce qui avait suscité le courroux des adversaires du traité de Lisbonne.

    Ce revirement ne change rien aux divisions du PS. Jean-Luc Mélenchon et Paul Quilès venaient de déclarer, au cours d’une conférence de presse du Comité national pour un référendum, que la soixantaine de parlementaires PS signataires de l’appel du Comité iraient voter non à Versailles.

    Après la « décision » du PS, Henri Emmanuelli a réaffirmé qu’il irait à Versailles et voterait non.

    Et Jack Lang a réaffirmé qu’il irait à Versailles pour voter oui...

    Selon les calculs de Mélenchon, en additionnant tous les parlementaires UMP, centristes et non inscrits, il manquerait encore 65 voix pour obtenir les 2/5e. Or on sait que plusieurs parlementaires souverainistes de droite (15 selon Mélenchon) voteront non. S’il en est ainsi, le PS avait devant lui un boulevard pour manifester son opposition à Sarkozy. Mais l’européisme commande. Et c’est précisément cet européisme qui est le ciment de l’UMPS.

  • Le 6 février, à l’Assemblée nationale

    Le Front national organise une manifestation le 6 février, à partir de 17h 30, à l’Assemblée nationale (place Edouard Herriot) contre le traité européen et pour réclamer un référendum. C’est ce jour-là que le traité sera soumis aux députés. Mais c’est au peuple de se prononcer sur un traité qui est le même que celui que le peuple a rejeté en 2005.