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Europe - Page 245

  • Le PS et le congrès (suite)

    Laurent Fabius rappelle que le PS a toujours réclamé un référendum sur le traité européen. Sarkozy étant d’un autre avis, « la seule façon de faire en sorte que ce soit le peuple qui décide, pour voter oui ou pour voter non, c’est de dire à Versailles : nous ne sommes pas d’accord avec sa position ». Le boycott décidé par la direction du parti, « je pense que c’est une erreur, enfin c’est plutôt une esquive, et moi je pense qu’il vaut mieux affronter les questions. Je crois qu’il ne faut pas se déjuger. »

    Henri Emmanuelli a quant à lui envoyé une lettre à Jean-Marc Ayrault, où il dénonce la « manœuvre pitoyable » et le « grossier stratagème » du boycott utilisé pour « tromper » les Français, et il lui lance : « Si tu es hostile à la consultation du peuple français par référendum, va à Versailles et vote pour la révision constitutionnelle ! »

    De leur côté, deux sénateurs socialistes, Monique Cerisier-ben Guiga et Richard Yung, indiquent qu’ils iront à Versailles... pour voter en faveur de la révision de la Constitution.

  • Les socialistes et le congrès

    Paul Quilès se dit « atterré » par la décision son parti de boycotter le congrès de Versailles : « Que l’on soit favorable ou non à ce traité, copie conforme du projet de Constitution européenne, refusé par le peuple français en 2005, c’est à lui et à lui seul de s’exprimer à nouveau par référendum. C’est une question de cohérence et de démocratie », dit-il. Or, « boycotter ce congrès, c’est accepter que le référendum n’ait pas lieu », car il aurait été possible de réunir 2/5e des parlementaires contre la révision constitutionnelle.

    D’après l’AFP, ce sont plusieurs dizaines de parlementaires socialistes qui ont exprimé leur détermination à se rendre au congrès.

    Face à cette fronde de grande ampleur, François Hollande a déclaré aujourd’hui, lors de ses vœux à la presse, que « sur cette question-là il y a des règles de la liberté de conscience »...

    Il a ajouté que même si les tous les députés socialistes votaient non, on n’atteindrait pas les 2/5e. Il n’a peut-être pas tort. Mais ce n’est pas en désertant qu’il pourra le vérifier.

  • Oh, les Slovènes !

    Le Premier ministre slovène Janez Jansa prend manifestement à cœur son rôle de président du Conseil européen, multipliant les déclarations sur tous les sujets. Du haut de sa toute nouvelle et très provisoire autorité, il donne des leçons à tout le monde. A la Serbie , bien sûr (contentieux historique oblige), en estimant inéluctable l’indépendance du Kosovo. A ses voisins de Bosnie-Herzégovine, naturellement, pays qu’il estime faire peser une menace « plus grave » pour la stabilité des Balkans que le Kosovo, et il ne craint pas d’ajouter que les pays de l’Union européenne « doivent agir ». Mais aussi à la France. Là c’est le ministre des Affaires étrangères slovène qui prend le relais, pour fustiger notre pays coupable de ne pas vouloir respecter ses engagements sur la réduction des déficits, et pour signifier que « nous avons besoin du plein soutien de tous les Etats membres » pour poursuivre les négociations d’adhésion avec la Turquie.. .

    Aujourd’hui, le Premier ministre slovène a passé les bornes, en osant s’en prendre au gouvernement portugais qui envisage un référendum sur le traité de Lisbonne : « Même s’il devait y avoir un référendum au Portugal, il serait positif, et c’est certainement le droit des citoyens portugais, du gouvernement et du Parlement portugais de choisir le mode de ratification. Mais l’Europe est très imbriquée, et nous devons nous demander comment les événements dans un pays peuvent influencer les événements dans un autre pays où la situation pourrait être quelque peu différente. »

    C’est joliment dit, mais c’est une tirade digne des eurocrates les plus aguerris. Les Portugais ne doivent pas donner la parole à leur peuple, parce que si leur peuple est susceptible de bien voter, cela risque de donner des idées à d’autres, qui pourraient mal voter.

    On voit que M. Jansa a pris des cours accélérés de « démocratie européenne », qui ne l’ont sans doute pas beaucoup changé de ce qu’il connut naguère à l’Alliance des jeunes socialistes dans la Slovénie communiste inféodée à Belgrade. A cela près qu’il était alors pour l’indépendance de son pays, et qu’il est aujourd’hui pour la soumission de tous les pays à la dictature européiste.

    (Petit rappel. La Slovénie était un Etat de la Yougoslavie communiste jusqu’en 1991. Elle est plus petite que la Bretagne, tant en superficie qu’en population. Elle a dû créer artificiellement des régions pour bénéficier des aides régionales de l’UE, dont elle fait partie depuis moins de trois ans. J’aime beaucoup ce pays, que je connais bien, et j’ai des amis slovènes. Mais un peu de décence siérait mieux à ses dirigeants que cette odieuse surenchère européiste.)


    Addendum. Dans la nuit de mardi à mercredi, la commission politique du parti socialiste portugais a décidé à une large majorité d'opter pour la voie parlementaire. L'annonce officielle doit être faite ce mercredi...

  • Fabius votera NON

    Bonne réponse de Laurent Fabius, hier, à l’émission Ripostes, à propos de la ratification du traité de Lisbonne : « Il y aura deux questions qui seront posées : est-ce que vous êtes d’accord pour réviser la Constitution , et pour que ce soient les députés et les sénateurs qui décident ? Là, je voterai à coup sûr non, parce que je trouve qu’il est absolument antidémocratique – qu’on ait voté d’ailleurs oui ou non – que lorsque la question a été tranchée par référendum, on propose la même question, mais en court-circuitant le peuple et en disant : désormais ce sont les élus. »

  • Désinformation générale sur Schengen

    La plupart des médias (à la suite de l’AFP)  affirment que  l’espace Schengen est passé « de 15 à 24 membres », ce qui inclut l’Irlande et la Grande-Bretagne. L ’intention est évidemment de montrer l’unanimité des Etats membres de l’Union européenne. Mais si l’Irlande et la Grande-Bretagne ont signé la convention de Schengen, ils se sont en même temps exclus de toutes ses dispositions jusqu’à ce qu’ils en aient décidé autrement. Ils ne font donc pas partie de « l’espace Schengen ».

  • La confirmation de la nécessité d’un référendum

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le Conseil constitutionnel a décidé, sans surprise, que la ratification du traité de Lisbonne exigeait une révision de la Constitution.

    Cela va de soi, puisque l’article 88 ajouté en 2005 disait que la République française participe à l’Union européenne selon les conditions fixées par la Constitution européenne, comme si celle-ci était déjà ratifiée, alors qu’elle fut rejetée par le peuple français trois mois plus tard.

    Mais ce qui importe surtout est que le Conseil constitutionnel reprend une à une les raisons pour lesquelles la Constitution européenne rendait nécessaire une modification de la Constitution française. Il montre que toutes les nouvelles atteintes à la souveraineté française contenues dans la Constitution européenne se retrouvent dans le traité de Lisbonne.

    C’est une nouvelle confirmation, si besoin était, que le traité de Lisbonne est le même que le traité constitutionnel rejeté par les Français en 2005.

    C’est la preuve que, si le peuple français devait être consulté en 2005, il doit de nouveau, impérativement, être consulté en 2008.

  • La révision de la Constitution

    Le Conseil constitutionnel a décidé hier en séance plénière qu’une révision de la Constitution était nécessaire pour ratifier le traité de Lisbonne.

    C’est une décision ultra-rapide : le Conseil avait été saisi par Nicolas Sarkozy le 13 décembre (donc le jour même de la signature du traité).

    Le fait est que la décision s’imposait avec la plus claire évidence.

    L’article en cause est celui qui commence ainsi : « Dans les conditions fixées par le traité établissant une Constitution pour l’Europe, signé le 29 octobre 2004, la République française participe à l’Union européenne, constituée d’Etats qui ont choisi librement d’exercer en commun certaines de leurs compétences. »

    Cet article 88 avait été ajouté le 1er mars 2005, après réunion du Congrès.

    Les députés et les sénateurs avaient intégré la « Constitution européenne » dans la Constitution française avant même qu’elle soit ratifiée. C’était ahurissant. Mais tous les « démocrates » de l’Etablissement trouvaient cela normal : le référendum n’était qu’une formalité, il était inutile de l’attendre pour mettre la Constitution française en conformité avec la Constitution européenne, autrement dit pour saborder la Constitution française.

    Cet article 88 est donc caduc depuis le 29 mai 2005.

    Dans sa décision, le Conseil constitutionnel reprend toute son argumentation concernant les raisons pour lesquelles la Constitution européenne rendait nécessaire une modification de la Constitution française, en montrant que toutes les nouvelles atteintes à la souveraineté française contenues dans la Constitution européenne se retrouvent dans le traité de Lisbonne, ce qui est une nouvelle confirmation, si besoin était, que le traité de Lisbonne est le même traité que le traité constitutionnel rejeté par les Français en 2005.

    Mais cette fois il n’y aura pas de problème. Les mêmes députés et sénateurs qui modifieront la Constitution au Congrès du 4 février 2005 seront les mêmes députés et sénateurs qui voteront la ratification du traité dans les jours suivants...

    Et la Constitution de la République française ne sera plus qu’un fantôme de constitution, une simple charte réglant le jeu des institutions françaises subordonnées aux institutions européennes.

  • L’Europe favorise l’immigration illégale

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    A partir de vendredi, neuf des dix Etats devenus membres de l’Union européenne en 2004 vont faire partie de l’espace Schengen. Leurs frontières avec les autres pays de l’UE seront donc abolies. Or, selon un rapport de l’UE, plusieurs de ces pays n’ont pas la capacité de surveiller leur frontière extérieure.

    Le directeur de Frontex, l’agence de l’UE chargée de coordonner cette surveillance, constate que l’Europe, en supprimant ses frontières intérieures, se prive d’un des principaux moyens de lutter contre l’immigration illégale. Mais, ajoute-t-il, « c’est un choix délibéré de l’Union européenne de se concentrer plus sur la liberté de mouvement des personnes que sur les questions de sécurité ».

    Quel aveu ! On avait omis de dire aux citoyens que la construction européenne impliquait l’acceptation assumée de la libre circulation des immigrés clandestins, des malfrats, des terroristes.

    Le Front national, qui réclame un référendum sur le traité de Lisbonne, réclame aussi que la France quitte cet espace Schengen ouvert à tous vents, et rejoigne la Grande-Bretagne et l’Irlande qui ont eu la sagesse de ne pas y entrer.

  • Martin Malvy ne veut pas entendre parler de référendum

    Communiqué de Louis Aliot, président du groupe FN au conseil régional de Midi-Pyrénées

    A l’issue de la conférence des présidents de groupes politiques qui prépare l’Assemblée Plénière du 20 décembre 2007, Monsieur Malvy a rejeté le vœu présenté par le groupe Front National, et par là même la possibilité offerte à l’ensemble des conseillers régionaux de Midi-Pyrénées de se prononcer sur la mise en place d’un référendum relatif au nouveau traité européen.

    Texte du vœu

    Le 29 mai 2005, une large majorité de Français a rejeté le projet de Constitution européenne par 55% des suffrages exprimés.

    En Midi-Pyrénées, le vote NON l’a emporté, contrairement à l’opinion des parlementaires qui l’avaient accepté à plus de 90%.

    La disparition de notre souveraineté, l’arrivée de la Turquie dans l’Union Européenne et l’Europe antisociale qui sont encore contenues dans le nouveau traité dit « simplifié » ne peuvent être imposées par voie parlementaire.

    La volonté du peuple et son vote démocratique ne peuvent aujourd’hui être ignorés et contournés.

    C’est pourquoi : le Conseil régional de Midi-Pyrénées, respectueux de la souveraineté du peuple, demande au Président de la République de mettre en place un nouveau référendum afin que les Français puissent librement et directement s’exprimer sur ce traité.

  • Le comité des sages : une coquille vide

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy, jamais à court d'idées, avait émis fin août la suggestion de créer un groupe de travail, baptisé Comité des Sages, afin de réfléchir à l'avenir de l'Union européenne à l'horizon 2020-2030.

    La Présidence du Comité des Sages a été confiée, avec le soutien de la France, à un fédéraliste convaincu, l'ancien Premier Ministre socialiste espagnol : Felipe Gonzalez.

    Ce comité ne traitera ni des frontières de l'Europe donc pas de la Turquie , ni des questions institutionnelles réglés par le Traité de Lisbonne, ni des questions financières qui doivent être abordées par les chefs d'Etat et de gouvernement en 2008-2009.

    Autant dire que ce nouveau Comité Théodule ne parlera de rien jusqu'en 2010, date à laquelle il doit rendre ses conclusions.

    Une fois de plus, on aura pu vérifier que les idées lancées par Sarkozy, que ce soit au plan national ou européen, ne débouchaient sur rien... si ce n'est sur le vide.

    Il est vrai qu'en 2020, M. Sarkozy aura depuis longtemps disparu de la scène nationale et européenne.