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Etats-Unis

  • Une victoire de la vie au Texas

    Le projet de loi restreignant fortement l’avortement a été adopté hier soir au Sénat du Texas par 19 voix contre 11.

    Il s’agit du projet de loi qui avait été bloqué par l’obstruction des démocrates le 25 juin dernier. Le gouverneur Rick Perry avait alors convoqué une séance extraordinaire du parlement. Le projet avait de nouveau été adopté par les députés mercredi.

    « Aujourd'hui, le parlement du Texas a franchi la dernière étape de notre effort historique pour protéger la vie », a déclaré Rick Perry.

    En raison de l’arrêt fédéral Roe contre Wade, la loi votée permet toujours l’avortement jusqu’à 20 semaines de grossesse. Mais elle édicte tant de conditions qu’elle rend l’avortement relativement difficile. Notamment, les avortoirs doivent devenir de vrais centres de chirurgie ambulatoire, et les médecins avorteurs doivent avoir un « privilège d’admission » dans un hôpital situé à moins de 50 km de l’avortoir.

    Les partisans de la culture de mort affirment que ces conditions vont conduire à la fermeture de 37 des 42 avortoirs de l’Etat. Ils affirment aussi que la loi sera annulée en justice, car elle bat trop en brèche l’arrêt Roe contre Wade. Mais des mesures similaires ont déjà été prises dans d’autres États.

    L’importance de la loi votée hier tient au fait que le Texas est le deuxième Etat le plus peuplé des Etats-Unis.

     

  • A propos de deux décisions de la Cour suprême

    La Cour suprême des Etats-Unis a invalidé la disposition de la loi fédérale de défense du mariage qui ne permet pas aux paires de même sexe légalement « mariées » de bénéficier des mêmes avantages que les couples mariés.

    La décision est évidemment saluée comme une victoire du lobby, mais en fait elle est simplement logique, et elle était inévitable en droit : dans la mesure où certains Etats reconnaissent le « mariage » homosexuel, il est en effet contraire à l’égalité que, dans ces Etats, les « mariés » homosexuels n’aient pas les mêmes droits que les mariés « hétérosexuels ». Car c’est de cela qu’il s’agissait : le recours émanait d’une femme qui avait dû payer des droits colossaux pour « hériter » d’une femme avec laquelle elle était légalement « mariée ».

    La Cour suprême devait aussi se prononcer sur la loi californienne interdisant le « mariage » homosexuel. Elle a décidé que les militants contre le « mariage » homosexuel qui avaient fait appel contre un jugement avalisant la loi n’avaient pas le droit de le faire. Ce qui rend donc de nouveau légal le « mariage » homosexuel en Californie.

    Dans l’un comme dans l’autre cas, la Cour suprême ne se prononce pas sur le « mariage » homosexuel, ou sur le mariage en général. Mais ses décisions vont comme par hasard dans le sens voulu par l’idéologie dominante, et le président…

  • Le grotesque pathétique des partisans de la culture de mort au Texas

    Le Sénat du Texas devait voter mardi une proposition de loi de sénateurs républicains interdisant l’avortement après 20 semaines de grossesse et obligeant les avortoirs à être de vrais centres chirurgicaux aux normes.

    C’était le dernier jour de la session. Alors une femme sénateur s’est lancée dans un discours fleuve de 11 heures destiné uniquement à empêcher le Sénat de pouvoir voter avant la fin de la session : le jour même à minuit.

    Peu avant minuit, le vice-gouverneur a fait remarquer que le discours n’avait plus rien à voir avec la proposition de loi et a décidé qu’on devait passer au vote. Mais celui-ci s’est terminé après minuit…

    Les partisans de la culture de mort (ceux qui trouvent normal de découper les bébés dans le ventre de leurs mères) crient victoire, après avoir été alertés par un tweet d’Obama en personne…

    S’ils s’imaginent que le gouverneur Rick Perry va abandonner la partie, c’est qu’ils ne le connaissent pas. Non seulement la proposition de loi pourra revenir, mais le gouverneur peut imposer une session extraordinaire…

  • L’avortement aux Etats-Unis

    Les députés américains ont adopté mardi, par 228 voix contre 196, une proposition de loi interdisant l’avortement… après la 20e semaine de grossesse… sauf en cas de viol ou d’inceste.

    Selon Radio Canada, qui titrait « Charge républicaine contre l’avortement », c’est « l’un des projets de loi les plus sévères contre l’interruption volontaire de grossesse ». Sic.

    Quoique votée par la majorité des députés, cette proposition de loi n’a aucune chance d’aboutir. Car elle sera rejetée par le Sénat à majorité démocrate, et de toute façon la Maison Blanche a fait savoir que le président opposerait son veto.

    Car on doit pouvoir tranquillement massacrer les enfants dans le ventre de leurs mères, même après la 20e semaine, par empoisonnement et démembrement.

    Et rien ne doit pouvoir limiter l’industrie lucrative de l’avortement, vigoureusement soutenue par le président Obama qui, invité au dernier congrès du Planning familial, avait terminé son allocution (là comme ailleurs, mais là cela prenait un sens particulier) par : « Dieu vous bénisse »…

  • Dieu bénisse les avorteurs…

    Barack Obama a participé au gala du Planning familial américain. Dans son allocution, il a fait l’éloge de cette organisation qui pratique 300.000 avortements par an, et il a conclu : « Dieu vous bénisse ! »

  • Au Dakota du Nord

    Le gouverneur du Dakota du Nord, Jack Dalrymple, a signé et promulgué trois lois pro-vie d’un coup. Trois lois qui entreront en application le 1er août prochain, sauf si elles sont combattues devant la justice de l’Etat et la Cour suprême, ce qui est plus que probable.

    Il a signé la loi que j’évoquais le 23 mars, qui exige pour tout avortement la présence d’un spécialiste en gynécologie-obstétrique titulaire d’un « privilège d’admission » en milieu hospitalier. Si cette loi passe l’épreuve de sa remise en cause judiciaire, elle pourra à elle seule mettre fin concrètement aux avortements, puisqu’il n’y a qu’un seul avortoir dans cet Etat, et qu’il n’a aucun spécialiste hospitalier. (En théorie on peut en trouver un, mais ce ne sera pas facile, car déjà les avorteurs viennent d’un autre Etat, aucun médecin du Dakota du Nord ne voulant faire cette sinistre besogne…)

    Il a signé une loi qui interdit les avortements réalisés uniquement pour des raisons génétiques ou dans le but de choisir le sexe de l'enfant.

    Et il a signé une loi qui interdit tout avortement dès le premier battement de cœur du fœtus. Cette disposition est également en cours d’adoption dans l’Arkansas et dans le Mississipi. Mais elle sera sans doute annulée par la Cour suprême, car elle revient à interdire l’avortement à six semaines, et la Cour suprême veille au respect de l’arrêt Roe contre Wade…

    Quoi qu’il en soit, bravo aux députés et aux sénateurs et au gouverneur du Dakota du Nord pour leur détermination permanente dans le combat pour la vie.

  • Big Brother

    Déclaration de Mitt Romney, hier :

    « Le monde a besoin d'un leadership américain. Le Proche-Orient a besoin d'un leadership américain, et j'ai l'intention d'être un président qui incarne ce leadership que l'Amérique respecte et qui nous vaut d'être admirés partout dans le monde. Quand on regarde le monde aujourd'hui, on dirait que nous sommes à la merci des événements au lieu de les susciter. Or, une des qualités essentielles de l'Amérique est de susciter les événements. »

  • Le choix entre les islamistes et le cardinal

    La Convention nationale du parti démocrate s’ouvrira par une « jumah » (la prière collective musulmane du vendredi), où officieront quelques islamistes notoires.

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    A la Convention nationale du parti républicain, c’est le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York et président de la conférence épiscopale, qui prononcera la prière de bénédiction. Il avait dit qu’il accepterait l’invitation des deux partis.

    Dolan.jpg

    Au moins, le choix est facile à faire.

    (Non, ce n’est pas une blague.)

    Addendum 28 août

    Finalement le cardinal Dolan ira également donner sa bénédiction à la Convention démocrate. (Mais il n'y aura pas de Jumah à la Convention républicaine.)

  • Et hop

    Le 27 juillet, Mgr Salvatore Cordileone a été nommé archevêque de San Francisco. Le 29, il a célébré pontificalement une messe selon la « forme extraordinaire » à Napa.

    Vatican Insider note que la nomination de Mgr Cordileone est vue comme une « provocation » dans la ville « la plus anticonformiste », qui est seulement un exemple de la pire décadence occidentale. Au point qu’il a fait scandale, dans la conférence de presse qu’il a tenue à la cathédrale de San Francisco après sa nomination, en disant que le mariage ne peut résulter que d’un lien entre un homme et une femme et qu’il ne peut pas comprendre en quoi cela peut être considéré comme une discrimination…

  • Petits pas en Louisiane

    Le gouverneur de Louisiane, Piyush “Bobby” Jindal, a promulgué deux lois qui limitent un peu la barbarie de la culture de mort dans son Etat. L’une interdit l’avortement après 20 semaines, l’autre interdit l’euthanasie pour les malades qui ne sont pas en phase terminale et pour les handicapés graves.

    Le gouverneur avait déjà promulgué une loi qualifiant de crime l’avortement pratiqué par un médecin qui n’a pas la licence pour exercer la médecine en Louisiane (sic), et une loi rendant obligatoire une échographie (avec battements de cœur du fœtus) avant tout avortement.

    On notera d’une part que ce gouverneur républicain est le fils d’immigrants hindous, converti au catholicisme.

    On notera d’autre part que les deux dernières lois (les deux premières chronologiquement) sont des initiatives de sénateurs démocrates, les deux autres de parlementaires républicains.

    (Americatho)