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Europe - Page 240

  • Géographie

    Gordon Brown, Premier ministre britannique, à Bruxelles :

    « La Grande-Bretagne doit être au centre de l’Europe. »

    Ça ne va pas être facile...

  • Garanties

    Titre d’une dépêche :

    « Kosovo/Constitution : le projet accorde de fortes garanties aux minorités »

    La Constitution soviétique reconnaissait à tous les citoyens la liberté d’expression et la liberté de pratiquer les cultes religieux...

    Les Constitutions de pays islamiques reconnaissent généralement des droits égaux à tous les citoyens et prohibent la discrimination (cf. par exemple l’article 22 de la Constitution de la République islamique d’Afghanistan)...

  • Les Etats-Unis d’Europe (sans la démocratie)

    Devant un cercle de réflexion politique, à Hambourg, Valéry Giscard d’Estaing a déclaré que le premier président du Conseil européen, désigné par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE en vertu du traité de Lisbonne, devrait être une personnalité forte. « Beaucoup de dirigeants se satisferaient d’une personnalité effacée, ne faisant pas d’ombre à leurs propres activités sur le plan national, mais ce serait un recul, pire, une blessure grave infligée au beau rêve d’union. » Car le rêve d’union, c’est toujours celui des Etats-Unis d’Europe, dirigés par un vrai président.

    Cette désignation, dit-il, « sera observée dans le monde pour savoir si l’Europe est capable de se doter d’une présidence efficace. L’Europe doit rechercher et inventer son George Washington. »

    Voilà qui est clair. Un George Washington à la tête de l’UE, et des gouverneurs à la tête des Etats membres.

    Et d’ajouter sans rire : « Cette recherche doit s’inscrire dans une culture démocratique, et non dans des manœuvres de couloir. »

    Mais le président sera choisi en secret par les chefs d’Etat et de gouvernement. Et qui a décidé de cela ? Au premier chef Valéry Giscard d’Estaing, dans son projet de Constitution européenne, repris par le traité de Lisbonne.

    Telle est la différence avec le président américain, qui est élu.

    Pour ce qui est de la « culture démocratique », elle est en voie de disparition pure et simple dans ce qui apparaît désormais de plus en plus au grand jour comme une authentique dictature.

    Le député anglais Daniel Hannan a été exclu de son groupe le PPE. Il avait osé critiquer, avec la vigueur qui convenait, la décision du président du Parlement européen d’interdire de parole les élus lorsqu’il déciderait de son propre chef qu’il s’agit d’une manœuvre d’obstruction.

    Daniel Hannan est ce député qui souligne qu’après le vote du Parlement européen sur le traité de Lisbonne, le président a solennellement déclaré que ce vote était « l'expression de la volonté des citoyens de l'Europe » : « Inutile de dire que la chambre s'est mise à applaudir frénétiquement. Les eurodéputés adorent qu'on leur dise qu'ils parlent pour le peuple. Ça  les console de ce que les peuples s'obstinent à voter Non. » Il est aussi celui qui a qualifié le Kosovo indépendant de « satrapie de l’UE ».

    Après ce vote du Parlement, le chef de l’UKIP, Nigel Farage, a été interviewé par un journaliste freelance. Alors que l'interview se terminait a surgi Anne-Margrete Wachtmeister, qui est à la tête de l'Unité Audiovisuelle du Parlement, dont la mission officielle est de « fournir des services et des produits aux médias audiovisuels afin de faciliter leur couverture du PE ». « Vous ne devez pas diffuser cette interview ! », lance-t-elle au journaliste. « Mais pourquoi ? » « Parce que l'équipe caméra est employée par le Parlement, et ne doit pas être utilisée pour filmer des opposants. » Sic. Toutefois, Mme Wachtmeister a dû faire marche arrière, que parce qu'une journaliste de la BBC a entendu le dialogue et protesté.

  • Le petit protectorat mafieux de l’UE

    Le Néerlandais Pieter Feith a entamé hier son mandat de Représentant spécial de l’Union européenne au Kosovo. « Je déploie maintenant mon bureau comme Représentant spécial de l’UE et nous renforçons le bureau du Représentant civil international », a-t-il déclaré. Il « renforce » le bureau dont il doit prendre la tête afin de remplacer la mission de l’ONU qui administre le Kosovo depuis 1999. Autrement dit, il est la véritable autorité du Kosovo.

    Devant les journalistes, Peter Feith a laborieusement tenté d’expliquer que « le mot de protectorat n’est pas approprié ». Parce qu’il n’y a pas de transfert d’autorité de l’ONU à l’UE : ce n’est pas l’UE qui « administre » le Kosovo, mais le gouvernement, dit-il. « Et nous sommes ici comme proches conseillers du gouvernement avec la responsabilité particulière de garantir l’application du plan Ahtisaari » par le gouvernement kosovar.

    Quand les « proches conseillers » sont aussi ceux qui ont fait l’indépendance, et sont aussi ceux qui apportent l’argent, la situation est bien celle d’un protectorat. Non officiel, mais occulte, en plus.

    D’autre part, comme la monnaie du Kosovo est l’euro (alors que le « pays » ne fait partie de l’Union européenne...), et que son drapeau bleu à étoiles est manifestement une déclinaison du drapeau de l’UE, il s’agit même d’une sorte de colonie. Ou d’une satrapie, comme dit judicieusement l’eurodéputé anglais Daniel Hannan (le satrape, désigné par le roi des Perses, avait pour rôle principal de faire régner l'ordre dans sa province et d'agrandir le territoire de l'Empire).

    La référence à l’envoyé spécial de l’ONU Martti Ahtisaari, dont le plan est appliqué par les Américains et par l’UE, nous rappelle que ce personnage a été accusé l’été dernier d’avoir reçu de la mafia kosovar des sommes gigantesques pour accélérer le processus. Les révélations, extrêmement précises (noms, lieux, dates, numéros de comptes) ont circulé un peu partout en Europe. Elles n’ont été démenties par personne. Ni par le secrétaire général de l’ONU dont on disait qu’il avait demandé aux Allemands de faire une enquête, ni par le gouvernement allemand, ni par le général allemand Luke Neiman qui avait fait l’enquête, ni par le chef mafieux Kosovar servant d’intermédiaire avec le « gouvernement » du Kosovo, ni par le « gouvernement » du Kosovo...

    La corruption est partout au Kosovo. Bienvenue donc à M. Feith et aux policiers et juristes européens censés établir un Etat de droit. On verra combien il restera d’incorruptibles au final...

    D’autant que lorsqu’on commence dans l’illégalité, il n’y a pas de raison que ça s’arrête. Comme le souligne le ministère russe des Affaires étrangères, « la décision de déployer une mission de l’Union européenne au Kosovo n’a aucun fondement légal », elle est « menée en contournant le conseil de sécurité de l’ONU ». Et le ministre Serguei Lavrov a ajouté : « L’UE envoie au Kosovo unilatéralement une mission pour assurer la loi... Une mission pour assurer la loi, alors que la loi suprême, la loi internationale, a été violée ! »

  • Non-événement

    Les députés européens ont approuvé le traité de Lisbonne, par 525 voix contre 115 ;  29 députés se sont abstenus.

    Plusieurs députés ont contesté la voie de la ratification parlementaire. Jean-Marie Le Pen s’était exprimé hier. Aujourd’hui, deux députés britanniques ont dénoncé le fait qu’« on impose ce texte aux citoyens sans leur demander leur avis ».

    « Qui a peur de la voix du peuple ? » a lancé l'Irlandaise Mary Lou McDonald, député du Sinn Fein.

    Durant le vote, une dizaine d'élus britanniques, vêtus d'un T-shirt jaune portant la mention "Too chicken for referendum" (trop poules mouillées pour un référendum), et brandissant de grandes banderoles « REFERENDUM ! », ont ponctué chacune des étapes du scrutin par des caquètements. Le président Pöttering a bien entendu manifesté sa réprobation courroucée.

  • Les peuples prendront leur revanche

    Intervention de Jean-Marie Le Pen au Parlement européen, à Strasbourg, ce 19 février.

    M. Le Président, Mesdames, Messieurs;

    La trahison française est consommée. Le Congrès de la honte s'est réuni à Versailles, le 4 février pour adopter la révision constitutionnelle, nécessaire pour l'adoption du Traité dit Constitutionnel. Versailles est devenue le haut lieu de l'abdication de la souveraineté française après qu'y fut proclamé l'Empire allemand.

    Au nom des 26 Etats membres qui ne seront pas consultés par referendum, l'Irlande devient, de facto, le porte-parole de ces millions d'Européens qui ont voté NON en 2005 et qui ne veulent pas d'un super Etat européen.

    Lorsque l'on prive les peuples du droit légitime de s'exprimer sur leur avenir, ils se vengent. Ne vous inquiétez pas, Mesdames, Messieurs, ils prendront leur revanche, et quelle revanche, aux élections européennes de l'année prochaine.

    A la vérité, un certain nombre de dirigeants européens savaient que leur peuple rejetterait cette constitution déguisée, Monsieur Sarkozy l'a crûment avoué devant la Conférence des Présidents de cette Assemblée en citant notamment le gouvernement du Royaume-Uni.

    Il s'est fait le monsieur bons-offices de ce tour de passe-passe scandaleux. Or, il était le dernier à avoir le droit de faire adopter la Constitution-Bis par voie parlementaire. Mais que ne ferait-on pas pour briller et apparaitre comme le maître d'oeuvre de cette opération de prestidigitation.

    Des nations millénaires et illustres sont ainsi liquidées au bénéfice d'une utopie constructiviste qui les livre pieds et poings liés aux conséquences maléfiques du Mondialisme et du libéralisme sauvage : l'immigration massive, l'insécurité, la ruine économique, le désastre social, la décadence morale et culturelle.

    L'avenir de l'Europe ne passe pas par ce super Etat aux visées totalitaires, comme on le voit aujourd'hui au Kosovo, ce qui devrait vous servir d'avertissement, mais par une coopération librement consentie des Nations et des peuples européens, d'ailleurs étendue aux Nations Slaves.

    Il n'y a, en tout cas, aucun doute sur le fait que deux peuples consultés dont les gouvernements ont été tous deux fondateurs de l'Union, ont clairement refusé la Constitution proposée par référendum.

    Dès lors, ce texte étant illégitime, toutes ses conséquences sont illégitimes et nul ne saurait être tenu d'en respecter les termes.

    La résistance nationale devient dès lors légitime. Pour les citoyens un droit,  pour les patriotes un devoir. Caveant Consules !

  • Drapeaux

    Dans les rues du Kosovo et dans les manifestations kosovar, on voit des drapeaux américains, des drapeaux de l’Union européenne, et des drapeaux censés être celui du Kosovo.

    4947a62a134dc1b5720f05f5150ca7f1.jpgIl s’agit du drapeau albanais. Ce qui est significatif.

     

     

     

    Le drapeau du Kosovo est celui-ci, qu’on ne voit nulle part pour le moment.

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  • Italie : l’UDC fait dissidence

    Les démocrates chrétiens de l’UDC rompent avec Berlusconi et partent sous leurs propres couleurs. « J’ai décidé d’être candidat au poste de chef du gouvernement », déclare le président du parti, Pier Fernandino Casini, qui refuse de se fondre dans le nouveau parti de Berlusconi le Peuple de la Liberté.

    « Après 14 ans de collaboration, je dis à l’ami Silvio Berlusconi : tout n’est pas à vendre en Italie », explique-t-il, ajoutant que le PDL est une « nouvelle formation populiste et démagogique, une arche de Noë qui peut acheter les marques mais pas les hommes et les idées ».

    L’UDC avait obtenu 6,7% des voix en 2006.

  • Le général Mini à propos du Kosovo

    Le général italien Fabio Mini, qui a dirigé les forces de l’OTAN au Kosovo en 2002-2003, écrit dans le Corriere della Serra que l’indépendance « conviendra à ceux qui commandent : Thaçi (le Premier ministre) qui fait des affaires avec le pétrole, Ramush Haradinaj (ancien Premier ministre) qui est jugé devant le Tribunal pénal international de La Haye , Agim Ceku (ancien Premier ministre) qui veut devenir généralissime), Behgjet Pacolli (homme d’affaires milliardaire) qui a besoin d’un endroit pour mettre l’argent de son empire ». Il précise : « Ce qui intéresse les clans, c’est un endroit en Europe où vont s’ouvrir de nouvelles banques. Un port franc pour l’argent qui arrivera de l’Est. Monte-Carlo, Chypre, Madère ne sont plus sûres. Je comprends la hâte des Kosovars. Je ne comprends pas celle de la communauté internationale. » En bref, la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo par l’Italie serait une « erreur fatale ».

  • Le Kosovo « indépendant » ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Avec la bénédiction de l’Union européenne sous influence américaine, les dirigeants du Kosovo ont proclamé l’indépendance de cette province serbe, en violation du droit international.

    En dehors de l’injustice majeure que représente cette décision illégale et illégitime, tout le monde sait que le Kosovo indépendant n’est pas viable.

    Ce « pays » ne peut survivre qu’en mendiant de la main droite des subsides à l’Union européenne, et en récoltant de la main gauche les profits des trafics mafieux dont il est une importante plaque tournante.

    Le Kosovo indépendant sera un sanctuaire du crime organisé, au cœur de l’Europe, et en outre une base (al Qaïda, en arabe) pour l’islamisation du continent. Le tout subventionné par les citoyens européens.

    Toute reconnaissance de cette indépendance sera une faute historique aux conséquences incommensurables.