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Le traité de Lisbonne en marche

Le Sénat a adopté, dans les mêmes termes que l’Assemblée nationale, la révision de la Constitution préalable à la ratification du traité de Lisbonne, par 210 voix pour, 48 contre et 62 abstentions.

Le chef du groupe socialiste avait donné à ses troupes une consigne d’abstention, conformément à la décision du parti. 61 se sont en effet abstenus, mais 22 ont voté contre, et 10 ont voté pour.

Il se vérifie ainsi qu’au Congrès qui sera réuni à Versailles le 4 février, il y aura une majorité des trois cinquièmes pour adopter la révision constitutionnelle qui fera de la Constitution française une annexe de la Constitution européenne camouflée en « traité simplifié ».

Ce que le peuple avait refusé en 2005, les représentants du peuple l’imposent en 2008.

Nicolas Sarkozy souhaitait même que la France soit le premier pays à ratifier la Constitution-bis , afin d’effacer la honte du référendum.

Mais la Hongrie a ratifié le traité dès le 17 décembre.

Hier soir, la Slovénie , qui préside l’Union européenne et veut montrer l’exemple, l’a ratifié à son tour, par un vote de son Parlement (par 74 voix contre 6). « Les efforts de la Slovénie et de 17 autres Etats de l’UE pour ratifier le traité constitutionnel n’ont pas été vains puisqu’ils ont permis que la plupart des solutions proposées aient été reprises » dans le traité de Lisbonne, s’est félicité le Premier ministre Janez Jansa.

Peu après, le Parlement de Malte a également ratifié le traité, à l’unanimité. Dans la motion adoptée par les représentants, le Premier ministre Lawrence Gonzi souligne que « Malte à travers son histoire a toujours contribué à la sauvegarde des valeurs européennes et de l’identité tirée de ses racines méditerranéennes ». Aveuglé par l’idéologie européiste, il ne voit même pas que la construction européenne est une destruction des valeurs dont Malte a contribué à la sauvegarde au cours de son histoire. Il se réveillera peut-être, mais trop tard, quand l’Union européenne lui imposera la parité, la légalisation de l’avortement et du mariage homosexuel, l’immigration musulmane, etc. Il serait bon que l’île change de nom, par respect pour les valeurs des chevaliers qui l’ont bâtie.

Commentaires

  • En effet, Malte a de très gros problèmes avec son immigration musulmane.Il ne s'agit que d'une petite île européenne et chrétienne qui vit beaucoup du tourisme et, justement, les voyageurs commencent à s'en plaindre, ce n'est plus l'image de civilisation qu'ils étaient venus y chercher.

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