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Europe - Page 18

  • Une bonne nouvelle

    Le Fidesz, parti de Viktor Orban, a remporté les élections malgré la coalition hétéroclite (six partis de l’extrême gauche à l’extrême droite) qui était censée les gagner (et l’on avait pris soin de mettre en tête de liste un conservateur pro-famille etc.). On espérait aussi que la proximité d’Orban avec Poutine allait parachever sa chute. C’est le contraire qui s’est passé. D’après les résultats provisoires, Orban devrait conserver les deux tiers des sièges. A noter que, puisque la Hongrie est une épouvantable dictature, 200 observateurs de l’OSCE avaient été envoyés, pour la première fois, pour surveiller le scrutin. Cette humiliation dérisoire a le mérite de faire en sorte que personne ne peut mettre en doute le résultat…

    Et c’est une grande défait pour Ursule, Soros, Jobidon et consorts.

    Comme un bonheur n’arrive jamais seul, on apprend aussi la victoire, apparemment écrasante (près de 60% des voix) du président serbe Aleksandar Vučić. Encore un qui devait pâtir de sa proximité avec le Kremlin…

  • Pologne

    Au moment où j’écris, cela 24 heures qu’est arrivée en France la nouvelle que le Tribunal constitutionnel polonais concluait une nouvelle fois à une incompatibilité partielle entre la Convention européenne des droits de l’homme et la Constitution polonaise.

    L'article 6 de la Convention est incompatible avec la Constitution polonaise dans la mesure où « il permet à la Cour européenne des droits de l'homme ou aux tribunaux nationaux de ne pas tenir compte des dispositions constitutionnelles, des statuts et des jugements du Tribunal constitutionnel polonais ».

    C’était déjà ce que le Tribunal constitutionnel avait jugé, dans une affaire similaire, en novembre dernier.

    Alors cela avait suscité une indignation générale. Car ne pas reconnaître l’autorité suprême et absolue de la Convention européenne des droits de l’homme est un blasphème contre les « valeurs qui sont les nôtres ».

    « Le jugement rendu aujourd’hui par le Tribunal constitutionnel polonais est sans précédent et suscite de sérieuses inquiétudes », avait déclaré la Cour européenne des droits de l’homme le 24 novembre.

    Est-ce parce que celui du 10 mars a un précédent qu’il ne suscite pas de sérieuses inquiétudes ? En tout cas, 24 heures après, il n’y a toujours pas de communiqué de la Cour européenne, ni aucune réaction d’aucune sorte de quelque personnalité européenne que ce soit. Il est vrai que les sites européistes (EUobserver, Euractiv, Euronews) n’ont même pas signalé le jugement du Tribunal polonais. Serait-ce un miracle de la guerre en Ukraine ? Il ne faut pas faire de vagues avec la Pologne qui est ces jours-ci si soudée à l’UE ?

    Mais le Parlement européen continue sa routine comme si de rien n’était : il vient de voter massivement, ce jour, une résolution appelant la Commission européenne a mettre en œuvre sans délai le blocage des fonds européens à destination des pays qui ne respectent pas « l’état de droit », nommément la Pologne et la Hongrie…

    La Cour européenne des droits de l'homme continue de même : mardi, elle a annoncé une nouvelle relative au pouvoir judiciaire en Pologne. Audience le 15 mars.

  • Ursule s’en va-t-en guerre

    « Nous allons interdire dans l'UE la machine médiatique du Kremlin. Les médias d'État Russia Today (RT) et Sputnik, ainsi que leurs filiales, ne pourront plus diffuser leurs mensonges pour justifier la guerre de Poutine et pour semer la division dans notre Union. »

    Ainsi parlait hier Ursule, chef de l’Europe unie. Cette même Ursule qui n’a que « l’état de droit » à la bouche pour condamner en permanence la Pologne ou la Hongrie, donnait un exemple spectaculaire de violation de l’état de droit.

    Car il n’entre absolument pas dans ses fonctions de présidente de la Commission européenne d’interdire quelque média que ce soit.

    Et il va être intéressant de voir ce que Macron va sortir de sa manche pour interdire un média français qui emploie cent journalistes français titulaires de la carte de presse française et qui n’a jamais eu le moindre ennui judiciaire malgré les lois liberticides en vigueur.

    On remarquera surtout les derniers mots de la sortie d’Ursule : « pour semer la division dans notre Union ».

    Voilà un exemple particulièrement clair de la dictature de l’UE. L’information doit être à sens unique. Et strictement unitaire. Les médias n’ont pas le droit de donner des opinions divergentes. Les médias qui ne répercuteraient pas fidèlement la propagande de la pensée unique totalitaire dirigée de Bruxelles doivent être interdits.

    En ce qui me concerne je regarde tous les jours le fil de RT. On y trouve comme sur les autres fils des dépêches de l’AFP, mais aussi des informations qu’on ne trouve pas ailleurs, et aussi des papiers qui reflètent l’opinion du Kremlin. Et c’est précisément ce qui est intéressant, même et surtout quand c’est quelque peu « asymétrique » par rapport à nos façons de raisonner.

  • Le petit grand frère

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    Les eurocrates étaient vexés hier parce que Viktor Orban n’était pas au sommet de crise sur l’effroyable invasion de l’Ukraine par les chars russes (ah non, en fait elle a été encore retardée). Il avait demandé à son homologue polonais de le représenter, parce que lui il devait accueillir Jair Bolsonaro, qui passait à Budapest après avoir rencontré Vladimir Poutine, et avoir fait scandale aussi par cette réception en grande pompe à Moscou alors que les chars russes envahissent l’Ukraine.

    Orban et Bolsonaro ont signé divers contrats, et ont tenu une conférence de presse où ils ont souligné leur accord sur de nombreux sujets. Orban a remarqué que les deux gouvernements ont la même approche sur les migrations, sur cette autre « grande question de civilisation » qu’est la nécessité d’aider les chrétiens persécutés, et sur la défense de la famille traditionnelle.

    Bolsonaro a qualifié la Hongrie de « petit grand frère » du Brésil, petit par la taille, mais partageant les mêmes valeurs fondamentales.

  • Visages de Nantaises

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    Cette affiche est apparue sur un panneau de la municipalité de Nantes. Elle a suscité un tollé et a été prestement enlevé. La mairie a parlé d’une « erreur interne »…

    Mais on voit que la pression se fait de plus en plus insistante. A l’automne dernier une campagne conjointe de l’UE et du Conseil de l’Europe déclinait sur tous les tons le slogan « la liberté est dans le hijab » avec diverses femmes voilées. Face aux réactions, la campagne a été « retirée », nous assurait-on. Elle fut retirée de Twitter, mais maintenue sur les sites des institutions européennes…

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    La Commission européenne a lancé il y a quelques mois une « Conférence sur l’avenir de l’Europe », où les citoyens étaient censés donner leur avis. Sur chaque sujet un « panel » de 200 citoyens tirés au sort devait donner des recommandations. Personne n’en parle parce que bien sûr c’est un pitoyable leurre. S’il en était besoin on a une preuve avec le fait que les 2e et 4e propositions les plus approuvées ne figurent ni dans les propositions retenues ni même dans celles qui ont été prises en considération mais n’ont pas été retenues. La 2e, c’est « mettre un terme à toute immigration de pays non européens », la 4: « expulsion rapide de l’UE en cas d’infraction grave, quiconque abuse des aides n’a pas le droit de rester ».

    Voici ce que deviennent les soi-disant recommandations du panel : « La législation des États membres en matière de migration devrait être harmonisée au niveau européen et le pouvoir des institutions devrait être renforcé, avec des procédures plus efficaces pour la gestion des frontières, des arrivées et des systèmes d’accueil ». Autrement dit, toujours plus d’Europe, c’est aux institutions européennes de décider et non aux Etats membres…

    Et voici l’un des « visuels » de la dite Conférence.

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  • Routine

    La Cour de Justice de l’UE a (sans surprise) rejeté les recours en annulation de la Hongrie et de la Pologne contre le règlement qui lie le versement des fonds de l’UE au respect de « l’état de droit ».

    La Cour de Justice en est tellement fière que pour la première fois elle a retransmis sa décision sur son site en direct.

    Bien entendu notre ministricule Beaune a salué une « bonne nouvelle », car cet arrêt consacre « un outil supplémentaire dans la boîte à outils de l’Etat de droit ». En français : c’est une arme de grande importance pour faire plier les gouvernements qui osent ne pas promouvoir mon orientation sexuelle.

    On se souvient que le ministricule s’était couvert de ridicule en allant en Pologne pour protester contre les « zones sans LGBT » qui n’existent pas, et il est clair, comme vient de le souligner Judit Varga, que la Hongrie est visée à cause de sa loi interdisant la propagande LGBT aux mineurs, et qu’il s’agit donc d’une atteinte à la souveraineté.

    Bien entendu, les maîtres allemands de l’UE se sont félicités de cette décision qui « renforce notre communauté de valeurs ». Puisqu’ils appellent ça comme ça.

  • Psychiatrique

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    Je n’avais pas fait état de ce titre d’Euractiv parce que l’information ne pouvait pas être vraie, mais que je ne comprenais pas où était le lézard. D’autant que l’article se terminait en une eau de boudin opaque. En fait le lézard était sous mon nez, il s’appelle Darmanin.

    A l’issue d’un conseil des ministres de l’Intérieur de l’UE, le 3 février, Darmanin (en tant que président tournant de ce conseil puisque c’est la France qui exerce cette présidence) annonçait que « tout le monde est d’accord » pour dire que tous les pays de l’UE doivent prendre leur part de responsabilité dans l’accueil des « réfugiés » et donc pour qu’il y ait « une certaine solidarité obligatoire », solidarité qui « ne sera pas facultative ». Sic, non seulement elle sera obligatoire mais en plus elle ne sera pas facultative…

    Cela paraissait simple, même si c’était absurde : il était tout simplement inimaginable que les ministres polonais et hongrois, par exemple, aient acquiescé.

    La suite de l’article d’Euractiv était un embrouillamini. Cela devenait « une initiative franco-allemande », et « on peut toutefois se demander quels seront les États membres de l’UE qui participeront effectivement à l’initiative franco-allemande ». D’autant que « la plupart des ministères de l’Intérieur contactés par EURACTIV ont déclaré » qu’ils n’en avaient pas discuté chez eux…

    Et selon le ministre allemand « 12 Etats membres » seraient « prêts à accueillir » des « réfugiés ». Un nombre « exagéré » selon certains entourages de ministres…

    Bref à la fin de l’article il ne restait plus rien de l’annonce de Darmanin. Sauf le titre.

    L’autre site européiste, EUobserver, n’avait pas cru bon de parler de cette tambouille. Alors pour en parler quand même il souligne que « l’Autriche conteste l’annonce par la France d’un accord sur la migration ». C’est seulement un porte-parole anonyme de la représentation autrichienne qui l’a dit mardi à Bruxelles. Ce qui suffit pour annihiler la prétention darmaninesque.

    Mais qui encore écoute un ministre qui prétend qu’« il n'y a pas un Français qui pense » que Macron « n'a pas été un bon président de la République » ?

    N.B. C'est le même qui vient de déclarer: « Il y a beaucoup d'argent disponible pour l'islam. »

  • L’ignoble

    Macron, qui est pour six mois président de la présidence tournante de l’UE (c’est-à-dire rien, nada, que dalle), veut « actualiser » la charte des droits fondamentaux de l’UE en y ajoutant la « reconnaissance du droit à l’avortement ».

    C’est grotesque, puisque ce soi-disant droit n’entre pas dans les compétences de l’UE, et que de toute façon c’est impossible puisqu’il y aurait plusieurs vetos. Mais il veut absolument montrer à quel point il est un affidé de la culture de mort,.

    Il a osé appelé au « combat pour l'État de droit », en louant « la gestion de la pandémie par les démocraties », et « la tolérance » et la « civilité » qui sont « au cœur du processus de civilisation qui est le nôtre ».

    Franchement, Staline et Hitler sont enfoncés.

    A propos d’état de droit, la manif des enseignants de demain a été interdite. Puisque les syndicats ont gueulé, le gouvernement fait savoir que la manif ne « sera pas empêchée ».

    Il m’est totalement indifférent que cette manif ait lieu ou non. Mais jusqu’à présent une manifestation était autorisée ou interdite. Je n’avais encore jamais entendu parler d’une manif qui ne « sera pas empêchée ». C’est quoi, juridiquement ?

    On touche le fond.

  • A propos de Roberta Metsola

    La nouvelle présidente du Parlement européen est Roberta Metsola. Puisque des fanatiques de la culture de mort l’accusent d’être contre l’avortement, les ravis de la crèche pro-vie se félicitent de son élection.

    Il suffit de voir qu’elle a été élue par 458 voix sur 616 votants pour comprendre le hic. Il est évident que si elle était pro-vie elle n’aurait pas eu une telle majorité, et tout simplement qu’elle n’aurait pas été élue. On se souvient de Rocco Buttiglione, qui devait être non pas président de quoi que ce soit mais simple commissaire européen. Il fut rejeté parce que, quoique furieusement européiste, il était pour la famille et pour la vie.

    Il est vrai que Roberta Metsola a voté contre tous les textes du Parlement européen sur l’avortement. Mais ça c’était avant. Lors de sa conférence de presse, elle a déclaré :

    Le Parlement européen est sans ambiguïté sur tous les droits en matière de santé sexuelle et reproductive. Il a demandé à plusieurs reprises que ces droits soient mieux protégés. Le mois dernier encore, nous avons souligné que l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive est un élément essentiel pour parvenir à l’égalité des sexes et éliminer la violence sexiste. C’est la position du Parlement et je peux vous confirmer que je me suis engagée auprès de vous tous à ce que ce soit la position que je promouvrai et que j’ai déjà défendue lorsque j’ai été chargée, en tant que vice-présidente, de représenter la présidence du Parlement.

    « Tous les droits en matière de santé sexuelle et reproductive », cela inclut l’avortement. C’est explicite dans les résolutions du Parlement européen. Roberta Metsola s’engage donc à promouvoir l’avortement.

    En outre, et là ce n’est pas nouveau, elle est une fervente militante des « droits LGBT ». Elle a notamment signé en 2019 le manifeste des engagements LGBT du lobby ILGA Europe.

  • Euro-Pravda

    Un « collectif » de chercheurs (?), de « journalistes » et de « spécialistes de l’éducation aux médias » (sic) lancent « De facto », une plateforme de lutte contre la désinformation.

    On ne rit pas. Ces gens-là se prennent au sérieux. Ils vont vous dire la vérité. En toute indépendance. Mais arrêtez donc de rire…

    C’est l’AFP qui va coordonner les « factcheks » en provenance de diverses rédactions. Il y aura aussi des « contenus pédagogiques » expliquant comment l’information peut être falsifiée : non seulement on vous dit ce qu’il faut penser, mais on vous explique pourquoi il ne faut pas penser autrement que ce qu’on vous dit. C’est bien aimable.

    Il s’agit de la déclinaison française d’un projet européen d’une Pravda qui va étendre sa dictature de l’information sur 15 pays (pour commencer).

    A ne pas confondre avec le nouvel office de Propagandastaffel européen spécifiquement dédié à la propagande européiste dans les médias des pays membres.