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Europe - Page 15

  • Leur Europe

    L’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a voté une résolution déclarant « le régime actuel de la Fédération de Russie terroriste » et appelant les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres à faire de même lors du prochain sommet. La résolution appelle aussi à « accélérer la création d’un tribunal international spécial » pour condamner les dirigeants russes responsables de « crimes de guerre et de crimes contre l’humanité », etc.

    L’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a voté le placement de la Hongrie sous procédure de suivi renforcée en raison des « problèmes liés à l’état de droit » dans ce pays. L’un des principaux reproches du Conseil de l’Europe est surréaliste : c’est « l’utilisation généralisée » de lois « qui exigent des majorités des deux tiers », ce qui « restreint fortement le pluralisme politique ». Sic. Normalement on devrait donner acte au gouvernement hongrois de ne pas se contenter de faire voter les lois importantes à la majorité simple et d’aller jusqu’à demander les deux tiers des voix pour affirmer leur légitimité… Le démocratisme interdit qu’il y ait deux tiers de parlementaires de la majorité, quand cette majorité ne sacrifie pas à l’idéologie dominante.

  • Serbie

    En réaction au dernier rapport de la Commission européenne, publié mardi, sur l’élargissement de l’UE, où la Serbie est pressée de s’aligner sur la politique étrangère de l’Union et de renforcer son engagement en faveur des réformes, le ministre serbe de l’Intérieur Aleksandar Vulin a déclaré :

    « Nous ne reconnaîtrons pas le prétendu Kosovo, nous n’abandonnerons pas la Republika Srpska, et nous n’imposerons pas de sanctions à la Russie. Nous ne le ferons pas, tant que nous serons dirigés par le dernier dirigeant libre en Europe, le président de tous les Serbes, Aleksandar Vučić. »

    Lequel président de tous les Serbes a été plus mesuré, mais c’était lors d’une conférence de presse conjointe avec l’ambassadeur de l’UE, et le fond n’est guère différent :

    « Les pressions de l’UE sur la Serbie continueront à varier, une fois ce sera les sanctions contre la Russie, une autre fois ce sera le Kosovo… Notre tâche est d’être forts et engagés dans les réformes. Nous continuerons à travailler sur notre parcours vers l’UE, peut-être pourrons-nous changer quelque chose, peut-être pas... »

  • Italie

    Je n’ai pas parlé de la Suède, où « l’extrême droite » a obtenu 73 sièges et gouvernera en coalition avec le parti conservateur. Les « Démocrates de Suède », avec 20% des voix, sont devenus le deuxième parti. J’avoue que je n’ai pas suivi l’évolution de ce parti depuis ses débuts, quand l’un de ses dirigeants était venu me voir à National Hebdo. Surprise : le jeune homme parlait un français parfait et sans accent : sa mère était française. A l’époque, le parti (quasi inconnu) était très proche de celui de Jean-Marie Le Pen. J’ai vu ici ou là qu’il s’était quelque peu « recentré ». On verra bien. Quoi qu’il en soit il semble que son succès soit dû presque exclusivement au rejet (enfin) par les Suédois de la très active politique de grand remplacement menée jusqu’ici.

    C’est manifestement la même chose en Italie. Les cris hystériques contre l’arrivée du fascisme au pouvoir sont aussi stupides que le serait l’enthousiasme de voir enfin nos idées au pouvoir. On peut seulement s’amuser des cris d’orfraie des soi-disant démocrates, et attendre de voir ce qui va se passer, qui est plus imprévisible en Italie qu’ailleurs.

    Mais en dehors des questions d’immigration (ce qu’on ne saurait minimiser, assurément), on cherche désespérément ce qui nous ferait attendre quelque chose de Giorgia Meloni. Le site européiste Euractiv a publié un résumé du « programme de la coalition d’extrême droite » (sic : Berlusconi et « Nous les Modérés » compris...).

    Voici donc ce que promet le terrifiant retour de Mussolini sur le plan de la politique étrangère :

    Respect des engagements pris dans le cadre de l’Alliance atlantique.

    Soutien à l’Ukraine face à l’invasion russe et soutien à toute initiative diplomatique pour trouver une solution au conflit.

    Pleine adhésion au processus d’intégration européenne, avec la perspective d’une Union européenne plus politique et moins bureaucratique.

    Révision des règles du Pacte de stabilité et de la gouvernance économique.

    Défense et promotion des racines et identité historiques et culturelles judéo-chrétiennes de l’Europe.

    En effet on a entendu Giorgia Meloni assurer qu’il n’y avait pas d’aile anti-européenne dans son parti, qu’elle soutenait à fond l’Ukraine et les sanctions contre la Russie, etc. (Même Berslusconi est moins otanesque qu’elle.)

    Giorgia Meloni est contre l’avortement, mais cela n’apparaît en aucune façon dans le programme. Elle est pour la famille, mais ce qu’on voit dans le programme c’est la gratuité des crèches et une réduction de la TVA sur les produits pour la petite enfance…

    Assurément, elle a bénéficié à plein de son refus de participer au gouvernement pendant la soi-disant « pandémie » et la poursuite de l’immigration massive, et son petit parti est devenu le premier parti d’Italie, bondissant à 25,3%, quand la Ligue tombait à 9%.

    Le Figaro rappelle que « l'Italie a connu ces dernières années une succession de percées électorales auxquelles ont succédé autant de chutes vertigineuses ». Il rappelle aussi ce propos de Giorgia Meloni en juin dernier, qui ressemble tout de même à un cri du cœur :

    « Oui à la famille naturelle, non aux lobbies LGBT ! Oui à la culture de la vie, non à l'abîme de la mort ! Oui à l'universalité de la croix, non à la violence islamiste ! Oui à notre civilisation et non à ceux qui veulent la détruire ! »

  • Ursule à Princeton

    Trois des propos de la présidente de la Commission européenne à Princeton. La très démocrate Ursule, non élue, en flagrant délit (mais habituel) d’outrepasser ses fonctions, au point de se prendre pour un chef d’armée planétaire, et en flagrant délit d’ingérence dans un pays membre de l’UE pour influencer les électeurs en les menaçant de représailles s’ils votent mal (propos tenu devant le drapeau américain).

    Ce n’est pas seulement une guerre de la Russie contre l’Ukraine. Il s’agit de l’autocratie contre la démocratie. Face à ce défi, la coopération euro-américaine est plus intense que jamais. Lorsque vous faites face à une crise, vous savez qui sont vos vrais amis.

    *

    Je sais que certains appellent à la fin des combats, mais je dois dire que la réalité est telle : si la Russie arrête de combattre, la guerre est finie, si l'Ukraine arrête de combattre, il n'y aura plus d'Ukraine. Il y a beaucoup en jeu, pas seulement pour l'Ukraine mais aussi pour l'Europe, pour la communauté internationale et pour l'ordre mondial.

    *

    Nous verrons le résultat du vote en Italie, il y a eu aussi des élections en Suède. Si les choses vont dans un sens difficile, nous avons des outils, comme dans le cas de la Pologne et de la Hongrie.

  • De plus en plus fort…

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    C’est sur Euractiv, l’un des plus importants sites européistes. On remarque que l’avortement est qualifié, comme c’est le cas de plus en plus souvent, de « soin de santé fondamental ».

    On s’empresse bien sûr de lire l’article pour savoir quels sont les courageux représentants de la société civile hongroise qui osent dénoncer l’atroce décret du dictateur hongrois.

    Surprise : c’est une seule organisation…. qui n’est pas hongroise.

    Il s’agit du réseau européen de la Fédération internationale du Planning familial.

    Bref, du lobby mondial qui défend son industrie d’assassinat des bébés.

    Et qui n’a même pas d’adresse en Hongrie… Le contact est Irène Donadio, à…. Bruxelles…

  • Accord Hongrie-Serbie

    Lu sur RT France :

    A Belgrade le 9 septembre, la Serbie et la Hongrie ont célébré un partenariat sur le gaz, renforcé par des accords commerciaux. En ces temps de crise énergétique, la Hongrie permettra de fait à la Serbie d'utiliser ses stocks de gaz russe. La Russie fournira en effet du gaz supplémentaire à la Hongrie, qui le revendra ensuite à la Serbie.

    Le président serbe Aleksandar Vucic a exprimé sa «reconnaissance» vis-à-vis de Budapest. «Nous allons pouvoir accueillir l'hiver nettement plus facilement et plus calmement», s'est félicité le chef d'Etat.

    Lors d'une conférence de presse, la présidente hongroise Katalin Novak a tenu à dénoncer les décisions européennes quant au maintien des sanctions contre la Russie, liées à l'opération militaire russe en Ukraine lancée le 24 février.

    A rebours de ses partenaires de l'Union européenne, qui ont réduit leur dépendance à l’égard du gaz russe, la Hongrie du Premier ministre Viktor Orban a signé un accord avec Gazprom le 31 août, en vue d'une livraison supplémentaire pour les mois de septembre et d’octobre.

  • Hongrie-Serbie

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    Le patriarche de Serbie Porphyre a remis, le 5 septembre, au siège du gouvernement hongrois à Budapest, la plus haute distinction de l’Église orthodoxe serbe, l’ordre de saint Sava, au Premier ministre hongrois Viktor Orbán, selon les mots du saint synode « en signe de reconnaissance pour la promotion des valeurs chrétiennes traditionnelles, pour le soutien désintéressé au diocèse de Budapest de l’Église orthodoxe serbe et pour son apport personnel exceptionnel au renforcement de l’amitié des deux peuples voisins ». 

    Le patriarche a déclaré :

    « Votre Excellence, je rends grâce à Dieu, et mon cœur se réjouit pour avoir l’occasion de vous adresser quelques mots au sujet de la décision de l’Église orthodoxe serbe de vous décorer de sa plus haute distinction, l’ordre de saint Sava du premier degré, sur la proposition de Son Excellence l’évêque de Budapest Lucien. Nous savons tous que chaque individu et chaque communauté a son système de valeurs. C’est par celles-ci que sont organisées la vie privée, la vie sociale et la vie culturelle, que se forme la morale publique, que sont définies les priorités et les standards, que s’édifient les relations avec les autres et les personnes différentes, en un mot que s’édifie et se nourrit une identité authentique. Or, nous faisons face aujourd’hui à des vagues de nouveaux systèmes de valeurs qui, souvent, s’imposent de façon agressive, globalement, à l’échelle mondiale, avec pour but de faire s’effondrer tout ordre naturel existant et tout ordre civilisationnel, et d’établir de nouveaux paradigmes. Dans ce tourbillon, l’intention est de détruire les fondements identitaires et les piliers des individus et des communautés, afin que tout devienne relatif, fragile et fluide. Or, vous vous prononcez pour le système chrétien de valeurs qui émergent de l’Évangile, que Dieu a établies. Ce sont les valeurs qui ont été construites tant par le peuple hongrois que par le peuple serbe, des valeurs qui ont créé l’Europe comme nous la connaissions jusqu’hier, et comme nous l’avons apprécié jusqu’hier. À ce sujet, nous sommes les mêmes, il n’y a pas de différences entre nous.

    Votre Excellence, peu nombreux sont ceux qui dans leur dictionnaire politique utilisent les mots : Dieu, foi en Dieu, Église, spiritualité, valeurs chrétiennes, unité de tous les chrétiens, missions de l’Église ; tandis que le mot « âme » est entièrement oublié dans le discours contemporain, mais dans votre approche, il est encore plus concret par la phrase « combat pour l’âme de l’Europe ». Ces mots, lorsque vous les prononcez, ne sont pas des banalités politiques, des expressions démagogiques pour recevoir des suffrages. Non. Vous, Monsieur Orbán, vous vivez de la même façon que vous parlez. Aussi, vous êtes un homme d’État qui, avant tout, méritez la confiance de votre peuple.

    C’est aussi pourquoi, Votre Excellence, les regards de nombreux autres Européens sont tournés vers vous. Mon peuple orthodoxe serbe suit également attentivement quelle sera votre position sur un sujet quelconque, souvent les sujets les plus importants, sociaux, économiques, voire politiques, qui sont actuels et qui secouent l’Europe et le monde contemporain. Grâce à votre labeur et celui de vos collaborateurs, comme celui du président serbe Aleksandar Vučić et ses collaborateurs, les relations entre nos deux peuples, hongrois et serbe, sont probablement les meilleurs de ces quelques derniers siècles.

    Pour toutes ces raisons, nous vous décorons aujourd’hui de la plus haute distinction, l’ordre qui porte le nom de saint Sava, le premier primat de l’Église orthodoxe serbe autocéphale, pour vos mérites primordiaux dans les relations entre nos deux peuples, et aussi pour le soutien généreux et désintéressé que, de différentes façons, la Hongrie accorde à l’Église orthodoxe serbe au diocèse de Budapest et aux institutions éducatives et culturelles serbes en Hongrie. Outre l’ordre le plus éminent de notre sainte Église, nous vous offrons à cette occasion le facsimilé de l’Évangile de Miroslav, le manuscrit serbe le plus ancien qui a été conservé du XIIe siècle. Nous implorons la bénédiction divine pour votre peuple hongrois. Nous prions Dieu pour vous, Monsieur Orbán, pour vos collaborateurs, et particulièrement pour votre famille. Que le Seigneur Christ, par les prières de saint Sava de Serbie et de saint Étienne, roi de Hongrie, garde et fasse progresser l’entente et la coopération entre Hongrois et Serbe pour de nombreuses années bénies ».

    Les remerciements de Viktor Orbán :

    « Je serai fier jusqu’à la fin de ma vie pour cet ordre, cette distinction, et ce pour trois raisons. Premièrement, parce que j’ai reçu cette distinction d’un frère chrétien. La deuxième raison est que j’ai reçu cette décoration d’un frère orthodoxe, et la troisième parce que j’ai reçu celle-ci d’un Serbe. Ces trois raisons sont fort importantes pour moi. Je vous remercie particulièrement parce que vous prierez pour moi et ma famille. J’espère que le Seigneur Dieu vous aidera de même qu’Il m’a aidé au cours des années écoulées. Je ne pourrais pas décrire plus précisément la situation en Europe que vous l’avez décrite par vos paroles. Nous sommes des hommes de paix, nous souhaitons la paix, mais malheureusement nous nous trouvons au milieu d’une guerre, et c’est, comme vous l’avez dit vous-même, une bataille pour l’âme de l’Europe. Nous n’avons pas le choix dans nos vies, dans celles de nos enfants et petits-enfants et il faut que nous acceptions ce que Dieu a ordonné. Quand il y a beaucoup d’eau qui entre, c’est à ce moment-là qu’il faut construire de grands barrages. Je suis personnellement convaincu que nous ne pouvons parvenir à remporter cette bataille sans l’unité des chrétiens. En outre, nous ne pouvons la gagner sans nos frères orthodoxes. Nous aurons beaucoup besoin de vous et nous comptons sur votre soutien spirituel. Nous vous prions, ainsi que vos collaborateurs, de nous accorder tout votre soutien afin que nous puissions obtenir assez de force pour lutter contre les épreuves. Je suis conscient qu’il s’agit d’une distinction exceptionnelle et j’en suis heureux, mais la question se pose pour moi avec perplexité : cette distinction est-elle trop élevée ou trop grande pour moi ? Ai-je réellement mérité une distinction si éminente ? Il est évident que nous ne pouvons y apporter une réponse. Je peux seulement espérer et prier Dieu pour qu’Il me donne la force d’être digne de cet ordre, ce que je considère comme un défi et un devoir. »

  • Leur écologie

    Le 30 juin, dernier jour de la présidence française de l’UE, la Commission européenne a annoncé un projet d’accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande. Lequel devrait être conclu l’année prochaine.

    A priori, un accord de plus ou de moins… On est habitué au fait que l’Union européenne ne protège rien ni personne à l’intérieur de ses frontières et soit la zone la plus libre-échangiste du monde.

    Mais la Nouvelle-Zélande est connue pour ses moutons. Et l’accord prévoit notamment l’importation dans l’UE de 38.000 tonnes d’agneau par an, en plus des 114.000 tonnes qui arrivent déjà.

    Or cela est évidemment contraire aux soi-disant objectifs de lutte contre les émissions de CO2, et contraire à la soi-disant stratégie européenne « de la ferme à la table » : la ferme est à 22.000 km de la table. La distance maximale possible (tant qu’on ne produit pas du mouton sur la lune…).

    En outre, les éleveurs néo-zélandais utilisent un insecticide interdit dans l’UE. Pour que leurs agneaux (nés dans l’autre hémisphère) concurrencent l’agneau européen au moment où il se vend le plus, ils utilisent des sacs d’azote liquide pour conserver la viande. Et ils utilisent une main d’œuvre maorie payée trois fois qu’en France : l’agneau est vendu 10 € le kilo, contre 23 € pour l’agneau français.

    L’accord dont « se félicite » déjà la Commission européenne servira donc à mettre au chômage des éleveurs et à désertifier encore un peu plus nos campagnes. Pour le profit de quelques anglo-saxons des antipodes… et du transport international (et des incendies de l'été).

    Et là il n’y a pas de Greta pour s’insurger…

    Au fait, l’accord suivant, c’est avec l’Australie…

  • Leur Europe

    Tous les mois il y a au moins un dirigeant de l’UE pour dire qu’il faut absolument supprimer le veto dans les votes du Conseil européen, afin d’être plus efficaces. Cette fois c’est le chancelier Scholz qui s’y colle. Il a trouvé un nouvel argument : il faut répondre à l’invasion de l’Ukraine par une union plus forte…

    La pression est constante pour supprimer ce qui reste des souverainetés nationales. Mais jamais un de ces dirigeants ne rappelle que pour supprimer le veto il faut modifier le traité et que pour modifier le traité il faut l’unanimité. Pour l’heure elle n’existe pas. Il y au moins trois ou quatre, peut-être davantage de pays qui refuseraient aujourd’hui de se fondre dans des Etats-Unis d’Europe où chaque Etat aurait (nettement) moins d’autonomie qu’aux Etats-Unis d’Amérique.

  • Hongrie

    La Commission européenne saisit la Cour de Justice de l’UE d’un recours contre la loi hongroise qui interdit de faire auprès des moins de 18 ans de la propagande à propos des « divergences par rapport à l’identité personnelle correspondant au sexe à la naissance, un changement de sexe ou l’homosexualité ».

    Selon la Commission européenne, cette loi « viole les droits fondamentaux des personnes LGBT ».

    Elle viole en effet le droit des pervers de profiter des fragilités de l’adolescence pour se procurer de la chair fraîche.

    Réaction d’un eurodéputé LREM :

    « C’est historique. Pour la toute première fois, une procédure d’infraction sur les sujets LGBT est portée devant la Cour. C’est le signe que la Commission prend les valeurs européennes au sérieux, on ne peut que s’en réjouir. »

    Les valeurs européennes, ce n’est donc pas seulement promouvoir la fierté des relations sexuelles contre nature, c’est aussi garantir leur promotion auprès des enfants et des adolescents.

    Heureusement, Orban a derrière lui la grande majorité de la population hongroise, comme on l’a encore vu aux toutes dernières élections qui ont été un retentissant fiasco pour l’opposition. Mais le fossé ne cesse de s’élargir entre la Hongrie et l’UE. Jusqu’où ?

    D’autant que c’est sur tous les sujets. Viktor Orban vient de déclarer à la radio à propos des sanctions contre la Russie :

    « Au début, j'ai pensé que nous nous sommes simplement tiré une balle dans le pied, mais l'économie européenne s'est tiré une balle dans les poumons et est asphyxiée. Il y a des pays engagés dans la politique de sanctions mais Bruxelles doit admettre que c'était une erreur, qu’elles n'ont pas atteint leur but, et qu'elles ont même eu un effet contraire. Bruxelles croyait que la politique des sanctions pénaliserait les Russes, mais elle nous pénalise encore plus. »

    Les extraits et la traduction ci-dessus sont de l'AFP. Voici ce qu'en dit Reuters traduit par RT-France:

    « Au départ, je pensais que nous nous étions seulement tiré une balle dans le pied, mais maintenant il est clair que l'économie européenne s'est tirée une balle dans les poumons et qu'elle est à bout de souffle. Le moment de vérité doit venir de Bruxelles, lorsque les dirigeants admettront qu'ils ont fait une erreur de calcul, que la politique de sanctions était fondée sur des hypothèses erronées et qu'elle doit être modifiée. Les sanctions n'aident pas l'Ukraine, en revanche, elles sont mauvaises pour l'économie européenne et si ça continue comme ça, elles vont tuer l'économie européenne. »